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Discussion : PolyAmour comment ça marche?? (Help)

bonheur
le mardi 21 mars 2017 à 09h59
Edk
Je vais repondre rapidement a ta dernière question : non.
Même réponse. Du moment qu'il y a mensonges, cachoteries, non-dits, fourberies, etc... ce ne peut être du polyamour. Et j'irai même plus loin. Pour ma part, s'il y a une des personnes concernées qui ne sait pas (au moins qu'il y ai d'autres personnes possibles) ce n'est pas du polyamour. Donc, pour moi, et je dis bien pour moi (puisqu'ici il faut tout le temps le préciser), un-e poly qui entretient une relation affective-et/ou-sexuelle avec une personne qui de son côté est adultère, ce n'est alors plus du polyamour, mais un mélange incertain. Ce n'est ni un jugement, ni une critique, simplement un constat (j'ai été dans ce cas inconfortable et ça n'apporte pas gd chose en soi).
Discussion : Cycle de la peur : heureux/malheureux

bonheur
le lundi 20 mars 2017 à 13h20
Aujourd'hui, pour moi, toute émotion est à vivre et il n'y en a pas de bonnes ou de mauvaises, même s'il en est de plus agréable que d'autres.
La "violence" ne sert pas sauf éventuellement envers soi-même afin d'évacuer. L'évacuation, sous quelque forme que ce soit, des émotions est pour moi indispensable. La profondeur est une excellente chose, sauf que c'est tout ceci un sans cesse renouvellement. Aucune personne n'est fixe, aucune situation n'est stable.
Ce cycle n'avait pas lieu d'exister en mode mono-mono, c'est évident (ou alors vous auriez eu des problèmes lié à votre couple lui-même). On parle parfois ici de polyacceptants, mais on en sait peu sur ces personnes car elles s'expriment peu, d'autant qu'elles sont souvent renvoyées à une image de tortionnaire qui empêche l'autre de vivre, alors que ce n'est pas le cas.
En deux ans j'ai fait aussi un petit bonhomme de chemin. Toutefois, et c'était sans doute le cas à l'époque, je préfère les discussions sérieuses en mode privée, plutôt que des posts ici. Un échange sérieux se fait dans le temps et la durée (prendre le temps d'apporter une réponse en longueur ; un échange très court n'apporte rien à personne du fait des variations émotionnelles).
Discussion : Témoignages de secondaires

bonheur
le dimanche 19 mars 2017 à 10h00
Dans tous les cas, il n'y a aucune recette magique. Une personne qui a peur, est une personne qui a peur. Si cette personne accepte la communication afin de s'unir pour y faire face, c'est possible de se retrouver au final sur une même longueur d'onde. Là encore, il s'agit de faire un travail sur soi. On se remonte les manches (à deux, c'est mieux) ou on fuit. La fuite est une attitude de survie et elle est compréhensive également.
Discussion : Cycle de la peur : heureux/malheureux

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 23h04
Il se peut aussi que je n'ai pas tout bien lu ou interprété. :-/
Ca ne me surprendrait pas, comme je me connais :-D ... à mon âge, y a plus rien à faire, on ne me changera plus :-D :-D :-D
Discussion : Témoignages de secondaires

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 23h01
L'essentiel est peut-être "simplement" d'exprimer nos ressentis, émotions, etc... plus qu'un quelconque désir ou volonté. Et puis, l'amour n'implique qu'il n'y ai pas d'incompatibilités.
Discussion : Cycle de la peur : heureux/malheureux

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 15h31
Perso, je crois que voici un excellent descriptif d'un certainement nombre important de relation mono-mono dont l'un des deux ne peut devenir que poly.
Ca n'aide pas, ce que je viens d'exprimer mais cette description me parle, même si je suis dans l'autre rôle.
Ce que je peux répondre, par contre, est que heureux et malheureux font de l'humain ce qu'il est. Une personne poly doit accepter d'être plus souvent malheureuse puisque par définition, tout amour, à un moment donné, portera sa dose de malheur, de souffrance souvent.
J'ai souvent écrit, ici entre autres, que s'il n'y a pas d'amouromètre, la souffrance que l'amour engendre est un bon indicateur. La souffrance est source d'évolution, parfois plus que le bonheur, dont on ne profite pas toujours en le vivant et dont on s'aperçoit de son bienfait quand il s'évapore. Avoir conscience de cela te permettrait-il de "sortir" de ce cercle vicieux (petitement, en tout cas) ?
Discussion : Témoignages de secondaires

