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Histoire d'une frustration qui fermente et empoisonne

Sexualités
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Ceciestvrai (invité)

le mercredi 24 juin 2015 à 12h32

Bonjour à tous,

Je vous remercie d'avoir un forum ouvert à toutes les discussions, ce qui me permettra de produire ce témoignage. Je précise d'emblée qu'il ne s'agit que de mon expérience individuelle, avec toutes les particularités que cela comporte. Ce que je vais vous dire vous semblera peut-être incroyable, voire même des mensonges (ma famille aime beaucoup à croire que je mens sur ma vie, par facilité sans doute), mais j'entends bien donner les faits de ma vie, afin de recevoir vos impressions. Si je digresse à faire des généralités, voire à passer dans le théorique, veuillez accepter mes plus sincères excuses, mais il s'agit d'un trait de personnalité.

Commençons : ma vie sexuelle a commencé quand j'avais 3 ans, le jour où le petit voisin m'a agressé sexuellement. Double chance dans mon malheur : le garçon en question n'avait pas plus de six ans (et devait sans doute répéter les actes qu'il avait lui même subi), et mon immaturité m'a permis de le prendre comme un jeu. Mais quelque chose en moi s'est réveillé, et depuis le sexe me fascine, m'interroge, me mystifie. Formidable diront certains... Et ben non, remuer des pensées qui n'étaient pas de mon âge m'ont ÉNORMÉMENT handicapé. J'étais en proie à des fantasmes parfois ultra-violents (j'ai fait énormément de rêves où j'étais violé ou assassiné, avec un vrai plaisir physique à la clé). Mon univers est devenu un mélange de morbidité et de joies. Evidemment, cet événement n'a pas été le seul constituant de ma psyché, j'ai toujours été introverti au point même d'effrayer la babysitter qui voyait en moi un bébé hypnotisé par ses propres pensées.

Ma véritable initiation au sexe avec un peu de réflexion derrière vint quand j'avais 10 ans. Mon frère m'emmena voir des images pornographiques, comme dans une chasse au trésor (un de mes meilleurs souvenirs lié à cette question). Et progressivement, j'eus plus de matériel pour développer mon imaginaire. Des photos, je passais aux vidéos (cd-roms ramené par mon frère, qui beaucoup plus sociable que moi arrivait à se les procurer, je ne sais comment, cette question m'a toujours intriguée) et même aux films pornos sur Canal +. nous étions avant le double cryptage, et la télé brouillée me suffisait. J'étais assez doué pour imaginer les sensations, les odeurs, les goûts de ces femmes que je trouvait si belles, y compris celles qui ne sont pas des canons de beauté (Océane et son grand nez, Ovidie et sa tête si longue et mince...), par leur aura, leur puissance sexuelle... Je voulais, oh oui, tellement devenir adulte, pour avoir le droit de caresser ces corps, sentir ces odeurs et cette chaleur, TOUT m'attirait dans le sexe, et les hormones se mirent à bouillir. Je devins un masturbateur forcené.

Mais le désir ne fait pas tout, et au lycée, après un collège épouvantable qui m'avait fermé comme une huître, je me sociabilisais en rencontrant quelques uns de mes meilleurs copains. Mais mon comportement asocial en général ne me permis pas de chercher une copine. La fleur de ma jeunesse, je l'ai gâché en position fœtale, dans mon cerveau. J'en étais réduit à me dire, "tant pis, j'irai aux putes, et je ne serais pas jugé, car il n'y a rien d'humain dans ce genre de contact" (position sur laquelle j'ai évoluer, j'y reviendrai). Je me questionnais aussi sur ma sexualité. Bien que n'aimant pas l'odeur des hommes, l'expérience de mes 3 ans, plus les fois où j'ai été dragué par des hommes (y compris quand je n'avais pas l'âge légal), ainsi que ma curiosité naturelle qui m'avait conduit à m'imaginer en tout ce qui n'était pas moi (entre autres une femme, j'ai même réussi à me provoquer une hallucination tactile d'une vulve et d'un vagin) : tout me faisait me questionner si je n'était pas un homo ou un bi refoulé (en tous cas, je me faisais copieusement insulter de pédé, ah l'homophobie, je la connais sans en avoir les avantages, comme des amants par exemple). Bref, tout n'allait pas pour le mieux dans ma vie. Puis j'ai eu une divine surprise.

