Participation aux discussions
Discussion : Quand la NRE fait mal...

Bubblegum
le vendredi 02 mars 2018 à 17h41
Bonsoir bonheur, lorsque l’on est relativement jeune comme moi, l’avenir reste incertain. Je reprends normalement si tout va bien une année d’étude, ce qui me fait bouger de mon domicile dans un rayon de 1h à 1h30. Mon copain ne sait pas où il sera l’année prochaine, peut-être dans la même ville que moi, peut-être toujours au domicile de ses parents. Quant à mon amoureux, il est en formation pour adulte, soit il entrevoit pour faire une autre année d’étude, soit il cherche directement du travail ensuite. Le fait de ne pas avoir nos domiciles respectifs n’aident pas à bien vivre la situation : nous n’avons pas de lieu pour nous-même. Malgré le permis en poche, seul mon amoureux possède une voiture, donc il y a forcément confrontation car l’un peut faire tels activités alors que l’autre reste bloqué…
Je te remercie pour ton point de vue, remarquant que souvent la communication n’est pas optimum entre les gens, je n’avais pas pris en compte le fait que les canaux de communication peuvent être différents. Grâce à ce petit point, je peux comprendre cela et voir comment m’approprier sa façon de communiquer même si cela est dur pour moi car je suis différente entre ma communication écrite et orale. J’arrive + à le rassurer de façon orale que par écrit, c’est pour cela que « je pète un plomb » quand il m’envoie un sms 10 minutes après l’avoir vu pour me dire ce qui ne va pas. Mais je peux prendre ça en compte, je te remercie.
Bonsoir bidibidi (j’ai du mal à écrire ton pseudo xD), mes deux amoureux sont monos. J’ai déjà lu des témoignages sur le forum où le deuxième amoureux était mono et le vivait « bien » dans le sens que ça lui convenait, selon si la personne est plus « loup solitaire » ou au contraire a un besoin exacerbé d’attention, selon le profil cela peut être ou non possible. Cela dépend des attentes. Comme tu le dis, certains peuvent choisir s’ils trouvent mieux ailleurs de renoncer à leur relation où ils ne sont pas complètement satisfaits. Or, j’ai déjà discuté avec mes deux amoureux en leurs disant que s’ils trouvaient une partenaire qui leur convenait vraiment mieux, je ne les empêcherais pas d’y aller même si ni eux ni moi le désirons. J’ai proposé à mon copain de voir pour une sexfriend, car le sexe est en fait la chose qui cloche pour lui. Hier pendant une discussion, il me l’a dit que c’était ça qui lui manquait mais que le reste aller bien. Mon amoureux ne recherche pas à être en couple, pour diverses raisons qui lui son propre, il est juste tombé amoureux et a vu que j’avais les clefs pour l’accepter complètement.
Bonsoir marie-stuart, aussi bien je peux admettre que ma relation n’est pas une relation mono-poly des plus saines, aussi bien je ne peux pas admettre que l’on me dise que je ne l’aime pu. J’ai simplement des attentes qui ont changés et évolués différemment, mais cela reste de l’amour. J’ai déjà vécu une relation où ce n’était pas de l’amour et ce que je ressens actuellement l’est bien, sinon j’aurais simplement dit « bye bye » et je ne me serais pas ennuyée à chercher à faire vivre tout cela… Je ne dis pas qu’il n’existe pas une once de culpabilité ou de pitié parfois, mais quand on est ensemble, que l’on passe un bon moment, oui je me dis que je l’aime. Et il le voit lui-même dans mes yeux.
Merci à vous de me faire avancer à votre manière :-)
J'aurais voulu rajouter des choses mais malheureusement j'ai oublié ^^"
Discussion : Quand la NRE fait mal...

Bubblegum
le jeudi 01 mars 2018 à 21h14
Bonsoir bidibidibidi, je ne te trouve pas spécialement crûe, je lis ce forum depuis 4 mois et je peux te dire que des réponses vraiment crûes, j’en ai lu et la tienne est vraiment soft !
