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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le lundi 30 juin 2014 à 11h51
Merci Magenta d'avoir résumé ton histoire. Je comprends mieux ton cheminement. Psychopathologie classique comme tu dis :-) Mais le vivre en sachant que "ça" finit par passer (en cas de non-réciprocité) est déjà un soulagement. C'est quand on le vit pour la première fois que c'est le plus terrible, rien ne vient contredire l'illusion que l'autre et seulement cet autre peut nous rendre heureux.
Pour vous dire où j'en suis, et honnêtement je m'y attendais totalement, on a craqué samedi soir. Sous couvert de contacter quelqu'un de notre bande j'ai fini par venir boire un verre là où il était avec un ami, il avait bu, moi aussi...Et on est rentrés ensemble. Et bien sûr les retrouvailles furent très vives...Bref!
Le lendemain matin j'ai commencé à mentionner un truc qui me gênait au niveau du sexe et ça a été comme si on s'était tout bonnement jamais séparés, on en parlait comme si il n'y avait pas eu de rupture, rien. Ca m'a donné un indicateur du degré de confusion dans lequel on peut être.
A propos de nous on a pas vraiment parlés, on est paumés tous les deux mais il a lâché un "peut-être qu'on va trouver notre équilibre...". Je n'ai rien demandé mais il m'a dit de lui-même qu'il était allé passer une semaine chez une amie après notre rupture et a ajouté "et je n'ai pas couché avec elle...je sais que tu t'en fous pas donc je te le dis". Il a juste eu une aventure d'un soir une fois. Bref...
J'ai une rage de dents donc je suis défoncée à la codéine, merci de m'avoir lue, je m'en retourne siester...
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CLM
le samedi 28 juin 2014 à 16h46
@MagentaDeMars, bienvenue et merci de ta réponse.
Tu veux dire que pendant 2 ans tu es resté dans une relation platonique (comme moi) et qu'elle te stoppait quand tu demandais...quoi, en fait?
Je veux bien que tu m'en dises un peu plus sur cette "rupture" si ce n'est pas indiscret...Comment ça a fonctionné pour toi.
Personnellement dans ma démarche actuelle je suis en instinct de survie. Mon coeur jouit de pouvoir le voir mais me tire aussi la sonnette d'alarme. Et les potes qui disent de couper...N'en parlons pas. Non il n'y a pas de "meilleure démarche" si ce n'est celle que notre inconscient met en place pour nous (théorie totalement personnelle et applicable à moi seule). Par contre, le nez dedans, là oui, je cherche un peu mon "mieux" dans l'état actuel des choses. La vérité c'est qu'il ne verbalise absolument pas ses sentiments et le questionner là-dessus me semblerait être une violence : peut-être est-ce me voiler la face.
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CLM
le samedi 28 juin 2014 à 16h40
@Siesta, Justement le chaos vient de là...Du fait que ça ne me semble pas une solution non plus, "être à nouveau ensemble". Parce que question fidélité déjà j'ai peur de me recasser les dents, niveau jalousie j'ai peur de retomber dans le même délire ; mais aussi parce qu'il a dit des choses auxquelles je ne veux pas être sourde (qu'on a besoin de temps, qu'il a des choses à régler avec lui-même...).
Mais à côté de ça il y a ce qui s'est concrètement passé entre nous ces 2 dernières après-midi et ça entre en totale contradiction avec ces constats (en venir à se comprendre après avoir statué qu'on ne se comprenait pas, par exemple...ou tirer le constat qu'on avait trop les mêmes défauts et que ça ne nous aidait pas, exemple : être trop patachons, et suite à ça on fait notre première vraie ballade d'explorateurs dans Paris, on va voir une expo...), même si je sais que le côté "rdv platonique" doit ajouter un piment non négligeable...C'est dur de faire preuve de discernement, du coup je me dis "c'est authentique". Je me dis "c'est un changement qui advient et on a dû rompre pour ça, mais il advient". Mais lui? Qu'en pense-t-il? Mon intuition me dit qu'il est lééégèrement tôt (5 jours...) pour lui demander ça. C'est moi qui suis dans ma panique habituelle. Je suis tellement impulsive.
Idéalement...Je crois que j'aimerais savoir qu'il m'aime pour me sentir libre 1) de l'aimer en retour sans vivre dans la peur 2) qu'on trouve un vrai compromis sain et ouvert sur la fidélité. De + j'ai un rencard la semaine prochaine...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le samedi 28 juin 2014 à 15h30
Je ne sais pas du tout quoi faire, ça se bouscule dans ma tête entre le rationnel (il m'a quittée, on a besoin de temps et autres évidences) et l'émotionnel, le désir. Je suis complètement bloquée à chercher quoi faire, couper court, foncer dans le chaos, lui dire la vérité (qu'à part s'il me refroidit net je vais espérer, en gros) au risque de "gâcher" quelque chose...Mais je ne sais pas si je vais tenir longtemps ces entrevues incertaines et là je BOUS...Aïe aïe aïe!!!
