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Des centaines de raisons de faire l'amour

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 13h02

Je viendrai manger chez toi mais pas dormir alors

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Junon

le jeudi 18 février 2010 à 14h56

Titane, ce serait de la mauvaise foi que de ne pas reconnaître qu'en cuisine, nous disposons de bien plus d'ingrédients qu'en amour...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Papaverum

le jeudi 18 février 2010 à 16h41

Rhooo... bien que gourmand je ne me lancerai pas dans une comparaison entre les plaisirs de l'amour "charnel" et la cuisine, parce que j'aime croire qu'il y a autant de variété d'un côté que de l'autre.

Toutes les nuances subtiles qui se font jour sous les doigts, la bouche, au contact des corps - d’un effleurement à une longue caresse l'un de l'autre - cette dégustation l’un de l’autre tous les sens ouverts qui nous abreuve de sensations sublimes… chaque fois renouvelées, comme une « cuisine expérimentale » où nous nous laisserions guider par le feed-back de ses sens à nos sens… Se laisser emporter par le désir selon la modalité de l’instant.

Je me souviens de moments sublimes, d’explosions sensuelles flamboyantes, juste de touchers et de baisers, d’autres dans la sauvagerie urgente de désirs ardents et partagés.

Les seules fois où j’ai trouvé de la banalité ou de la répétition à la chose c’est lorsque je l’ai faite sans en avoir réellement envie, ou parce que j’avais vraiment la tête ailleurs (il arrive qu’on le fasse juste pour faire plaisir à l’autre).

Je crois qu’en amour, si les ingrédients peuvent paraître moins nombreux, c’est que l’on n’en perçoit pas toutes les facettes a-priori.

S’il n’y avait cette richesse, ça fait longtemps que je n’en serais lassé.
Il y a des trésors de sensualité à découvrir, et je ne pense pas en faire le tour un jour.

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 16h48

C'est comme la cuisine thaï: douze saveurs et goûts qui se développent sur la langue les uns après les autres, certains persistant et d'autres pas.

A ce propos, ne jamais laisser des feuilles de citronnier marner 24 heures dans une soupe à réchauffer, car l'amertume y vient.

En matière de plaisir aussi, sachez filtrer ce qui ne gagne rien à être conservé...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Drya

le jeudi 18 février 2010 à 16h57

Junon
Titane, ce serait de la mauvaise foi que de ne pas reconnaître qu'en cuisine, nous disposons de bien plus d'ingérdients qu'en amour...

En fait, je pense qu'on en dispose d'autant: un piment africain n'a pas le même goût qu'un piment asiatique, le beurre breton n'est pas le même que le beurre du massif central, etc... En gros, chacun amène des ingrédients de même nature, mais qui n'ont pas poussé au même endroit, ne sont pas nourris des mêmes histoires, n'ont pas la même saveur, la même intensité... Les combinaisons sont infinies dans un domaine comme dans l'autre, et beaucoup d'autres!

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Drya

le jeudi 18 février 2010 à 16h59

(Pourquoi on en revient toujours à des histoires de bouffe? d'un coup j'ai faim :-/ )

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 17h01

Passque c'est aussi sensuel et tout-à-fait en continuité (hein dis, Junon ToqueDeChef?)

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Papaverum

le jeudi 18 février 2010 à 18h15

C'est malin tien, voila que je meure d'envie de me taper un resto (faute d'avoir les ingrédients en réserve).

Mon empire pour une soupe de crevette au tamarin !

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 18h23

Moi j'y file au resto hi hi

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Nounours

le jeudi 18 février 2010 à 18h58

Pourquoi ne pas mélanger les plaisirs de l'amour et les plaisirs culinaires? :-)

Croquer le fruit défendu, se délecter de crème chantilly, de miel, de chocolat, etc.. Ne pas négliger une langue gourmande qui vous fait vibrer!

Petite recette:

Ingrédients:
Une églefine, un officier de bouche, une bottine de persil bouclé, une langue bien pendue, un doigt d'huile.

Temps de préparation
Un branle-bas de combat.

Prenez une belle bien dessalée
Levez les filets, réservez sa galuchatte
Emiettez ses chaires vacillantes
Gamahuchez, assouplissez sa texture en purée
Ciselez et émincez finement sa toison gorgée de suint
Huilez les rouages de son mécanisme vibrant
Travaillez au corps en remuant à langue nue
Incorporez l'ail, pilonnez dard-dard
Enflammez tous ses sens sous ses yeux!

Bon appétit! :-) :-)

Telle une vaillante abeille butineuse au service de travaux d'intérêt général, léchez tous les pistils disponibles a votre portée. :-)

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Junon

le jeudi 18 février 2010 à 23h20

Je ne suis toujours pas d'accord, les enfants....
Combien de milliers d'épices existent de par le vaste monde? Combien de partenaires aurons nous? Combien de fois ferons nous l'amour avec?
Je ne dis pas que l'art amoureux est limité en sensations (infinies et inépuisables celles-là), juste que les combinaisons sont moindres eu égards aux milliards d'ingrédients dont nous disposons en cuisine.
Mais peut être suis je plus douée en cuisine?

(Toquedechef, rhooo Clem'. Vous en êtes une autre, ma chère)

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 23h24

:-D :-D :-D

On organise une rencontre polyculinaire?

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Junon

le jeudi 18 février 2010 à 23h35

Du poly, du cul, du linaire. Je valide!

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le jeudi 18 février 2010 à 23h36

Hé hé. On va y réfléchir en mp, ya?

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Junon

le jeudi 18 février 2010 à 23h38

You're well cum(shot)

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 23h42

:-)

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Papaverum

le jeudi 18 février 2010 à 23h50

Les combinaisons sont moindres ? Argh !

Tout dépends de tes capacités sensorielles en effet (je ne dis pas "sensitives" à dessein).
Le nombre de possibilités est au moins égal -voir supérieur- étant donné la complexité et la richesse des combinaisons qui forment un être humain.

De plus, les outils de la perception gustative sont si peu nombreux en comparaison de ceux mis en œuvre pendant l'amour... peut-on ressentir un plat comme on ressent une/un partenaire ?

Je dirais qu'en terme de richesse, on est -à mon goût- à des années lumières de celle de l'art culinaire.

Peut-être que les cuisiniers pourraient initier poulets de Bresse, carottes et gombo au tantrisme ?
Mais je crains qu'après cuisson, il ne reste que bien peu de leur apprentissage à savourer ! ;)

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Siestacorta

le vendredi 19 février 2010 à 01h14

Suis plutôt d'accord avec Junon...

Je sais qu'on a plus de terminaisons nerveuses et neurales que d'épices, mais généralement les premières servent à la même chose à un moment donné, les épices, non.

Bon, après, faudrait voir avec le ratio de mélanges de goûts que c'est pas la peine de tenter (mettons huîtres/kinder).
Mais si on va par là (pas par là, par là...), il y a plein de choses que mes terminaisons nerveuses n'ont pas envie de faire : non, tu ne vas pas essayer dans la cuisine avec le chandelier, ma chérie, ça m'excite pas. On va en rester aux toys compatibles avec les gels, ok ?

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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titane

le vendredi 19 février 2010 à 08h44

La diversité est potentielle. Junon, tu ne gouteras pas non plus à toutes les épices et combinaisons du monde! Pourtant elles sont bien là.

Avec 26 acides aminés on fait une infinité de protéines. Avec une poignée de particules élémentaires ont fait un univers.

on n'est pas obligés de manger quenelles purée tous les soirs... si?

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Junon

le vendredi 19 février 2010 à 09h16

J'aime pas les quenelles, de toutes façons....

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