Tu touches un point essentiel : la situation est subie par mon copain. C’était assez simple : soit on évoluait d’une autre manière, soit c’était fini. Je m’étais renseignée du mieux que je le pouvais car au début je me trouvais bizarre… Et de fil en aiguille, j’ai pu voir que j’étais simplement hors norme concernant mes sentiments et mes pensées, ma vision du monde. Il a fini par dire qu’il ne désirait pas me quitter (d’autres paramètres jouaient en compte) sauf que je pense qu’il pensait que ça serait une amourette et qu’en découvrant qui il était (mon amoureux), je reviendrais vers lui en me disant que je faisais une erreur. Une fois quand on était dans une énième crise, il m’avait même dit « Je dirais que c’était une amourette passagère » ou quelque chose du genre si on retournait à un couple dit monogame.
Comme j’ai pu lire sur plusieurs sujets, le polyamour est plus sain s’il n’y a pas de conflits antérieurs, or cette situation a fait éclater le reste des conflits. Et tu as raison, pour diverses raisons ma relation avec mon copain ne me satisfaisait pu pleinement, mais la chose à prendre en compte est que j’avais depuis bien avant des sentiments ambigus auprès de mon amoureux : nous étions une sorte de triangle au moment où nous nous sommes tous rencontrés, mais mon amoureux était celui que je désirais vraiment, mais c’est celui qui a laissé la place à mon copain d’une certaine manière. De ce fait, un sentiment d’inachevé a pu peut-être perdurer. J’ai toujours assumé auprès de mon copain que je ressentais un truc bizarre pour mon amoureux, mais il n’y avait jamais vraiment fait attention.
Mais de ce fait, je désire faire évoluer la relation autrement mais n’étant pas sur la même longueur d’onde que lui, forcément ça coince… Et comme il n’a jamais communiqué (il le fait rarement), je ne voyais pas tout car j’ai un problème pour voir parfois certaines choses (c’est un peu compliqué à expliquer et ce n’est pas le lieu).
Et je peux t’assurer qu’il n’essaye pas de progresser pour la simple et bonne raison que je lui demande gentiment de préparer les sujets auxquels il veut qu’on discute, qu’on mette à plat, les éventuelles limites à voir et qu’il ne prépare absolument rien, que souvent ça tourne sur l’aspect sexuel.
(édit : il me parle actuellement et c'est sur des articles sur les incompatibilités sexuels, il bouge mais ça concerne encore une fois le sexe...)
Bonsoir pkd, tu mets en lumière la question qui m’interpelait : y a-t-il déjà eu une inversion entre une secondaire et un primaire. Car on a l’impression (du moins je l’ai) que le primaire c’est envers et contre tout, que c’est un gros bloc qui tient tous les raz de marées. Du coup j’aimerais voir si c’est déjà arrivé à d’autres que moi, étant donné que j’ai déjà lu un témoignage où une relation secondaire était tellement forte qu’elle pensait presque à redevenir monogame et n’avait pu de relation d’ordre sexuel avec le reste de sa sphère amoureuse.
Bonsoir alinea7, comme dit à bidibidi c’est une situation réfléchie mais aussi subie pour divers paramètres. J’ai eu un pic où j’ai aimé d’autant plus mon copain, ça a ravivé la flamme et j’avais envie de le voir, de le choyer, d’être avec lui. Mais ce qui a mis les pieds dans le plat c’est que malgré cette flamme, je n’avais toujours pas d’envie sexuelle à son égard (j’ai un énorme blocage désormais et c’est mon amoureux qui arrive enfin à remonter mon estime de moi et même à me faire évoluer, chose que mon copain avait a minima fait). De ce fait la NRE m’a éloigné de plus en plus de mon copain. Je voulais moins le voir, j’avais « peur » car je ressentais bien qu’il attendait pas mal de cette situation vu que ma libido était remonté.
Concernant la difficulté entre prendre en compte qu’on aime plusieurs personnes et que c’est possible et accepter que la personne qu’on aime n’est pas exactement celle qu’on croyait, il y a forcément un fossé. Mais il était plus ou moins déjà au courant, j’entretiens une relation priviligiée avec une amie que j’appelle ma femme mais avec qui réfléchir à l’avenir pour ma part est impossible (nous sommes très différentes). Je l’aime et elle m’aime d’un amour particulier, entre amitié et amour. Elle était là bien avant mon copain. Lui ça ne le dérangeait pas parce que c’était une fille donc pas de comparaison avec un membre masculin.
