Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 12h05
Coucou ML,
Merci de ta réponse. Pour ce qui est du BDSM, on en reparle en privé si tu le désires. C'est un type de relations que j'apprécie parfois mais je pense que cela fait partie de notre vie sexuelle (perso c'est un jeu qui la pimente, c'est tout) et donc très intime et donc... je ne pense pas que ce soit abordable ici. Je peux me tromper. De toute façon perso, je n'étalerai pas cela ici...
Donc, j'ai bien vu ? tu me tires la langue ?... vilain garnement... tu seras puni !!! :-D
Non, non, je ne pète pas un câble, juste me détendre et comme tu l'as dit, les gens qui se prennent trop au sérieux sont ennuyeux. Les sentiments sont en effet donner et recevoir et oui parfois la proportion peut sembler inégale.
En tout cas merci pour ces précisions, tardives, succinctes mais pertinentes.
A bientôt (+)
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 12h08
bouquetfleuri
On le voit bien, l'absurde l'emporte sur toute autre considération.
Ha ?!? :-(
Bon, alors si l'absurde l'emporte. Se poser la question de savoir si ma Cunégonde rencontre un mec que je trouve insupportable et qui a des valeurs aux antipodes des miennes. C'est une absurdité, de remettre en question les échelles de valeurs, les conséquences de nos entourages ? Y compris dans la dynamique polyamoureuse ... Curieux :-/
Soyons généreux, prenons un exemple un peu extrême. Imaginons que ma tendre et douce s'entiche d'un bel homme aux valeurs particulièrement réacs et qui affiche un racisme tout à fait assumé. Pour parfaire le décorum grossier, il est clairement à l'extrême droite, là où je suis fermement ancré à Gauche. C'est absurde de me poser des questions sur le "jusqu'ou accepte-t-on les amours de l'autre" ?
***************
Janis
Donc pour répondre à la question : on ne peut pas choisir les partenaires de son partenaire (sauf éventuellement jeu de domination mais là on sort du cadre de la question je crois), mais on peut circonscrire un cadre hors duquel la relation sera mal vécue.
OUF ! Merci @Janis, voilà qui fait plaisir à lire, un peu de pragmatisme. Je suis attiré par le fait que tu dises ceci « sauf éventuellement jeu de domination mais là on sort du cadre de la question je crois», car en parallèle de mes lectures ici, je me demandais dans quelle mesure les poly restent distantes avec celles et ceux qui aiment également les relations amoureuses de pouvoirs. Cela peut éventuellement faire l'objet d'un topique différent.
@All,
Je souhaites m'excuser pour ce retour tardif, je pensais naïvement recevoir des avis lrosque serait posté des réponses à ma question. Ne voyant rien venir, j'ai fini par me connecter de nouveau et lire vos échanges.
Bien sincèrement,
Maxence
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 12h12
On a posté en mm tps, c'est pénible mais ça arrive souvent.
Non, je ne juge pas, c'est juste que ça me paraissait incomplet et je ne savais pas comment interpréter. Maintenant je sais. Je m'efforce de faire preuve d'ouverture d'esprit dans tous les domaines, c'est juste que trop de personnes confondent sentiments amoureux et sexe. Je n'ai strictement rien contre l'un ni contre l'autre. Enfin, mon histoire en matière de sexualité est... spéciale. Par contre, je rejoins un peu ceux qui pensent que si on peut avoir des relations de pouvoir en matière de jeu sexuel (ça me parait mm plutôt sain), avoir des relations de pouvoir dans le domaine affectif me parait plus controverser. J'aimerai donc en apprendre plus sur ce que tu entends par là afin tout simplement de comprendre. Je suis toujours dans une démarche de compréhension de ce que je ne concevrais pas pour moi-même. Donc, ton vécu est intéressant.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 12h20
gcd68
Pour ce qui est du BDSM, on en reparle en privé si tu le désires. C'est un type de relations que j'apprécie parfois mais je pense que cela fait partie de notre vie sexuelle (perso c'est un jeu qui la pimente, c'est tout) et donc très intime et donc... je ne pense pas que ce soit abordable ici. Je peux me tromper. De toute façon perso, je n'étalerai pas cela ici...
J'ai pris soin de parler de relations amoureuses de pouvoir, l'accronyme BDSM étant là pour simplement caricaturer le choix de ce genre de relations.
- Je conçois que cela peut être un choix de sensualité/sexualité.
- Je conçois que cela soit un environnement érotique ponctuel.
- Je conçois que cela soit une tonalité plus globale à la relation amoureuse.
