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Discussion : Habitat et non-monogamies

mox2
le mercredi 15 mai 2024 à 18h37
Hello à toustes :)
J'adore cette discussion ! :D
artichaut
Je ne sais, au final, si je veux revendiquer la précarité (affective, émotionnelle, relationnelle, habitationnelle, financière…) ou si je veux me détacher de ce mot, pour me détacher des concepts péjoratifs et stigmatisants qu'il récèle.
Ça dépend des contextes, peut-être.
Il y a 15 ans, je me lançais dans l'auto-construction d'une maison écologique avec 2 amis. Une sorte de cohabitation entre amis si l'on veut. L'objectif était d'avoir un toit sur nos têtes, un pied à terre, économique dans le temps (sobre) et dans l'instant, sans avoir à subir la corde au cou d'un prêt à rembourser..
Finalement, chacun est un peu parti de son coté, et l'un d'entre nous est resté dans la maison terminée. Mais le temps de la construction reste pour nous une "belle époque", que nous aimons à nous remémorer. Pourtant ça n'a pas été facile. Il y avait des problèmes à résoudre tous les jours, il fallait se creuser la tête, parfois démonter et revenir en arrière, on dormait en tente et on avait pas de douche tous les jours. On mangeait des pâtes pour acheter plus de matériaux... Il fallait faire preuve d'endurance mentale et physique, se serrer les coudes, oui. Quelque part nous étions précaires, mais je crois que le point crucial, c'est que c'était notre choix, et que justement nous avions le choix : d'arrêter, de repartir travailler, etc..
Dans le même genre; j'ai adoré apprendre à vivre avec 1€ par jour en marchant avec mon sac à dos dans les montagnes, sans même me soucier de si j'étais sur un chemin ou pas. ça a été très formateur pour la suite de ma vie et j'en garde aussi de magnifiques souvenirs. Mais, encore une fois, c'était choisi, et j'avais la sécurité, que si je voulais arrêter, je n'avais qu'à faire du stop et aller retirer 100€ au distributeur...
Donc je pense que la précarité c'est plutôt une situation subie où les gens se sentent acculés, dans la pauvreté, le froid, croulant sous les factures avec l'incertitude de manger ou d'avoir un toit sur la tête le lendemain. Et dans ce cas, difficile d'être heureux. Par contre on peut choisir de vivre frugalement, sobrement, de manière minimaliste, etc.. ça nous rend un peu bizarre aux yeux des autres, ils peuvent nous considérer précaires mais ce n'est pas forcément comme ça que nous le vivons. D'ailleurs c'est peut-être de là que provient ton biais @artichaut ? Tu observe des gens qui de ton point de vue ont l'air heureux "n'ont rien ou pas grand chose" qui te semblent "précaires".. Mais peut-être que ces gens eux même aiment vivre de cette façon, qu'ils ne se sentent pas précaires et que ce mode de vie choisi les rends heureux ?
De même que les gens qui observent ta situation relationnelle de l'extérieure peuvent la juger (à leurs yeux) précaires, mais que pour toi c'est un mode de relation choisi et assumé dans lequel tu te sens en équilibre ?
artichaut
Comment penser la non-monogamie (relationnelle, habitationelle) sans se faire avoir au jeu du capitalisme, du toujours plus plus plus, de l'herbe plus verte ailleurs, des relations jetables, …et ainsi de suite… ?
Ma réflexion me mène à cette question que tu pose un peu plus haut.. Et je pense que les concepts de frugalité et de sobriété peuvent nous aider à y trouver des réponses. Si l'on considère que le capitalisme peut se résumer à l'exploitation de la planète, de la biosphère et de la femme par l'homme. Alors devenir frugaux semble naturellement nous éloigner du capitalisme.
Personnellement, j'essaye par exemple de gagner juste assez d'argent pour ne plus avoir besoin d'en parler, c'est à dire de ne pas me poser de question sur comment boucler chaque fin de mois (problème de pauvres), mais aussi dans la mesure du possible de ne pas avoir peur que l'on me vole ou dégrade mes possessions (problèmes de riches) ! Je pense que la nuance se situe dans la juste satisfaction de mes besoins, dans l'élimination du superflu, la frugalité en quelque sorte.
