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Contigo

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(France)

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Discussion : Une relation secondaire peut-elle durer (vraiment) dans le temps ?

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Contigo

le mardi 19 septembre 2017 à 20h47

Je l'entendais bien dans ce sens Bonheur, rien de péjoratif, un simple constat d'une similitude entre ce que tu exprimais et ce que mon Autre m'a exprimé a sa façon lors d'une longue discussion récente. J'en ferai peut-être un autre post, si j'arrive à exprimer.

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Discussion : Une relation secondaire peut-elle durer (vraiment) dans le temps ?

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Contigo

le mardi 19 septembre 2017 à 20h03

LNJ, je suis moi-même la "secondaire" depuis plus de 10 ans, et je n'ai "forcément" rien construit avec lui sinon notre relation. Je suis donc de l'autre côté de ton miroir. A te lire, j'ai la sensation que tu estimes déjà que ta relation telle qu'elle est est déjà finie. Sans doute parce que du coup tu me mets face à mes propres peurs.
Mon Homme me dit toujours (surtout quand il m'arrive de devenir poussive) qu'il comprend qu'il puisse me manquer certaines choses qu'il ne puisse pas me donner, et que c'est à moi de choisir ; partir ou rester. Il est certainement comme Bonheur, soit il quitte soit l'amour perdure.
Tu aurais envie de quoi toi ? Et lui, vous en avez parlé ?
I

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Discussion : Ma copine ne veut plus être en couple.

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Contigo

le lundi 18 septembre 2017 à 17h56

Si j'ai bien tout compris, tu as rencontré cette fille alors qu'elle était déjà en couple. Tu éprouvais déjà de la jalousie ? Comment tu gérais cela ? Pourquoi cela te pose-t-il un problème aujourd'hui ?
Tu n'es pas obligé de répondre, juste une piste.

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Discussion : Besoin d'y voir clair

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Contigo

le mardi 12 septembre 2017 à 20h57

Wade, ta souffrance me parle à l'oreille, je la comprends sans la réaliser. J'ai une question : as-tu pu définir ce dont tu as envie ? On oublie souvent de quoi on a envie, c'est vrai pour moi en tous cas. Les habitudes, le confort, les acquis, j'ai l'impression que tout cela nous fait oublier que nous avons des rêves, des envies, des convictions profondes. Le travail est d'aller vers soi pour y rechercher tout ça et voir si cela peut correspondre avec ce que nous vivons. Ce n'est pas facile, mais si dans cette période de tumultes tu prenais le temps de faire ce voyage vers toi (en plus de la lessive et des enfants... sourire) cela te prendrait du temps et de l'énergie que tu n'aurais peut-être plus pour l'angoisse que tu vis. Ce n'est qu'une piste... mais pourquoi pas.
J'essaie de mon côté en même temps que toi, si cela peut te rassurer.

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Discussion : Spam mails

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Contigo

le mercredi 30 août 2017 à 14h08

Je l'ai également reçu hier à 22h42.

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Discussion : Ou madame paradoxes

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Contigo

le dimanche 20 août 2017 à 10h42

Tomtom, tu me vois ravie de l'espoir que mon témoignage peut t'apporter. Je n'ai pas voulu aborder le sujet avec mon fils, c'est lui qui l'a fait pour moi. Je ne suis pas encore prête pour développer le sujet avec lui, mais je ressens un apaisement considérable, et quand je serai prête, je sais comment revenir sur le sujet. Simplement en lui demandant comment vont ses amoureuseS.

Finalement, je suis la seule à n'avoir pas encore franchi le cap si on résume : mon amoureux est "polypratiquant", mon fils aussi (sourire) et moi j'attends de pouvoir en discuter avec mes co-voyageurs de vie. :-)

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Discussion : Ou madame paradoxes

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Contigo

le jeudi 17 août 2017 à 11h40

Merci Raz, c'est exactement ça, je ne connaissais pas cette chanson là, mais elle me parle, elle me parle tant (ou temps) :-). Mots tellement lourds de sens pour une musique si légère, quel beau mariage.