(je ne suis pas sectaire, sauf avec les dogmatique ^^)
Je ne peux pas dissocier mon aptitude au polyamour et ma dynamique de relations amoureuses de pouvoir, ce n'est pas lié, au sens de dire sans pouvoir, pas de poly, ou sans poly pas de pouvoir. Mais l'un me parait aller de paire avec l'aitre, au sens ou cela participe à la liberté de se choisir sans cesse et de renouveler ses vœux amoureux.
Pas simple, mais c'est ainsi que je fonctionne.
Pour ce qui est des autres relation de mes camarades de cœurs, j'ai été très récemment confronté à cela, et je me suis donc posé la question, parce qu'avant cet événement, je n'avais jamais été en face d'une situation aussi tranchée.
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 12h24
On a encore posté en mm tps... :-D
Ce que je me demande dans l'histoire que tu racontes, et je comprends ton désarroi, c'est si tu n'as pas peur que cet homme fasse du mal à ta Chérie... Si c'est le cas, je comprends ton inquiétude. Répondre à ta question de but en blanc était impossible et c'est la raison pour laquelle je désirais comprendre, en savoir plus. Ta vie privée en soi ne m'intéresse pas, mais répondre à ta question initiale sans plus de précisions que cela, pas évident...
La tolérance et la bienveillance voudraient que tu laisses ta chérie décidée de ce qui est bon pour elle-même. Perso, les personnes avec qui j'ai entretenu des relations affectives extra-conjugales ne ressemblent absolument pas à mon mari. Mais, si l'avis de ce dernier m'importe, je le considère comme consultatif et non comme autoritaire. D'ailleurs, je ne supporterais pas qu'il m'impose sans raison valable. La question est : que pense ta chérie des idées de son amis... ? En avez-vous parlé ? Penses-tu qu'elle n'a pas conscience de cela ou qu'elle le minimise ?
L'expérience m'amène à penser que chez des personnes adultes (mais aussi chez les plus jeunes), on peut mettre en garde, signifier son inquiétude... mais faire preuve d'autoritarisme dans un tel cas peut engendrer un bloquage de l'autre qui se sentirait incompris et non soutenu. Cela engendrerait une tension entre vous et le jour où elle aura besoin de toi, elle s'éloignera au lieu de te demander ton aide. En tout cas moi je pense que je réagirai ainsi.
Voilà donc pour une réponse que je peux maintenant donné plus précisément à ta question initiale.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 12h28
gcd68
Par contre, je rejoins un peu ceux qui pensent que si on peut avoir des relations de pouvoir en matière de jeu sexuel (ça me parait mm plutôt sain), avoir des relations de pouvoir dans le domaine affectif me parait plus controverser. J'aimerai donc en apprendre plus sur ce que tu entends par là afin tout simplement de comprendre.
@gcd68,
Mon approche est simple et se résume facilement : J'aime être le pilote dans une relation amoureuse, j'aime être digne et capable d'une confiance que me témoigne l'autre pour se laisser conduire dans des jeux, des rites, ou des danses amoureuses qui ne sont pas exclusivement réservée à la chambre a couchée.
Dirigisme ?
Pas vraiment, plutôt désir de permettre à l'autre des explorations qu'elle n'aurait peut-être pas effectuée dans un autre contexte.
C'est pour cela que je ne légitime pas ces choix qu'au jeux sexuels, parce que d'une certaine manière, l'empreinte désirée des deux coté est plus importante et procède d'un choix parfaitement conscient des deux cotés.
#

bouquetfleuri
le lundi 16 septembre 2013 à 12h31
Maxence Lascombe, si la question avait été "jusqu'ou accepte-t-on les amours de l'autre" ? je n'aurais jamais parlé d'absurdité.
Ce qui me paraît une absurdité, et je le maintiens, c'est de penser un moment pouvoir faire un choix à la place de l'autre. L'imaginer seulement indique la non-place que l'on fait à l'autre et je ne vois pas dans quelle configuration poly amoureuse cela est possible.
Mais c'est juste une question de logique. Et l'absurdité ne concernait ni ton questionnement et encore moins ta personne.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 12h46
bouquetfleuri
Ce qui me paraît une absurdité, et je le maintiens, c'est de penser un moment pouvoir faire un choix à la place de l'autre. L'imaginer seulement indique la non-place que l'on fait à l'autre et je ne vois pas dans quelle configuration poly amoureuse cela est possible.