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CLM
le samedi 28 juin 2014 à 02h02
Mouaip...Je fais gaffe quand même. Parce que je ne sais rien de son état d'esprit. Je sais qu'il est resté ami avec quasi toutes ses exs, et je sais qu'il était parti pour supporter le silence radio sans rien dire même s'il avait admis que ce n'était "pas facile pour lui non plus" ; alors je me dis qu'il pense peut-être "cool, on peut continuer à se voir malgré la rupture" et j'ai un peu peur de tomber de haut si je me mets à fantasmer trop longtemps sur ce truc platonique. Mais bon... Je crois qu'il va me falloir m'armer de patience et de discernement. J'avoue que le désir physique est un peu fort aussi mais je me dis que je ne dois pas "craquer".
Je sais que je me prends beaucoup la tête mais y a aussi la question des sentiments qui me laisse songeuse. Je ne sais pas vraiment ce qu'il ressent et je me dis "si je lui demandais s'il m'aimait et qu'il me disait oui, on serait sur un pied d'égalité et la relation post rupture serait justifiée". Mais j'ai un peu peur d'être dans mon délire toute seule, que lui soit en "détachement" et que ce soit pour ça qu'il n'a pas de souci à ce qu'on se voie, ce qui me mettrait quand même en sale posture "la nana qui voit un amour en pleine transformation avec le gars en face qui est juste content de voir quelqu'un à qui il est attaché mais qui passe tranquillement à autre chose". Mais bon je ne devrais peut-être pas me poser ces questions maintenant. Je ne sais pas.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le vendredi 27 juin 2014 à 19h24
Bon on s'est vus aujourd'hui, on a fait cette expo, c'était super. J'étais fofolle dans la galerie, il était mort de rire...C'était bien. Ambigu aussi...évidemment! On s'est quittés de manière impromptue, j'ai juste dit "je vais prendre mon bus là" et on s'est quittés comme ça sans préavis. J'allais pas lui dire "viens on va chez moi"...Et j'avais un peu peur du moment où il dirait "bon bah là je vais y aller..." du coup j'ai un peu anticipé...mais bon.
Drôle de sentiment, entre l'évidence du feeling entre nous, la différence massive entre les 2 dernières journées passées ensemble et le reste de la relation (on a limite fait + de choses en 2 après-midis qu'en 8 mois), le fait qu'il m'obsède toujours mais que pourtant je gère mon désir sans problème une fois face à lui...Bref. On est peut-être voués à ça, passer du temps ensemble en se regardant en souriant comme des cons au moment de se dire au revoir? J'en sais rien, c'est le chaos, c'est comme ça! Il me manque déjà :-/
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CLM
le vendredi 27 juin 2014 à 00h58
Lulutine,
Finalement je n'y suis pas allée non...J'ai fini par lui dire que j'allais ptêtre passer et il y a répondu positivement mais...J'étais fatiguée de me prendre la tête alors je me suis maté 3 épisodes de Game Of Thrones et basta.
Autrement j'aurais plutôt tendance à agir comme tu le dis, je ne me priverai pas consciemment de notre bande de potes communs juste parce qu'il est dedans (même s'il est beaucoup + proches d'eux que moi).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 26 juin 2014 à 17h01
Hello siesta,
oui, s'il n'y était pas j'irais sans hésiter. Un truc en plein air avec des copains...Mais il sera là. Donc mon radar et ma vigilance seront activés, mais en même temps avec ce temps, rester regarder un film chez moi...Voilà :-/ Mais peut-être qu'il serait plus raisonnable de sacrifier le divertissement pour me concentrer sur la journée de demain où au moins, on se verra "d'un commun accord".
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 26 juin 2014 à 16h38
Merci pour vos réponses.
BouquetFleuri, justement mon corps m'envoie des signaux assez conflictuels. Je me sens en attente, impatiente...Sans savoir vraiment quel est l'objet de cette attente immobiliste (traîner dans mon pieu pendant des heures).