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Discussion : Ou madame paradoxes

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Contigo

le jeudi 17 août 2017 à 11h32

Maturité ou insouciance ? Ou les deux peut-être. Notre relation a toujours été conflictuelle (dernier né de 4 enfants et il n'avait que quelques mois au moment du divorce), lui rebelle et moi totalement "contre" ce mode d'expression.
Pour en revenir à l'acceptation d'une nouvelle vision du monde "pluriel", si j'admets être à l'origine de mon mal être ou plutôt mon mal vivre de cette relation ou je "partage" mon homme, je viens à rejoindre ce que tu disais Bonheur. Sans m'en apercevoir, j'ai joué la totale transparence de mon côté, mes enfants connaissent le couple C et H, ils connaissent aussi R puis qu'on s'est tous retrouvé dans mon tout petit logement pour un repas sympa. Puis H venait régulièrement à la maison (un week-end sur deux au début, puis une semaine par mois en moyenne)Nous n'habitons pas la même région. Nous faisions attention, devant les enfants nous étions des amis, j'irai même jusqu'à dire des copains de régiments. Depuis les mots du petit, je me rends compte que j'ai été à l'origine de cette pseudo transparence, je n'ai jamais rien dit explicitement, mais je me suis toujours dit que si des questions venaient je leur répondrai (je ne savais pas quoi pourtant mais je m'étais fait cet engagement à moi-même).
Mes copain(e)s le connaissent tous, ils l'apprécient, et le prennent tous pour mon "mari" même s'ils savent que nous n'habitons pas ensemble.
Je viens de découvrir que c'est cela qui me gêne en fait. De mon côté notre relation est transparente, enfin presque puisqu'ils ne savent pas qu'il est marié et parfois j'aimerais le crier pour être entendue, mais peut-être que l'écoute serait plus difficile. De son côté, personne n'est au courant, des précautions sont prises pour ne pas éveiller le moindre soupçon, j'ai pu rencontrer leurs enfants qui sont adultes comme les miens ( à part le dernier qui est peut-être le premier d'ailleurs après son intervention de ce week-end). Mais là encore il faut préserver, je suis une "vieille" copine de maman.
J'ai tout mis sur le dos ma difficulté à partager, sur ma sensation d'être une pièce rapportée, mon intuition de finir ma vie seule. Et tout cela pollue une relation. Je reviens sur un terme que j'ai pourtant utiliser il y a une dizaine de jours. Je ne suis pas "polyacceptante" mais "polyadhérente" avec la nuance de ne plus subir le "poly" mais de le cultiver pour qu'il m'offre un éventails de possibles. Je ne sais pas si un jour je serais moi-même "polypratiquante" mais peu m'importe. Je viens d'accoucher d'une nouvelle vision du monde, le plus dur mais aussi le plus excitant maintenant va être "d'élever" et "d'éduquer" cette nouvelle progéniture pour qu'elle puisse grandir et me faire grandir.
Un grand merci à vous tous (dans ce fil ou dans les autres). Vos mots ont soulagé mes maux par le simple fait d'exister. J'ai pu me reconnaitre dans telle phrase de l'un(e), tel mot de l'autre et enfin tel ressenti de chacun.

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Discussion : Ou madame paradoxes

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Contigo

le mercredi 16 août 2017 à 23h37

Le travail sur soi... Cela fait une semaine que je vous lis tous, une semaine bien remplie de tout ce que je lis, et j'ai soif encore... c'est comme si je venais de découvrir que j'existe. J'avais commencé un voyage vers moi sans même me trouver, je ne voyais que la fille de... l'ex-épouse de... la maîtresse de... la sœur de... et finalement la mère de... (pardon). j'ai l'impression que pour chacun des ces rôles j'avais un costume différent. Et même si je suis un peu de tout ça, il me manquait l'essentiel... moi. Je me pensais tordue d'esprit mais en fait non,simplement quelqu'un de différent de ce qu'on a voulu que je sois ou que je pensais qu'on voulais que je sois.
Une simple conversation avec mon fils de 15 ans.
Moi : Tu as une copine ?
Lui : Ben non Man, j'ai ai plusieurs.
Moi qui venais de découvrir grâce à vous qu'on pouvait aimer sincèrement deux (ou plus) personnes.
je rajoute avec légèreté : un vrai tombeur :-)
Et là, 'ai failli tomber à la renverse : Maman, j'en ai trois qui se connaissent et des fois on sort tous les 4 ensembles chacune a quelque chose de spécial. Elles sont différentes mais elles m'aiment toutes les 3 j'y peux rien.
A un autre moment de ma vie, j'aurais ri,beaucoup ri, en lui disant qu'une c'était bien suffisant, qu'il n'aurait jamais assez de temps et d'énergie pour mener à bien toute sa petite "troupe".
J'ai seulement dit : si tout le monde est heureux comme ça, pourquoi pas.
Et là, alors que jamais nous n'en avions parlé il m'a dit : c'est comme H qui aime sa femme et qui t'aime très fort toi aussi. Tu sais Maman, je ne veux pas que tu me juges, je ne suis peut-être pas le petit garçon que tu rêvais d'avoir mais je suis moi, je veux faire mes expériences, je veux tomber, me relever, je sais que ce que tu me dis c'est pour mon bien, je ne veux pas te croire sur parole, ou alors je te donne une procuration sur ma vie,comme papa l'a fait pour mon tout nouveau compte en banque.
J'ai failli m'évanouir, ses mots résonnent encore dans ma tête... encore et encore...
Cela ne m'avait jamais paru aussi clair.
Il n'y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir... Et c'est un minot de 15 ans qui était entrain de me donner la plus grande leçon de toute ma vie.
Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais j'ai comme l'impression qu'aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie.

