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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le mercredi 18 juin 2014 à 11h02
@Lulutine, oui, peut-être est-il détaché. Mais j'admets que le fait qu'il m'ait écrasé à peine une semaine auparavant avoir montré ce détachement m'a irritée car ça donne l'impression d'un cheminement "je te fais tout porter -> je suis apaisé". Oui je trouve ça injuste. J'aurais au moins aimé une transition "je n'aurais pas du être si violent", mais non. Ca a été un passage du blanc au noir d'un coup. Mais ce sont les émotions qui parlent, je peux bien me débrouiller seule malgré ça j'imagine...
Plusieurs personnes m'ont dit comme toi que s'il était prêt à m'écouter alors je devrais effectivement en profiter. Mais pour moi, comme dit par Semeur, je suis dans le torrent émotionnel...Je déprime, il me manque, même si rationnellement je fais (plutôt) la part des choses. J'ai peur qu'en le voyant, les émotions reprennent le dessus. Il y a aussi le fait que les quelques fois où j'ai tenté de lui parler, bah, la communication est difficile. Comme si on ne parlait pas le même langage, tout devient extrêmement complexe et fatigant (j'admets que je devrais m'attacher à ça pour accepter la rupture car ce n'est pas très bon signe...).
Si lui n'a rien à dire, j'admets, c'est mon égo qui serait blessé. Que moi je sois dans cet état alors que lui dépasse si facilement la chose. C'est de la fierté, rien de très enviable, mais c'est bien présent. Je dois être immature de ce côté-là. C'est aussi pour ça que j'ai peur de lui parler : je ne veux pas lui "montrer" que je suis malheureuse parce que dans l'état dans lequel je suis, sa compassion ça reviendrait un peu à la métaphore "donner de l'amitié à quelqu'un qui veut de l'amour c'est comme donner du pain à quelqu'un qui meurt de soif".
Pour finir, oui, le sentiment d'inachevé est immense (il l'avait mentionné aussi avant que ça parte en vrille). Il y avait les conflits, mais derrière ça on en était encore à la phase des débuts sur plein de choses, ou complètement en évolution sur d'autres. C'est con à dire mais même les conflits étaient en évolution, quand j'ai été voir ailleurs quelque chose s'est passé en moi et...voilà le résultat. Mais bon j'assume!
@Semeur, je comprends ta position. A vrai dire j'ai pu la partager aussi, dans des conditions semblables à celles que tu décris. De même je suis la première à connaître ce sentiment de détachement par rapport à une personne en face qui serait en plein "torrent" alors si ça peut m'arriver, je doit l'accepter chez l'autre aussi...
Comme tu dis il m'appartient de vivre ça comme je veux et j'admets que j'essaie juste de gérer quand je le vois. Etre sympa sans +. Mais c'est après que c'est très dur, quand je suis seule. J'ai énormément de mal à supporter les séparations et j'identifie clairement avoir du mal à imaginer qu'il renonce à moi si...facilement.
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CLM
le mardi 17 juin 2014 à 19h53
Je t'ai répondu GCD.
J'avais la même jalousie avec mon ex...C'est surtout que je fantasme pas mal, qu'en me quittant il s'est dit 'youhou!!!' et qu'il n'arrête pas de sortir et que "ah que la vie est douce maintenant que l'épuisante CLM est sortie de ma vie!". Mais bon ça, c'est mon délire. J'ai des amis mais je suis une grosse flemmarde sociale. Mais bon ça j'en prends l'entière responsabilité.
C'est l'idée qu'il vive si bien dans ce silence surtout, qui me rend un peu malade. Mais j'ai un problème de temporalité aussi. Pour moi ne pas se parler pendant 1 semaine c'est le bout du monde, alors que, j'imagine, il faut juste que ça se tasse...Mais oui c'est dur ce sentiment d'être zappée du jour au lendemain. On se voit pendant 6h dimanche, une politesse par-ci, une blagounette par-là, et après, le grand vide. Comme si on ne s'était jamais connus, comme si rien n'avait existé.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mardi 17 juin 2014 à 18h39
J'ai lu un peu le fil, merci GCD.