C'est une notion qui nous oppose ... Je crois que pouvoir influencer un choix est toujours possible. Par contre, le "pourquoi on le fait" et le "comment le fait-on" sont des dimensions éthiques qu'il est bon de pouvoir assumer, et pour assumer celles-ci encore faut-il y réfléchir.
Ma question de forme et de base est : «Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?»
Si je ne peux pas choisir de qui ma partenaire peut-être être amoureuse, je peux être dans une posture délicate si ma chérie est amoureuse d'une personne qui me pose un problème éthique (famille, travail, religion, politique, mœurs...).
La question se pose, en tous cas, je me la pose et elle s'est aussi posée au mari d'une amoureuse que j'ai. Preuve s'il en est que cela se pose plus souvent que je n'aurait été en mesure d'y penser ces dernières années.
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 12h53
Pour ma part, je pense que donner son avis, expliquer pourquoi l'on est de cet avis, oui, ça je le conçois mais veux-tu dire par là (je ne suis pas sur du tout de comprendre ce que tu exprimes) que tu veux faire un choix à la place de l'autre. Style "ce type est à mon sens un crétin, je ne veux pas que tu es une relation avec lui, par contre je veux que tu en es une avec celui-là".
#

Raphaelle
le lundi 16 septembre 2013 à 15h50
Maxence Lascombe
Si je ne peux pas choisir de qui ma partenaire peut-être être amoureuse, je peux être dans une posture délicate si ma chérie est amoureuse d'une personne qui me pose un problème éthique (famille, travail, religion, politique, mœurs...).
Qu'est-ce qui te dérangerait dans le fait d'avoir une incompatibilité éthique avec l'une des relations de ta partenaire ? Si tu n'as pas de contact avec cette personne, pourquoi serais-tu mal à l'aise ?
Je me suis et reposé ces questions il y a presque dix mois. Et, ça n'a pas été facile. Je n'arrivais pas accepter l'idée que la personne avec qui je passe une grande partie de mon temps puisse avoir la possibilité de sortir avec un homme adultère. Je l'ai progressivement et complètement accepté. Ce n'est pas parce que moi je ne souhaite pas, a priori, avoir de relation de ce type que je dois imposer ma façon de vouloir vivre les amours multiples. Au fond, ce qui te dérangerait dans un cas d'incompatibilité éthique serait peut-être moins la personne avec qui il y a incompatibilité que le désir de ta partenaire d'avoir une relation avec cette personne et, donc, de "choisir" une personne selon des critères opposés aux tiens. Le fait que ta partenaire puisse aimer quelqu'un avec des idées différentes ne devrait pas empêcher son amour pour toi de persister puisqu'elle n'a pas à trancher entre deux personnes. Par conséquent, pour quelles raisons ta position pourrait-elle être délicate dans un cas d'incompatibilité éthique ? C'est une vrai question que je pose, pas une figure de rhétorique.
En t'écrivant cette réponse, il m'est apparu très clairement que si une personne pouvait se retrouver dans une situation vraiment délicate, ce ne serait pas toi, mais ta partenaire qui aurait la difficulté (et, dans certains cas, le plaisir) de naviguer au sein d'opinions ou/et modes de vie divergents en passant d'un partenaire à l'autre. Il est vrai qu'un des risques pourrait être que ta partenaire change d'avis sur l'un des points fondamentaux de votre relation. Cependant, ce risque existe même si elle n'a pas d'autre partenaire que toi. Qui plus est, je crois que si un tel changement d'avis survenait, dans la majorité des cas, son autre partenaire n'aurait pas joué davantage que le rôle de déclencheur ou d'accélérateur.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 16h12
gcd68
Style "ce type est à mon sens un crétin, je ne veux pas que tu es une relation avec lui, par contre je veux que tu en es une avec celui-là".
@gcd68,
Je vais de nouveau le redire : Non ! il n'est pas question de dire "tu aimeras UNtel mais pas Untel" je n'ai jamais parlé de cela ainsi. J'ai parlé d'une forme de véto, de limites éthique, de frontières tabous.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 16h12
Vaniel
pour quelles raisons ta position pourrait-elle être délicate dans un cas d'incompatibilité éthique ? C'est une vrai question que je pose, pas une figure de rhétorique.
@Vaniel,
Je conçois bien le fond des tes arguments. Pour ce qui est de la question éthique, voici des exemples concrets.