C'est de la dépendance, même si j'assume cette dépendance : après l'avoir vu je suis sereine, puis au bout de 48h il me faut mon nouveau shoot, comme si la décharge d'endorphines de la dernière entrevue était revenue à zéro et qu'il me fallait de nouvelles preuves (de son attachement, de sa présence). Ceci dit faire silence radio ne m'a pas été bénéfique non plus et pour rejoindre Lulutine, j'ai aussi un imaginaire très fort en l'absence de l'autre (Mon ex avait fait 6 mois de silence radio absolu, rien n'y a fait, il a fallu qu'il revienne pour que mon deuil se fasse). Alors oui, c'est un conflit. Aussi parce que je le sens plus libre que moi dans cette histoire. Je ne suis absolument pas apaisée, mon corps me dit "il a le dessus et toi tu larves chez toi parce qu'en ce moment, il concentre toutes tes raisons de vivre". N'importe qui me dirait "bouge-toi"...Je pourrais faire plein de choses mais je me replie pas mal en ce moment et ça me fait peur.
Ce soir par exemple il y a une expo à laquelle il a participé avec un ami, et j'ai envie d'y aller, donc j'ai prévenu tous les copains qui y vont sauf lui, vu que je dois le voir demain. J'ai peur qu'il se dise "elle vient juste parce que je suis là" ou "putain elle s'accroche"...Toujours ma position soumise dans le fond. Ca me saoule. Alors je suis là à me dire "j'ai super envie d'y aller" et en même temps à réfléchir comme une collégienne "oui mais si je viens il va penser ça...Puis demain quand on se verra du coup je lui aurai moins manqué...Puis s'il drague quelqu'un devant moi ce soir...est-ce que je dois le prévenir que je viens?". C'est assez anxiogène.
Et oui Semeur, c'est mon Torrent. Il m'a toujours mené vers de bonnes choses, mais le chemin que je choisis est toujours le plus tortueux.
Quand tu parles de liberté je m'interroge beaucoup. J'ai souvent, en ce moment par exemple, l'impression d'être esclave de mes émotions plutôt qu'à leur écoute. Mais peut-être que je me trompe, et de toute manière ça a toujours été dans mon caractère de passer à l'acte quitte à le regretter (sur le moment, car à long terme je ne regrette rien). Et j'ai un peu la "foi" par rapport à ces choses-là : si je n'avais pas fait de silence radio au début quand il me proposait de se voir, je n'aurais pas développé autant de colère, je ne l'aurais pas agressé et on n'aurait peut-être pas discuté. C'est l'aspect "destin" que je privilégie souvent quand je me retrouve en freestyle (c'est le mot) comme en ce moment.
Pour le mensonge c'est exactement la réflexion que je me suis faite. Je ne lui en veux pas de s'être "trompé" (car pour moi en me mentant il mentait d'abord à lui-même), mais vu comment on a mis les choses à plat à ce niveau, si ça arrivait de nouveau, je ne pardonnerais pas.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le jeudi 26 juin 2014 à 09h50
Salut à tous, je continue mon petit fil...
Il a accepté qu'on se voie de temps en temps, me disant qu'il y avait déjà pensé. On se voit donc demain après-midi...
J'ai plutôt le moral, même si ça me fait évidemment entrer dans tout sauf une phase de "certitudes". Je ne dis pas qu'il faut rechercher à tout prix la certitude... Mais j'ai quand même une espèce de sentiment où moi je suis un peu dans l'attente de quelque chose alors que lui est plus "libre" que moi dans cette rupture. J'espère rester clairvoyante.
Je sais que je suis une flippée, que ça ressort dans mes écrits...D'ailleurs je ne vous demande pas de répondre car je sais que je peux être très redondante :-D mais ça m'a traversé l'esprit et quand tous mes amis me disent "coupe les ponts, au moins jusqu'à ce que tu sois un peu détachée", ça me fait peur. Et à la fois je l'accepte, parce que c'est "moi" ; j'ai eu besoin par le passé de faire des "conneries" pour accéder à ma "vérité", et comme ça a toujours bien marché, je me dis "peut-être que je dois en passer par là".
De la même façon j'ai des choses à digérer...J'ai par exemple appris qu'il m'avait menti dès le début de la relation, en fait (j'ai oublié de le mentionner mais je l'ai su lors de notre grande conversation d'il y a 3 jours) : quand il m'a proposé la relation poly, je lui avais demandé s'il voyait déjà quelqu'un d'autre et il m'avait dit "non". En fait, il fréquentait déjà une autre nana. Parfois j'y pense et je me dis "moi aussi j'ai menti, je suis la première à relativiser mes propres mensonges donc j'ai la force de pardonner les siens pour revenir à zéro dans mon rapport de confiance à lui". Mais je me dis aussi "ce mec qui me prônait la sincérité comme valeur fondamentale pour justifier la relation poly...Et qui me ment juste après? Est-ce que je peux ne serait-ce qu'essayer de lui faire confiance?".