Une question simple : comment te sens-tu par rapport à l'idée de mettre en pause ta relation récente pour rassurer[...] ton autre partenaire ?
Je me sens mal à cette idée de mettre en pause ma relation récente car je suis dans une situation où j’ai besoin d’être épaulé, aimé, ce que ne pourrait pas m’apportait mon copain à l’heure actuelle. Sa situation actuelle ne me permet pas d’être sereine. Ce qui joue surtout, c’est que son cercle social est quasiment inexistant, je le pense donc dans une dépendance affective… et c’est ce qui me fait peur… Ayant déjà été dans ce type là avec mon ex. Donc j’ai essayé de mettre de l’énergie afin de le rassurer, de le faire communiquer mais ça n’a rien donner.
Pour te rappeler pourquoi tu l'as choisi au départ ?
Le soucis c’est que si je reprends, la réponse est « par dépit » et nous nous sommes mis ensemble au début pour des mauvaises raisons (oublier notre ex du moment), l’amour est venu tardivement mais ça nous convenait….
Ou...as tu demandé concrètement à ton partenaire initial ce qui le rassurerait même partiellement ?
J’ai demandé mais au début il demande la main, ensuite c’était le bras ^^’ ….
Qu'avez-vous essayé/mis en place ?
Une sorte d’emploi du temps pour que ça soit équitable, ne pas aller trop vite avec mon amoureux, savoir si oui ou non il voulait des détails etc. j’ai essayé d’instaurer la communication, mais les habitudes reviennent au galop, ça a été au début et ensuite j’ai du relancer, à chaque fois, et c’est forcément épuisant…
Merci de vos interventions :-D :-)
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Quand la NRE fait mal...

Bubblegum
le jeudi 01 mars 2018 à 12h34
Bonjour à tous, je viens ici car je suis dans une situation problématique : actuellement en situation de polyamour depuis 4 mois désormais, tout vient à se compliquer de plus en plus. Le texte risque d’être un peu long et je m’en excuse.
Au début de ma nouvelle situation, je voulais partir sur une relation hiérarchisée, avec un principal et un/des secondaire(s). Sauf que c’était une situation qui ne me convenait pas et me bridait de façon permanente : la NRE me poussait plus dans les bras de mon amoureux que de mon copain avec lequel j’avais des difficultés diverses et variées. La situation s’est alors transformée plutôt en anarchie relationnelle (je me trompe peut-être dans la nomination exacte).
Je suis tombée à un point où la tendance s’inverse : j’aimerais que mon amoureux soit le principal et non pas le secondaire. Beaucoup de choses jouent dans la balance pour que cela me vienne à l’esprit même si je pense que la NRE conduit aussi dans ce sens. La situation a pris de plus en plus de place : j’ai fait mon coming out auprès de mon meilleur ami, d’amis et de ma mère, ainsi que des parents de mon amoureux. Ca n’a pas été facile mais au moins c’est fait même si au bout j’ai eu le droit au « Mais un jour il faudra choisir » ou « Ton copain il doit souffrir » sans penser que la personne au milieu du triangle peut elle aussi souffrir même si cela ne se voit pas. C’est culpabilisant de savoir qu’on rend heureux mais à la fois malheureux.
Mon copain souffre beaucoup de la situation et je n’arrive pas à l’aider car les rares moments que l’on passe ensemble, aussi bien soient-ils, il arrive à les broyer et donc à me donner de moins en moins envie de l’aider. J’essaye de l’écouter, de lui donner des outils, de faire en sorte qu'il fasse un travail sur lui, de communiquer, mais cela ne change rien, il ne s’ouvre que petit à petit sauf que le mal est déjà fait. Je ne suis pu sur la même longueur d'onde : je n'éprouve pas le besoin de le voir souvent mais cela était déjà le cas avant cette situation, raviver l'envie plutôt que d'être dans la routine.