J'admets que je suis obsédée cette relation et jalouse de lui car il a des amis (y compris ses nombreuses exs...), que moi je suis moins sociable, j'ai peu d'amis, moins de champ de liberté psychique en fait. Donc je pense tout le temps à ça, à la fois c'est irrésistible et à la fois je m'en veux car dès que je suis "obligée" de me concentrer sur autre chose je relativise.
Après c'est aussi la situation : toutes mes ruptures n'ont pas eu cette importance là et l'investissement que j'ai eu avec lui est le plus fort que j'ai eu dans ma vie avec un mec. Or je ne sais pas à qui j'ai affaire : quelqu'un à qui je peux parler, avec qui je peux débriefer, démêler? Ou bien quelqu'un qui "jouit" pas mal de la position de dominant dans la situation?
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CLM
le mardi 17 juin 2014 à 14h53
Salut Drya et merci d'avoir répondu.
Là où je suis d'accord avec toi c'est qu'effectivement, depuis 3 semaines qu'on a rompu, c'est toujours moi qui revenait et quand il m'a fait cette "offre" d'entendre "ce que j'avais à lui communiquer" j'ai été extrêmement blasée et mon refus était instinctif. En + c'était le jour de mon anniversaire, je lui avais mille fois répété la date pendant notre relation et il ne me l'a pas souhaité (c'est un détail mais bon). Donc là je me dis plutôt "j'ai peut-être des choses à dire, mais si lui n'a rien à dire, est-ce bien utile?". Finalement à part le silence radio je ne vois pas. Et quand on se voit, comme dimanche, je fais mes blagues, il rigole, voilà voilà.
Ce qui m'insupporte c'est comment tout ça s'est déroulé, finalement. Qu'il y ait eu cette cascade de catastrophes au moment-même où on commençait à s'auto-critiquer, et que ça se soit fini comme ça...Ca me laisse dans une tension qui, même 3 semaines après, même si c'est court, ça me ronge. Je ne sais pas ce que je vais en faire.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mardi 17 juin 2014 à 13h51
Merci de ta réponse Bouquetfleuri.
Il veut surtout entendre ce que j'ai à dire (lui n'a pas mentionné le besoin de parler mais a dit "si tu as des choses à me communiquer on se voit et on en parle pour mettre les choses au clair), mais ce que j'ai dit ça partait un peu dans tous les sens, c'était des trucs que je ne suis pas sûre de devoir dire à lui. Beaucoup de gens me disent "juste ignore-le, fais ta vie, tu peux trouver tes réponses toute seule, là tu lui sers de faire-valoir en te montrant faible et soumise". De + sa réaction de "grand sage détaché" m'a pas mal irritée. J'aimerais parler mais j'ai peur que ce soit pire après, je sais pas. J'avoue : je suis incohérente.
A la fois je trouve incohérent qu'il me chie (pardonnez-moi) sur la gueule (pardonnez-moi encore) et qu'il revienne comme ça, tout détaché.
Je sais pas quoi faire. J'avoue qu'en laissant traîner il y a des choses qui ne se disent pas et que ça pourrait nous coûter (qu'il comprenne pourquoi je l'ai trompé par exemple, ça me paraît important). Mais j'ai peur aussi d'avoir de l'espoir en reparlant avec lui, l'espoir de repartir sur quelque chose ensemble. Peur qu'il me dise qu'il voit quelqu'un. Bref, je suis dans la peur et c'est mauvais.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mardi 17 juin 2014 à 12h47
Salut salut,
je viens juste vous donner des petites nouvelles. Je viens souvent relire vos réponses sur ce fil pour me donner du courage...
Après son explosion "tout est de ta faute" il y a déjà pas mal de temps maintenant, j'étais très confuse. J'ai envoyé un message assez dur à cerner (lui disant que j'avais commencé à voir un psy et que pour quelqu'un qui n'assumait rien ce n'était pas mal) et dans un élan de fierté je lui ai aussi envoyé un lien "marrant", genre "je m'en fous".
2 jours après il m'a envoyé un message qui m'a tué, je vous retranscris la conversation :
"Je ne comprends pas ta démarche concernant notre relation. Mais je ne veux pas t'ignorer non plus, d'où ma réponse tardive et sans objet...". A ça, j'ai répondu "y a pas de démarche, début de rupture chaotique comme ça arrive, voilà tout".