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CLM
le mardi 24 juin 2014 à 17h55
vous avez raison. J'étais habituée à des ruptures tranchées assaisonnées au silence radio et à la disparition du globe terrestre de part et d'autre...Alors forcément, là, c'est moins évident, mais ça fait sens.
Je viens de lui envoyer un court mail pour lui dire mon état d'esprit (que je ne voulais pas revenir sur notre décision pour le moment mais que j'aimerais le voir de temps en temps et que si c'était trop compliqué ou ambigü pour lui, je comprendrais). Parce qu'au fond je ne sais pas si pour lui hier n'a pas sonné comme un "adieu", au final.
En n'envoyant pas ce mail je sens que je vais rester en mode attente et je pense qu'au point où on en est, il faut que je me sorte un peu les doigts pour ne plus "subir" les situations. Faire ça le lendemain est peut-être un peu rapide mais tant pis, il va me répondre et je m'adapterai...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mardi 24 juin 2014 à 09h02
Bonjour tout le monde :-)
@Lulutine, ma foi c'est étrange en effet...Heureusement il y a le 6ème sens qui dit que c'est constructeur même si en surface, ça n'a pas l'air de coller. Néanmoins depuis la rupture je suis + down mais c'est normal, mais pour moi ça s'inscrit dans une dynamique "générale" qui depuis environ 3 ans et dans laquelle effectivement "plus ça va moins ça va"...
Et tu as raison, 1 mois ce n'est rien et j'ai un problème certain avec l'acceptation de la souffrance. Je suis quelqu'un d'impulsif et d'extrêmement émotif (je pense que tout le monde est plus ou moins émotif mais je me placerais quand même un peu au-dessus de la moyenne statistique).
Du reste mon interprétation, comme tu le dis assez justement, de son message ne fait que mettre en lumière mon désespoir que, d'un jour à l'autre, on soit devenus..."faux". Et ça vaut pour moi avec mes "Yo" désaffectés et froids quand je lui dis bonjour...
Bref, hier nous nous sommes vus. De 15h à 23h, en fait.
On a réellement parlé. Dans les grandes lignes (comment résumer 8h?) j'ai pu dire tout ce qui m'avait angoissée, freinée, peinée, mise en colère, que ce soit au cours de la relation ou plus spécifiquement lors de la rupture. De son côté, même s'il n'en a pas démordu sur le côté "coupable", il a admis de nombreuses maladresses, le côté "manipulateur" pour avoir vraiment tenté de me faire rentrer dans son "trip", et d'autres détails. Plus globalement, il y a des choses que j'ai comprises chez lui, et inversement. Ca m'a énormément soulagée (aussi de me rendre compte que je n'avais pas affaire à un manipulateur, là j'ai tranché et du coup je me suis sentie une parole libre, enfin délestée de l'obsession de me faire couillonner d'une manière ou d'une autre).
Il y a eu un moment difficile où j'ai réalisé que c'était un peu notre "dernier rencard" et j'ai pleuré. Je lui ai dit qu'il était la personne que j'avais le + aimé, voire la seule avec qui j'avais eu l'impression d'accéder à ça, moi qui étais handicapée des sentiments (soit raide dingue si on me rejetait, soit je ne ressentais rien si le mec s'engageait d'une manière ou d'une autre avec moi). Il m'a dit que je disais ça dans le "feu de l'action" de la rupture, mais je lui ai demandé de respecter ces mots, qu'ils étaient ma vérité et que je les avais pensé pendant 8 mois...et j'ai développé car il me demandait "pourquoi tu as peur?" et j'ai dit en pleurant "parce que c'est un effort énorme, d'avoir découvert un sentiment aussi fort, même si je sais maintenant que je pourrai le ressentir avec d'autres personnes si j'y ai enfin eu accès...mais pour que cette rupture aboutisse il faudra que je traverse un abîme, celui du renoncement à ce sentiment auquel j'ai eu accès...Et j'ai peur du vide qui m'attend face à cet abîme, même si je sais qu'une fois que je l'aurai traversé, je serai à nouveau heureuse et que la peur ne sera plus là...Mais maintenant, elle est là".
J'ai aussi dit des choses qui ont pu favoriser l'idée de reprendre (le fait que facebook a flingué notre lien - ce qui semble une excuse mais c'est vrai -, qu'on avait "mal communiqué"...)...Et du coup le fait de se parler comme ça, à coeur ouvert, ça crée une espèce de sentiment "ben merde...si on peut parler comme ça maintenant, pourquoi ça ne marcherait pas?". Et je l'ai senti comme ça à un moment donné et j'ai eu peur de l'avoir, pour le coup, à mon tour un peu "manipulé" (en disant que je l'aimais, en pointant notre potentiel en tant que couple).