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Contigo

le samedi 12 août 2017 à 13h13

Ressentir ce froid intensément, ce sont exactement les bons mots.
J'ai la tête embrouillée, comme un vertige créée par la profondeur du fossé entre la théorie et la pratique. Dans nos relations tout était clair, ouvert, mais au final la pratique démontre que ce n'est pas forcément ça. Je comprends qu'on puisse ne pas être pas très à l'aise avec des tiers, mais cela ne se passe que lorsque ses deux amoureuses sont ensembles. Du coup, je digère mal, mais pas seulement, je finis par me raidir aussi ce qui crée chez moi un malaise profond entre ce que je ressens et ce que j'exprime d'une part et ce que je ressens de la situation.
Ils ont pourtant librement choisi de vivre ainsi, alors pourquoi autant de gène ? Au bout de plus d'une décennie, pourquoi la situation ne change toujours pas ? Est-ce que ne pas froisser l'une se fait au détriment de l'autre ? Comment peut-on dire aimer sincèrement deux personnes et agir ainsi ? Est-ce plus facile d'accepter que l'autre aime une autre que moi que d’accepter d'aimer deux personnes ?
Désolée de toutes ces questions, cela fait du bien de les poser, c'est déjà ça de gagner :-)

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Contigo

le jeudi 10 août 2017 à 16h07

Sourire Toinou,
J'avais espérer que le temps permettrait de lui faire assumer. J'ai assumé moi-même de le partager avec le temps, pourtant c'était pas évident au départ, au départ des sentiments j'entends. Tant que notre relation était une aventure, alors que je connaissais déjà son épouse (c'est elle qui nous a présentés), Je n'imaginais même pas que je le partageais puisque j'avais de lui ce qu'elle n'avait pas "elle" finalement.
Et puis je pouvais quitter la relation quand je le voulais au final. Et puis le temps a fait son œuvre et solidifié les bases. J'ai eu un moment où le "partager" devenait pour moi de plus en plus difficile. Heureusement, nous nous sommes vu une paire d'années que tous les deux, avec occasionnellement quelques rencontres à 4, à 3 c'était trop difficile pour moi. Puis la vie qui s'en mêle et les rencontres presque "familiales" du quatuor se mettent en places plus souvent.
J'avais déjà beaucoup de tendresse pour C, et j'ai mis longtemps à ne plus la considérer comme une rivale (alors que la vraie rivale dans cette situation ça aurait pu être moi). Si bien, que lorsque nous nous rencontrons à 3, je suis plus souvent avec elle qu'avec lui nous parlons, nous rions, nous sommes si différentes et semblables à la fois.
Je me demande même si le chemin qui m'a conduit à être "polyacceptante" ne vient pas du fait qu'elle soit ce qu'elle est et de la relation presque fraternelle que nous avons.
C'est aussi avec elle que je devrais parler de tout ça. Mais j'aimerais tant le faire avec lui d'abord. Mon amoureux ne semble même pas s'être rendu compte de mon évolution. Je ne sais pas trouver les mots... Ça m'angoisse

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Discussion : Ou madame paradoxes

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Contigo

le jeudi 10 août 2017 à 15h23

Merci Bonheur de ton supplément d'information ( et d'âme aussi suis sûre).
Ça fait du bien de te lire, ainsi, je peux mieux voir ma propre histoire au travers de ta lecture de celle-ci.

