Polyamour.info

Paul-Eaglott

Paul-Eaglott

Paris (France)

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Discussion : Une femme si mystérieuse (ou chronique d'une infidélité comme une autre),

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Paul-Eaglott

le mercredi 07 janvier 2009 à 00h59

Ben oui, là on est un peu sur notre faim... :-P

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Discussion : Des lectures, des lectures: j'ai soif!

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Paul-Eaglott

le mardi 06 janvier 2009 à 09h40

Albane, ta question "comment gérer plusieurs relations sur le plan des sentiments" est centrale, et il est impossible de donner une réponse qui soit valable pour tout le monde.
Pour certains humains c'est simplement impossible de le faire, pour d'autres la multiplicité est la seule façon qui leur permette d'aimer, etc.

Une chose que les polyamoureux peuvent t'apprendre, c'est que, contrairement à ce que la "morale" ambiante nous fait croire depuis les contes de fées, il est possible de s'épanouir dans plusieurs relations SANS AVOIR A MENTIR ! :-)

Dans ton cas, il peut être utile de t'interroger : peut-être te serait-il plus facile de te lancer dans une "histoire" avec quelqu'un si tu en parles d'abord avec ton conjoint, si tu lui expliques ce que tu ressens, et que (idéalement) vous partez dans cette ouverture en tant qu'alliés, plutôt qu'en vous cachant l'un de l'autre. Dans ce cas, si des sentiments naissent et se renforcent dans cette autre histoire que tu vivrais (ce qui n'est pas automatique : certains vivent des histoires satisfaisantes sans se sentir sentimentalement impliqués), tu ne seras pas "piégée" dans une situation ingérable : tu pourras toujours en parler avec tes hommes, pour trouver ensemble les façons de s'organiser qui ménagent le mieux les sentiments de tous.

Cela n'est qu'un petit bout d'idée générale de ce que le polyamour rend possible, mais 1° il se peut que ce ne soit pas du tout ce qu'il te faut et 2° même si c'est une solution qui te convient, ce n'est pas forcément facile à mettre en oeuvre ni à vivre : ça nécessite beaucoup de "travail" de communication mutuelle, d'honnêteté vis-à-vis de soi-même, etc... Mais ça peut valoir infiniment la peine ! :-)

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Discussion : Polyamour et jalousie

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Paul-Eaglott

le lundi 05 janvier 2009 à 19h56

En fait, Menora, le fait d'en parler à l'autre a été de ma part une tentative de mise en application personnelle des exemples abordés dans "the Ethical Slut" de Dossie Easton et Catherine A. Liszt.
Leur conseil est de ne pas nier sa jalousie, ni à soi-même ni à l'autre, mais de trouver par le dialogue une façon d'être entendu, et d'être pris en considération, y compris dans cette souffrance.
Idéalement, il faudrait arriver à "décrypter" la jalousie lorsqu'elle surgit, c'est-à-dire à identifier quelle peur profonde la conduit à se manifester, et à trouver avec le/la partenaire une façon de rassurer cette peur sans pour autant lui demander de renoncer à vivre ses désirs.
Exemple (un peu simpliste, mais bon...) : "Si tu dragues ouvertement quelqu'un devant moi, ça me rend jaloux, mais si tu me fais un clin d'oeil de temps en temps pendant ce temps-là, j'ai moins peur que tu m'oublies et ma jalousie s'apaise"...

Cela dit, comme toi, la plupart des gens avec qui j'ai eu des relations -- et moi-même -- avons de forts scrupules à provoquer une souffrance à autrui. Et nous préférons généralement nous priver plutôt que de "rendre jaloux".
Certes, ça peut finir par être perçu comme une contrainte étouffante ou liberticide, mais c'est une autre question...

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Discussion : Lexique

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Paul-Eaglott

le vendredi 26 décembre 2008 à 13h33

Ah, c'est intéressant : une fois de plus, le vocabulaire dévoile sa capacité à générer des malentendus.
J'ai déjà eu plusieurs discussions très intéressantes autour du vocabulaire amoureux, et j'ai pu constater qu'un même mot ne recouvre pas du tout le même ressenti selon ceux qui l'emploie. Ici encore, mes définitions sont différentes de celles de Clémentine. Pour moi,

Empathie = faculté de s'imprégner de l'état émotionnel de l'autre. Cela conduit à souffrir "réellement" en même temps ou être heureux en même temps.

Compassion = faculté de concevoir ce que l'autre ressent, et d'apporter une réponse émotionnelle apaisante.

C'est presque la nuance inverse de ce que Clémentine décrit. Dans le cas de l'empathie, il ne me semble pas y avoir de recul (souffrance partagée), alors que dans le cas de la compassion, il y a un accompagnement de la souffrance, sans qu'elle soit "contagieuse".