Je me suis sentie apaisée et à la fois un peu triste car quand tant de choses sont dites (il a parlé, nous concernant, de "rdv manqué", a dit qu'on avait "besoin de grandir tous les deux", qu'il avait "foi en le temps si on devait se retrouver" et plus généralement dans sa vie des choses ne le rendent pas satisfait et il songe à partir, à bouger...même de notre activité commune, pour des raisons autres que notre couple) et je me suis dit que ça signait la fin, pour l'instant. Mais ça n'était tellement pas la fin hier...A part toute cette discussion on a marché des heures, à parler de nos souvenirs d'enfance, de nos idées sur la vie, de tellement de choses. Et ça, ça ne sentait tellement pas la fin...Mais je sais qu'il ne faut pas se fier à cette espèce d'harmonie qui peut ressortir quand les mots sortent, enfin, franchement.
Quand je me rends compte du nombre de choses que je n'ai pas réussi à dire et qui sont sorties si librement de ma bouche hier! C'était comme ôter petit à petit les nombreuses épines qui avaient ruiné nos pieds (clin d'oeil à GCD). Alors forcément après, la décharge d'endorphines...
Je suis dans une espèce de sentiment où je n'aimerais pas qu'on reprenne "officiellement", ni réinstaurer forcément une sexualité, pour moi ça irait trop vite, je crois que c'est aussi un piège (au bout d'un mois de rupture...quand les questionnements sont amorcés mais pas achevés...etc). Mais j'aimerais le voir, passer du temps avec lui...comme dans une démarche de douce réparation, en prenant beaucoup de temps, en parlant beaucoup, en marchant beaucoup sans rien dire comme on l'a fait hier...mais sans aller "gâcher" tout ça dans une reprise de couple. Une espèce de transition platonique qui irait soit vers un nouveau couple, soit vers autre chose...C'est très étrange. Je sais qu'il voulait que je l'embrasse en le quittant mais je n'aurais vraiment, vraiment pas aimé ça. Comme si pour le moment j'avais profondément envie d'être avec lui, mais dans la sublimation, sans consommer :-)
PS : Pour le café poly, j'y songe réellement mais je prends un peu de temps pour y réfléchir. Je suis à Paris mais je crois qu'au-delà de cette rupture, j'ai des choses à apprendre de l'amour en ce moment et vos points de vue de polyamoureux ouverts me sont précieux depuis le début de ce fil. Je vous en remercie au passage :-)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le lundi 23 juin 2014 à 14h09
Merci pour ta suggestion Sielane, je vais y réfléchir.
Suite à une énième prise de bec n'ayant rien à voir avec notre couple ce matin, on a décidé de se voir pour parler cette après-midi.
Attention à la déferlante au retour ici...:-/
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CLM
le lundi 23 juin 2014 à 11h24
Merci Semeur pour ta réponse (et bonjour d'ailleurs!).
Oui j'essaie de faire ça, laisser couler. Quand je suis chez moi et que je fume clope sur clope en ruminant je parle toute seule et au bout d'un moment j'en ai marre et soit je déprime soit je fais autre chose. Visiblement j'en suis encore au stade où j'ai vraiment besoin que la motivation vienne de l'extérieur pour sortir le nez de ma m****.
J'aimerais te croire quand tu dis que je suis en bonne voie. Mais déjà 1 mois à être une carpette, à rêver encore qu'un miracle arrive et qu'on se remette ensemble, tout ça...Je ne sais pas. Je vais te croire, ne serait-ce que pour m'auto-encourager...Je dis ça parce qu'ici c'est mon intellect qui parle, mais dans les faits ça fait 1 mois que je rumine/déprime/chiale/glande et bon...Je sais, je me répète, mais je suis pas rassurée. J'attends tellement ce sentiment, celui où on se réveille un matin et où on l'autre n'est plus la priorité...Qu'on reprend à nouveau sa place.
Et oui c'était un professionnel des soucis de verbalisation. Dès le début d'ailleurs. Quand je fais le tour de notre histoire, même dans les premiers temps il y avait déjà quelque chose qui tenait de l'incompréhension dans les conflits (c'est lui qui a crée, je dirais, les 3 premiers conflits "majeurs" de notre relation, et à chaque fois j'étais abasourdie, je ne réagissais même pas tellement je ne comprenais pas. Plus tard je n'étais plus abasourdie, j'étais devenue anxieuse et terrifiée...). Du reste il me disait souvent "tu es trop obsédée par les mots, c'est les actes qui comptent" "toi tu parles mais tu fais rien", ou encore "à ce stade tu devrais me comprendre sans que j'aie à m'expliquer dix fois". J'ai fini par passer pour une "folle du dialogue" j'ai l'impression. Même quand je l'ai trompé et que j'ai pointé la nécessité d'en PARLER (encore!!! je suis vraiment incorrigible) il m'y a opposé que "moi j'attends des actes, pas des paroles". Comme si l'étape "te faire comprendre pourquoi j'ai agi comme ça et qu'est-ce que j'en ai tiré pour nous" était d'avance obsolète.