Lui : "Ok, je comprends et ne juge pas...Mais ce temps tu en as besoin autant que moi. Et je n'aurais pas toute cette affection et ce respect pour toi, que j'userai de ce chaos pour assouvir mes envies et mon égo...Prends soin de ton équilibre et de ton bien-être, ils valent bien + que tout".
Ca m'a rendue dingue! C'est quoi ce revirement? Il a l'air tellement détaché. Ca me rend malade.
Suite à ça bien sûr j'étais hyper confuse, j'ai envoyé des messages qui allaient un peu dans tous les sens, et il a fini par dire "le mieux est que l'on se voie pour parler de tout ça, je ne comprends rien à tes messages". J'ai dit non...Parce que j'ai peur (qu'il me "largue" une deuxième fois, de ne pas savoir exactement ce que j'ai à dire, etc). Il a insisté, j'ai redit non.
Suite à ça deux jours après on a passé une aprèm ensemble (dans le cadre de notre activité) et même si j'ai gardé la tête haute, la chute a été dure ensuite. Il a parlé d'un concert qu'il avait vu et je savais que son ex y était allée aussi, des choses comme ça qui m'ont rongée le cerveau par la suite. J'ai peur que la douleur s'entretienne longtemps comme ça :-(
Désolée pour mes pavés, ça fait juste du bien de l'écrire.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le lundi 09 juin 2014 à 02h04
Salut, merci pour vos réponses.
Gcd je sais que cet apaisement existe, en moi. Mais aux dernières nouvelles j'ai mis plus d'un an à laisser partir quelqu'un et je ne peux m'empêcher d'avoir tellement, tellement peur.
Lulutine une partie de moi est d'accord avec toi. Personnellement j'ai été "trompée" 2 fois par le passé et ma colère ne faisait pas le poids face à la volonté d'arranger les choses/comprendre/etc. Mais peu importe, il l'a admis lui-même : "tu peux peut-être pardonner, moi beaucoup moins".
Je m'en veux d'avoir trop voulu parler juste après la rupture et d'avoir amplifié sa colère, et d'un autre côté je dois accepter ce qui est : je ne peux rien faire de cette rancoeur, même si "ça passera" (?). J'ai pas pu m'empêcher encore de lui écrire une connerie sur fb ce soir, je suis insupportable!! (Puisqu'il m'avait tannée sur le fait que je "n'assumais en rien mes actes et que j'étais inconséquente" je lui ai dit que je voyais un psy depuis peu et que ça me semblait pas trop mal de la part de quelqu'un qui n'assume rien - c'est sorti tout seul comme ça, ce soir, 3 jours après ladite conversation, mais bon).
Moi et la notion de "laisser le temps faire les choses" ça fait vraiment deux. C'est comme si je ne voulais pas lui laisser l'espace nécessaire pour (peut-être) renoncer à moi, je suis dans un état d'alerte ou chaque minute de silence supplémentaire est un coup de poignard. Je lui dis "parlons" puis "bon bah laisse tomber ça ne sert à rien" et le lendemain je reviens pour dire quelque chose...C'est n'importe quoi. Je ne sais pas me tenir :-) Pour moi c'est trop dur de juste "laisser faire" les choses, mais le pire c'est que je ne sais pas dans l'attente de QUOI je suis exactement. Ou alors c'est juste de la dépendance.
Ce soir un collègue m'a dit (on ne parlait pas du tout de moi), "c'est fou comme les gens restent accrochés à leur passé, à le ressasser comme si c'était tout ce qui les définissait...Alors que c'est aussi comment ils envisagent l'avenir qui les définit, le futur compte au moins autant que le passé". Je sais pas exactement ce que je vais faire de ces mots mais ils ont eu une résonance particulière en moi...J'y ai vu une forme d'espoir dans mon cheminement (qui me semble bien tourner en rond par ailleurs).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le vendredi 06 juin 2014 à 12h16
Le tromper alors que je faisais des crises de jalousie, je considère ça comme une erreur. J'ai agi avant de penser, avant de parler. Je sais que j'étais dans la confusion totale, que j'ai couché avec un autre pour me rassurer, mais je me considère quand même comme fautive en mode "foutage de gueule". Ceci dit son intransigeance me laisse quand même perplexe.
