Violences conjugales
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bonheur
le jeudi 16 juin 2022 à 13h27
Il y a les études, oui, c'est vrai. Il y a la pratique et c'est sur cela que je me fie, moi. Mon expérience et mon observation d'une réalité.
Outre les comportements décrits par Bidibidibidi, il y a la volonté de nuire aux parents. Parce que déresponsbiliser un enfant de son comportement, c'est un peu facile. Je ne supporte pas le mensonge, je ne supporte pas beaucoup de ce que mon ainé a comme "particularités". Surtout, il aime se sentir exister en foutant les autres dans la merde, quitte à provoquer. Et son grand truc c'était justement se retrancher derrière le "je ne suis qu'un enfant". Ca il l'avait bien compris, l'impact de cet argument. Obtenir (ou pas en fait, d'où les beugs et manipulations de sa part) tout ce que l'on désire, ben non. Du coup, j'ai eu les emmerdements.
Tu as élevé combien d'enfants @Elmarie ? C'est juste une question à laquelle tu n'es pas obligé de répondre. Tout comme moi, je ne suis pas obligée de raconter mes déboires de mère. Le fait est que la violence des enfants sur leurs parents, ça existe.
Pour les parents en difficultés. Quand on ne peut pas indiquer RAS, il faut adopter le RAF (rien à foutre).
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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lau93
le jeudi 16 juin 2022 à 15h31
BOnheur
Après, je relance le débat. La souffrance occasionné par les enfants envers les parents ? Ca existe, je le sais.
Un jour les enfants deviennent des adultes, avec leurs défauts, leurs limites, leur névroses etc et il n'y a pas de raison absolue pour qu'ils ne causent pas de souffrance dans la relation avec leurs parents, comme toute autre personne, avec la difficulté supplémentaire que ces souffrance réveillent des affects plus complexes quant il s'agit de nos enfants :-(
Tant qu'ils sont enfants, mon avis est que ce sont plutôt les conditions qui créent la souffrance des parents: épuisement du au manque de sommeil, de la surcharge de travail, des difficultés internes au couple parental, des difficultés sociales, les difficultés de santé etc. et aussi attentes non appropriées des parents vis a vis des petits qui n'ont pas le cortex qui leur permet une posture "raisonnable "
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bonheur
le jeudi 16 juin 2022 à 17h08
@lau93
Le cortex. D'après toi, un enfant sait ce qu'il fait à partir de quel moment de sa croissance ?
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lau93
le vendredi 17 juin 2022 à 00h05
Alors pour ce que j'en ai retenu, le développement du cortex frontal , celui qui permet de faire de chois en pesant le pour let le contre et de réfléchir de manière rationnelle commence a arriver à maturité à partir de 16 ans ( raison pour la quelle c'est très dommage de consommer alcool ou canabis avant car cela est délétère pour ce développement)
Avant ça reste immature; 'être humain est une espèce a développement lent , il nait très prématurément par rapport aux autres mammifères (l'hypothèse étant qu'il doit pouvoir faire passer sa très grosses tête dans la filière génitale de sa mère ) et mets longtemps a s'autonomiser et à pouvoir survivre seul
ça peut être faaaaatiguant pour ses parents :-)
les personnes qui pour une raison ou une autre ont le cortex frontal endomagé ont un comportement complétement désinhibés , rien ne leur parait grave et ils sont capable d'etre tres tres énervant, un peu comme les gamins quoi :-))
bonne nuit
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Elmarie
le vendredi 17 juin 2022 à 07h25
bidibidibidi
1 -Déjà, la souffrance occasionnée par les enfants, elle touche tous les parents : on a tous un jour eu envie de les passer par la fenêtre. Être réveillé 10 fois la nuit, subir des comédies audibles de mars, avoir un monstre qui court partout en nous demandant de l'attention permanente alors qu'on est crevé ou préoccupé c'est de la violence, point. C'est normal, oui, on a aucune raison de lui en vouloir, aussi, mais ça reste de la violence et il faut mettre les mots dessus.
