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Discussion : Couple mono/poly, quels risques ?

Lou54
le jeudi 07 novembre 2013 à 22h41
LuLutine
Aujourd'hui il y a plusieurs relations que je n'ai pas envie de catégoriser, pour diverses raisons. Et ces relations participent à me rendre heureuse. :)
Bien sûr, ça me fait plaisir de contribuer à son "bonheur". Ça me fait plaisir de la voir, d'être avec elle, je comprends qu'elle n'ait pas besoin d'étiquettes étant donné son mode de vie (je commence à comprendre, ça va avec une haine des dates, des prix, et j'admire ça). Mais moi, j'ai besoin de clarté, d'être rassurée, c'est ce qui me rend heureuse. Je ne veux pas être "une copine" alors qu'elle parle clairement de *son* copain, de *sa* copine. Et je ne veux pas gâcher cette relation en étant parano, seulement... C'est un cercle vicieux. Si elle ne sait pas me rassurer, je serai de plus en plus insupportable dans le futur, avec d'autres filles.
Alors je me réserve beaucoup. J'essaie de simplement "tenir à elle", de passer "du temps avec elle", c'est presque plus beau que d'être "un couple, point" mais ça me fait peur. Et ça lui aurait fait peur à mon âge et à ma place aussi, je pense.
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Lou54
le mercredi 06 novembre 2013 à 07h37
Alors finalement, nous nous sommes vues. Nous avons couché ensemble, je pensais que cela faisait de nous un couple, d'autant plus qu'elle était ma première, mais apparemment non. Elle ne souhaite pas nous "catégoriser". Ça sent mauvais, non ? Pourtant ça se passe bien entre nous, en vrai, face à face. Nous nous sommes revues après et nous nous sommes embrassées comme un couple. En bref, je ne la comprends pas. Tant pis. Merci à vous.
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Lou54
le lundi 28 octobre 2013 à 21h48
Siestacorta
Certes, mais ça peut s'expérimenter à plusieurs reprises dans des conditions et des époques différentes. Donc bon, t'es comme ça et ça va, tant mieux, et si ça va pas, tu peux toujours essayer autrement/
Je suis peut-être un peu jeune pour ça. Ça ne se fera que si je suis en couple avec une poly et que je tombe amoureuse d'une fille qui est aussi amoureuse de moi et qui accepte que je sois poly. En un mot : improbable :)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Lou54
le lundi 28 octobre 2013 à 15h54
Siestacorta
Ben... :-) essaie d'être fidèle à une thérapie où le courant passe, ça te donnera peut-être de quoi être heureuse et fidèle dans une relation avec un poly ?
Ahahaha pour la fidélité et l'exclusivité y'a pas de problème. Si je change de mode de vie un matin, je lui en parlerai et il ne se passera rien dont elle ne soit pas avertie au moins implicitement (d'ailleurs, ça m'arrangerait bien d'être comme elle, y compris pour mon épanouissement personnel, simplement ça ne se choisit pas).
Siestacorta
Et je crois que tu évoques quelque chose d'assez proche du "candaulisme", en fait, comme façon de gérer... Tu as évoqué plusieurs fois ta connaissance du masochisme...
Pourquoi pas.
Oui, voilà. Mais ce n'est pas ce que je ressens, hein, c'est juste que c'est un extrême aussi. Loin de moi cette idée.
Siestacorta
"Les gens heureux n'ont pas d'histoire", pour dire ça caricaturalement, c'est que ce qui se vit bien manque de sel à imaginer et à raconter. Dans ce sens, pour les chinois, "je vous souhaite une vie intéressante" est une malédiction.
Dire que ça fait plus d'un an que je me force à être heureuse. Le résultat au jour le jour n'a rien de transcendant, mais sur le long terme ça a porté ses fruits...
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Lou54
le lundi 28 octobre 2013 à 11h34
Siestacorta
Je comprend qu'on puisse avoir une esthétique de la part douloureuse des sentiments. C'est sensé les magnifier. Ca a pas attendu Sade et Masoch : Tristan et Iseult, ils ne se sentaient vraiment amoureux que quand leur amour subissait des empêchements. Dès qu'ils étaient tranquilles ensembles, ben ils s'emmerdaient, et se sentaient moins épris. Yavait une histoire de filtre, mais le critère esthétique sur le sentiment était déjà bien là.