La sœur d'un de mes meilleurs amis craqua sur moi (elle était collégienne), et deux ans plus tard, elle me fit sa déclaration, n'osant rien faire au départ (inexpérience et connerie générale) je ne suis tombé amoureux d'elle que progressivement. Et pendant 9 ans (9 ans !) nous vécûmes une belle histoire. Un tiers de ma vie avec elle. Alors certes, ce ne fut pas rose tous les jours, mais notre couple semblait solide, nous avions des projets. Le sexe était merveilleux, même si imparfait, nous aimions nous enlacer, nous câliner après l'acte, j'adorais lui prodiguer des cunnilingus, j'adorais la sentir jouir par ma langue ou mon sexe (même si ça sonnait la fin du coït, et que je devais me finir à la main. Et son odeur... un bouquet de coton après la pluie (sans rire, elle sentait vraiment ça, et c'est une odeur magnifique). Et quand je quittais notre ville commune pour faire mes études, je revenais chaque vacances pour être à ses côtés. Pendant deux ans et demi, nous nous arrangions de cette situation, mais elle ne voulu jamais venir dans mon appartement. Et une semaine avant Noël, une semaine avant que je ne la demande en mariage, d'un coup de fil et un SMS, elle me largue. autant dire que je n'étais pas jouasse (euphémisme).

Cela fait deux ans et demi que je suis célibataire. Une bonne période de deuil, volontaire durant une saison, involontaire depuis. Je cherche copine partout, sur les réseaux, dans mes amies, dans les boîtes à partouze ! En tout et pour tout je n'ai eu que deux femmes dans les bras depuis ma rupture. Il y a peu, j'ai essayé l'homosexualité. Ça n'a fait que confirmer que ce que je savais déjà : je n'aime pas les hommes. Je n'aime pas leur odeur, leur goût, leur peau, leur vois, leur chaleur. Quand je demande à faire la femme, ils veulent quand même me sucer, mais moi je n'aime pas les fellations, ça me fait mal, mais ils recommencent. Quand on m'encule (je refuse de faire l'homme dans ce jeu, car il me faut me déconnecter de la réalité pour sauter le pas) je souffre, mon anus est irrité, et ma prostate ne réagit pas. Je suis pédé par désespoir. Quand je retourne dans les soirées cul, même là je n'arrive pas à baiser, quel loser ! Alors que je drague, je demande, je propose... Rien, et les pensées s'agitent de plus en plus en moi. Je veux qu'on me frappe, qu'on me mutile, qu'on m'éventre, qu'on me bouffe ! Même les prostituées ne veulent pas de moi ! Quand je leur demande simplement de passer la nuit avec moi pour qu'au matin nous nous réveillons ensemble, non ! mais je ne demande rien d'autre, même si c'est une illusion ! Je m'y connais en illusion, je me branle dans du porno tous les jours, seul dans mon lit !

Et si j'ai pris le clavier pour vous le dire, c'est parce que je ne peux même pas le dire aux personnes que j'aime (à part les potes, hommes et femmes), à savoir la famille. J'ai raconté mon histoire à ma mère, qui m'a écouté. Et qui, lors d'une discussion ultérieure, où mon frère était impliqué et où j'ai reparlé de cet incident, m'a sorti "ah oui, je crois que tu m'as parlé d'un truc comme ça"... ... ... "un truc comme ça", le viol de ton gamin... un truc comme ça, c'est une phrase gravée en lettres de feu dans mon âme. Mon frère, lui, s'est contenté de dire "non, c'est faux, rien ne t'est arrivé, ce sont des souvenirs inventés". bah, de toutes façons, j'ai abandonné depuis longtemps l'idée qu'il était mon grand frère. Après tout, je n'ai pas été son petit frère quand il avait besoin d'une fratrie. Nous nous mutilons mutuellement. Alors depuis, j'ai découvert la chaîne youtube de CulPouhiou (que j'ai contacté pour lui raconté ce que vous venez de lire), le blog d'Ovidie et de Katsuni... de tous ces gens beaux et amoureux, même pour une heure... Mais moi, je suis seul... où est la liberté sexuelle, quand il n'y a pas d'offre ?