Effectivement sans connaître les protagonistes et la situation cela me semble compliqué, et pourtant la justesse que je ressens à la lecture de nos échange est implacable.
"Je suis peut-être complètement à côté de la plaque, mais créer un lien amoureux juste pour en avoir un (sans que l'amour en soi à l'origine) ça me dérange. Evidemment, ce n'est que moi et mon optique bien personnelle, mais il y a je pense quelque chose à creuser à ce niveau-là. En tout cas, moi, je m'interrogerai d'abord là-dessus". Je comprends, mais au début, cela ne devait être qu'une aventure, Monsieur avait pour but de n'avoir que des relations sans grand investissement (en énergie et en temps).

J'aurais de quoi être envieuse de l'autre relation mais pourtant cela me fait plaisir de les voir ainsi. Ce que je ne comprends pas c'est la différence de nature de mon amoureux. Forcément, je ne sais pas comment il est sans moi, puisque je n'y suis pas (sourire). Mais je sais comment il est quand nous sommes tous les deux, (souriant, attentionné, enjoué...) Puis dès que nous ne sommes avec d'autres personnes, il est différent, plus les personnes sont proches, plus il est distant.
J'ai bien des fois essayé d'aborder ce sujet, en lui expliquant que c'était difficile pour moi, je ne suis pourtant pas très exhibitionniste de mes sentiments, il m'est par contre plus facile de montrer mes ressentis, mais je dois mal m'y prendre parce que j'ai toujours la même réponse : " Je suis comme ça et c'est tout".
J'ai cette même réponse bien souvent sur des tas d'autres sujets, je sais d'ailleurs que j'ai touché un point sensible dès que j'ai cette réponse. :-)
Aussi le dialogue est quelque peu déjà sur la lame de rasoir. J'ai de mon côté depuis plusieurs semaines fait un voyage vers moi, je me suis rendue compte que souvent j'ai exprimé mes ressentis et qu'il les a pris comme des reproches aussi fin de discussion. J'ai probablement été maladroite. Je ne sais pas comment faire.

Je lui ai envoyé un message afin de lui dire que nous avions à parler, et depuis c'est silence radio. C'est très bien comme cela, ça me laisse le temps de peaufiner.

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Contigo

le jeudi 10 août 2017 à 13h04

Pourquoi a-t-elle raisonné en toi d'une manière forte, Bonheur ? dis m'en plus s'il te plait.

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Contigo

le mercredi 09 août 2017 à 12h24

Merci Toinou,

Il ne me semble pas avoir comparé les relations entre elles, aucune relation n'est comparable d'ailleurs. Beaucoup de choses font qu'elles sont même bien différentes.
C'est mon cheminement propre qui me pousse à réaliser que les vases sont en fait communicants alors que je m'étais appliquée à tout bien ranger dans des cases. D'abord pour me protéger certainement, mais aussi parce que c'est comme cela qu'on me l'a présenté au début.
J'ai l'impression d'avoir fait une chute et de m'être réveillée dans un nouveau monde, où il faut que je réapprenne les bases.

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Contigo

le mercredi 09 août 2017 à 11h28

Bonjour,
J’avoue c’est compliqué. Moi-même en écrivant, j’avais l’impression de m’embrouiller et cela a été pire à ma relecture. J’aurais sans doute dû peaufiner un peu en prenant plus de temps.
Bonheur , tu as tout à fait raison, c’est avec eux deux que je dois discuter, je ne sais simplement pas comment m’y prendre. Depuis 10 ans nous partageons cette situation et sous couvert de couler de source et bien le dialogue en a été bafoué.
Je voulais préciser que nous parlons beaucoup quand nous avons l’occasion de parler tous les quatre. De tous les sujets possibles sauf de nous. Comme si c’était un sujet tabou. Moi-même ça ne me serait jamais venu à l’esprit d’en parler, mon cheminement vers moi récent m’amène à douter de la simplicité de la chose ( ref : au poème de l’Abbé de L’Attaignant « Le mot et la Chose »). J’ai la sensation aujourd’hui que je viens de réaliser notre situation au bout de tant d’années je me dis que je comprends vite mais il faut de longues, très longues explications.
Vous lire m’a apporté beaucoup. Jusque qu’ici, comme tu le dis Bonheur, j’ai eu l’impression d’être une pièce rapportée, que je n’étais là que pour former l’équilibre. J’ai donc vécu cela souvent comme une frustration du genre : l’homme est parfait sa situation beaucoup moins. Sauf que je suis en train de réaliser que la situation n’est que le contenant. Et qu’importe le contenant pourvu qu’on ait l’ivresse. A vous lire j’ai compris qu’on pouvait sincèrement aimer deux (ou plus) personnes. Eureka !
Ce qui me libère, c’est de pouvoir réaliser que ce que je ressens pour les autres personnes du quatuor est aussi de l’amour. Jusqu’ici, je pensais que c’était une pointe de jalousie qui me pesait. Aussi brouillonne dans mes sentiments que dans mes écrits… Désolée.
Bonheur, je ne comprends pas quand tu me dis que les deux relations « secondaires » ne sont pas comparables. Mais je suis curieuse de cette piste.