Cette conception de l'amour rendu plus beau par ce qui le contraint, c'est, en partie, un rapport au contrôle de nos propres sentiments. Le fait qu'il y ait souffrance est rassurant et peut même être vu comme désirable, parce que la jalousie et la peur du manque font office de repère, de signaux sensibles sur "ce que je désire", "ce dont je me protège", parfois plus simples à percevoir que chercher une connaissance plus globale de notre façon de ressentir.
Oui, les personnages de fiction sont encore plus nombreux à correspondre à ce schéma. J'ai lu peu de livres dans lesquels la jalousie était absente. Excepté pour laisser place à son opposé, une jouissance presque physique à savoir l'autre au lit avec "quelqu'un". On retrouve toujours l'un ou l'autre de ces extrêmes dans les chefs d'œuvres et dans la vie, c'est un peu plus compliqué. Soit je travaille à contrer ma jalousie (ce qui me semble compromis, j'ai déjà vu plein de psys pour d'autres raisons), soit je respecte ce qu'elle fait, je la respecte, on se respecte, et j'essaie de mettre ma jalousie à profit.
Et puis oui, tu as raison, la jalousie nous assure d'aimer beaucoup. Le danger, c'est qu'elle peut aussi empêcher l'autre de nous aimer. Après, c'est un cercle vicieux.
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Lou54
le dimanche 27 octobre 2013 à 23h07
Siestacorta
Un signe de bonne santé, on ira pas jusque là. C'est juste quelque chose qu'on est pas surpris de ressentir dans le cadre amoureux, un peu comme on est pas surpris de prendre quelques bleus quand on apprend le roller. C'est pas parce qu'ils sont là que ton apprentissage du roller va arriver à quelque chose de satisfaisant...
Certes, mais on ne peut pas te reprocher de ressentir de la jalousie, d'ailleurs la comparaison avec quelque chose d'accidentel me semble maladroite... On peut trouver ça beau d'aimer de manière absolue jusqu'à désirer que l'autre fasse partie de soi et nous "appartienne". Non ? On admire bien Sade ou Masoch qui sont, certes, des poètes, mais aussi des marginaux. La jalousie de base rentre tout à fait dans la norme, mais une jalousie "travaillée" et respectueuse peut avoir quelque chose de beau. Plus beau en tout cas qu'une jalousie refoulée sans que l'on en connaisse l'origine.
Siestacorta
"On est nombreux à exacerber" [la jalousie]" : pas bien compris qui est on ni ce qu'il veut faire ?
Nous tous, dans la vie, en général. On est trop nombreux à écouter notre jalousie basique et à en faire quelque chose de monstrueux.
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Lou54
le dimanche 27 octobre 2013 à 17h46
Siestacorta
Heu, du point de vu poly, ressentir la jalousie c'est pas valider qu'on doive se montrer possessif.
Dire que j'ai mal si tu me marches sur le pied ça valide pas que je te tape pour t'écarter, ça valide que je te demande d'éviter de me faire mal.
Je disais justement que chez les monos comme chez les poly, la jalousie n'est pas nécessairement "possessive". J'ai plutôt l'impression au contraire qu'elle est un signe de "bonne santé" dans une certaine mesure, et qu'on est nombreux à l'exacerber, y compris certains poly.
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Lou54
le dimanche 27 octobre 2013 à 11h29
LuLutine
Ça rejoint ce que dit Siesta : si t'as pas confiance en toi et/ou en l'autre, ce n'est pas elle qui créera magiquement cette confiance.
J'ai bien l'intention de faire de gros efforts et de reconnaitre ceux qu'elle fera pour moi. Et puis, j'ai confiance en elle, je ne crois pas qu'elle m'ait menti ou quoi (ce serait flippant, si tôt, mais ça arrive).
LuLutine
Elle a pour projet de rejoindre un copain à l'étranger. Et toi dans tout ça ? Si tu veux une relation long terme avec elle, il va potentiellement falloir faire avec une relation à distance. Cet aspect-là est peut-être plus questionnant que le côté poly du coup, non ?