Il n'exprimait pas clairement les choses mais reliait tout ce qu'il me reprochait à la "confiance". Je n'étais pas digne de confiance. Ca a commencé dès le début, avant même qu'on "officialise". Après c'est vrai que, comme je partais du principe que c'est moi qui ne comprenais pas, je m'accrochais à son discours "brut" pour en faire quelque chose. De toute façon, je ne compte plus le nombre de fois ou, ultérieurement, j'ai pu lui dire "mais au lieu de te plaindre que je ne comprends rien explique-moi!" et qu'il répondait "si tu ne comprends pas c'est qu'on a vraiment pas les mêmes attentes".
Je place ça comme ça, mais une de mes grosses frustrations dans cette rupture c'est qu'on a eu la majeure partie de nos conflits non pas en face-à-face, mais sur facebook. J'aimerais vraiment retourner en arrière et ne pas faire cette erreur. C'en est lancinant.
Au niveau de la domination c'est encore un grand questionnement. La sensation que j'ai, c'est que lorsque ce mec n'est pas amoureux, il vit des relations cools (comme avec son ex..."dont il avait tout pour tomber amoureux mais n'a jamais réussi, ben tiens, et effectivement cette ex me complexe énormément tant ils sont compatibles, mais bon). Par contre j'ai l'impression qu'il a effectivement été amoureux de moi ("impression" car quand je me suis déclarée il a dit "...bah c'est cool non?" [NO COMMENT], néanmoins je pense que s'il n'avait pas eu de sentiments forts il n'aurait pas pété autant de câbles pendant la relation avec ses délires de confiance). Donc le besoin de contrôle pourrait venir de là. On avait d'ailleurs ce "besoin de contrôle" en commun et on se l'était clairement dit, mais il avait aussi dit peu de temps après sa première crise de jalousie "on ne va bientôt plus rien maîtriser et ça va être rock'n'roll"...
Et comme tu dis, j'ai peur de cet ascendant. La vérité est que j'ai l'impression (illusoire ou justifiée?) qu'on a BESOIN d'avoir une conversation. Mais j'ai peur de cet ascendant (ou de me faire larguer une deuxième fois et de revenir à zéro). Je ne sais pas trop quoi faire...Attendre...Mais l'oeuf ou la poule : est-ce qu'une conversation m'aidera à m'apaiser ou bien est-ce que mon apaisement pourra ouvrir la possibilité d'une conversation?...
Du reste je ne peux absolument pas m'appuyer sur nos amis communs pour un quelconque aménagement de nos activités en groupe étant donné que notre relation était SECRETE PUTAIN (oups).
Pour la petite histoire hier nous nous sommes donc vus avec l'ex, 6 bonnes heures dans le cadre de notre activité et j'étais "excitée agressive". Complètement sur les nerfs (mais du coup je paraissais plutôt "beaucoup trop heureuse"), j'ai même craqué à un moment donné, sans remettre en contexte il avait pas mal parlé et il a dit "bon, je vais pisser ou vous voulez que je détaille?" et j'ai balancé "Mec tu parles beaucoup trop, donc va pisser ça nous fera un peu de silence". Je lui ai envoyé un message suite à ça pour m'excuser de mon agressivité (auquel il a répondu qu'il comprenait et que c'était dur pour lui aussi, super). Je suis effectivement très en colère contre lui quand il est en face de moi, j'ai légèrement envie de le tuer, mais j'ai estimé que j'avais un peu dépassé les bornes selon mes valeurs persos...
J'ai aussi chié sur lui auprès d'un membre commun de notre activité parce que j'explosais, fallait que je le dise à quelqu'un...Mais j'ai bien choisi la personne (qui l'aime bien mais vraiment sans +, il m'avait confié "ne pas aimer sa condescendance méprisante").
BREF
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le samedi 21 juin 2014 à 11h53
Je reprends un peu vos réponses en cette matinée ensoleillée (pour moi en tout cas!). Et je vous remercie une fois de plus de prendre le temps de répondre :-)
@SiestaCorta je suis vraiment d'accord, pour l'avoir expérimenté (la jachère, et sur des plans amoureux comme autres). J'aime cette idée de travail inconscient qui se fait pendant qu'en surface tout semble un peu suspendu. Là je suis un poil trop dans le tumulte mais par moments j'arrive à penser complètement à autre chose (quand je suis avec des gens, quand je travaille). Mais j'ai encore beaucoup trop de moments où je rumine sans rien faire et j'admets avoir peu de prise sur ces moments.