Je n’ai pu envie de lui, sexuellement parlant, alors que je m’épanouis et évolue avec mon amoureux sur ce thème. De ce fait, mon copain ne voit que ce qu’il « perd » et est aveuglé par la jalousie au lieu d’essayer de comprendre. J’ai beaucoup de reproches de sa part alors que ce qu’il arrive simplement à dire c’est « Mais essaye de comprendre » sans me donner les clefs alors que je répète jour après jour de communiquer, mais j’ai l’impression que c’est plutôt dans un sens que dans l’autre. Il arrive qu'il mette des mots sur ce qu'il ressent, mais cela reste rare et ne se produit QUE quand on est plus côte à côte, ce qui a le don de m'énerver et de me faire parler crûment.
Je n’arrive pas à lui faire comprendre que même s’ils sont proches, chacun me donne autrement et qu’il ne peut pas tout me donner (exemple : avec mon copain on est sur la console, tandis que mon amoureux est un joueur sur ordinateur donc on ne peut pas trop partager ensemble sur notre passion et jouer ensemble, mon amoureux est spontané, mon copain non, l’un aime se promener, l’autre préfère passer un moment seul dans sa chambre etc.).
A force, je me sens broyée par cette situation : tandis que mon amoureux prend sur lui pour avancer du mieux qu’il peut en évitant de souffrir, mon copain ne me fait que sombrer avec lui. Sa jalousie permanente me broie...
Je n’ai pas envie de le quitter car je continue de l’aimer à ma manière, mais d’une façon différente, plus proche de l’affection mais ça reste de l’amour. Mais la situation le détruit et me détruis par la force des choses.
Vous est-il arrivé de vouloir « interchanger » votre relation principale avec une secondaire ? Avez-vous eu des problèmes d’ordre sexuelle lors de l’arrivée d’une nouvelle relation et que votre relation primaire ne recevait peu ou plus d’attention ?
(D’autres problématiques d’ordre psychologique jouent pour ma part entre le fait d’avoir été utilisé comme un bout de viande pendant 1 an et demie, comme un trou, sans jamais avoir de compliment, sans que rien ne change)
Je vous remercie de votre attention, au bout d’un moment j’en ai gros sur le cœur.
J’aimerais aller à un café poly près de chez moi mais étant étudiante et ceux-ci se passant à 1h de chez moi et dans la soirée, cela reste compliqué... Et étant donné que les évènements facebook sont public et que je ne souhaite pas que mon entourage familiale soit au courant, cela est difficile pour moi de regarder..
Bonne journée !
Amicalement, un chewgum
Edit : j'ai mis en gras ce qui me semblait important...
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Témoignage puis polyamour et syndrome d'asperger

Bubblegum
le jeudi 30 novembre 2017 à 23h10
Bonsoir Jeremie ! Merci de ton explication, je ne comprenais pas, je suis quelqu'un qui n'aime pas blesser alors j'avais peur d'avoir mal dis certaines choses...
Je ne considère pas mon second amoureux comme un aspi et uniquement ça, je m'en souviens seulement quand nos difficultés de communication se forment, sinon je le vois comme n'importe qui : un individu que j'aime particulièrement <3 . Mon regard n'a pas changé, ça m'a juste permis de comprendre certains comportements que je ne pouvais pas "analyser" auparavant.
J'ai fais la démarche dès que possible car je pense que c'est en laissant tout couler que les vases débordent, or ce n'est pas ce que je veux. Je préfère beaucoup me renseigner, y passer des heures, plutôt que de blesser inutilement ou de ne pas comprendre. J'ai suffisamment été blessée pour le savoir.
Concernant l'hypocrisie, je suis sincèrement désolée pour toi, la nature humaine n'est malheureusement pas uniquement belle, en plus dans certaines situations on est malheureusement obligé de l'utiliser et c'est bien dommage de ne pas pouvoir être franc par tout temps... Les gens de confiance comme tu dis se comptent sur les doigts d'une seule main alors on ne peut que se serrer les coudes :-)
J'aurais une question te concernant par la même occasion, quand as-tu été diagnostiqué ? et comment ?
Nous avons su avec mon premier amoureux tardivement que mon second amoureux est aspi (alors qu'ils sont amis depuis le collège au moins...) mais du coup il se pose lui-même des questions sur lui-même et cette possibilité de l'être lui aussi. Mes deux amoureux sont relativement semblables (mais différents tout de même :-D , je ne sais pas comment le dire avec les bons mots cependant...) donc il se questionne..