Plus mes besoins seront faibles, moins j'aurais besoin d'exploiter mon environnement pour en tirer les ressources suffisantes. Et je note avec plaisir que ce principe peut s'appliquer aux différents domaines que @artichaut citait en début de sujet (affective, émotionnelle, relationnelle, habitationnelle, financière…)
D'ailleurs, dans un autre topic, je cite @Alinea7 :
"Je suis pas convaincue qu'il y ait beaucoup de gens qui soient armés pour cette tempête (ndlr : l'ouverture d'un couple mono au polyA). J'en connais une petite poignée. Et ce sont globalement des personnes qui n'ont pas vraiment besoin de relation de couple pour se sentir équilibré, donc ça doit faciliter de trouver une forme de sécurité intérieure."
Comme @Sel-In je pense qu'il y a effectivement un changement de paradigme en cours. Il y a 15 ans le rêve français (selon mon observation) c'était d'être propriétaires d'une maison individuelle sur son lopin de terre. J'analysais ce rêve comme un pur produit des "trente glorieuses" du temps ou nos grand-parents finissaient de payer leur maison en 7 à 10ans... Aujourd'hui, force est de constater que de spéculation en spéculation, en suivant ce rêve-modèle, les trentenaires d'aujourd'hui ont peu de chances de vraiment devenir propriétaires avant leur retraite, si jamais ils atteignent ne serait-ce que la retraite !!!
Alors on voit fleurir un peu partout des fonctionnement alternatifs, ou différents. Devant le coût de plus en plus élevé de l'accession à la propriété, de même qu'à la location d'ailleurs, si beaucoup se retrouvent dans des passoires énergétiques (l'habitat mono-bas-de-gamme ;)), d'autres font le choix de rester nomades et de vivre en camion, en yourte ou en tinyhouse, ou bien encore de partager des lieux plus collectifs.
artichaut
Que serait un « habitat non monogame » ?
En couple Poly-A, de base depuis quelques années, j'ai compris avec l'expérience et la pratique que pour que ce soit vivable de manière et équilibrée (donc pas trop précaire pour moi), il m'est nécessaire de disposer de suffisamment d'espace, de temps et d'énergie (émotionnelle, vitale, physique, etc..). L'habitat séparé est pour moi aujourd'hui la solution qui me permet de gérer au mieux ces trois facteurs.
J'ai beaucoup apprécié vivre (ou plutôt dormir) dans un camion pendant plus d'une année. En terme de réduction des besoins, c'était au top ! Par contre c'est vrai que quand les températures descendent en dessous dessous de -5°C, ça devient plus précaire ! Aujourd'hui je dors dans un petit 20m², facile à isoler et à chauffer, directement sur mon lieu de travail, donc exit les temps de trajets, avec une cuisine et des sanitaires partagés avec d'autres résidents plus ou moins nomades, principalement en camion.
Ma partenaire vit chez elle, dans une petite location, on se considère comme voisins, on se voit quand on le souhaite et chacun gère son chez soi. On adore l'alternance de dormir ensemble, puis seuls chacun de notre coté. Je fais mes trucs et mes machins et si j'ai envie de rester au bureau jusqu'à pas d'heure il n'y a personne pour reprocher d'arriver à telle ou telle heure, mis à part aux moments convenus, je ne suis pas attendu, je n'ai plus la pression comme lorsque je vivais en monogamie dans un logement juste pour le couple..
Si l'on souhaite entretenir d'autres relations, les arrangements à trouver sont minimes en terme d'organisation du temps et de l'espace de part et d'autre.. La question de l'énergie reste le point de vigilance dans tous les cas, et il m'apparaît de toutes façons nécessaire de prendre soin les uns des autres pour minimiser les souffrances au maximum (notre but étant de s'épanouir et d'être heureux).
Et lorsque je souhaite partir prendre l'air, profiter du dehors et des grands espace, je démarre le camion, et je trace ! il fait un peu office de résidence secondaire, de chambre d'amis, de gite et de lieu de vacances, sauf que à la différence des habitats en durs, on est partout chez nous ! On brûle un peu de gasoil, mais on ne laisse pas de traces derrière nous...
Finalement, on voit que mon habitat non-monogame est lui aussi pluriel, je ne vis pas qu'à un seul endroit, mais plutôt entre trois lieux dont un est itinérant. Aucun n'est très grand, mais ils ont l’avantage d'avoir besoin de peu d'entretien et d'être économes en besoins. Je note que niveau relation, j'opte aussi pour la frugalité : bien que ma partenaire entretienne une autre relation, et bien que je me considère polyA, tout bien réfléchi, je n'éprouve pas pour moi le besoin "d'équilibrer la situation" et de "courir" après une autre relation. Je n'en ressens pas le besoin, et je sais aussi que je n'aurai pour une relation supplémentaire que peu de temps et d'énergie..