@BouquetFleuri, j'aime! Cioran est un peu mon idole! On me taxe toujours de pessimisme quand je le dis, mais il est tellement + que ça. Je l'adore.
@Semeur, pour rejoindre ce que tu dis à propos des propos (!) de Siesta, je me rends compte que "ce que je veux" est encore très brouillé par l'omniprésence de ce pignouf d'ex dans ma tête.
Il ne s'agit pas vraiment de "compter les points" dans le sens où moi je ne joue pas sur le terrain de "coupable VS pas coupable" comme lui le fait. Il s'agit + de mettre les choses à leur place. Il est évident que c'était une relation dysfonctionnelle, et le dysfonctionnement étant de nos deux faits, il me semblait important de savoir ce qui tenait de moi ou de lui, mais hors de toute notion de "faute". Mais je suis moins dans cette obsession, je me sens moins coupable aussi. Par contre j'ai beaucoup d'émotions, de tristesse en repensant à notre "potentiel" en tant que couple, de colère parfois (contre lui et moi), donc ce n'est pas encore une réflexion apaisée.
Je compte bien travailler sur ma dépendance en effet. C'est étrange mais c'est comme si pour moi l'autre avait un ascendant (enfin, surtout lui). Dans nos arguments je ne comprenais jamais totalement ce qu'il disait (flou volontaire de sa part ou vrai problème de communication "on ne parle pas le même langage", je ne sais pas), donc je partais du principe que j'étais un peu trop bête pour comprendre...et quand on ne comprend pas, on a rien à répondre :-D Heureusement ça c'était particulier à LUI, avec d'autres mecs ça ne faisait pas ça. Donc travailler sur mes failles oui, mais à mon avis tout ce qui a été jalousie/haine/retrait pendant cette relation n'étais pas seulement l'expression à 100% de mes failles.
Il vient de m'écrire sur facebook pour une formalité concernant notre activité en commun, super motivant au réveil! "Salut ça va?". Super! On ne s'est jamais connus! Au moins il m'énerve, c'est déjà ça.
Ca m'ennuie car de par notre groupe nous avons des amis en commun et ce soir par exemple, pour la fête de la musique, j'aimerais sortir avec eux mais je vais devoir enquêter pour savoir s'il sera là et je vais devoir me retirer s'il vient, tout en me disant "mais merde tu sors avec tes potes si tu veux, pourquoi c'est toi qui ne viendrait pas?". Je ne sais pas trop comment gérer ça...J'aurais 10 000 potes, je trouverais un autre plan, mais de + ça fait un bail que je suis pas sortie avec eux et ça m'ennuie vraiment.
Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le jeudi 19 juin 2014 à 21h55
Merci GCD. c'est ce que je me disais en me levant de cette affreuse aprèm : "oui je pourrais lire, sortir, faire de la musique" mais en fait j'aimerais juste être ailleurs. Ceci dit je ne peux pas (je travaille jusqu'au 13/7) mais je vais quand même me forcer. Ranger la maison, et m'occuper plutôt que de repasser une seule journée au lit à "l'attendre" comme ça.
Merci beaucoup pour ta proposition néanmoins, ça m'aurait fait vraiment plaisir :-)
Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le jeudi 19 juin 2014 à 21h29
Oui vous avez tous raison.
La route est longue, cette après-midi j'ai été prise d'un manque terrible (envie qu'il m'écrive) et j'ai dormi comme une grosse dépressive de 16 à 21h. Gros gros cafard. Je ne fais plus rien, c'est au-delà de l'oisiveté là...Il faut que je me bouge :-/
Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le jeudi 19 juin 2014 à 10h41
Semeur, c'est drôle ce que tu dis ; car quand je conseille mes amis, notamment par rapport à leur vie affective, ils me disent depuis un an ou deux que je dégage une espèce de "sagesse"...Alors que pour moi aussi, c'est le torrent.
J'ai un parcours qui me semble étrange (mais je m'y fais), dans le sens où, du haut de mes 26 ans fraîchement sonnés, "je n'ai jamais été plus mal mais je n'ai jamais été aussi bien non plus".