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 15h20
Tout à fait, tu as à apprendre d'elle, certainement.
Ce que j'exprimais était personnel et évidemment, je sais que ce qui me convient ne peut te convenir. Nous sommes très différents. Je sais que je suis "devenue" très tranchée sur ce qui constituera mon avenir désormais :-D .
Discussion : Témoignages de secondaires

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 09h39
J'ai eu des relations secondaires qui ont eu cette attitude (bien que sans sexe avec moi) d'agir en amoureux et en fait indiquer au final que ce n'est pas de l'amour. En ce qui me concerne, ce sont des relations qui n'ont pas pu perdurer. Aujourd'hui, je sais que le rapport "amour-amitié" ne peut perdurer. D'ailleurs, mes autres relations secondaires étaient plutôt dans "je n'indique rien" comme ça on n'interprètera pas mes mots. Sauf qu'il y a l'attitude réciproque qui, elle, est aussi interprétable.
A ce jour, après observation et apprivoisement, toutes mes relations secondaires futures devront assumer ou ne pas être. Je ne tergiverserai plus. On reconnait ses émotions, ses sentiments, ou rien du tout. On affirme car je reconnais que pour moi, il ne peut vivre un amour que s'il est confirmé. La période d'observation et d'apprivoisement est plus que suffisante pour y voir clair (je définis celle-ci en mois, voir en années si nécessaire).
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 09h31
A Camille_B : il n'y a pas de soucis pour moi :-D
Souvent, on écoute l'autre, mais avec notre propre essence.
J'ai eu une connaissance qui m'a fait un caca nerveux parce qu'à la question "comment ça va ?" j'ai répondu par un sourire et par (oh scandale !!!) une autre question "et toi ?". Il s'est fâché, comme si je ne me préoccupais en fait pas de comment il allait. Tant pis pour lui, désormais, je répond "bien" (même si ce n'est pas le cas) et j'enchaine sans lui demander comment il va. Bon ok, j'ai un vilain petit caractère bien trempé. Je tire leçon du passé et je m'adapte, à ma façon.
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le samedi 18 mars 2017 à 09h26
Si l'on vit dans l'émotionnel, ce qui est le cas de certaines personnes (en général, je parle), être poly(affectif en tout cas), c'est juste être soi. Ne pas refouler ses ressentis, les exprimer, les libérer... Après, il y a nos actes, qui peuvent être dicter par "l'essence" même de qui l'on est intérieurement.
J'ai lu relativement souvent que de toute façon, suite ou pas à ce que l'on ressent, en définitive, on ressent tout de même et ça, personne ne peut lutter contre, même pas soi-même.
On donne corps, ou non, à nos ressentis. Et puis, évidemment, il y a tout ce que l'on nous a inculqué et dont on doit s'interroger sur la pertinence pour soi. Avoir un esprit critique envers soi même et savoir remettre en question, s'interroger et éjecter ce qui nous convient pas.
Pour ce qui est de l'héritage culturel dans notre pays, je lis actuellement "amours" de Jacques Attali. Evidemment, je ne suis pas d'accord avec ce qu'il affirme du polyamour (ouverture, tout au début du livre), toutefois, l'évolution de l'amour et de ce que l'on peut définir ainsi à travers les âges est stupéfiant.
Discussion : Témoignages de secondaires