Merci de votre attention

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eveil_et_sens

le mercredi 24 juin 2015 à 15h30

Bonjour à toi ,

Alors je vais prendre un peu de temps pour répondre à ton post . Bien que la dimension polyamoureuse ne me saute pas aux yeux dans tes écrits , je ressens l'envie de poser des mots à mon tour et répondre à ca qui me semble être un Grand cri d'alarme ....

Certains pourrait être choqué par ton récit à la fois cru et brut : moi je ne le suis pas car ta démarche me parait construite ... enfin disons que tes mots le sont en tout cas .
La dimension sexuelle comme tu l'énonce ici peut paraître une peu opposé à la vision poly . En effet on ressens ce besoin, voir cette addiction, aux corps comme presque dénué d'esprit . Un besoin animal , instinctif ...
Le polyamour est une philosophie de vie construite , réfléchie et sensible aux reflets de l'esprit ...

Mettre cote à cote ces deux vision , et elles paraissent diverger mais peu importe, l'ouverture d'esprit c'est aussi répondre à ce qui nous parait hors champ !

Le premier point qui m'a frappé c'est le fait que tu exprimes les doutes que ressent ton entourage lorsque tu t'exprimes . Je ne connais ni ta vie , ni ta personnalité . Tu pourrais étre un mythomane manipulateur ou un réel homme en souffrance . Dans les deux cas le doute émis par tes proches te touches et t'abîmes . Je dirais qu'il y a là une bonne base ...Lorsque l'on ne trouve pas ça place on pars à sa recherche . Et dans ton cas les expériences de la vie ( attouchement subis très jeune ect ... ) ont faussé et embrumé le chemin qui est le tien.

Lorsque tu as subi ces agressions , tu as ressentis des sensations : bonnes ou pas . Ressentir c'est vivre , exister . Malheureusement tes sensations les plus "intenses" ou les plus marquantes ( dans le bon comme dans la mauvais je re-précis) sont lié à la sexualité. Il faut savoir que la sexualité est une ressource très complète dans l'apprentissage de sa personne . On découvre beaucoup de chose et on expérimente énormément de trait de notre personnalité à travers elle . Mais il faut savoir l'approché sans l'abimer.

Pour toi , la sexualité à été le point de départ . De nature peu sur de toi , en manque d'affection et de repère , tu as trouver dans cette pratique le moyen inconscient d'exister. Tu t'es construit uniquement au travers de ça et avec le souvenir de ne pas avoir eu le choix .
C'est le seul repère rassurant que tu as trouvé pour te sentir vivant.

C'est bien sûre une sécurité bien fragile car aujourd'hui tu en ressens les limites . Le monde de la sexualité et tellement vaste que tu es en perpétuelle recherche pour savoir qui tu es ( le porno , le monde libertin , l'homosexualité....) . A chaque expérience tu pensais te rassurer en trouvant ta voix mais au final tu te perds ! Tu finis par te sentir seul et tel un petit garçon perdu au milieu de la foule tu ne sais où tu es et ce que tu dois faire .

Ta dernière phrase sur la liberté sexuelle est la clé . Tu as raisons " où est la liberté sexuelle quand il ni a pas d'offre ? "

Je dirais simplement que le fond de la question n'est même pas la liberté sexuelle mais la liberté tout court . Tu es devenu prisonnier de toi même en développant une certaine addiction sécurisante à la sexualité .
La solitude que tu ressens n'est que la conséquence de l'estime que tu as de toi .

Libéré de cette déferlante sexuelle et de cette absence d'estime de soi , tu trouveras la porte qui s'ouvrira sur le monde.
Il est vaste et pleins de surprise mais pour cela il faut se libéré de ces chaines.

A partir du jour où tu découvrira qui tu es , et toutes les possibilités que le monde nous offre en dehors du sexe , ta solitude ne seras plus qu'un souvenir .