La compersion, c'est plus simple à comprendre ! :-)

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Discussion : Polyamour et jalousie

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Paul-Eaglott

le mardi 23 décembre 2008 à 20h14

Merci, Clémentine !
Pour l'instant, j'envisage plutôt ça comme une question "théorique" sur le polyamour et comme un appel à témoignages sur le sujet, même si cette question m'intéresse pour l'avoir effleurée en pratique.
Mais si ça se présente un jour à moi de façon plus intense, je vote pour le lâcher-prise, pour la non-résistance et pour m'en servir comme un instructif révélateur de mes propres peurs enfouies... (Sera-ce aussi facile à faire qu'à écrire, on verra ! ;-) )

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Discussion : Le polyamour ? C'est quoi ?

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Paul-Eaglott

le mardi 23 décembre 2008 à 19h41

Juste pour enfoncer le clou, je voudrais souligner qu'un malentendu semble revenir souvent sur les divers forums du Net où la question du Polyamour est abordée :

Le mot "polyamour" n'est PAS équivalent à tout ce qu'on peut imaginer spontanément en voyant accolés les éléments "poly" et "amour".

Le polyamour (et ça, ce n'est pas dans son étymologie) suppose que tous les partenaires impliqués soient au courant, et qu'un accord librement consenti par tous soit obtenu.

L'adultère, par exemple, n'est pas du polyamour, même si quelqu'un aime plusieurs personnes.

Les anglophones ne rencontrent sans doute pas ce malentendu, parce que leur mot (polyamory) est totalement original : "amory" n'existe pas en anglais. Il n'y a donc pas de risque de confondre avec les notions qu'aurait induit un mot comme "polylove"...

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Discussion : Polyamour et jalousie

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Paul-Eaglott

le mardi 23 décembre 2008 à 19h14

C'est un sujet qui m'intéresse depuis quelque temps :

Comment faire, lorsqu'on est engagé dans une relation polyamoureuse et que surgit un sentiment de jalousie ou un ressenti de possessivité à l'égard d'un(e) partenaire ?

Jusqu'ici, cela m'est arrivé quelques rares fois, de façon relativement douce et donc facile à surmonter : il me suffisait de m'avouer que je ressentais un pincement de cet ordre, de ne pas chercher à le "faire taire", éventuellement d'en faire part à la partenaire "visée" par ce pincement, puis de laisser passer la douleur tranquillement... Ca a toujours fonctionné, me laissant étonné d'avoir traversé "l'épreuve" sans plus de dégâts que ça, et fier de ne pas avoir cherché à entraver les libertés de mon amie.
En effet, lui en faire part n'avait alors pas pour but de la conduire à renoncer à vivre ce qu'elle avait envie de vivre, mais plutôt à chercher avec elle les moyens de me rassurer, les moyens d'apaiser la peur qui se manifestait en moi sous forme de jalousie. En général, la discussion qui s'engageait alors fournissait "naturellement" les éléments apaisants que j'attendais. (Typiquement : quelques mots ou simplement l'attention ressentie de sa part lors de la discussion me confirmaient que l'intérêt ou l'amour qu'elle me portait n'était ni atteint ni diminué, que je ne serais pas "privé d'elle", ce qui suffisait à faire disparaître le pincement.)

Mais je me pose la question et vous la pose aussi : comment "gérer" la douleur si l'inquiétude jalouse perdure ? Comment traverser les moments où on sait qu'on va EFFECTIVEMENT perdre pendant quelque temps une bonne part de l'intérêt de l'autre (par exemple parce qu'il/elle a fait une nouvelle rencontre enthousiasmante, qui va traverser une phase de quelques mois de folie passionnée, éclipsant momentanément ses autres amant(e)s...) ?

Certains d'entre vous ont-ils connu cela ? Ont-ils trouvé des façons de se protéger de l'amertume, d'une souffrance trop aiguë, de la peur que ça se reproduise, et de protéger du même coup l'avenir de la relation ?

Bien entendu, pour celles et ceux qui ne ressentent jamais aucune forme de jalousie, la question est sans objet (même si je suppose que personne n'est totalement immunisé, et que même les polyamoureux les plus chevronnés peuvent ressentir une douleur de cet ordre un jour ou l'autre...)

Au plaisir de vous lire (ici et ailleurs, sur des sujets aussi variés que multiples, pour ne pas dire poly...)

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Discussion : Bienvenue sur Polyamour.info !

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Paul-Eaglott

le dimanche 21 décembre 2008 à 20h59

Well, well, ça y est donc... Maintenant, les pas-poly ne pourront plus dire qu'ils ne savaient pas ! ;-)

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