2 - Ensuite, tous les parents ont arrêté de se battre. Je ne connais pas un seul parent qui n'ait pas un jour craqué en faisant quelque chose de contraire à ses principes et son éducation sous le coup de la fatigue, de la colère, d'une erreur ou d'un quelconque ras-le-bol. On est pas des dieux en complet controle de notre environnement.
3 - Après, 100% des comportements d'un enfant découlent de l'enfant, ça c'est la seule certitude. Considérer une totale responsabilité des adultes quant aux comportements de leurs enfants c'est ultra culpabilisant. Et c'est accessoirement totalement faux, même si nous avons indéniablement un impact sur le comportement de nos enfants considérer qu'on peut, globalement, faire ce qu'on veut d'eux c'est un rêve. Et à cela se rajoute le fait qu'une grande partie de notre impact n'est pas vraiment controllable et qu'il n'y a donc aucun raison de signaler que le comportement ingérable de son enfant vient d'une partie de notre personnalité à laquelle on ne peut rien (ou pire, des gênes qu'on lui a transmis).
4 - Et pour finir ton message est paradoxal : Il faut des parents qui se pensent supérieurs pour façonner un enfant à 99%. Si les parents laissent de l'autonomie à leurs enfants, leur comportement sera justement moins prévisible.
5 - Ha, et aussi je ne vois pas le rapport entre épigénétique et générations précédentes. Quitte à parler des générations précédentes, autant parler de génétique, qui elle est intégralement conditionnée par celles-ci.
En reprenant point par point :
1 - Je pense que l'on nivelle par le bas.
Chacun a l'empathie qu'il veut bien donner. Aujourd'hui on fait des enfants dans un monde qui n'en mérite pas des caisses : on fait des enfants parce qu'on a envie. Les parents ne s'en sortent pas avec un ou deux, et en font un troisieme. Je sais que c'est dur à entendre mais c'est la vérité. Je suis sur les groupes de parentalité depuis des années, et c'est un phénomène récurrent. Et si on se concentrait sur la qualité plutot que la quantité ?
On vit dans une société où il est mieux de dire que l'on fait mal plutot que l'on fait bien. on nivelle par le bas. C'est beaucoup plus cool et fun de dire que l'on a envie de jeter ses gamins par la fenetre, plutot que de dire que on en chie mais qu'on essaye d'améliorer nos propres comprtements (et pas juste tenter de faire obéir)
2 - Je suis ok avec ça, d'où le fait de s'excuser. Les parents s'excusent sur internet, mais ce n'est pas Sandrine sur Facebook qui a besoin de les entendre.
3 - Bien sûr que c'est culpabilisant, qui a dit le contraire ?
Vouloir déculpabiliser tous nos actes c'est surtout parce que c'est rassurant de savoir que le probleme c'est toujours l'autre. Alors être parent je rappelle que c'est un choix, et que cela nécessite un bon package émotionnel et surtout d'être conscient que lui, n'a rien demandé et a besoin d'apprendre à etre un humain.
Oui c'est culpabilisant.
Et ceux qui veulent dégager cette idée sous peine que c'est "trop négatif pour eux", sont les pires : la culpabilité est une émotion et un sentiment NORMAL. On en a besoin pour avancer, changer, transformer, se remettre en question, faire mieux, se renseigner, etc...
Ceux qui ne veulent pas se sentir coupables sont ceux qui se pensent supérieur et qui pensent ne rien avoir à apprendre ;)
4 - Je n'ai pas compris ce point désolée :/
5 - si tu ne vois pas le lien avec l'épigénétique c'est surement parce que tu ne t'es pas renseigné sur le sujet. C'est vraiment intéressant, les blessures intergénérationnelles etc.
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Elmarie
le vendredi 17 juin 2022 à 07h30
bonheur
Il y a les études, oui, c'est vrai. Il y a la pratique et c'est sur cela que je me fie, moi. Mon expérience et mon observation d'une réalité.
