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Un polyamour qui me ronge

Jalousie
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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 09h21

Bonjour à tous !

Je me présente : Cerise (c’est mon vrai prénom), je suis en couple depuis 10 ans avec un homme merveilleux avec qui les choses ont été une évidence dès le début.
Nous avons toujours eu un fonctionnement classique, toujours. Mais nous avons déconstruit notre environnement avec une envie et un achat de terre pour vivre en autonomie etc. La deconstruction de notre couple est venue naturellement.

Cela vient de moi.
On a parlé des heures. Des heures. Des mois.

On s’aime comme au premier jour. Réellement.

Problème sûrement classique : j’ai déjà eu une relation polyamoureuse et cela s’est bien passé et fini et c’est lui qui trouve maintenant quelqu’un.
Je lui ai fait foirer à chaque fois : à chaque fois la détresse est si forte qu’il ralentit avec la femme en question et du coup cela se stoppe et ne reprend pas.

J’essaye de faire mieux.
Sauf que là je me surprends à vouloir fouiller son téléphone (ce qui ne m’était jamais arrivé), ce qui me blesse encore plus, et je ne me contrôle Plus.

Pour imager la chose : je suis du genre quand quelque chose me gêne ou le tracasse dans la vie, je me sens mal, très mal, et j’y vais deux fois plus car je n’aime pas être (ou être encore) cette fille coincée par quelque chose.

Je n’arrive ainsi plus à voir si je suis réellement capable de supporter ça ou si je me force parce que je ne supporte pas l’échec. Je ne supporte pas l’échec moi, mais je ne veux surtout pas l’imposer à lui. Il est adorable et me parle en permanence, me rassure, il ne fait rien de mal. C’est moi qui deconne… et je ne veux pas lui faire subir mon échec à moi.

Je n’ai personne avec qui échanger avec ce sujet.
Je suis seule et je fais clairement des conneries.
Quand il me demande si je veux arrêter, je lui répète que il ne doit pas vouloir arrêter dès que je suis au plus mal.
Que c’est sûrement normal. Et je le pense sincèrement.

Ai je une question ?
Et bien savoir si ce que je vis est normal ?
Et en même temps, pouvez vous parler à ma place ? Pas sûr ..
c’est réellement difficile.
Physiquement. Émotionnellement.

Je ne pense qu’à une chose : me trouver un travail qui l’emmènera loin de la maison pour ne pas avoir à subir ça. Parce que de loin je gère. Toujours.

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Ennelle (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 09h42

Bonjour Cerise

je viens de tomber sur ton message
je suis comme toi obligé d'agir lorsque quelque chose me tracasse et je fais des choses, comme toi et son téléphone portable, dont j'ai honte après. Mais c'est plus fort que moi.
Je vie également avec une femme formidable et qui est d'une patience rare. Nous manquons un peu parfois de dialogue mais on ne peut pas tout avoir. Elle et capable d'oublier les problèmes et après une bonne nuit de continuer comme si ne rien était. Moi, quand je suis malheureux, ou mal dans a peau, ou contrarié, tout est différent et je peux pas continuer si le problème, mon problème n'est pas résolu.
Je rêve comme toi de légèreté et de prendre de la hauteur par rapport à tout ça, mais je devais être absent le jour le la distribution de cette capacité.
Je pensais qu'en parlant avec elle de certains de mes problèmes ça irait mieux mais j'ai l'impression que non. Du coup je la tracasse et le problème n'est pas résolu.
Je l'interroge comme toit sur le moyen de relativiser et de vivre pleinement, sans angoisse et cette satanée boule au ventre
Ressens tu la même chose?

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 10h18

Je pense que la boule au ventre c’est peu dire.
En solution à court terme, je pense à partir la semaine prochaine. Il n’est pas au courant. Nous ne nous séparons jamais.
Je ne veux pas le punir de mon comportement à moi.

A long terme, je cherche à boulot différent qui me prendra plus de temps et me permettra d’être moins présente à la maison.
Parce que oui. A part la fuite je ne trouve rien.

Impossible pour moi de lui faire porter le fardeau de mon incapacité à réussir ça alors qu’il communique en permanence, qu’il me rassure et a les mots justes clairement. Je ne peux lui demander plus.