bonheur
le vendredi 17 mars 2017 à 08h00
De toute façon, l'amour en lui-même fait ressortir les peurs, car il oblige à se dévoiler. Et puis, l'amour rend "aveugle", enfin parfois sourd.
Personne n'est parfait et on apprend de ses déconvenues. On peut parfaitement vouloir découvrir le parachutisme et se retrouver paralyser devant le vide. Si l'on écoute les para (civil passionné), c'est hyper génial merveilleux, mais ça ne fait pas de nous tous des personnes capables de prendre plaisir à se jeter dans le vide.
J'ai la même difficulté que toi anges, alors aujoud'hui je préfère une longue période d'apprivoisement (façon le renard et le petit prince), et encore même ainsi... Et puis, je porte cette étiquette "femme mariée" qui ferait fuir toute personne sérieuse, honnête, authentique et ce sont ces personnes que j'aime, oups !
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le lundi 13 mars 2017 à 10h54
chacun-e a sa bonne réponse, à soi, c'est évident :-D
Je pense que ce n'est évident pour personne car même une personne célibataire a un entourage. L'étape je m'assume et je fais le tri est aussi importante, qu'intéressante. C'est là que l'on découvre réellement les possibilités humaines. Personnellement, j'étudie aujourd'hui beaucoup l'humain.
Je préfèrerai continuer cette discussion en mp, ma vie restant la mienne et n'ayant pas valeur ici.
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le dimanche 12 mars 2017 à 21h03
Tout d'abord, je dirai que l'on ne place pas toujours un mot afin de définir une situation. Je crois par contre pouvoir dire, enfin en ce qui m'a concerné, que l'on se retrouve dans une situation où l'on n'a pas eu d'autres possibilités intérieures que d'agir comme on l'a fait. Dans mon cas, plus possible de ne pas avoir conscience de ce nouvel amour, l'interrogation sur l'amour existant, le retour en surface d'un ancien amour (c'est comme une spirale, tout remonte à la surface) et cette vérité que l'on doit exprimer faute de devenir folle. La reconnaissance de la situation, indispensable à ma vie, le flou et le brouillard durant quelques années. La sortie de ce brouillard (Merci à toi, cher Trésor adoré), l'acceptation et l'assumation. La mise au claire et l'affirmation de soi, le tri dans l'entourage immédiat et surtout la lecture dans mon cas de livres divers sur le développement personnel. Une lecture dont je me serai moquée auparavant mais aujourd'hui en lien indispensable avec mon évolution.
Ce qui fait que j'avais enfermée en moi cette valeur pourtant naturelle . Durant près de 20 ans, j'ai été la parfaite fiancée, la parfaite épouse, la parfaite mère de famille, la parfaite professionnelle, la parfaite femme de notre société... puis les enfants grandissent, les projets sont lancés (devenir propriétaire notamment) et une réorientation professionnelle qui m'oblige à changer de vie et enfin cette peur extrême de la "peut-être" mort de cet homme qui m'oblige à devenir qui je suis.
Est-ce que ce fut simple ? Annoncer à son mari que l'on aime et avec on vit en parfaite complémentarité, que l'on aime à nouveau, ben ce ne peut pas être simple.
Est-ce que l'on sait que c'est naturel ? Ben je dirai que ça fait parti d'un long processus de prise de conscience, d'acceptation, etc... Mon déclencheur a eu lieu en 2007 et j'ai eu connaissance du terme "polyamour" et d'une définition en 2011. Donc, on peut évoluer sans savoir dans un sens autre que le sens commun. L'important étant d'accepter d'affronter la réalité et de sortir du troupeau. L'homme descend du singe, pas du mouton... mais bêler c'est plus facile. Assumer sa polyaffectivité, c'est faire ce choix de sortir du commun et se trouver dans son for intérieur et non intellectuellement à l'extérieur.
Après, rien n'empêche d'être attiré par un mode de vie conceptuel et de s'y sentir bien et de s'y découvrir. Je suppose que la "démarche" inverse à la mienne est pertinente. Seul le résultat compte. Je ne crois pas au hasard, alors une attirance peut venir naturellement comme un appel. Le travail de découverte de soi reste présent et je crois que c'est lui l'important.
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le dimanche 12 mars 2017 à 19h59
Hello Edk, heureuse de te lire de nouveau :-D
Oui, soit on se sent poly parce que l'on a fait une démarche de soi et que l'on se trouve naturellement dans l'amour non restrictif. Après comme le laisse supposer EnzoMolinari, on a parfois l'utilité d'un facteur déclencheur pour enfin faire se travail de découverte. Pour moi, ce fut un énorme chamboulement émotionnel.
Si l'on en vient au polyamour par concept idéologie, pour expérimenter, évidemment on peut avoir une "période" poly au cours de sa vie. Si on nait avec cette capacité naturelle, et que se trouve, alors aucun retour en arrière possible, sauf en se contraignant intellectuellement.
Sauf erreur de ma part, tous les livres traitant directement du sujet, et dont les auteurs sont poly, reflètent cela.
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le dimanche 12 mars 2017 à 14h18
Pour certain(e)s on nait poly(affectif dans mon cas, je n'attache pas d'intérêt au sexe)
Je ne serai pas stupide au point de me compliquer l'existence si ce n'était par découverte de qui je suis intérieurement.
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
Discussion : La découverte du soi polyamoureux: à quel moment?