Outre les comportements décrits par Bidibidibidi, il y a la volonté de nuire aux parents. Parce que déresponsbiliser un enfant de son comportement, c'est un peu facile. Je ne supporte pas le mensonge, je ne supporte pas beaucoup de ce que mon ainé a comme "particularités". Surtout, il aime se sentir exister en foutant les autres dans la merde, quitte à provoquer. Et son grand truc c'était justement se retrancher derrière le "je ne suis qu'un enfant". Ca il l'avait bien compris, l'impact de cet argument. Obtenir (ou pas en fait, d'où les beugs et manipulations de sa part) tout ce que l'on désire, ben non. Du coup, j'ai eu les emmerdements.
Tu as élevé combien d'enfants @Elmarie ? C'est juste une question à laquelle tu n'es pas obligé de répondre. Tout comme moi, je ne suis pas obligée de raconter mes déboires de mère. Le fait est que la violence des enfants sur leurs parents, ça existe.
Pour les parents en difficultés. Quand on ne peut pas indiquer RAS, il faut adopter le RAF (rien à foutre).
Je ne répondrais pas à ta question de combien d'enfants j'ai élevé.
Une expérience qui consiste à refaire la même chose inlassablement avec tous ses enfants, ne signifie pas que tu as plus d'expérience. AU mieux il y en a une, qui a duré 18 ans multiplié par le nombre d'enfants.
Mais j'ai eu bien assez d'enfants et d'expériences diverses pour pouvoir en parler sans me sentir imposteur.
La volonté de nuire aux parents?
Effectivement. On ne peut pas s'entendre. Un enfant ne nuit pas à ses parents. Au mieux il tente de provoquer des comportements car il est à la recherche d'une émotion particuliere ou d'un soin particulier.
Il n'y a pas d'enfants bancal. Il n'y a que des parents bancals qui transmettent leurs lacunes aux enfants, qui finissent par leur ressembler.
Par contre je suis ok : quand on approche de ses limites et ca m'arrive aussi, on laisse couler. Et on peut en discuter. Histoire d'éviter la violence.
Parce que si tu acceptes que donner un gifle est ok quand tu n'en peux plus, alors ton enfant a le droit de t'en mettre une quand c'est trop pour lui, et tu n'aurais pas le droit de répondre. Mais c'est pas ce que l'on veut ;)
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bonheur
le vendredi 17 juin 2022 à 10h13
@Elmarie. Dans le sens où tu annonces des vérités absolues, alors non, aucun débat ne peut venir ici.
Je m'en fous royalement, d'ailleurs. Garde tes certitudes et je garde à l'esprit ce que j'ai vécu. Je maintiens qu'il ne faut pas faire de gosses et ne pas se marier (ou vie de couple normative). Voilà :-)
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bidibidibidi
le vendredi 17 juin 2022 à 10h38
En reprenant point par point (ça m'amuse, même si j'arrête dès que ça devient cyclique)
>> 1 - Je pense que l'on nivelle par le bas.
Ha, le nivellement par le bas... Etrangement, j'ai plutôt l'impression inverse, on crée de la compétition dans un monde où il pourrait ne plus y en avoir du tout. On va dire que notre divergence sur ce point là est idéologique.
>> Aujourd'hui on fait des enfants dans un monde qui n'en mérite pas des caisses : on fait des enfants parce qu'on a envie.
Les gens font rarement des enfants pour eux. On en fait parce qu'on est poussé par les représentations sociétales, pour répondre aux attentes sociales. Je te raconte pas la difficulté que c'est de ne faire qu'un enfant parce que je ne me sens pas l'énergie d'en avoir deux en bas âge en simultanée (au vu de ton message précédent, j'ai la sensation que tu n'as pas connu ça). On fait des enfants parce qu'on en a envie, mais c'est quand même drôlement dur de ne pas faire d'enfants quand on en a pas envie.