Merci de ta réponse en tout cas, ça me fait plaisir ! (8E
Discussion : Témoignage puis polyamour et syndrome d'asperger

Bubblegum
le mardi 28 novembre 2017 à 23h47
Bonjour/bonsoir Juliejonquille et Jeremie et merci de vos réponses :-)
Je tiens à préciser, car je l'ai sans doute mal exprimé ou non exprimé, que mon second amoureux est "en phase" avec la situation, il est au courant et l'a accepté/assimilé. Il est touché par asperger mais à un degré moindre. Si bien qu'il croyait que cela était visible alors que non. J'en ai parlé avec lui plusieurs fois, en tout cas pour le moment ça lui convient, il vit au jour le jour et on voit comment ça se goupille, comment on gère.
Pour répondre dans un premier temps à Juliejonquille, je suis au courant de la diversité vu le nombre de témoignages d'aspies eux-même que j'ai pu lire. Depuis que je le sais, j'en ai lu des choses car j'essaye de tout faire pour que ça soit adapté au mieux, qu'il se sente bien. Il a l'air bien dans notre relation actuelle, j'ai plus peur pour l'avenir en fait. C'est encore récent. D'où mes demandes de témoignages, voir si certaines personnes ont connu des difficultés pour mieux les anticiper, j'aimerais vraiment qu'il soit heureux le plus possible et le plus longtemps possible... Je ne suis pas très aidé car il ne s'est jamais renseigné sur son asperger, du coup moi qui aime et a besoin de comprendre, je suis lâchée comme une bouteille à la mer... Lire des témoignages c'est bien mais pouvoir en discuter c'est mieux ^^
Pour moi le polyamour peut convenir à "tout le monde" tant qu'il se renseigne suffisamment et que cela correspond à son type de pensée, handicap, maladie ou que sais-je, comme tu as si bien dis, ce sont des individus. Certains réagissent ou peuvent réagir différemment d'où mon questionnement dans un but mélioratif ;-) .
Pour répondre à Jeremie, oui mon texte est un peu long je suis désolée xD mais merci à toi d'essayer de me répondre ! Concernant les différents aspies, je rejoins ce que j'ai dis à Juliejonquille, je connais la diversité qu'il peut y avoir. Comme j'ai pu lire, il n'y a pas un type d'autisme par exemple, mais une multitude de personnes atteintes à des degrés différents (je le cite sans doute mal alors je m'excuse au cas où). Je pense que mon second amoureux n'est pas poly. Ni même mon premier d'ailleurs. Je dirais plutôt que je suis une polyamoureuse avec deux relations s'approchant de la monogamie. Je m'explique : ils sont plus du genre à ne vouloir aimer qu'une personne mais concèdent que je puisse en aimer plusieurs. Je ne les bloque pas, j'invite même mon second amoureux à trouver une autre personne s'il le désire, de ne pas s'inhiber, d'être juste heureux. J'ai un peu plus de mal avec mon premier mais je laisserais faire si cela venait à arriver, c'est le temps que le travail sur moi-même se fasse, passer d'un couple monogame à polyamoureux c'est tout un programme !
Pour moi il est de toute façon "normal" avec juste des difficultés à exprimer ou comprendre certaines émotions, il veut bien faire, et ça en fait un côté encore plus attachant d'ailleurs... Je n'ai pas d’apriori sur le type de vie que peut avoir une personne aspie, chacun le vit différent ^^
Mais du coup je suis contente d'avoir un témoignage d'un aspi, qui plus est poly ! Je n'ai juste pas compris :
Jeremie
J'ai horreur de l'hypocrisie mais c'est surtout parce que je l'ai vécu à plusieurs reprises. Autrement, j'ai admis depuis longtemps que l'on a tous une part d'hypocrisie ;)
Je n'ai pas compris l'histoire de l'hypocrisie alors je veux bien que tu m'en dises plus ^^
En tout cas merci à tous les deux déjà :-) je vous souhaite une bonne journée et/ou soirée ! (8E
Discussion : Témoignage puis polyamour et syndrome d'asperger

Bubblegum
le lundi 27 novembre 2017 à 15h13
Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum permettant d'avoir des connaissances sur le polyamour. Je vais décrire un peu (beaucoup :-P ) ma situation avant de pouvoir poser mes questions, bonne lecture :-) RDV en bas pour mes questions si vous n'avez pas la patience de lire et merci d'avance !