Honnêtement, si l'on sort ensemble et que l'on est encore ensemble d'ici là, ça risque d'être douloureux. Mais pas seulement pour moi, aussi pour sa copine, on sera deux. Ça nous aidera peut-être.
Siestacorta
Non, t'as raison de réfléchir, mais c'est pour dire que si tu n'avais que ton désir de cette fille en tête, et pas un souvenir encore actif (avec colères, déception, envie de finir l'histoire par un autre essai), tu agirais peut-être plus vite, ou différemment.
En l'occurrence mon choix est fait. Je ne peux pas agir plus vite, je ne la vois que dans une semaine et il est hors de question de parler de ces choses là par écrit... Évidemment que cette histoire m'a rendue méfiante, mais si ça n'avait pas été le cas, je le serais devenue aujourd'hui. La souffrance est la même. Ce sont les mêmes questions qui reviennent, d'autant plus que lorsqu'on plait à un certain type de personnes, c'est soi qu'il faut remettre en question, pas le hasard.
De plus, j'ai remarqué ces derniers jours en parlant à des potes et en traînant sur Internet, notamment Tumblr ou Twitter (OK c'est mal) à quel point la fidélité et/ou (j'ai du mal avec ce "ou", j'ai toujours conçu l'un dans l'autre) l'exclusivité est au cœur de toutes les relations amoureuses. Je n'irai pas remettre en cause cette norme (j'ai tendance à privilégier "l'équilibre de la société" et non pas mon plaisir, à feindre de correspondre à la norme, etc) mais je me dis qu'il y a abus des deux côtés. Cette norme me semble à la fois trop imposée et avec beaucoup d'hypocrisie (les monos infidèles, la polygamie sont des choses si courantes) ET le résultat d'une tendance, chez chacun, à se sentir rassuré s'il est le/a seul(e) amant(e) de son aimé(e). Preuve en est qu'il existe des poly jaloux des autres partenaires de leurs partenaires, c'est sans fin...
Du coup, bon. Je ne sais plus trop ce que je pense de tout ça. Ça ira comme ça ira, mais merci, ça m'aide pas mal dans parler avec des concernés.
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Lou54
le samedi 26 octobre 2013 à 17h56
LuLutine
Tu sais moi à 17 ans je ne jurais que par un unique amoureux ^^ et j'étais persuadée que c'était mon unique âme soeur pour l'éternité (j'exagère à peine).
Ouf, c'est effectivement ce que je ressens quand je tombe amoureuse. C'est l'âge, on dira. Elle non plus n'était pas poly à cet âge là. Ça doit faire un an. Quelque chose comme ça. Du coup, je me dis qu'elle doit comprendre la nature de mes sentiments envers elle. Si elle a bien vécu ces sentiments, elle doit pouvoir les apaiser chez moi. Je ne me fais pas de soucis à ce sujet, ça me plait de me donner complètement à quelqu'un. Ce n'est pas du masochisme, mais presque. Si ça se trouve, je ne supporterais pas ça de la part de ma partenaire. On ne peut pas toutes les deux jouer le même rôle et s'il y a respect, confiance et affection/amour mutuels, c'est le plus important.
LuLutine
Ne serait-ce que dans le mode de vie, deux étudiants avec 5 ans d'écart vivront peut-être mieux ensemble que deux personnes ayant seulement 2 ans d'écart (voire le même âge) mais dont l'un est étudiant et l'autre dans la vie active. Evidemment on ne peut pas schématiser autant, il y a des variabilités individuelles qui font que ce n'est pas aussi simple, mais c'est pour donner une idée de ce que je veux dire.
Je suis au lycée et elle, à la fac. Si tout se passe bien, je reste au lycée l'an prochain pour une prépa et elle intègre une école à Paris. Ce qui me fait peur, c'est davantage ses projets d'aller vivre à l'étranger pour rejoindre son copain que la différence de nos milieux scolaires. Mais disons qu'elle vit bien le fait que je sois au lycée, puisque nous avons les mêmes intérêts et les mêmes disciplines de prédilection. Du coup, nos vies se ressemblent un peu, on travaille toutes les deux à côté, on a des potes qui ont parfois le même âge... C'est surtout à moi de faire preuve de maturité pour elle.
