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Discussion : Polyamour: déficience ou résilence ?

Siestacorta
le mardi 24 mars 2009 à 11h23
En tout cas, non, il n'y a pas de déficient dans votre couple...
Par contre, je vais radoter sur un de mes thèmes favoris : polyamour, c'est la multiplication des partenaires, mais aussi celle des sentiments différents.
Il ne s'agit pas de trouver quelqu'un(s) avec qui on aura la même relation qu'avec le premier partenaire. Ca peut arriver, le polyamour peut sans doute déboucher sur des cas de polygamie, mais ce n'est pas du tout une certitude.
Autre chose : tu parle d'avoir de l'amour pour la personne à rencontrer. Une intuition : est-ce que tu pense que c'est votre couple qui devrait tomber amoureux pour, finalement, être à l'aise par rapport à ta compagne ?
Parce que rien ne vous oblige à être amoureux en même temps. A part le fait que vous avez des choses en commun, rien ne garantit que ça vous arrive deuxième fois, et sur une même personne...
Ce que je souhaite faire observer, c'est que l'approche "équitable" du polyamour (chacun vit la même chose, ensemble), peut être une façon d'esquiver la possessivité.
Je dis pas que c'est mal, je pense que certains PA trouvent très bien leur bonheur comme ça, très bien, amen.
Mais une autre possibilité, c'est de tabler sur l'honnêteté dans le polyamour, la confiance.
Dans ce cas, la confiance se définit par le fait que la transparence et la présence permanentes ne sont pas obligatoires. On sait que l'autre nous aime, la preuve ce n'est pas qu'il est toujours avec nous, mais qu'ils nous revient toujours.
En gros, ce travail vers la confiance (plus ou moins long ou difficile) peut se faire et "jalonner" les rencontres que vous ferez.
Ensemble, ou séparément...
C'est sans doute un aspect qui vous ne vous intéresse pas maintenant, le "séparément". Mais avec la confiance, ça devient possible. Comme le disait noemi, une bonne question, c'est "si on est sûr que personne ne vous juge, ne vous accuse, surtout pas notre partenaire, est-ce qu'on aimerait avoir une relation en plus ?". On commence par se poser la question dans l'absolu...
Et puis, ce n'est pas négligeable, avoir une autre relation avec une autre forme d'amour, ça garantit à la première partenaire que ce qu'elle a est unique, que nous l'aimons elle, pas qu'on peut aimer n'importe qui au pif, du moment que l'autre aussi.
Un autre amour, un amour différent, pas équivalent...
(évidemment c'est valable pour chacun, hein...)
Tout est dans l'honnêteté, le fait que l'autre sait ce que l'on fait.
Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info
Discussion : un tchat ?

Siestacorta
le lundi 23 mars 2009 à 19h17
On pourrait fixer un horaire de connectivité... le soir c'est quand même le plus probable, non ?
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le lundi 23 mars 2009 à 19h13
Il y a deux sens à universel, là.
Ce qui est valable pour tout le monde et ce qui peut valoir pour tout le monde.
C'est différent.
Mettons "l'eau ça mouille", c'est le premier sens.
"Dieu créa le ciel et il vit que cela était bon", le second.
Les textes mystiques et spirituels appartiennent à la deuxième catégorie.
La distinction est valable pour "vérité" : on a la vérité/réalité, éprouvée par les faits, et la Vérité "révélée", un concept mystique, dépassant l'expression verbale, tout en étant discutable ("non, je n'ai pas vu de flamme sur votre tête").
La liberté amoureuse et sensuelle, pour y revenir, ne signifie pas universellement la même chose.
Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

Siestacorta
le samedi 21 mars 2009 à 16h20
oui, c'était juste une suggestion.
Cela dit, c'est une salle de bar dont je parlais, les 30 €, c'est boissons comprises...
Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

Siestacorta
le jeudi 19 mars 2009 à 17h18
Ben une résa, c'est payant, donc mettons à 1000 € la salle avec boisson, on en est à 30 € par persoinne en étant mini 30 personnes.
Bref, faut se compter...
Discussion : un tchat ?

Siestacorta
le jeudi 19 mars 2009 à 12h02
Oui, le canal IRC me semble indiqué pour l'instant.
Je penche pour un canal privé, pour pas se choper trop rapidement des plas drague.
Ou alors un canal ouvert et un autre fermé... hinhinhin... privé, avec cooptation tripartite (ce n'est pas sale).
Discussion : Engagement, ouverture... peut-on les pratiquer avec un "ennemi"?