Désolé pour ce post un peu long, j'espère que vous en m'en voudrez pas trop :'D
Au plaisir de vous lire !
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment construire des relations saines ?

mox2
le lundi 29 avril 2024 à 16h21
@Alabama et @artichaut,
Je vous remercie vivement pour la prise de hauteur que vous apportez aux discussions, et vos échanges même si vous pouvez avoir l'impression en ce moment de n'être que deux à les partager sont très enrichissant à la lecture, et me font beaucoup cogiter !
Je suis particulièrement intéressé par les réflexions que @artichaut lance ou relance régulièrement, que ce soit le changement de paradigme, la thématique de l'habiter, les perspectives de genre et de classe part rapport au poly-A, et les liens que l'on peut faire avec le capitalisme-extractiviste/patriarcal ambiant... Qui pose la question qui m’intéresse au plus haut point : comment articuler ces réflexions et d'autres pour construire un monde meilleur ?? ici et maintenant si possible !
Allez ! Je m'engage ! Vous pourrez compter sur moi pour participer à vos discussions sur ces thèmes ! Et je vais commencer par celui-ci !
Comme indiqué dans mon profil (en construction), j'ai connu deux grandes relations dans ma vie, la première mono "parce que c'est comme ça" s'est très mal terminée. Fort de cette leçon, j'ai souhaité en prendre le contrepied, mais aussi acter la réalité observer : "je ne peux pas forcer quelqu'un à changer", "je ne peux pas empêcher quelqu'un de voir qui iel veut, comme iel veut", au point que même une personne extrêmement angoissée que je la "trompe"... me "trompe" elle même !!!
Aujourd'hui je vis une relation "PolyA". Je met doublement des guillemets car :
1. bien que "nouveau" dans le PolyA j'en constate moi aussi les limites, mais ce sera pour un autre topic ! ;)
2. le "contrat" que nous avons formulé ne parle pas de PolyA ! (je n'aime pas trop le mot de contrat, on pourrait dire un deal, une constitution de notre relation, le cadre, etc.. j'imagine que c'est propre à chacun, nous on l'appelle comme ça entre nous)
Ce contrat / cadre se veut le moins cadrant possible : nous nous contentons de reconnaitre la liberté et l'indépendance de chacun à vivre sa vie dans la poursuite de son propre bonheur. Puis nous insistons sur le fait que le consentement éclairé de chaque partenaire est nécessaire dés qu'il y a un doute à propos d'une situation qu'elle soit physique, émotionnelle ou informationnelle. En fait simplement, l'autre est un être vivant dont je n'ai pas le contrôle, reconnaitre sa liberté me semble un pléonasme, mais dans notre société et dans notre culture, et après ma grande expérience mono, ça m'a semblé être indispensable !
Personnellement, je n'ai pas changé parce qu'on me l'a demandé, mais parce que j'ai été confronté à des situations problématiques et que je, j'ai souhaité les résoudre. Ma femme possessive et jalouse comme un poux finit par me tromper, cela génère tout un tas d’émotions négatives chez elle et chez moi, mais clairement c'est elle qui vivait la contradiction. Qu'est ce que je peux faire ? Existe-t-il une solution ? C'est là que j'ai découvert le polyA
Le mythe du mariage monogame exclusif n'est qu'un mirage aux alouettes bourré à la lie d'injonctions contradictoires, quel paradigme permettrait de mieux décrire la réalité de nos relations humaines avec plus de cohérence ? pour mieux les vivre et éviter de générer tout un cortège d'émotions négatives ou toxique ? qui sont par ailleurs largement misent en valeur depuis notre enfance à travers le concept d'amour romantique par exemple.
En tant que homme et amoureux je suis désolé de voir les femmes, particulièrement celle auxquelles je tiens, être quotidiennement victimes du patriarcat. Pourquoi sont-elles dévalorisées au point d'avoir à se battre pour obtenir un tant soit peu de confiance en soi ? Pourquoi doivent-elles toujours se justifier auprès de leur alter-ego sous prétextes qu'ils soient masculins ? Pourquoi à compétence égale elles n'ont pas les même poste ? Pourquoi devraient-elle avoir peur dans la rue ou n'importe où ?
Pour moi être amoureux signifie vouloir le bonheur de l'autre, peu importe que ce soit avec ma compagnie, avec quelqu'un d'autre ou bien seule dans une rue ! Et quand je prend conscience des problèmes je cherche des solutions. Bien que je ne puisse changer que moi même.. Pour ce qui est des autres êtres vivants, je ne peux que les influencer au mieux...