Gcd je n'agis pas selon autrui, je tiens compte de divers sons de cloches car je suis littéralement débordée, psychiquement, par cette rupture. Mais je ne compte pas me ranger à l'avis d'un forum ou d'un autre (d'ailleurs sur l'autre ils viennent de me confirmer pas mal de choses que vous m'avez dites aussi), j'espère trouver ma propre voie...l'apaisement.
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CLM
le vendredi 06 juin 2014 à 11h50
Salut à tous.
Je lui ai envoyé un ultime message comme quoi j'avais eu tort de lui parler. En effet il me manquait et je réalise que je ne savais pas exactement ce que j'attendais en faisant ça, pourquoi exactement je le faisais. Je me suis excusée.
J'avais posté sur un autre forum et les gens me disaient pas du tout la même chose que vous. Notamment une intervenante, elle-même adepte des relations libres et vraiment intelligente, a pointé ma dépendance et mes erreurs.
Vous avez du voir les choses sous mes interprétations, mon angle à moi, qui est probablement biaisé, même si j'ai tenté de décrire les choses le plus...le moins subjectivement possible :-) . Mais je vous remercie pour vos réponses.
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 16h57
@Dom j'ajouterais juste, sur le fait que quoi que je fasse ça ne lui irait pas/je serais coupable, que j'ai pas mal insisté pour re-dialoguer après la rupture et qu'il a quand même montré qu'il n'était pas chaud. Par exemple au début j'ai commencé par un "j'espère que ça va" et il a juste répondu "j'espère que toi aussi". Plus tard quand j'ai insisté en disant "tu ne m'as pas dit comment tu te sentais" il a conclu par "faisons confiance au temps". Ces 2 exemples traduisent quand même une manière pas trop violente de dire "meuf, laisse couler un peu pour l'instant", sans me violenter.
Donc je me demande si je n'ai pas trop insisté et que c'est pour ça qu'il a été si violent, qu'il a "craqué".
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 15h43
@Bouquetfleuri, j'avoue que ton hypothèse m'est un peu obscure, j'aimerais mieux comprendre. Déjà parce que je ne dirais pas qu'il ne s'est pas engagé, même si son engagement était ambivalent, il a supporté mes crises, il a supporté des bouts de projets, il s'est un peu livré aussi (beaucoup parlé de lui, m'a parlé de son univers, de ses passions, fait écouter les musiques qu'il aimait...), et dans les faits il m'a écouté quand je me plaignais. Il est resté alors que je lui ai fait vivre des choses difficiles. D'ailleurs je me dis que ce qui se passe maintenant est l'espèce d'explosion de toute cette négativité que je lui ai fait ressentir en lui disant que je ne lui faisais pas confiance, que j'avais peur, que je souffrais. Il m'a dit "j'ai envie de vomir toute la culpabilité que tu m'as fait ressentir".
@Dom, merci d'avoir lu et d'intervenir. Ce que je vais répondre ici n'est pas pour te dire que tu as tort mais creuser les points que tu mets en avant et qui me posent question.
Il ne m'a jamais rabaissée sur la place publique, tout ce qui s'est passé était en privé (sur facebook aussi). Par contre il m'a mise dans des situations "confusantes" en public, notamment du fait que personne ne savait qu'on était ensemble, à deux occasions (c'est pas énorme) en soirée il a surjoué le dragueur avec moi devant les autres et c'est vrai que ça avait un côté marrant, mais du coup j'en garde un souvenir "bizarre" maintenant, en le mettant en perspective. Mais c'est sûrement mineur.
C'est vrai qu'il connaissait mes faiblesses mais je n'ai pas forcément eu l'impression qu'il en ait profité. Par exemple il me donnait des conseils pour que j'aille mieux sur certains points (mon hygiène de vie par exemple, assez...moyenne :-) ) et me disait toujours "mais attends je suis le premier à me laisser aller aussi...Donc je te dis pas que tu dois absolument suivre mes conseils mais tu peux tenter de faire ci ou ça et voir ce que ça donne...".