Au début je me posais des questions sur le fait d'aimer plusieurs personnes à la fois. Grâce à ce forum j'ai pu enfin souffler, comprendre qu'il y avait des personnes comme moi, que je n'étais pas un OVNI, et pour ça, je remercie les personnes qui ont mis en place cette espace.
Je suis relativement jeune, j'ai 21 ans. Je suis dans un début de relation polyamoureuse avec deux hommes : le premier est mon copain avec qui je suis depuis bientôt 4 ans et le deuxième son...meilleur ami (aïe aïe ça fait mal de le dire). On dit pourtant qu'on ne touche pas aux meilleurs amis mais notre situation est un peu plus délicate que pour d'autres.
De plus j'ai une relation polyamoureuse si on peut dire avec une autre femme mais cela depuis avant mon copain sauf qu'on n'arrivait pas à mettre des mots dessus : un amour plus fort que l'amitié, où on veut donner de l'amour mais sans s'engager (sans notion sexuelle) ? Maintenant j'ai la réponse. De ce fait, sans m'en rendre compte, j'ai créé une relation polyamoureuse. Mon copain connaissait son existence et inversement même si mon amour pour cette femme est plutôt platonique, même si à chaque fois que j'ai de ses nouvelles, mon sourire monte jusqu'à mes oreilles...
Reprenons pour avec les deux amis. Nous nous sommes tous rencontrés pendant le nouvel an d'un ami en commun. Les deux me plaisaient et c'était réciproque. L'un a tenté sa chance et pas l'autre. Sauf que de base, celui que je "voulais" et bah c'était l'autre ahaha... Mais c'est ainsi.
Nous avons donc gardés des bons liens avec lui, vu que c'était le meilleur ami de mon copain, nous nous sommes un peu perdu de vue avec le temps. Mais j'ai toujours ressentie un petit quelque chose que je ne savais nommé en le voyant sauf peut-être l'attirance.
Puis, pendant les vacances d'été de cette année, j'ai proposé de faire beaucoup de sorties avec notre ami (il a une voiture donc on peut se déplacer plus aisément, il a une chienne donc on peut la sortir, il y a un but) et on s'est rapproché... Sauf que ce n'était pas anodin. Durant toute ma relation avec mon copain, j'ai eu des vacillements : parfois j'avais très envie d'être avec ma femme (on appelait ça ma phase "homo", étant pansexuelle) mais aussi de notre ami. Mon copain prenait ça à la rigolade, moi aussi je n'aurais pas pensé que c'était si fort. Il me taquinait sur le sujet. Notre ami n'en savait rien.
Je pensais que c'était comme parfois où on est un peu possessif avec les amis auxquels on tient fortement et qu'on ne veut pas voir disparaître mais que progressivement on arrive à supporter car la confiance prend tout son sens.
Mais non. Un beau jour j'ai explosé à une phrase de mon copain, commençant à prendre conscience de mes sentiments pour notre ami, me détestant et sachant que mon amour pour lui ne marcherait pas : c'était le meilleur ami de mon copain donc il ne me toucherait pas et ne "me récupérerait" pas si cela venait à casser. Pourtant, ça ne m'empêchait pas d'aimer mon copain même si je me sentais confuse de ce fait, de comprendre que j'aimais deux personnes et de me broyer sous le poids des diktats de la société avec la monogamie. J'ai donc avoué à mon copain une première fois.
J'ai donc explosé, comme attendu notre ami m'a dit que pas lui, j'ai beaucoup pleuré, mon copain m'a consolé et j'ai voulu attendre un mois pour revoir notre ami car je ne voulais pas qu'il disparaisse de ma vie.
Mais c'est comme tout, l'amour ça peut "bouffer" jusqu'aux entrailles...
Il me manquait trop et même si ça pouvait me faire mal, j'ai décidé de le revoir pendant une sortie avec des amis à la fête foraine, dans un lieu neutre. Nous nous n'étions pas revu depuis que je lui avais avoué mon amour par téléphone. Mais je lui avais assuré que ça ne ferait rien de bizarre, que ça serait normal, et ça l'a été.