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Ennel

le dimanche 21 août 2022 à 10h49

Quand tu parles d'incapacité à réussir, à réussir quoi exactement?
A surmonter la jalousie qui te mine?

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 10h55

Oui.
Je n’arrive pas à surmonter ça.
Je surmonte toujours tout.

Mais là non. C’est pire que de la jalousie. J’ai l’impression que je dois le laisser vivre sa vie. Que je suis un fardeau.
Et que l’on soit honnête : il ne fait rien du tout pour que je ressente ça. Il est adorable et ne mérite pas ça. Il fait tout comme il faut : il me parle, communique, ne me cache rien qui pourrait me blesser. Il ne mérite pas mon comportement.

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 11h13

@Cerise,

Bonjour.
Le comportement que tu te reproches, c'est la douleur éprouvée dans la jalousie ou ton refus de céder à cette souffrance ?

Parce que le message "il ne faut pas que tu renonces à tes aspirations quand je suis au pire" n'est peut-être pas le message qui permettra de construire, à deux ou à plus, si ça tient compte ni de tes réactions ni de ce qu'il veut lui (et visiblement votre relation en fait partie).

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 11h16

Je lui ai déjà fait foirer plusieurs rencontres.
Alors même que rien n’a été fait.

Comment est ce que je pourrais être celle qui propose cela, en parle, et être celle qui stoppe alors qu’il n’a fait aucune bêtise ? Que son comportement avec moi ne change pas ?
Il est parfait. Il se comporte parfaitement.

Je m’en veux de ne pas y arriver. Et c’est impossible pour moi de lui faire stopper cela. Je ne le punirais pour quelque chose qui me concerne ..

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 11h26

Cerise du matin


Je m’en veux de ne pas y arriver. Et c’est impossible pour moi de lui faire stopper cela. Je ne le punirais pour quelque chose qui me concerne ..

Tu pourrais le punir aussi par la fuite en avant, à moyen terme : si ton plan boulot marche, ça résout qu'une partie de tes émotions. C'est possible que ce mauvais contexte fasse qu'il restera de la mauvaise vibe entre vous, que tu seras pas au top au boulot, et que vous devrez rompre anyway. Vous serez punis tous les deux, ce qui me semble pas être une responsabilité que tu pourrais préférer...

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 11h31

Évidemment qu’une séparation c’est carrément fou d’y penser.
Je me sentirais encore plus fautive que je sais pertinemment qu’il préfèrera qu’on reste tous les deux.
Et cette discussion ne m’enchante pas. Dans tous les cas je suis forcément coupable de ce qui arrive. Je me sens coincée. Serrée. Coincée dans des émotions dont je n’arrive pas à sortir.

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 11h32

Bref, t'éteins pas un feu en le couvrant avec des posters de lacs.

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 11h52

Cerise du matin
Évidemment qu’une séparation c’est carrément fou d’y penser.
Je me sentirais encore plus fautive que je sais pertinemment qu’il préfèrera qu’on reste tous les deux.
Et cette discussion ne m’enchante pas. Dans tous les cas je suis forcément coupable de ce qui arrive. Je me sens coincée. Serrée. Coincée dans des émotions dont je n’arrive pas à sortir.

Je suis désolé, sincèrement, de te lire en souffrance. Tu es quelqu'un qui essaie de bien faire, tu aimes et tu es aimée.
Ce genre de peine sentimentale n'est pas juste... mais je crois que l'amour ne l'est pas tellement.

Les relations ne s'entretiennent et ne se protègent pas au courage d'un seul ; c'est en travaillant non seulement chacun de son côté mais aussi ensemble, que c'est le plus efficace.

Je disais plus haut que tu donnais sans doute pas un message compréhensible, cohérent. C'est cohérent avec ta volonté d'être juste et forte, mais pas avec où tu en es, donc avec où vous en êtes.
Tu te montres juste, mais pas honnête. Tu crois pouvoir tenir, tu le peux peut-être, mais tu douilles, ça te fait changer de projets vite, et ça a autant d'impact sur vous que si tu rejetais la non-exclusivité sans rien vouloir entendre.