Siestacorta
le jeudi 19 mars 2009 à 11h59
En passant, sam :
"amour fissionnel", c'est assez utile pour le polyamour. C'est dire que l'amour est un état sentimental qui au lieu de nous faire nous replier nous pousse vers d'autres.
Comme l'écrit chaumier, on arrive à 1+1 = 3 (ou +)
La fission, c'est pas forcément en 2 morceaux, tout juste comme le polyamour.
Discussion : Présenter le PA aux non-PA

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h37
Dans la plupart des cas, mon explication du PA ne suscite pas de rejet. Mes proches connaissent mon personnage, mes difficultés à rentrer dans le rang.
Pas de rejet, mais un amusement un peu condescendant, parfois un soucis du genre "mais quand est-ce qu'il grandira".
Etant donné justement que ma maturité est très lente sur leur grille de lecture, j'ai du mal à parler de polyamour, d'autant que je me sens beaucoup en représentation sur le sujet. L'envie de provoquer un débat est, à mon sens, peu serviable dans la vulgarisation du concept... dommage, parce que si l'envie de s'affirmer était garante d'efficacité, tout le monde aurait compris, par chez moi :-)
Pourtant, quand je le fais, je me sens à l'aise de poser l'aspect moral, éthique. Disons que ça, ça n'est pas remis en cause.
Finalement, je ne sais pas si c'est le cas de tout le monde, expliquer que ce n'est pas une question de courrir le guilledou mais quelque chose de plus profond, ça entre assez bien...
Discussion : un tchat ?

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h21
Bon, je sais que c'est une idée communautaire un peu plus woknwoll, mais aura-t-on un tchat ou pourra t-on en linker un ?
Parce que... Ben... ce serait bien, non ?
Discussion : Utopie, projet en l'air, Shortbus.

