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Discussion : Amourelisme

amiamoureux
le vendredi 05 octobre 2018 à 23h30
amiamoureux
Ce que tu dis là est un peu humiliant , je ne réduis pas la sexualité au coït qui m'ennuie plutôt et qui est trop bref si je les espace trop , je préfère être invité, écouter, regarder, admirer, caresser, goûter et parler , la communion j'aimerais bien la vivre mais ça ne m'est jamais vraiment arrivé et puis je ne sais pas trouver celles qui me désirent alors j'attends toujours la belle saison , qui ne viendra peut être jamais . Je ne regarde pas de porno , je sais simplement que je n'ai pas été éduqué pour savoir me faire aimer alors j'essaie de minimiser ma frustration , si tu veux me donner des cours de séduction, avec joie ! j'ai beau commencer à vieillir je me sens toujours un jouvenceau avec mes amies qui d'ailleurs ne me demandent rien à ce niveau là, et je ne voudrais pas les harceler . Puis- je par exemple demander à chaque nouvelle rencontre qui m'inspire si je lui plais ?
J'aime bien la définition de "bonheur" qui convient bien à un pudibond comme moi, quand je sais que quelqu'un m'aime en retour cela me rend déjà heureux :
"On peut aimer intérieurement, juste pour savourer le bonheur de l'émotion logée à l'intérieur de soi. C'est de l'amour pour moi et c'est ma seule définition de l'amour."
Discussion : Amourelisme

amiamoureux
le vendredi 05 octobre 2018 à 23h24
bidibidibidi
L'autoérotisme retire un des pans les plus importants du sexe : la communion. Le sexe est communication, pas juste gigotage de saucisse dans le hot-dog. Et je parle pas des recherches actuelles sur le porno, qui tend à montrer que l'autoérotisme est mauvais pour la santé (en trop grande quantité, bien évidemment), qu'il ne contient pas les bienfaits que contient le sexe.
De plus, tu retires tout désir de ta vie. Le désir n'est pas un mal en soit.
Et puis, pour finir, tu limites la sexualité aux organes sexuels. C'est bien triste, le sexe va bien au delà.
Tout ça pour dire que l'autoérotisme n'est qu'un succédané permettant de passer les longues soirées de célibat en attendant la belle saison :-)
Ce que tu dis là est un peu humiliant , je ne réduis pas la sexualité au coït qui m'ennuie plutôt et qui est trop bref si je les espace trop , je préfère être invité, écouter, regarder, admirer, caresser, goûter et parler , la communion j'aimerais bien la vivre mais ça ne m'est jamais vraiment arrivé et puis je ne sais pas trouver celles qui me désirent alors j'attends toujours la belle saison , qui ne viendra peut être jamais . Je ne regarde pas de porno , je sais simplement que je n'ai pas été éduqué pour savoir me faire aimer alors j'essaie de minimiser ma frustration , si tu veux me donner des cours de séduction, avec joie ! j'ai beau commencer à vieillir je me sens toujours un jouvenceau avec mes amies qui d'ailleurs ne me demandent rien à ce niveau là, et je ne voudrais pas les harceler . Puis- je par exemple demander à chaque nouvelle rencontre qui m'inspire si je lui plais ?
Discussion : Amourelisme

amiamoureux
le vendredi 05 octobre 2018 à 16h30
TrioBulle
Je trouve ça très réducteur de dire que ce n'est pas du poly amour si son épouse n'est pas au courant.
Quand on découvre la possibilité d'aimer plusieurs personnes (je prends mon cas en référence, pour certains ça a peut-être toujours été évident) il y a pas mal d'étapes à franchir. Déjà, avant d'en parler à son conjoint, il faut se convaincre soi-même. Toujours mon exemple, il m'a fallu un petit temps avant de reconnaître que j'aimais vraiment celui qui est mon lutin maintenant. Bref, peut-être que l'épouse n'est pas (encore) au courant, mais Amiamoureux se pose des questions qui pour moi relève du poly amour et même de la poly affectivité. Car oui, il est possible d'aimer sans acte sexuel, c'est quand même pas toi, Bonheur, qui va dire le contraire lol ?
Oui mon épouse légale est au courant mais elle n'a pas pour projet de devenir polyamoureuse , elle craint surtout les maladies vénériennes.
J'avais décidé de la quitter en espérant trouver mieux , mais au même moment j'ai découvert la possibilité éthique du polyamour et je suis revenu chez nous et je ne le regrette pas car objectivement mon épouse a souvent beaucoup d'avantages par rapport aux femmes de son âge :
1)Elle m'apprécie depuis l'instant même où nous nous sommes parlés puisque c'est elle qui a provoqué notre rencontre.
2)Elle est très disponible puisque elle n'a pas d'enfants d'un autre homme et pas besoin de gagner sa vie.
A la réflexion c'est plutôt l'idéologie de la gagne qui provoquerait en moi un sentiment d'infériorité , car au fond je trouve plus simple de me contenter sexuellement d'une seule compagne et/ou de mes propres caresses comme je l'ai fait jusqu'à notre rencontre.
Il me semble qu'il serait préférable de considérer l'autoérotisme comme la base indispensable du bonheur sexuel car on apprécie d'autant plus quelqu'un que l'on n'a pas besoin de lui ou d'elle et cela permet de rester en paix avec soi même .
Cela ne m'empêche pas d'apprécier que l'on sollicite ma compagnie ou mes services car j'aime apprendre et découvrir et me sentir apprécié par ceux ou celles que je fréquente ou que je rencontre.
Mon problème serait plutôt comment demander sans avoir l'impression d'importuner car j'ai souvent l'impression d'être encore prisonnier de l'image des femmes héritée de ma mère à qui la sexualité déplaisait.
Discussion : Amourelisme

amiamoureux
le jeudi 04 octobre 2018 à 22h50
Je suis en couple exclusif depuis une vingtaine d'années (mariage de raison après une adolescence et une jeunesse solitaires et frustrées) et amoureux depuis une dizaine d'années d'une amie que je fréquente peu mais que j'admire beaucoup et qui me fascine depuis que je l'ai croisée.
Cela ne fait pas très longtemps que je lui ai confié cette attirance . Elle me considère toujours comme un ami et nos relations sont rarement câlines et toujours a-sexuelles puisque elle ne souhaite pas qu'il en soit autrement .
Je trouve ma vie plus intéressante depuis que j'ai le courage de lui parler davantage mais je me sens toujours dévalorisé par le lieu commun qui consiste à penser que sans sexe ce n'est pas vraiment de l'amour et que donc elle me plait mais que je ne lui plais pas.
Je suis aussi amoureux d'autres amies sans que cette attirance soit partagée avec les intéressées .
J'ai pris cette habitude depuis le début de l'adolescence vu qu'être amoureux me faisait rougir en croisant celles qui me fascinaient .
J'aimerais pouvoir me contenter de cette situation "amourelienne", car ce serait agréable que d'admirer intensément et sans conditions mes amies tout en étant délivré du besoin de plaire , ce qui est en plus parfaitement compatible avec une relation refuge comme celle ou je reste.
Cependant, je dois sans cesse lutter contre l'impression de perdre quelque chose (l'attirance sexuelle réciproque serait ce qu'il y a de plus intense paraît il) ,de faire affectivement du surplace (je ne me confronte pas à ma peur du rejet et de la solitude) et d'être un "looser" (ma vie serait rétrécie).
Ce questionnement a t il à voir avec le poly-amour ?