>> plutot que de dire que on en chie mais qu'on essaye d'améliorer nos propres comprtements
Alors, je vais pas nier l'existence de parents négligents ou maltraitants. Mais quand même, en moyenne, les parents sont plutôt dévoués à leur rôle de parent. Et même très dévoués.
Donc face à quelqu'un qui ne s'en sort pas et qui pourtant y met une énergie folle, est-ce que le faire culpabiliser est une manière de l'aider ou juste d'enfoncer le clou ?
>> 3 - Bien sûr que c'est culpabilisant, qui a dit le contraire ?
Toi qui vante une éducation bienveillante, tu prônes la culpabilisation des parents. Les enfants méritent de la bienveillance mais pas les parents ?
Je pense personnellement que l'état émotionnel et psychologique des parents a un impact direct sur la qualité de leur éducation. Je préfère donc me poser en support qu'en poids face à un parent qui a du mal.
>> si tu ne vois pas le lien avec l'épigénétique c'est surement parce que tu ne t'es pas renseigné sur le sujet. C'est vraiment intéressant, les blessures intergénérationnelles etc.
Je disais juste que tu n'avais pas besoin d'aller aussi loin que l'épigénétique transgénérationnelle, tu pouvais juste t'arrêter à la génétique qui elle est (quasi) 100% transmise des grands-parents aux enfants.
>> Il n'y a pas d'enfants bancal. Il n'y a que des parents bancals qui transmettent leurs lacunes aux enfants
Je vais éviter quand même de ressortir ça au papa d'un petit trisomique. Même si, dans l'absolu, c'est vrai : Etant une maladie génétique la trisomie a été transmise par un des parents. Ok, petit homme de paille, je reconnais, mais tu n'indiques absolument pas les limites de ton discours, et notamment si tu ne le limites qu'à l'aspect éducatif.
>> Mais c'est pas ce que l'on veut
Tu as des enfants, et tu es manifestement super satisfait(e) de comment ta parentalité se passe. Et c'est cool, on ne peut que te souhaiter ça.
Maintenant, est-ce-que ça fait de toi une autorité sur l'éducation ? Parce que des spécialistes de l'éducation, ça se trouve sous le sabot d'un cheval. Tu demandes à n'importe qui dans la rue et tu auras de super conseils d'éducation. Très différents suivant les gens et les époques, d'ailleurs, preuve qu'ils ne valent que rarement leur poids en cacahuètes.
Alors si ton message était "Aimez-vous les uns les autres !", je me dirais que c'est pas trop méchant. Sauf que tu transmets un message culpabilisant, négatif donc.
Par exemple, soyons clairs, tu n'es pas respectueux(se) envers Bonheur. En substance, tu lui dis que c'est une mauvaise mère. Ouch ! Moi, on me dit que je suis un mauvais père, j'ai envie de mordre.
Et accessoirement, tu arroses à l'aveugle avec ton discours, un(e) vrai(e) terroriste de l'éducation.
Donc moi, je te pose la question : Es-tu sûr(e) d'avoir 100% raison ? Ne penses-tu pas qu'il faudrait apporter un poil de nuance à ton discours ?
Parce que moi, je ne trouve pas que tu ais raison. Et quand on enlève la vérité de ton discours, et bien il devient plutôt malsain. Faire culpabiliser les gens qui ne répondent pas à tes croyances, c'est juste glauque.
Donc je vais pas chercher à te faire changer d'avis. Tu as tes croyances, j'ai mes croyances, je pense qu'on a des divergences idéologiques claires.
Moi, ce qui m'ennuie, c'est pas le fond de ton discours, mais la forme. Il est violent. Et c'est ça qui m'a fait réagir et qui continuera de me faire réagir.
Aimons-nous les uns les autres :-D
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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FM (invité)
le vendredi 17 juin 2022 à 11h06
Bonjour,
...Et du coup, je ne vois pas totalement le lien avec les violences conjugales. Qui sont quand même bien genrées.