Et lorsque tu ne seras plus seul , tu pourras construite une liberté sexuelle.

Tu pensais que le sexe comblerais cette solitude qui te pèse depuis ton plus jeune âge , tu en as fait ton monde .... Mais au final tu as pris le problème à l'envers ....

C'est Le jour où tu construira ton monde , que le sexe prendra toute sa valeur et sa splendeur .

Bien sûre tout ce que je viens de te dire n'est que mon ressentis personnel. Je n'est pas la science infuse ou la prétention de tout savoir . J'ai juste couché des mots sur ce que j'ai ressentis en te lisant .

En espérant que tu trouves enfin l'apaisement.

Eveil et Sens

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Invité (invité)

le jeudi 25 juin 2015 à 18h37

Je viens de tomber sur Sexpress, un des blogs de l'Express, et j'ai pensé que la lecture des billets suivants pourrait t'intéresser :
- le témoignage d'un homme resté vierge jusqu'à l'âge de 30 ans, sa vision du pourquoi de cette situation et comment il a changé les choses :
blogs.lexpress.fr/sexpress/2014/03/21/trente-ans-t...
- le témoignage de la femme rencontrée sur Internet, qui l'a aidé à changer :
blogs.lexpress.fr/sexpress/2014/03/28/trente-ans-t...
- le "compte-rendu" de son dépucelage :
blogs.lexpress.fr/sexpress/2014/04/04/trente-ans-t...

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ScottBuckley

le vendredi 26 juin 2015 à 12h30

Bonjour ceciestvrai (invité),

( au cas où, pour rappel )

Humble conseil : deviens (gratuitement) membre de ce forum (et pas juste "invité-e" ) si tu veux pouvoir recevoir + facilement des messages persos (suite à ton message), écrire à telle personne en particulier, recevoir la newsletter mensuelle du forum.... toutes choses que je crois difficile voire impossible quand on est juste " invité-e " .
Enfin fais ce que tu veux de ce conseil, bien sûr .

Belle suite à toi et à bientôt de te lire ici (+)

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LittleJohn

le vendredi 26 juin 2015 à 15h21

ScottBuckley : s'il est possible de poster en tant qu'invité sur ce forum, c'est justement pour que personne ne se sente obligé de s'inscrire avant de participer, donc ce serait gentil de ta part de ne pas faire pression (même amicalement) pour que les gens s'inscrivent ;)

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ScottBuckley

le samedi 27 juin 2015 à 20h04

LittleJohn
ScottBuckley : s'il est possible de poster en tant qu'invité sur ce forum, c'est justement pour que personne ne se sente obligé de s'inscrire avant de participer, donc ce serait gentil de ta part de ne pas faire pression (même amicalement) pour que les gens s'inscrivent ;)

D'accord LittleJohn. En fait je voyais + cela comme une info, et d'ailleurs plusieurs personnes à la suite de cela sont devenues membres du forum, mais je retiens que ça peut ressembler à une amicale pression ....

> Question : y a-t-il un endroit sur le forum pour accueillir les newbies, leur expliquer comment ça marche ce forum, ce que ça apporte (ou pas) d'être invité, ou membre, etc. ?

Il me semble qu'on en avait parlé ici sur un fil de discussion, il y a au moins quelques mois. Est-ce encore d'actualité ?

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Tagore

le dimanche 28 juin 2015 à 18h50

L'homosexualité masculine à cause de la frustration, c'est assez courant, j'en avais déjà entendu parlé.

Il y a des prostituées qui se louent à l'heure, donc a priori, rien n'empêche un client de les louer pour une nuit. Mais le tarif c'est ~200€ l'heure, donc je te laisse faire le calcul. En outre, il y a le problème de la sécurité : les prostitués n'ont pas forcément envie de passer une nuit entière avec un homme qu'elles ne connaissent pas. Mais si tu fréquentes régulièrement la même prostituée et qu'elle voit que tu n'es pas dangereux, sans doute acceptera-t-elle de passer la nuit avec toi. Dans tous les cas, même si elle te fait un prix, cela te coûtera extrêmement cher.

Je précise toutefois que je ne fréquente pas de prostituées, personnellement.