Je dois vous laisser, j'essaierai de compléter plus tard dés que j'aurai un moment :)
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comprendre et changer

mox2
le mercredi 17 avril 2024 à 17h13
Bonjour à toustes,
Tout d'abord, bravo N pour ton attitude, car au delà de la situation difficile que tu vis, tu as bien identifié le seul élément sur lequel tu as un véritable pouvoir : toi-même.
De ce que je lis (et interprète), les besoins de ta partenaire et toi même sont différents, vous en discutez, elle ne te cache pas ses besoins, ce qui est plutôt bon signe pour votre relation. Tu as essayer de la faire changer, tu as constaté que tu ne peux pas. Tu l'aimes et tu souhaite qu'elle soit heureuse, tu tiens à votre relation.
Tu nous demandes donc :
N
Comment puis-je changer pour arrêter de souffrir de la situation et que puis-je faire pour accepter ses relations et qu’elle soit heureuse ?
Ayant récemment traversé une période similaire, je vais te partager les trucs que j'ai pu mettre en place pour aller mieux. C'est ce que j'ai fait pour moi, tu pourras adapter selon tes préférences. L'essentiel est là : il te faut prendre soin de toi, te recentrer sur toi, sur tes envies, tes besoins. Et j'insiste : sur les tiens. Par imitation tu as essayé de coucher avec quelqu'un d'autre, sans succès... à quoi bon pour toi ? à quel besoin cela aurait-il répondu chez toi ?
Attention au diversions tels que les jeux vidéo, l'alcool et les psychotropes, le porn et toute les sources facile de plaisir / dopamine qui sont potentiellement addictifs, mais surtout qui ne participe pas à résoudre ton problème (celui que tu te pose et que tu nous as posé) : te changer toi, et en mieux si possible, non ? Détourner le regard, essayer de glisser le problème sous le tapis ne le fait pas disparaître... au contraire..
Alors les trucs.
- Tu peux faire du sport, au delà d'améliorer ta forme physique, tes capacités, te rendre plus séduisant et te donner confiance en toi, tu vas pouvoir te dépenser physiquement, et dans l'immédiat ça aide à mieux dormir ;) Attention, respecte tes limites. Tu peux commencer avec des activités très simples sans matériel : marcher; faire la planche; faire des flexions si tes genoux le permettent..
- Tu peux te lancer dans l'apprentissage de nouvelle discipline, un sport, un instrument, quelque chose que tu avais envie de faire depuis longtemps mais pour lequel tu n'avais pas trouvé le temps..
- Lis des livres sur les relations, des forums, écoute des podcast (le coeur sur la table, etc..), renseigne toi sur le polyamour et les relations en général, les émotions aussi..
- Écris un journal, pour constater l'évolution de tes ressentis, consigner les nouvelles expériences, essaye de te poser des questions et d'y répondre toi-même. Demande toi pourquoi tu réagis comme cela, ou comme ceci. D'où viens cette réaction ? quelle croyance l'alimente ? Peux-tu changer cette croyance si elle te limite ? C'est un travail d'introspection, c'est là que tu vas vraiment changer, de l'intérieur.
- Tu préfère parler ? Essaye d'en parler à des amis ou personne de confiance, des gens qui soient à l'écoute et bienveillant, participe à des cafés poly... Attention à ceux qui te montent la tête ou te dresse contre ta partenaire. De ce que je comprend tu veux son bonheur, écoute les conseils, mais fais le tri et écoute bien ta petite voix à toi...
- Au bout d'un moment les amis, la famille, ça ne suffit pas, et ils ne peuvent rien pour toi.. Tu l'as vu avec ta partenaire, on ne change pas les autres, se sont les autres qui changent d'eux-même.. Si ils le souhaitent ! ça s'applique à toi aussi. Il n'y a que toi qui pourra te changer, si tu le souhaites évidement ! Et c'est oui du travail.. Mais il existe des pros qui peuvent t'y aider. Cela a un coût, mais tu serai prêt à payer combien pour mieux dormir, arrêter de souffrir et qu'elle soit heureuse ? Attention, cela ne sera utile que si tu travaille vraiment entre deux séance. Peu importe que ce soit un.e psy, un.e coach, un.e thérapeute en reiki ou autre.. Du moment que tu peux verbaliser ce qui t'arrive, ce que tu vis, ce que cela t'évoque. Du moment que cette personne te fais parler et t'amène à te questionner..