LuLutine
Bah oui voilà. Une mono qui serait partie (je ne sais pas, pour le travail par exemple ?) pendant trois jours, qu'est-ce qui te dit qu'elle pense à toi ? Si ça se trouve, son travail l'obnubile tellement qu'elle t'a oubliée :P !
Certes ! À la rigueur, je la préfère heureuse ailleurs à avilie par le travail. Dans les deux cas, ce n'est pas censé m'ôter quoique ce soit.
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Lou54
le samedi 26 octobre 2013 à 17h27
Siestacorta
C'est l'équilibre en toi avant la relation qui va déterminer comment tu vas réagir dans la relation, tirée vers le haut ou vers le bas, pas l'équilibre dans la relation.
Dans ton implication avec quelqu'un qui ne va pas comprendre ta sensibilité et qui ne fera pas un sacrifice de mode de vie que tu ne ferais pas pour elle, tu vas pousser de façon plus forte sur un déséquilibre que vous avez déjà l'une par rapport à l'autre, et qui dans ton passé, avant qu'elle te connaisse, a déjà été source de douleur.
Je suis à la fois d'accord dans l'idée et un peu sceptique. Si j'ai perdu ma confiance en moi à cause d'une relation désastreuse avec une polyamoureuse, je peux la retrouver grâce à une relation saine et de confiance avec une autre polyamoureuse.
Nous développons de l'amour "naturellement", mais nous construisons des relations sur cet amour pour devenir de meilleures personnes, non ? Je n'envisagerais pas deux secondes une relation avec cette femme si je ne me croyais pas capable et désireuse de lui apporter quelque chose. Elle non plus, or elle sait que je manque de confiance en moi, même si je ne le montre pas, ces choses là se voient. Elle ne peut donc pas s'attendre à une relation sans avoir à me grandir sur ce point, si ?
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Lou54
le samedi 26 octobre 2013 à 17h18
Disons que d'après mon expérience personnelle et d'après les relations amoureuses de mes ami(e)s, les femmes sont plus regardantes sur l'âge de leur potentiel(le) partenaire. Un homme de 25-30 ans sera plus facilement à l'aise avec l'idée de fréquenter une jeune fille à peine majeure. Les couples lesbiens que je connais sont, en revanche, très souvent formés de deux femmes du même âge. Mais ce constat est personnel. Nous n'avons pas une si grande différence d'âge (elle 20, moi 17) mais c'est une période de la vie où l'on évolue beaucoup.
Le terme "indispensable" était approximatif lui aussi... Disons, j'aurai l'impression que je n'existe pour elle que lorsque je serai près d'elle. Et le reste du temps, plus rien. Mais effectivement, si je pense ça pour une relation de ce type, rien ne m'empêche de penser la même chose pour une relation mono. Avec moins de parano, peut-être.
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Lou54
le samedi 26 octobre 2013 à 16h29
Ce n'est rien :)
Effectivement, on peut voir ça comme une dépendance à l'autre et une demande de servitude. Seulement, je suis comme je suis, elle est comme elle est. "J'assume" d'être mono, ce n'est pas uniquement une injonction mais un choix réfléchi. J'ai le sentiment que mon amour pour quelqu'un se renforce si je choisis cette personne plutôt qu'une autre, et si je choisis de rester avec elle bien que d'autres personnes me plaisent. Si elle a le sentiment que son amour pour chacun est renforcé par un amour de tous, ça peut également passer pour une dépendance, un besoin de se sentir exister dans le regard des autres. Mais puisque nous ne sommes pas là pour émettre des critiques, je préfèrerais que nos choix respectifs restent tels qu'ils sont. Je n'ai aucunement l'intention de la changer. Je n'ai pas l'intention de me changer non plus, je veux m'adapter à elle, m'investir, puis s'il y a relation après elle, pouvoir rassurer mon nouveau partenaire quant à l'importance que j'accorde à l'exclusivité (ou m'adapter de nouveau à un autre mode de vie).
Je pense que vous avez raison sur de nombreux points. Il y a aussi de fortes chances pour que mon manque de confiance en moi s'atténue si nous nous engageons dans une relation sentimentale.
Après, si nous nous fréquentons, je vois deux issues.