Il y a une issue, mais c'est avec un dialogue et un travail émotionnel qu'on la trouve.

Après, un job, si t'avais déjà besoin de travailler ou de trouver quelque chose qui t'investit avant les questions poly, c'est pas une mauvaise solution. C'est que ce soit basé sur seulement de la fuite et un dialogue bloqué par principe sur "fais ce que tu veux, laisse moi galérer seule, JE gère pour moi, toi, nous, seule" que je trouve risqué.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 12h00

Je travaille déjà. Mais je suis à la recherche effectivement de quelque chose de plus loin.
On a vécu pendant des années collé serré. On fait tout ensemble. Même les choses insignifiantes.
Forcément ça me fait bizarre.

Mais galérer plus loin comme tu dis est pour l’instant la seule issue que j’ai.

Engager des discussions je veux bien mais on a déjà fait ça. Il m’a déjà rassuré.
Je sais bien que quand je le regarde il n’y a rien de rationnel : son comportement est tellement respectueux et amoureux .. je ne vais pas être là chieuse du service en permanence non plus.

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Topper

le dimanche 21 août 2022 à 12h26

Bonjour Cerise, as-tu tenté de consulter un psychologue pour tenter de comprendre ce qui se joue en toi avec cette jalousie et ce besoin de contrôle ? Est-ce que tu avais déjà ce genre de comportements avant que votre couple s'ouvre à la non-monogamie ?

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 12h32

La jalousie disons que on passe notre temps tout le temps ensemble et que non, je ne suis pas ultra jalouse parce que je nous pense quand même fort : on est plutôt du genre à commenter autour de nous.
Mais on sort peu. Voir pas du tout.

Notre maison c’est notre cocon.

Aujourd’hui c’est plus tellement comme ça que je le ressens
J’ai contacté amours plurielles et une autre personne une psy qui est polyamoureuse elle même. Mais nous sommes dimanche et cela attendra la semaine.

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 12h39

Cerise du matin


Engager des discussions je veux bien mais on a déjà fait ça. Il m’a déjà rassuré.

Je crois que l'enjeu du dialogue, c'est pas de te rassurer sur son amour et ses engagements, mais sur ce reflexe de contrôle.

Je pense que cette "Cerise blindée" prend les commandes très vite en situation difficile, sans que ça te laisse le temps d'aller décortiquer la peur elle-même. Faut savoir qu'on a pas tous les mêmes peurs, à l'intérieur de la jalousie ; c'est une émotion qui en mélange d'autres.
Et pour que vous puissiez te rassurer ensemble, il faut être précis sur ce qui réagit en toi.

Pour dire ça dans un langage qui peut te parler, tu pourras mieux mettre ta peur à l'épreuve en la connaissant. En pratique, identifier les moments, les mors, gestes, changements, "anticipations anxieuses", qui se manifestent et s'y confronter, mais peut-être avec des expériences plus progressives, pas en disant "fais ta vie, moi la mienne, on fonce feux éteints et on verra où ça nous mène".

Je crois que pour continuer à grandir comme personnes, on doit aussi bien apprendre des obstacles matériels, extérieurs, que des difficultés affectives. Et un des apprentissages, c'est que certains de ces dialogues avec nos parts flippées, tristes, défensives, se font "à découvert ", en laissant un autre être là. Il ne peut pas faire à notre place, mais s'il reste aimant aux endroits de soi qu'on trouve les plus obscurs, il peut faire ce qu'il faut de lumière pour qu'on desamorce nos propres pièges.

Ici, ton refus d'être la méchante qui empêche sa liberté, c'est un rapport à toi-même autant qu'un rapport à lui. Tu as une empathie pour lui, pour une part libre de lui. Et cette empathie est liée à la peur et à ta réaction de contrôle. Mets les mots, les souvenirs et les projections que tu as dans ce nœud-là, dis à ton amoureux que tu vas avoir besoin de son écoute sur ça, pas pour l'empêcher de faire ses choix, mais pour vous donner le temps, donc l'occasion, de faire les meilleurs ensemble.

(Je précise que "meilleurs choix" peut aussi ne pas être du polyamour : approfondir votre connaissance mutuelle peut déboucher sur des choix différents, mais surtout dans ton cas plus de culpabilisés).