bonheur
le jeudi 09 mars 2017 à 17h25
EnzoMolinari
En clair, il semblerait donc que la prise de conscience polyamoureuse se fasse principalement sous la pression des circonstances. Corrigez-moi si je me trompe.
Si tu entends par circonstances la prise de conscience de son ressenti, étouffé par le concept communément admis de l'exclusivité amoureuse, qui ressurgit par la peur de perdre cet autre être aimé et ceci après 18 ans de mariage, j'en suis. C'était en 2007 et ma vie, intérieure comme sociale, en a été complètement et irrémédiablement chamboulée.
Je préfère les discussion sérieuse en privée, car le cadre semi public d'un forum, sans cesse parasité, n'est pas approprié pour parler en toute compréhension de soi. Je suis joignable en cliquant simplement sur mon pseudo.
Discussion : Une vie de couple...mais en 4G(ays). Est-ce du polyamour aussi ?

bonheur
le mardi 21 février 2017 à 09h33
J'ai commencé également cette lecture. Pour l'instant, je suis plutôt sur la réserve.
Sogyal, qu'importe le nom, l'important est le vécu et le ressenti. Personnellement, lorsque l'on me parle de communication, de tendresse, de force de l'amour, d'acceptation, de simplicité (dans toute sa complexité, malgré tout), alors je pense que tu connais le sens du mot aimer. Après, coucherie ou non, vie commune ou non, c'est de l'arrangement comme ça nous convient.
Je souhaite que votre arrangement sera positif.
Bonne route et beaucoup de bonheur à toi et à ceux que tu aimes !
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

bonheur
le dimanche 19 février 2017 à 11h07
préoccupe toi désormais de toi voleur. La vie d'autrui appartient à autrui. Ne tombe pas dans la victimisation et prend soin de toi et de ceux qui sont chers à ton coeur.
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

bonheur
le samedi 18 février 2017 à 13h47
Le polyamour est juste un mot. Faire face à la situation d'aimer une seconde personne en même temps que celle de l'engagement, annoncer les émotions et les sentiments est nécessaire, indispensable. Inutile de connaitre le terme polyamour, ni d'en vouloir s'approprier des valeurs, sauf si elles nous paraissent comme la seule option possible, comme naturelle. J'ai vécu des situations poly avant de connaitre ni le terme, ni la définition, ni aucune valeur.
Adapté tout ceci à son vécu, c'est en effet une façon de se dédouaner.
J'ai eu trois enfants, qui ont vécu ma transition mono-poly et ils sont parfaitement équilibrés, ils ont je pense une vision élargie dans le domaine de l'amour et des relations humaines.
Je vais de nouveau me faire flinguer par ceux qui me nomme "moumoumoije". Qu'ils se déchainent ! On s'amuse comme on peut :-)
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

bonheur
le samedi 18 février 2017 à 13h38
Tout à fait d'accord avec toi, voleur. On doit indiqué à son partenaire, marié ou non, avec le(a)quel(le) on s'est engagé, en tout premier lieu. Une relation où l'on prévient qu'il y a une évolution hors du commun, inédite et pouvant être discutable, on doit en discuter.
Je dirai même que si on devient amoureux, que l'on est sûr de soi, et que cet autre est déjà engagé, si l'on est en lien aussi avec la personne liée à cet engagement, il faudrait commencé par dialoguer avec cette personne avant de se dévoiler à l'être aimé. En tout cas j'en suis là de ma réflexion actuelle et du comment se comporter afin d'assumer réellement. Même si avec, la "consommation" est exclue puisque j'entends que mes relations secondaires soient asexuées.
Cela m'apparait aujourd'hui évident qu'il faut dire je l'aime avant de dire je t'aime. Et tant pis si ensuite on est ridicule et qu'on se prend un bide. Le ridicule ne tue personne.
Mettre devant une réalité concrète, c'est en effet couper court à toute possibilité de choix de la part des personnes concernées, toutes les personnes concernées.
On n'appartient à personne, mais on se doit d'assumer sa responsabilité avant des actes. Ce que l'on ressent, on ne le demande pas, on n'y peut rien, c'est ainsi. C'est ce que je nommerai l'amour état. Ce que l'on fait, c'est autre chose, on en a conscience et on doit prendre le temps d'agir.
Tout le monde peut s'exprimer avant et non après les faits.