Après cette soirée, être contente, j'ai fais mes recherches et je suis tombée sur ce forum. J'ai pu ainsi comprendre que ce n'était pas anodin cette situation même si les témoignages tournent plutôt à partir de la trentaine. J'ai alors pris la décision de restée amoureuse de lui, de le vivre comme ça même s'il me disait non et d'accepter ce qu'il pourrait me donner. Et je l'aurais laissé faire sa vie sans soucis s'il trouvait une autre personne à aimer, je ne voulais pas être un obstacle, juste vivre mes sentiments tant que ça ne lui pesait pas.
Et nous voilà aujourd'hui, on s'est revu avant que je lui dise par sms que je décidais de continuer à l'aimer mais qu'il n'avait pas à s'en faire. Que j'étais une personne polyamoureuse. Mais une fille amoureuse, c'est craquant. J'ai un peu "gratter" même si je ne me doutais de rien et il m'a avoué au final qu'il m'aimait depuis un moment et que je le rendais heureux.
Je n'en ai pas tout de suite parlé à mon copain, on peut dire que j'ai fais de "l'adultère" même si je ne le ressens pas comme ça, étant assez subtile en essayant de lui faire comprendre que notre ami avait des sentiments pour moi... Puis un mercredi je l'ai dis explicitement car notre ami qui au début était très heureux, même si culpabilisant, commençait à se sentir mal de le dire à mon copain, il avait peur de le perdre, ce qui était compréhensible.
Mais je suis quelqu'un de têtue, je lui ai dis de me laisser une semaine pour tout arranger, pour ne pas qu'il parte... Et donc je l'ai dis (en pleurant... c'est hallucinant de voir comment notre corps peut être manipulateur dès que le stress est à son comble, je me demande si mon inconscient n'a pas "forcé" mon corps à pleurer pour moins souffrir..). J'avais besoin moi aussi d'extérioriser ça, je ne trouvais pas ça normal de devoir se cacher alors que l'amour n'est pas un déchet.
Ce fut un choc pour lui, c'est certains, il ne l'acceptait pas. Il commence avec le temps à l'accepter, à s'adapter. Il commence à utiliser le terme "tu as deux amoureux". Notre ami, qui est donc mon second amoureux depuis maintenant 1 mois, est lui très amoureux aussi. J'ai entendu parlé du NRE, alors j'essaye du mieux que je peux de donner autant à mon copain même si c'est forcément plus difficile tant la passion du NRE peut être forte.
Mais voilà. Mon second amoureux a le syndrome d'asperger. J'ai fais beaucoup de recherches sur... je ne sais même pas quel mot choisir (handicap social ? maladie ? malformation ?) tant je ne veux pas blesser les aspies qui seraient sur ce forum... Ce qui fait que la communication n'est pas toujours simple mais ça ne m'empêche pas de l'aimer, même en sachant son syndrome, ça ne m'a pas empêcher, ça m'a juste fait prendre conscience que les difficultés qu'on pouvait avoir, pas toutes bien sûr, avaient un lien avec ça.
Mes questions :
J'aimerais donc bien avoir des témoignages sur des personnes polyamoureuse avec une ou des personnes aspies ou des aspies eux-même pour voir si cela est un modèle qui peut leur convenir.
En effet, en faisant mes recherches, j'ai vu que les aspies sont des personnes très loyales et fidèles et je ne voudrais pas lui faire du mal du fait de ne pouvoir lui donner quelque chose d'exclusif.
J'ai aussi une question pour la communauté toute entière : comment faites-vous pour gérer le temps ? Je me sens un peu débordée, j'ai l'impression de ne plus avoir de temps pour moi, voulant donner à chacun ce qu'il a besoin... Est-ce que cela sera plus facile lorsque nous aurons chacun une endroit où vivre ? Nous vivons chacun chez nos parents...
Et enfin, y a t-il des personnes ayant assumer leur relation poly dans leur famille ou leurs amis ? Je n'ai pas envie de me cacher, j'aimerais pouvoir tenir la main de mon second amoureux sans avoir à mettre une capuche pour me cacher...
Je vous remercie de vos réponses et de m'avoir lu ! Bonne journée ^^ (8E