Les petites filles seraient moins victimes des violences envers les enfants que les petits garçons ?
Ou bien comme les femmes sont perçues comme des enfants, c'est elles qu'on violente, comme les enfants ?
Ou bien la violence envers les femmes et envers les enfants sont deux choses distinctes?
Ce sont majoritairement les femmes qui sont victimes de violences conjugales. Est ce que majoritairement les agresseurs sont des hommes ?
Je crois que oui.
C'est peut être avec la masculinité qu'il y a un problème, et là qu'est la base d'un problème global.
Cela peut être vu dans ce sens : si on règle ce problème de masculinité toxique, on réglera le problème des violences sur femmes et enfants. Ça me rappelle que quelqu'un disait : on traite la terre (sans majuscule) comme on traite les femmes. Je crois que c'était un des deux Bourguignon, biologistes des sols.
Bref ce message est un peu confus, mais j'espère que vous voyez l'idée !
C'est un point de vue.
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x (invité)
le mercredi 20 juillet 2022 à 00h13
Désolé je n'ai pas lu vos échanges sur les responsabilités parentales.
Je pense qu'il y a de tout : les violences subies dans le cercle familial, scolaire, amical... Les parents ne peuvent pas être responsables de ce que subit leur enfant lorsqu'il n'est pas sous leurs yeux.
La personnalité de l'enfant, puis de l'adolescent et enfant du jeune adulte sont également prédominants.
La personne de 20 ans qui fait pas le choix de ne voir un psy pour cesser ses comportements violents, cette personne est pleinement responsable ; quand bien-même elle aurait subie des violences durant son enfance / adolescence.
Une enfant qui décide d'écraser sa soeur en manipulant ses parents (le cas classique : frapper sa soeur, se faire frapper par sa soeur puis aller chouiner auprès des parents qui puniront la soeur qui a répondu à la violence) doit être détecté pour que les parents puissent changer ce comportement.
C'est mon humble avis.
Sinon, personnellement, pour faire plaisir à je ne sais plus qui qui a fait des tests stats pour donner des nouvelles : je pense que comme le polyamour touche à des émotions particulièrement fortes (en bien ou en mal), les gens qui viennent chercher conseil ici ne souhaite pas forcément replonger dans ces émotions (un forum on peut y aller spontanément lorsque l'on cherche des personnes avec qui discuter.
Pour ma part, sur le plan sentimental / sexuel, on ne peut pas dire que cela soit amélioré. J'ai toujours peur et je commence à me préparer à ne jamais fonder de famille.
J'ai pris la décision de mettre fin à mes jours lorsque mes parents ne seront plus de ce monde si je n'ai pas de famille : à quoi bon continuer sans amour ?
Avant que vous ne poussiez des cris d'offraie : j'en ai parlé à mon psy qui a trouvé cela plutôt logique, un positionnement philosophique sur ce que nous attendons chacun de notre passage sur terre.
Cela me permet aussi sans doute de repousser mes idées noires à une date ultérieure.
Sinon, j'ai eu la surprise d'avoir été contacté par la relation principale de mon ex. Je n'en suis pas sûr à 100% mais plusieurs éléments concordent (prénom, pseudo utilisé pour me contacter, français qui n'avait pas l'air particulièrement maîtrisé (trop poli)...).
J'ignore comment répondre à cela.
Intellectuellement, je me sens affaibli, j'ai des difficultés à rédiger, des difficultés à prendre des décisions, des difficultés à voir des amis... Mais bon, le travail me tient.
En fait, je crois que je n'attends plus grand chose de la vie. Je prends les bons moments lorsqu'ils se présentent, j'écarte les mauvais moments lorsqu'ils tentent de s'immiscer dans mon esprit.
Est-ce un passage pour accéder au polyamour ? Accepter que tout soit éphémère, que cela soit les souvenirs partagés, les rêves, notre vie ?