Pour ce qui est des femmes en général, il est vrai que lorsqu'on n'est pas conforme, la plupart ne veulent pas de vous. Les femmes non-conformes ont aussi énormément de mal à trouver un compagnon. Je connais deux hommes qui fréquentent des prostituées, et tous deux ont eu eux-aussi une vie sexuelle mouvementée (problématique). Ils ne se rendent pas forcément compte eux-même qu'ils sont bizarres, mais les autres, si, en particulier les femmes qui les sentent à trois kilomètres. Pourtant, ce sont des gens très gentils, ils ont juste eut un traumatisme sexuel durant leur enfance. À de rares exceptions près, les femmes «  normales » ne veulent pas d'eux, seules les prostituées acceptent des relations sexuelles avec eux.

Le traumatisme sexuelle, c'est une des raisons pour lesquelles la prostitution continuera d'exister même après la répression des clients.

Étant moi-même non-conforme d'une certaine manière, mais n'ayant aucun traumatisme sexuel et ne voulant pas fréquenter de prostituées ni d'hommes, je n'ai aucune solution en vu pour mon propre problème et donc je ne peux rien te conseiller. Je suppose que je rencontrerai peut-être quelqu'un que ma non-conformité ne dérangera pas. Ou pas.

En tout cas, je comprends très bien que certains hommes puissent aller voir des hommes ou des prostituées bien qu'ils aspirent à l'amour d'une femme.

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(compte clôturé)

le dimanche 28 juin 2015 à 22h51

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Ceciestvrai (invité)

le jeudi 02 juillet 2015 à 21h03

Bonjour à tous,

D'abord merci à tous de vos messages. Je vous dois des excuses : lorsque j'ai écris mon premier message, je faisais des recherches avec les mots clés "comment combattre la frustration". Je suis tombé sur votre forum par hasard. Je ne connais pas vraiment le polyamour, j'ai vraiment envahit ce petit espace de discussion dans un très mauvais état psychologique. (j'adresse surtout cette précision quant au fait que j'écris comme invité).

Vos réponses me font chaud au cœur : ni insultes, ni rejet. Des piques quand à mon caractère cavalier... c'est bien mérité.

Je cherche l'étreinte d'un corps, mais aussi le battement d'un cœur. Si j'ai pu laisser croire que je ne voulais que satisfaire ma libido, c'est à cause des rejets que j'ai ressenti. L'expérience la plus sensuelle que j'ai eu depuis 8 mois, c'est quelques jours après la rédaction de mon message : avec une amie, on répétait une chorégraphie et j'ai pu poser mes mains sur son cou. La chair d'une femme et d'un homme, quel contraste. Au moins deux hommes m'ont aimé, même si je n'ai pas su leur retourner leur affection. mais c'est bien cette caresse sans aucun affect qui m'a fait vibrer. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Je suis amoureux des femmes, en attendant de redevenir amoureux de celle avec qui je pourrais bâtir quelque chose (ou de celles, l'avenir nous le dira).

Merci à tous pour vos messages, le simple fait de pouvoir me confier m'a fait un bien fou. J'espère revenir vers vous pour des discussions plus en rapports avec votre philosophie ;-).

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nycodem (invité)

le jeudi 13 août 2015 à 12h54

Message modéré pour la raison suivante : Publicité..

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Lapossibilteduneile

le mardi 09 février 2016 à 00h26

J'ai lu la réponse de éveil_et sens, et je dis chapeau ...
Quelle belle réponse !
Je peux ajouter par expérience que tu peux developer en toi la capacité à te ressentir, en particulier quand ton corps se tourne vers l'extérieur en quête de sensations fortes.
Identifié l'appel en toi de comportements se caractérisant par une réjouissante fuite en avant.
Dans ces moments là, une question se pose en toi :
Qui suis je ? Et puis je compter sur moi même ?
Quel amour puis je me donner et quel silencieux lien de tendresse puis je entretenir avec moi même pour cesser de me faire du mal ?
L'amour qui me manque tant ne peut il provenir que d'un autre ?
Puis je décider d'être pour moi même ce que je recherche ?

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