Pendant des années j'étais dans une sorte de stabilité dépressive, mais avec une rupture majeure il y a 3 ans, je sais pas ce qui s'est passé, j'ai commencé à m'interroger et si d'un côté j'ai évolué, de l'autre je suis devenue "plus vulnérable" comme tu dis. Je suis toujours là-dedans : une partie de moi est en expansion mais une autre en chie (je suis devenue assez hypocondriaque et sujette aux crises d'angoisses depuis un peu moins d'un an par exemple). Quand j'essaie de l'expliquer à des amis je leur dis "c'est comme si à ma surface, c'était la tempête, mais qu'au fond, quelque chose se mettait en ordre dans une espèce de pente montante cachée par la tempête". Personnellement je n'ai jamais plus vulnérable que maintenant. Je doute de tout. La déconstruction que tu mentionnes, la libre-pensée, ça me parle vraiment. Vraiment vraiment...
Clairement, je n'ai pas assez lu, j'ai trop retardé la psychanalyse, j'ai voulu tout faire toute seule. Je sens qu'il faut que je passe à l'action (oui, je dis aussi ça parce que depuis des mois je passe mes journées au pieu à cogiter, à "sous-vivre").
Je ne parle pas forcément de manipulation sur le versant patriarcal, davantage d'un système relationnel où j'ai été faible (= je n'ai pas su dire stop quand quelque chose touchait à mon respect de moi-même dans la relation, sous couvert de "tester" justement). J'en suis arrivée à un point où tout ce que je ressentais/pensais pouvait être remis en cause. Ma jalousie, ma possessivité, ma colère? Je n'ai fait que les combattre. J'espère vraiment découvrir ce qu'elles ont essayé de me dire. La manipulation, c'est l'idée qu'il était conscient de ça et qu'il en a """profité""" (consciemment ou pas).
Mais c'est vraiment dingue. Je relève des détails qui datent du tout début de notre relation et quand j'y pense maintenant je me dis "mais merde c'était une alerte écarlate quoi", et sur le moment, je laissais tout passer, préférant me remettre en cause moi. Comme si les autres avaient toujours profondément raison par rapport à moi, comme si ce que je ressentais/pensais était provisoire, jusqu'à ce que quelqu'un vienne...penser à ma place? Hum...
Je ne vis pas tout ça comme un échec, plutôt comme un trekking niveau expert dans les vallées de la vie sentimentale. Je pense que j'ai vraiment adoré cet homme, que les raisons pour lesquelles tant d'amour est sorti de moi sont très discutables (je suis un peu une meuf qui s'ennuie avec les "nice guys", dont je pense que je me suis accrochée à lui parce que justement c'était précaire dès le début)...Mais je pense aussi que toute la souffrance que j'ai vécu PENDANT la relation a beaucoup à me dire, au-delà de "qu'est-ce qui est de sa faute ou de la mienne". Au-delà de ça a surtout révélé mon extrême dépendance à l'autre et ma hantise de la séparation...
Désolée pour le pavé :-D
Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le mercredi 18 juin 2014 à 17h04
En fait ça va peut-être vous paraître idiot, mais mes émotions je les accepte relativement, j'arrive à faire un retour dessus etc. Ce qui me pose problème est de ne pas être certaine de savoir qui j'ai eu en face de moi pendant 8 mois. Mais comme on m'a déjà dit "tu peux trouver tes réponses seules, tu n'as pas besoin de lui". N'empêche que c'est angoissant...
Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le mercredi 18 juin 2014 à 16h39
Semeur tu écris et décris très bien ton parcours. On ressent toute la sérénité qui émerge d'années de boulot sur soi, d'introspection et finalement d'acceptation. C'est mon but, mais j'ai comme une impression que je pars avec les pires bases du monde (estime de soi à zéro, complètement dépendant affective, ermite asociale, professionnelle de l'inaction, bref!). Néanmoins je relativise, et je viens partager ma joie à mon tour : J'ai soutenu mon mémoire aujourd'hui et les profs ont été plus qu'enthousiastes! Ils m'ont poussée à aller en doctorat tellement ils ont apprécié mon travail. Travail que, je le précise, j'ai torché en 5h (!!!) 2 jours après avoir été quittée. Ca n'a rien à voir avec le schmilblick mais je dois dire que je suis contente de moi...Fin de la parenthèse!
En tout cas j'aspire à ce cheminement dont tu parles et profondément je m'en sens capable, même si toutes mes relations ont été relativement catastrophiques, je ne regrette rien.
Avec l'ex actuel c'est trop compliqué : trop de colère, de rancune, de sentiments, de désir, de doutes (sur le "pouvoir" qu'il exerce et a exercé dans cette relation : ce n'est pas la même chose d'aller me livrer à lui s'il "jouit" de sa position, que s'il est réellement dans une démarche d'écoute, et je ne peux m'en assurer). Je ne pense pas pouvoir raisonnablement communiquer avec lui dans ces conditions.