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Discussion : Ou madame paradoxes

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Contigo

le mardi 08 août 2017 à 23h30

Bonsoir,

J'ai lu beaucoup des fils de discussion avant de prendre la plume, le clavier plutôt. J'ai été tellement heureuse de vous lire tous, votre ouverture d'esprit, votre vocabulaire si près des ressentis, j'en suis toute émue. A vrai dire, je ne sais pas où commencer.
Pour être cohérente avec mon titre, je vais commencer par la fin.
Je suis en "couple" avec un homme marié depuis un peu plus de deux lustres, dans une relation "poly-acceptante". (j'adore utiliser le mot que je viens de découvrir). C'est bon de pouvoir mettre un mot sur une situation. Au départ, tout n'était qu'un jeu, j'ai débarqué dans un couple qui venait de résoudre leurs problèmes. Un couple qui s'aime d'amour. Situation transparente pour nous quatre. C et H sont mariés, R et C ont commencé leur relation durant les problèmes du couples. Une fois résolus, C et H décident que leur vie ne sera plus jamais pareille et du coup, R fait partie de leur vie. J’arrive bien après, parce que C pour "équilibrer" cherche une quatrième roue pour le carrosse (ça roule mieux on va dire). Perso, je sortais d'un divorce pénible (2 ans auparavant) et je ne souhaitais pas m'investir dans une relation sérieuse.

Quelques années plus tard, c'est à dire aujourd'hui, et pour la première fois, je prends du recul, j'essaie en tous cas. Je me suis toujours dit, il l'aime elle, et moi je suis là, quand il en a envie. Jamais je n'aurais pensé qu'il puisse nous aimer toutes les deux (merci sacro-sainte éducation judéo-chrétienne). J'ai découvert très vite que j'étais amoureuse, moi. Et j'ai très vite aussi réalisé combien je souffrais non pas de la situation elle-même mais d'avoir réalisé mes sentiments. J'ai essayé d'en discuter avec lui souvent, mais ma souffrance à moi lui éclatait à la figure comme autant de reproches. Cela s'envenimait toujours et j'ai appris à taire, taire et encore taire. De temps en temps ça ressortait comme un trop plein, et à chaque fois le même résultat. Quand on est tous les deux, tout se passe toujours bien, complicité, amour (oui, il a réussi à me dire qu'il m'aimait) ou alors il est attaché (j'ai lu dans un post que faire l'amour souvent avec la même personne crée ce sentiment). Quand nous sommes tous les 4, tout ce passe bien aussi (bien que déjà, il ne soit plus le même, plus aucun geste tendre, il faut rester loin, il me parait même indifférent - alors que C et R restent proches et complice et se font des mamours). Par contre quand on est 3 (avec C), c'est insupportable, c'est comme s'il était tout seul. Je pensais qu''avec le temps, il s'assouplirai, mais ce n'est pas du tout le cas. Je sais (en vous lisant) que ce qui manque c'est la communication. Mais je ne sais à priori comment m'y prendre.

Il y a quelques détails qui manquent bien sûr, mais je préfère les donner au fur et à mesure des situations desquelles on pourra débattre, je ne veux pas faire un "pavé" (même si j'ai souvent pensé qu'en mettant tout à plat je pourrais viser le Pulitzer :)) . J'ai besoin de vous pour y voir clair, pour poser des mots, pour défaire des nœuds

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