Sur le fait d'être coupable d'avoir lancé le dialogue ou pas, il m'a effectivement dit, par le passé, des choses comme ça. Une fois il a commencé à se fâcher par texto car j'avais fait une bourde, donc je me suis excusée par texto, il n'a rien voulu entendre et a conclu par "de toute façon tu n'as même pas été foutue de m'appeler donc ça n'en vaut pas la peine". Pareillement hier, quand je lui demandais "mais si tu en as marre que je veuille discuter, que veux-tu que je fasse?" et il m'a dit "tu pourrais te bouger, me montrer ton 'amour', faire des actes". Quand j'ai lancé le dialogue il est rentré dedans (il aurait très bien pu dire "je ne suis pas prêt, parlons plus tard", même si je comprends qu'il se soit laissé aller à tenter le coup), quand j'ai voulu rompre le dialogue il l'a retourné contre moi pour finalement retourner contre moi le fait que j'avais voulu dialoguer. Foufou
@bodhicitta, il y avait un deal au début. J'étais peu sûre de moi, et j'ai probablement fait circuler des doutes sur ma position sans l'affirmer clairement. Je pouvais tantôt dire "pas de souci mais ne m'en parle pas", tantôt "si tu rencontres quelqu'un d'autre fais ta vie, mais je te quitterai" (sur cette dernière phrase il n'avait pas réagi mais me l'a ressorti hier comme une preuve que j'avais instauré une monogamie en disant cela et qu'il s'y était "laissé aller", et que c'était pour ça qu'il avait arrêté de voir cette fille. Il m'a dit "et ma récompense ça a été quoi? Des crises de jalousie et une tromperie". Il reconnaît par contre la notion de "flou" qu'il a instauré dans la relation.
Il dit qu'il ne m'a pas trompée car à l'époque la relation libre était le deal (vrai), et il me soutient qu'il ne m'a pas menti et que je ne lui ai jamais demandé s'il avait vu quelqu'un d'autre pendant notre relation (faux, je lui avais demandé et il avait dit non). Donc pour lui la cerise sur le gâteau (que je l'aie trompé après avoir instauré cette monogamie et continué à être suspicieuse) a achevé de faire de moi l'ennemie publique n°1.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 12h42
Et oui Siesta Corta je compte sur mes 4 semaines de vacances pour faire le vide et partir, en attendant je vais le revoir une fois par semaine et tâcher de prendre sur moi tout en me déversant chez le psychanalyste que je rencontre samedi.
Du reste J-E, ton lapsus est intéressant au tout début de ton post "explicitement"...signifiait "implicitement" non? :-D
Quand je parle de ma "folie" je ne parle pas des dédales amoureux (je les connais trop bien et je sais qu'ils ont leur temporalité : une semaine après la rupture c'est + qu'humain, 3 ans après, un peu moins). C'est + une folie que je suppose chez moi dans le sens où si on a tellement tourné en rond en discutant sur facebook hier, et si son agacement est tellement monté en puissance, c'est que je "suggère" chez moi une incompréhension totale. C'est vraiment dingue de tourner en rond comme ça, cette stérilité absolue, les mille fois où je lui ai dit "arrête de raisonner en faute, en reproches, en coupable, en victime/bourreau"...il a fini par me dire "ne t'en veux qu'à toi-même". Plus je parlais plus ça l'énervait, c'est simple. Donc je garde une sensation d'avoir été peut-être complètement à côté de la plaque.
Il a insisté sur le fait qu'il avait besoin de confiance, que c'était central, et qu'en le trompant tout en faisant des crises de jalousie, j'avais trahi cette confiance, que j'étais une traître, donc coupable. Que si j'avais JUSTE fait des crises ou JUSTE couché ailleurs ç'aurait été acceptable, mais que là "la contradiction est trop énorme". N'est-ce pas un peu vrai?
Cette sensation vient aussi du fait qu'au-delà de notre relation,dans notre groupe quand on était amis c'était limite le "psychologue" du groupe, il montrait une grande compréhension des autres, une empathie, une "sagesse" contagieuse, comme je le disais plus haut.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 12h32
Merci pour vos réponses. Ca s'est fini en apothéose cette nuit. Je suis rentrée du boulot et j'ai donc dit que pour moi on pouvait arrêter ce dialogue qui n'allait nulle part comme je vous l'ai écrit. Ca l'a bien stimulé, il ne s'en est pas arrêté là après mon "a+".