Soit elle me tire vers le haut et me force à m'épanouir autrement qu'à travers elle : je ne supporterai pas bien longtemps de me priver des choses que j'aime parce-que son absence me perturbe.
Soit elle me tire vers le bas et me pousse à fréquenter moi aussi d'autres personnes sans y accorder d'importance, simplement pour lui prouver quelque chose.
Et puis, bon, j'ai lu Un Amour de Swann, je devrais m'en sortir.
Merci :)
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Lou54
le samedi 26 octobre 2013 à 10h32
Dans les couples de femmes, la différence d'âge compte souvent plus que dans les couples hétéros ou d'hommes. Bref, ça n'a pas d'importance ici mais ça pourrait en avoir pour d'autres aspects de la relation.
Merci Siestacorta. Je sais bien qu'il y a un travail à effectuer mais j'ai l'impression que d'autres personnes, y compris elle, ont gagné leur confiance en eux mêmes en plaisant aux autres et en s'épanouissant dans des relations où ils ont pleinement aimés. Et je ne peux pas compter là dessus, puisque l'amour qu'elle donne aux autres, même s'il n'efface en rien celui qu'elle me porterait, serait forcément différent de celui ci. Je ne me sentirais pas naturellement unique ou indispensable pour elle. Or, si il ne s'agissait que d'elle, ça irait. Mais visiblement, je ne plais qu'à des filles volages et/ou polyamoureuses (il y en a eu d'autres à qui j'ai dit non). Bref, je dois avoir un problème avec ça et j'ai eu les réponses que j'espérais, le reste se verra avec elle, je pense... Merci.
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Lou54
le vendredi 25 octobre 2013 à 23h59
Encore une fois, c'est très gentil d'avoir répondu. Bien évidemment, on peut toujours renoncer à quelqu'un, dans l'idée. Mais je n'ai pas envie de renoncer à cette fille. Justement. C'est ce que je veux dire. J'ai l'impression que c'est "tu veux une copine qui illumine ta vie ? OK, mais seulement une journée par quinzaine et ne te plains pas, elle est parfaite".
Détail important : elle est plus âgée que moi.
Discussion : Couple mono/poly, quels risques ?

Lou54
le vendredi 25 octobre 2013 à 21h48
Merci à toi d'avoir répondu ! :) Quand je dis que ma dernière copine m'a peu prouvé qu'elle m'aimait, c'est un simple constat. Elle avait quelques problèmes d'ordre psychologique et, bien que ça ait de nombreuses répercussions sur ma vie, je ne peux pas lui en vouloir. Donc, simple constat, mais merci pour ce test, ça m'a plutôt étonnée ! :)
Ce qui me pousse à penser qu'elle en """profite""", c'est que peu importe ce qu'elle souhaite vivre avec moi, je serai incapable de renoncer à elle. Et je ne dois pas être la seule dans cette situation : la preuve, en plus d'avoir des amoureux, elle a des "plans culs réguliers". Il me semble qu'il est naturel d'éprouver de la jalousie et ça m'attriste de renoncer à un bonheur que je suis capable, seule, de construire pour vivre "dangereusement" une relation avec une femme dont je sais très bien, au fond, qu'elle me semblera être la femme de ma vie tôt ou tard si nous décidons d'être un couple dans les jours qui viennent.
Au fond, je crois que c'est ça mon problème. Ma vie sentimentale a toujours été une recherche de la femme que j'épouserai(s) et qui sera(it), dans une vision presque machiste du couple, la mère de mes enfants. Et cette vision des choses (qui est davantage pathologique que pensée et réfléchie, il me semble) n'est pas franchement compatible avec l'idéal de vie des polyamoureux (apparemment). Le peu de jalousie que j'arrive à éliminer chaque jour revient de plus belle le lendemain, c'est sans fin, car si je tiens à mon bonheur, à un bonheur plein, je dois me projeter dans l'avenir.
Pour m'en sortir, il faudrait que je renonce au bonheur pour connaître le plaisir, donc. Et ça, je n'y connais rien. Comment vivez-vous, en fait ? Les monos en couple avec des polys et les polys ont-ils le même angle de vue par rapport à la vie qu'ils mènent ?