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 12h46

La maison peut rester un refuge, mais oui, ça vaut peut-être le coup de trouver une alternative à votre vie un peu fusionnelle.

C'est peut-être un des premiers pas que j'évoquais, qui peut venir avant l'aventure full-poly : fabriquer une vie sociale, des conforts affectifs en plus et en dehors de votre couple.

La jalousie (et donc l'apprentissage de nos capacitéset limites), dans un cocon partagé ne se manifestait pas... peut-etre un peu par manque d'occasions. Ça veut pas dire qu'elle ne peut pas être là du tout ?

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Cerise du matin (invité)

le dimanche 21 août 2022 à 13h02

Je comprends que je devrais identifier.
C’est pour ça que j’essaye de prendre les choses en main en décidant de voir quelqu’un. Mais je ne sais pas combien de temps ça prendra.
Mais je ne me vois pas , encore, lui infliger ça à lui.

Franchement ça a été chiant la dernière fois. Je sais que pour lui ça n’a pas été un bon moment. Et moi non plus entre nous.

On avait juste envie d’envoyer balader. Je l’ai poussé à recommencer. Et je refais la même.
Encore.

Franchement je me quitterais moi même si je pouvais.

Et l’idée du cercle en dehors je suis d’accord.
Mais je ne peux décemment pas lui demander de mettre en pause pour ça.

Sérieusement je pense que vous êtes tous les deux des hommes, moi je me mets a sa place : ça fera déjà la 5 eme fois que je fais tout foirer ..

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Siestacorta

le dimanche 21 août 2022 à 18h54

Cerise du matin Franchement ça a été chiant la dernière fois. Je sais que pour lui ça n’a pas été un bon moment. Et moi non plus entre nous.

On avait juste envie d’envoyer balader. Je l’ai poussé à recommencer. Et je refais la même.
Encore.
(...)

Sérieusement je pense que vous êtes tous les deux des hommes, moi je me mets a sa place : ça fera déjà la 5 eme fois que je fais tout foirer..

Je sais pas d'où tu sors tant de culpabilité.
Tu veux son bonheur avant le tien, et en plus, visiblement, son bonheur malgré lui ?
Je me mets à sa place, et je te dis : il préfèrera avancer à ton rythme que rendre plusieurs personnes malheureuses.
C'est de toute façon une recommandation récurrente en polyamour : autant que possible, on avance au rythme du plus lent. Si c'est toi qui le pousse lui, tu ne vas quand même pas à la vitesse où ça pourrait marcher.

Tu ne fais foirer qu'une option que vous ne savez pas encore ouvrir ensemble. Pas son bonheur. Si ça se trouve, là où tu foires vraiment, c'est en forçant, pas en demandant d'y aller.
Arrête avec le "je ne peux pas décemment", les "je dois"... Si t'as quelque chose qui te met la pression, je suis quasi-certain que c'est pas sa non-exclusivité.

Je tente une hypothèse : tu te serais pas persuadée d'avoir trop de la chance de l'avoir connu, et qu'en fait, même avant le poly, ton bonheur avec lui serait voué au tragique ?
Que ta valeur est systématiquement à remettre en doute, que l'amour qu'il te donne c'est pas "mérité" ?
Peut-être que je me trompe, mais je sens quelque chose comme ça. Pas forcément ça-ça, mais approchant.
Un truc d'ego surgonflé au point de pas regarder les choses telles quelles (et ça veut pas dire que tu te plais : ça veut dire que pour te donner de l'importance, tu bétonnes une image ou une autre, même pas forcément valorisante).

Si je me gourre désolé, j'explore, et t'as le droit de m'envoyer bouler.
Je doute pas que là aujourd'hui tu souffres par la présence d'une tiers et d'une contradiction entre tes propositions et tes ressentis réels.
Mais j'ai l'impression que tu te mets, vous mets à l'épreuve. Alors que lui-même semble te le dire, c'est pas urgent.

Je vais relire si t'as déjà parlé de ça, mais pourquoi tu tiens tant, au départ, à ouvrir la relation ?