J'ai eu droit à
"c'est toi qui est venue parler et maintenant tu veux arrêter?"
+ "quand ça t'arrange on doit parler et maintenant tu veux plus donc on arrête?"
+ "Je fuyais ce dialogue pour pas qu'on en arrive là mais tu as ouvert la brèche"
+ "tu me balances tes 4 vérités et tu te casses c'est une blague?"
+ "tu me fais croire que tu cherches à me comprendre mais comme ce que je dis ne te plaît pas, tu me dis que je suis manichéen, c'est facile" puis le grand final : bloquée et supprimée de facebook après avoir dit "tu m'as encore pourri une journée alors ne viens plus jamais me dire quoi que ce soit, je vais faire ce qu'il faut pour ça".
Tout ça faisait juste suite à mes paroles comme quoi il fallait constater que j'avais essayé de communiquer avec lui et que ça ne nous menait nulle part. A chacune de ses réponses je me défendais en disant assez froidement (parce que j'étais épuisée) que lui comme moi devions bien en arriver à la conclusion que parler ne servait à rien et que c'était fini.
J'ai vraiment envie de vous croire, quand je vous lis ça me rassure : je saurais pourquoi je suis triste. Du reste je pense qu'à moins d'un miracle, d'un virage absolu de son comportement, et encore, je vais passer à autre chose sans en passer par le dialogue. Et je suis d'accord avec vous : cette relation était nocive. Là ce matin je suis juste sonnée d'absurdité.
Mais quand ses paroles résonnent, de tout ce qu'il a fait pour me montrer son attachement, son investissement, pendant 8 mois (vrai) et des zéros efforts que j'ai fait en face (à part me plaindre, être jalouse, être passive, râler...), j'ai peur de ce que je vais devoir travailler sur moi. Je n'ai pas envie de rester dans cette culpabilité, c'est trop lourd à porter.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 02h58
Il m'a dit "tu as accepté le contrat 'libre' au début mais petit à petit tu as montré des signes d'envies monogames et comme je tenais à toi, comme tout être humain, je me laisse influencer". Ca me semble logique. Je n'en sais rien p***** j'aimerais accueillir ces émotions comme tu dis mais ne pas savoir sur quoi les placer, sur lui, sur moi ou sur nous, c'est terrible. Quand il me dit "tu ne fais que parler, dire 'je t'aime' et tu n'as rien fait pour nous" et je ne peux m'empêcher de penser qu'il a raison.
Je suis épuisée. Moi aussi j'aspire à ce que tu dis et cites sur ce "lourd manteau"...
Je viens de conclure notre discussion facebook en lui disant (en substance) que sa manière de faire fermait de toute façon le dialogue et que pour ma part j'en resterais là. On n'arrive de toute évidence absolument pas à communiquer (et j'ai remarqué en lisant la conversation qu'il 'choisissait' les passages que j'écrivais qu'il pouvait reprendre à charge contre moi, en éludant d'autres).
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 00h54
En même temps il raisonne tellement logiquement sur certains points..."Je voulais un truc libre au début --> J'ai senti que tu t'attachais, moi aussi et je ne voulais pas te faire souffrir donc je me suis mis en quête de te rassurer et j'ai mis de côté les autres filles --> Plus je te rassure plus tu me fais des crises de jalousie --> Tu finis par me tromper"...J'ai du mal à ne pas m'en vouloir :-/
Après sur le fait de m'accrocher j'insiste sur le fait que je pense que c'est + une faiblesse de début de rupture... Et voir qu'une "faiblesse" a pu mener si loin...Et moi qui croyait initier quelque chose et juste je m'enfonce et il m'enfonce d'autant +...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 00h50
Je suis assez d'accord avec toi.
J'étais plutôt partie pour me détacher depuis une semaine, mais depuis hier c'est devenu dur. Je suppose que c'est excusable en début de rupture, je suis beaucoup plus lucide que par le passé (sur ce qui est viable ou non, au-delà de "garder" ou de "perdre" la personne). Je suis davantage prête à "encaisser" la rupture. C'est juste qu'il me manquait tellement aujourd'hui j'ai eu besoin de lui parler. Peut-être aurais-je du me retenir.