- Ma compagne aurait pour polyamoureux un de mes clients
- Ma compagne aurait pour polyamoureux un membre de ma famille proche
- Ma compagne aurait pour polyamoureux mon supérieur hiérarchique dans l'entreprise ou je suis employé
- Ma compagne aurait pour polyamoureux un opposant politique directe
- Ma compagne aurait pour polyamoureux un homme qui la manipule et la rends malheureuse
- Ma compagne aurait pour polyamoureux un membre d'une secte reconnue comme dangereuse
- Ma compagne aurait pour polyamoureux un homme dont les idées xénophobes sont avérées
Voila ce que sont des frontières éthiques difficile à surmonter. En effet, «Le fait que ta partenaire puisse aimer quelqu'un avec des idées différentes ne devrait pas empêcher son amour pour toi de persister puisqu'elle n'a pas à trancher entre deux personnes.», cela est audible, jusqu'à une certaine limite, me semble-t-il.
Je le redis, une fois encore, et j'insiste là dessus, c'est du dialogue et de l'échange entre poly qui permette de forger une réflexion de fond, à cette heure-ci, je ne suis pas à la conclusion, mais à la réflexion.
#

Raphaelle
le lundi 16 septembre 2013 à 17h03
Pour les exemples que tu donnes ci-dessus, une relation avec un membre de ta famille proche ou un de tes clients peut être sujet à discussion et chacun ici aura ses propres limites. Les autres cas sont effectivement problématiques. Cependant, il y a peu de chances qu'ils surviennent (suis-je trop optimiste ?). Et, si c'était le cas, ne crois-tu pas que ta partenaire serait capable de ne pas s'engager d'elle-même dans des relations de ce type, c'est-à-dire toxiques pour toi et pour elle-même ? Personnellement, je préfère faire confiance à mes partenaires pour appréhender les situations au mieux plutôt que de fixer des limites. D'autant plus que lui interdire une relation ne garantie pas qu'elle ne s'y engagera pas (elle s'y engagerait peut-être d'autant plus que tu aurais cherché à le lui interdire). Enfin, si ta partenaire se faisait réellement manipuler, à mon sens, la question d'un veto de ta part ne se poserait pas ; il serait nécessaire d'intervenir.
[Toutes les sectes sont dangereuses puisqu'elles placent l'ensemble de leurs adeptes en position de sujets intolérants, ouverts à une unique doctrine.]
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 17h04
Donc, comme je l'ai précédemment, tu as peur que l'autre fasse souffrir ta chérie ! C'est là ta principale préoccupation et elle est, à mon sens, tout à fait légitime. Dans ce cas, il faut faire part des tes inquiétudes, que tu juges fondé, à la principale intéressée.
Pour ce qui est des exemples cités dans ta réponse à Vaniel, certains reprennent ce que j'indique dans le précédent paragraphe et d'autres sont plus orientés vers le fait que la relation puisse poser problème à toi plutôt qu'à ta chérie (le fait que tu es un lien pré-existant quelconque direct avec le co-amoureux). Là encore, la solution est d'en parler avec elle.
J'en revient à ce que j'ai déjà dit et renvoi à mes précédent post de ce jour.
En ce qui me concerne, l'amour ne peut justement pas dépendre de tabous, mais son vécu doit tenir toujours compte de chacune des personnes concernées...
#

Anarchamory
le lundi 16 septembre 2013 à 18h01
Maxence_Lascombe
Soyons généreux, prenons un exemple un peu extrême. Imaginons que ma tendre et douce s'entiche d'un bel homme aux valeurs particulièrement réacs et qui affiche un racisme tout à fait assumé. Pour parfaire le décorum grossier, il est clairement à l'extrême droite, là où je suis fermement ancré à Gauche. C'est absurde de me poser des questions sur le "jusqu'ou accepte-t-on les amours de l'autre" ?
Presque tout m'oppose au triste sire dont je parle dans ce fil :
/discussion/-Jy-/Tentative-d-explication-du-polyam...
Pourtant, nous avons des amis en commun (et que j'estime particulièrement). Dois-je leur demander de choisir entre nous deux ?
Eh bien en amour, pour moi, c'est pareil.
J'ajoute que j'ai personnellement plusieurs amis avec des valeurs clairement conservatrices, religieuses, etc. alors que je suis à peu près à l'antipode de ces valeurs-là. Du moment que le respect est là, que chacun admet que tout le monde a le droit de faire ce qu'il veut de sa vie privée, alors ça ne me paraît pas insurmontable.
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 18h25
Moi, j'ai l'un de mes meilleurs amis qui est persuadé qu'il est impossible d'aimer deux personnes simultanément... et pourtant il me connait bien, très très bien (encore si c'était du sexe il comprendrait mais comme c'est pas mon cas). Cela ne nous empêche pas d'être extrêmement proche, on a juste un point de vue différent. On parle parfois de cette divergence, on en rit aussi souvent :-D . Je ne voudrais surtout pas qu'il se dise d'accord avec moi uniquement pour me faire plaisir car ce que j'aime c'est justement son honnêteté et sa franchise.