(modif' : ok, tu as eu "le droit" toi, et tu trouverais injuste que ce soit pas équitable. Mais je pose la question quand même, parce que je comprends pas ce qui, en dehors d'un sens du juste qui t'honore, ne te-vous-lui laisse pas d'autre choix que la non-exclusivité).

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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BlackOrchid

le dimanche 21 août 2022 à 18h55

Bonjour,

Je suis une personne dépressive, anxieuse, borderline et qui plus est, très jalouse en amitié ^^ (alors qu'en amour, ça va, je me suis soignée ^^)

Ce que je fais, de mon côté, quand il se passe un truc auquel j'aurais voulu être conviée avec mes amis, mais où je ne suis pas invitée, c'est que je m'occupe réellement, avec une activité très prenante, où je résous des problèmes (genre jeux vidéos), une où l'introspection, la création sont possibles : écriture, peinture. Je mets aussi des musiques qui me permettent d'exprimer ma colère, ma jalousie, ma tristesse, mes émotions, en bref, et je les chante, je les hurle, je pleure, bref, j'exprime mes émotions au lieu de les contenir. Autres solutions, je prends un long bain, avec de la musique classique, ou BO de film, qui m'apaise. J'invite sinon d'autres gens pour ne pas penser à tout cela et passer aussi un bon moment de mon côté. La soirée passe beaucoup plus vite quand j'applique tout cela ! :)

(et au pire, fais beaucoup de ménage, de fond en comble. Nettoyer son intérieur, c'est aussi avoir l'impression de nettoyer SON intérieur ^^)

Souvent, je me suis aperçue aussi que si je l'apprenais après coup, c'était mieux, je relativisais plus, parce que c'était déjà passée, alors que si je l'apprends à l'avance, j'anticipe, j'imagine tout le bonheur qu'ils vont vivre sans moi et à quel point je vais me morfondre chez moi, seule, je vais ressasser, l'angoisse va monter au fur et à mesure que l'événement arrive. Là, tu sembles être totalement d'accord sur le principe, mais l'anticipation fait monter tes angoisses et insécurités... Peut-être, si la personne qu'il a envie de voir est au courant, est patiente, peut-être pourrais-tu multiplier les sorties, avec des amis, seule dans un endroit que tu as envie de visiter, ou être en déconnexion dans la nature, ou passer du temps avec ta famille, les multiplier donc, et ne pas savoir "quand" il passera du temps avec la personne. Et qu'il te le dise plus tard, après coup, pour que tu ne saches pas quand. Et tu verras alors que cela ira. Parce que tu es d'accord pour qu'il soit heureux. Personnellement, j'ai plus de facilité à accepter que mes amis voient / préfèrent d'autres amis si je suis moi-même occuper et qu'au final, je n'étais pas disponible ou que j'ai passé aussi du bon temps.

Peut-être aussi, quand tu ressens de la jalousie (en plus de savoir ce que cela touche exactement pour y travailler dessus), tu peux te rappeler et te concentrer sur
1/ à quel point tu as été aussi heureuse dans ta relation polyamoureuse
2/ que tu as envie qu'il vive la même chose
3/ qu'après tout, peut-être que sa relation sera courte aussi
4/ et surtout, tu ne l'as pas quitté, et il n'a pas l'intention non plus :) Il a suivi toutes les étapes, te rassure, a renoncé plusieurs fois pour toi, donc il ne te quittera pas, il t'aime vraiment.

Possibilité également : mieux connaître l'autre personne ? Souvent, on idéalise les autres gens si on ne les connait pas. Leur donner une identité, c'est les rendre humain, avec qualités et défauts.

Que penses-tu de mes idées ? Elles sont bien sûr à adapter à tes goûts, tes préférences, tes passions, tes ressources psychologiques...

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Alinea7

le dimanche 21 août 2022 à 19h06

Tu me diras si ça te parle mais j'y vois une difficulté à ne plus être en position de contrôle. Tu dis que tu le pousses à vivre ces choses car tu lui souhaites ce bonheur, mais même si sur le papier c'est avec ta bénédiction que quelque chose s'enclenche, tu paniques quand c'est enclenché.
Comme si tu n'étais plus sûre d'exister et être prise en compte si ce n'est plus toi qui alimente, dans un sens ou dans l'autre, ce qui est enclenché.

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