- Projette toi dans le futur, quel est ton rêve ? quelle est la relation idéale que tu aimerais vivre avec ta partenaire et qui satisfasse vos deux besoins ? Décris la dans le détail, puis décris le chemin pour y parvenir. à l'écrit encore, avec des images et des métaphore qui vous sont propres, et partage cette vision avec ta partenaire, discutes-en et détaillez encore. Ce vision idéale sera comme un phare dans la nuit, tu pourras y penser pour t'apporter des pensées positives et de l'espoir quand tu broie trop du noir. Vérifie bien que cette vision est bien partagée et co-élaborée avec ta partenaire sinon ce ne seront que des illusions et des chimères !
- Autre astuce, autre question, toujours par écrit, et cette fois pas de risques d'illusion, puisque ça ne concerne que toi : quel homme souhaites-tu devenir ? Quelle serait la meilleure version de toi même ? Au point précédent, tu as peut-être clarifié avec ta partenaire un rêve, une vision, disons une légende :D, la question est : Comment devenir le héros de ta propre légende ? Bonne nouvelle, tu en es déjà le héros ! Reste à surmonter les épreuves, et comme on dit chez les geeks, level up et farmer tes compétences clef (intelligence émotionnelle / relationnelle, croyances personnelles, etc...) Vous avez défini la légende, maintenant c'est toi qui défini le héro !
Tu penses que n'as pas le temps pour tout ça ? J'ai cru comprendre que tu avais pas mal de temps la nuit ? En vrai qu'est ce qui t'en empêche ? C'est ce que je me suis dit : quitte à ne pas dormir, autant que ça me soit utile ! Au lieu de broyer du noir, j'ai lu des livres, j'ai écris, j'ai fait du sport, etc.. En veillant à ne pas faire de bruit si ta partenaire dort pas loin..
Tu peux aussi demander à ta partenaire de te rassurer sur ses sentiments, sur comment elle voit votre relation, organiser des temps de qualité à deux, préparer des vacances ou des projets à deux pour les mois qui viennent. Ce sera rassurant, mais elle ne pourra pas faire plus, et c'est aussi facile que la drogue et le reste : attention à la dépendance affective, à l'addiction. Il ne faut pas en abuser : ce sera la sincérité et la spontanéité qui rendront ses attentions précieuses. Donc attention à ne pas trop demander.. Surtout que le principal, ça se passera en toi, avec toi-même.
Voilà voilà.. Ce ne sont que des petits trucs, tu peux les adapter à ta guise, mais avec ça, en prenant soin de moi, en me recentrant sur ma vie, mes besoins, mes envies, tout en prenant soin de ma relation, en me faisant aider par des personnes extérieures aussi (ça fait partie du soin à toi-même), ça va beaucoup mieux et je redort !
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Bienvenue

mox2
le lundi 15 avril 2024 à 20h04
Bonjour à toustes :)
ravi de faire votre rencontre !
Je suis enchanté de découvrir ce lieu de témoignage et d'entraide autour du Polyamour. Où j'ai déjà pu lire en quelques petites heures une belle diversité de points de vue.. On sent le respect, la délicatesse et la richesse dans les propos des participants, qu'ils soient habitués du forum ou juste de passage et j'ai déjà eu le plaisir de lire ici quelques jolies perles de sagesse !
Oui, je sais, il n'y a presque que des polyamoureux qui s'expriment ici. Cependant par effet de loupe, ça rend ce concept du polyamour beaucoup plus présent et réel dans la société qu'il ne l'était auparavant pour moi.
Donc merci pour vos témoignages, merci à vous toustes d'exister et de partager vos histoires, vos ressentis, vos situations, je pense que cela doit aider beaucoup de monde, même si ce ne sont que des gens silencieux qui n'osent prendre la parole.. Enfin j'imagine, je parle pour les autres là...
En tous cas, cela me fait plaisir de vous lire !
Au plaisir de vous lire à nouveau donc, et qui sait, de rencontrer certain.es d'entre vous un jour ?
Mox
Discussion : [Rennes] Café Poly-Pop #41, Mardi 16 Avril 2024

mox2
le lundi 15 avril 2024 à 19h18
Bonjour,
ce café Poly-Pop de demain à Rennes sera-t-il bien maintenu ?
nous souhaitons venir avec ma partenaire, on a un peu de route et on se fait une joie de venir ! =)
avez vous un nombre minimal d'inscrits pour maintenir la rencontre ?
Au plaisir de vous rencontrer
Mox