Je commence une analyse samedi...J'aimerais juste que ce cyclone psychologique se calme. Là je suis juste dans la confusion totale (je sais, je l'ai déjà dit!). Lui reparler aujourd'hui, une belle connerie!
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CLM
le jeudi 05 juin 2014 à 00h16
Oui j'ai eu des séparations difficiles avant. J'ai des problématiques de couple que je n'ai pas encore assez bossé (au niveau de la dépendance notamment). C'est pour ça que je me remets beaucoup en cause. Certaines choses qu'il me reproche résonnent dans mon passé amoureux. Mais par contre je ne me suis jamais sentie "comme ça", cette impression qu'il me met dans une position où je ne pas répondre quoi que ce soit d'adapté, j'aurai toujours tort. Je ne sais pas à quoi c'est du.
J'ai dans l'idée que là, l'un des deux est fou, que c'est pas possible autrement.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 23h19
Bon. Finalement on a discuté 3h sur facebook.
Bilan : Il m'en veut, le point central c'est que "je n'ai rien fait pour la relation + que je l'ai trompé alors que je me permettais de taper des crises de jalousie en même temps". Ca a dévié et ça a fini par tourner en rond, il me disait "tu n'assumes pas (de m'avoir trompé et les conséquences que ça a","tu ne fais toujours rien pour nous", "rien n'a jamais changé") et moi je n'avais rien à répondre à part "mais si j'assume", "peut-être peut-on envisager ces changements maintenant"...Il me répétait que je n'avais pas fait ce qui devait venir de moi (agir) et que je ne pouvais pas le convaincre pour une quelconque "action conjointe" dont je parlais.
J'ai essayé de lui faire passer l'idée de tirer quelque chose de ce passé au lieu de rester sur les reproches qui ont déjà été faits 1000 fois. Mais à la fin je ne pouvais plus rien répondre, je n'y arrivais plus, il m'a un peu "achevée" alors je lui ai juste dit "écoute j'espère que tu te remettras en question car ce n'est pas normal que je porte la faute à 200%", et là il m'a dit "et qu'est-ce que je dois remettre en question?"...J'ai dit "tes problèmes persos : bosses dessus, ton flou : découvre pourquoi tu l'entretiens, tes contradictions : comprends-les, pour le reste c'est ton problème, j'étais prête à t'accompagner là-dedans, mais maintenant je me casse".
Ca l'a rendu TARE. Mais FOU. Il m'a sorti un discours "dire que j'ai eu la naïveté de me livrer à toi" "tu ne devrais pas psychanalyser tes proches" et autres "va te faire foutre"...Bref ça l'a rendu dingue. Il m'a ensuite posté une chanson dont les paroles disent, en gros, que je suis une menteuse devant l'éternel, que ma parole ne vaut pas + que "du vomi dans de la poussière" (!), bref, je suis le mal incarné.
J'ai une impression de folie. Je suis totalement confuse. Je crois que ce n'est pas normal. Des milliards de fois dans la conversation je lui disais que j'assumais mes "fautes" et il disait "mais ça ne suffit pas de le dire il faut agir en conséquence", sauf que : que puis-je faire alors qu'on a rompu?...Il me dit "tu n'aimes que dans ta tête mais tu ne fais rien pour le montrer", qu'il a tout fait pour nous et que moi je n'ai été capable que de lui casser les couilles avec ma jalousie. Là il m'a vraiment fait passer la conviction que c'est moi qui ai merdé à 200%.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 18h33
Ben là, je suis dans la peur. Je pense que je peux avoir accès à cette sérénité par rapport au temps mais là j'ai vraiment peur de le perdre. Je bloque sur l'ordi depuis 1h à pas savoir exactement quoi lui dire mais j'ai du mal à laisser cette conversation close comme ça. Les émotions.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 17h47
Non c'est lui a conclu la conversation par "je fais confiance au temps", après avoir dit qu'on s'était tout dits et qu'il n'y avait plus rien à ajouter.