J'ai aimé d'amour des hommes qui n'étaient pas des saints et pourtant je n'ai pas adhérer à tous les aspects de leur vie (j'entends par là aimer un alcoolique ne veut pas dire qu'on le devienne, c'est un exemple) et un homme qui lui a des idées religieuses fortes et je ne me suis pas transformée en nonne pour autant. L'amour n'implique pas pour moi de partager tout et d'être toujours d'accord sur tout (idéaux, comportements...). Le fait que j'aime une personne est indépendant de cela.
On a déjà vu des avocates tomber amoureuses de leur clients... (par exemple).
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 19h01
Vaniel
Personnellement, je préfère faire confiance à mes partenaires pour appréhender les situations au mieux plutôt que de fixer des limites. D'autant plus que lui interdire une relation ne garantie pas qu'elle ne s'y engagera pas (elle s'y engagerait peut-être d'autant plus que tu aurais cherché à le lui interdire). Enfin, si ta partenaire se faisait réellement manipuler, à mon sens, la question d'un veto de ta part ne se poserait pas ; il serait nécessaire d'intervenir.
Deux choses @Vaniel,
Poser cette question ce n'est pas imposer une limite factuelle, c'est réfléchir aux cadres des diverses relations de l'autre qui pourrait poser un problème. L'histoire de passer ou non l'interdit ... Je sais, c'est un peu le serpent qui se mords la queue ;-)
Second point, c'est la manipulation. Si je suis témoin du malêtre de ma partenaire, comment puis-je être certain que c'est la conséquence exclusive d'un partenaire malsain ou toxique ? Les relations amoureuses, ce sont d'abord et avant tout des histoires d'interactions, non ?
*********************
MetaZet
Pourtant, nous avons des amis en commun (et que j'estime particulièrement). Dois-je leur demander de choisir entre nous deux ?
Je conçois tout à fait cela avec des amis. J'ai plus de mal avec ma compagne. C'est un point de réflexion.
Si je suis particulièrement tolérant et attentifs à la liberté d'agir et de penser des tiers, des gens dont je me sens proche et de mes amis. Je découvre au travers de cette expérience que des valeurs fondamentales me paraissent à minima devoir être partagée et préservées.
Pour être caricatural, ma femme peut-elle être amoureuse de mon ennemi ?
C'est d'une certaine manière cette question qui se pose.
#

Anarchamory
le lundi 16 septembre 2013 à 19h06
Maxence_Lascombe
Pour être caricatural, ma femme peut-elle être amoureuse de mon ennemi ?
C'est d'une certaine manière cette question qui se pose.
Tu vas loin, là ! Je ne considère pas l'individu cité comme un ennemi. Je ne lui veux aucun mal, et je ne pense pas qu'il me veuille du mal. C'est juste quelqu'un avec qui la probabilité que je m'entende un minimum sans qu'on se donne des noms d'oiseaux est extrêmement faible.
#

(compte clôturé)
le lundi 16 septembre 2013 à 19h37
M-L
Pour être caricatural, ma femme peut-elle être amoureuse de mon ennemi ?
C'est d'une certaine manière cette question qui se pose.
Je pense que par là ML parle du cas présent qui le préoccupe et non de celui d'autrui. Nous lui avons donné des exemples qui n'étaient pas, je pense, proche de SA réalité de faits et de vécu. En effet, je comprends que cela puisse désarmé quelqu'un.
J'ai eu le cas un jour avec un homme que j'aimais énormément (et que j'aime toujours, bref là n'est pas la question). J'étais parti en vacances sans lui car nous étions ensemble depuis peu et que nos programmes étaient établis (en plus j'étais pas encore majeur pour dire que ça date), mais bon... Je reçois un courrier se terminant par "à ton retour il faudra qu'on se parle". Bref, inutile d'en dire plus, j'avais compris... A mon retour il m'explique et je passe volontiers l'éponge sans réticence du tout et là il me donne le nom de l'autre... J'ai cru prendre un mur dans la gueule, comment avait-il pu avoir une quelconque attirance pour... ça.
Donc, oui ML, je comprends ton désarroi mais n'est aucune solution à apporter... malheureusement. Pour mon bonheur, c'était pour mon chéri une simple aventure en passant, sauf que j'aurai préféré qu'elle fut avec quelqu'un d'autre que cette pét.....