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h03
Arg.
J'y arriverai pas, hein.
Mon idée shortbus n'est pas particulièrement un plan pour lutins. Pas un truc de rdv/rencontre un peu libertin, ni un "SOS love affair".
Ou alors si, mais parmi 1000 autres choses.
Je rêve vraiment d'un lieu d'extrême tolérance, où, dans la douceur, PA, bbw, gays, queers, goth, fêtards et autres outsiders se sentiraient bien.
Disons que c'est un fantasme de carrefour des undergrounds, même si rien que le nommer dilue un peu l'idée...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 20h09
Sur le vin, je suis pas encore bien fin.
Je sais à peu près distinguer le tout venant d'un cru un peu meilleur,je suis définitivement passé du côté de ceux que le fromage à l'eau rend mélancolique, mais je ne m'aventurerai pas plus loin de peur de dire des bêtises.
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 17h58
Clem : Sensualité dans la bouffe...
Ca me parle, même un peu trop.
Trop, et ça se voit à mon ventrounet. Qui n'est pas un signe sexuel primaire, pas plus que la rondeur de mon menton.
Trop, parce que c'est limite devenu un préjugé. J'entend par là que je suis autocritique là dessus. Mais c'est vrai que je peux pas m'empêcher de penser que "jouisseur mange de tout = bien" et "personne qui chipote avec ci ou ça dans la nourriture = mal".
Oui, c'est très con : il y a des bouffeurs complètement con et des végétaliens de bonne compagnie, évidemment.
Et après viennent les notions de goût, sur lesquels je serai bien malvenu de causer, vu que mon côté gourmet curieux "ah oui, des coquillages alpins ?" est très ouvert au triple cheese burger...
Mais bon, oui, quelqu'un qui mange bien, souvent, ça me met à l'aise.
Je peux même dire qu'une fille mange "beaucoup", ça me fait des choses.
L'appétit comme expression de la volonté sensuelle...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 15h52
Skusez, j'ai ma fille qui fait des cochonneries à côté de moi.
Je disais que je ne suis plus dans la position ni d'un néophyte, ni d'un monogame endurci... Au contraire.
Dans mon mode de vie, je suis ouvert à des rencontres, des expériences. Pourtant, je ne suis pas ouvert à complètement transformer mon attitude, je n'estime pas cela nécessaire pour moi.
Je ne veux pas dire que ma position est parfaite, mieux qu'une autre... C'est juste que je m'y sens bien !
Donc quand je me montre réticent à certaines moeurs plus libérées que les miennes, c'est pas pour dire qu'elles sont hors de propos, que jamais au grand jamais je ne ferai ça. Ca peut me prendre, ou pas. (la cuddle party, notemment, c'est une super chouette idée, mais ça n'étonnera personne que son côté "selectif" m'intéresse plus).
Par contre, là où je suis plus formel, c'est en disant que je ne sens pas ces moeurs comme nécessaires au polyamour. Je comprend que ces jeux, rencontres et expériences sont liées au PA, mais l'un n'engendre pas les autres, et, pour revenir à nos moutons, il n'y a rien de triste ou de négatif à ce qu'une rencontre informelle entre poly ne s'accompagnent pas forcément de ces activités.
A mon avis, ce serait même plus clair d'annoncer qu'on sera partant pour ça, de façon à ce que les participants sachent ce qu'ils pourront trouver.
Enfin, la nature.
J'ai lu une intervention de sorelle où un bain nudiste pourrait laisser une image de nature, un souvenir du paradis...
Murf. Je ne suis pas un idéaliste, parce que dans ma tête, je me dis qu'au Paradis, tout le monde me plait. Et avec certains de mes penchants misanthropes, il est clair que ce paradis n'est pas sur terre.
En fait, l'état de nature ne m'intéresse que modérément, c'est à dire que je ne le vois pas comme si positif, quand on parle de sensualité.
D'un côté, je l'admet, c'est un défaut de ma part. Il y a un rapport au désir chez moi qui est un peu trop complexe pour me rendre heureux souvent.
D'un autre... je trouve que le naturel, c'est trop souvent montré positif, quand en fait c'est très vague. La violence, c'est naturel. La peur est naturelle aussi.
Quand à l'état naturel de l'homme, pour paraphraser Voltaire contredisant Rousseau (avec une certaine mauvaise foi, qui a mon sens est utile au débat), je n'ai pas envie de voir mes contemporains se balader nu, à quatre pattes dans la boue et réduisant leur langage à quelques grognements de nécessité (faim, sexe, dodo).
La provoc n'est pas un argument, je sais, mais ça aide un peu à secouer les idées.
Pour faire plus constructif, en gros, c'est parce que nous somme très éduqués que le nudisme ou le free-hug ont un intérêt. A la fois pour nous secouer dans nos habitudes, à la fois pour nous permettre de sélectionner nos valeurs. Mais ce n'est pas un retour au naturel, c'est une organisation du naturel. C'est très différent, et je pense que le polyamour peut se vivre comme l'affirmation de s'organiser comme on le souhaite, et pas selon un plan de référence particulier.
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 14h58
Bien bien bien...
J'avais voulu publié une grosse entrée, et pouf, un mauvais geste, zap.
Alors, pour répondre à ta question, Sorelle : oui.
...
..
.
Je te taquine. Oui, j'avais saisi la nuance... Du coup, c'est parce que cette question là me semblait rhétorique que je ne la voyais pas. Donc comme je considérais ce passage pour acquis, je rebondissais sur un passage qui faisait écho. Je ne souhaitais pas tronquer les paroles. Et puis généralement elles sont accessibles en quelques clics, les déformer pour servir mon propos ne serait pas habile... Vraiment, je pense que mes réponses valaient pour l'ensemble de tes posts, même si je n'en cite qu'une partie.
Alors...
Ouverture, nature, hug, nudité.
Je suis un peu, hm, contrarié, de me sentir classé dans une masse "fermée" parce que mon ouverture est variable.
Pour prendre un exemple "extérieur", claude considère que la pratique du free hug lui a montré sa fermeture, et il réfléchit sur la problématique poly par rapport à son éducation traditionnelle.
Disons que je suis à une autre position dans le champ des possibles des relations affectives, qui m'a donné l'occasion de me tester et me comprendre sur quelques pratiques amoureuses. Je pense que mon ouverture est tout aussi réelle et solide ainsi : je n'ai plus
[interruption momentanée du programme...]
Discussion : Présenter le PA aux non-PA

Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 14h46
en même temps pour un poly la monogamie peut être un hiatus temporaire...
Le faux est un moment du vrai, et vice-versa.
Ah, tiens, c'est pas éclairant du tout.
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le dimanche 15 mars 2009 à 18h05
Je suis en plein déménagement.
Je reviens avec mes grains de sel bientôt.
Discussion : [Lexique] Compersion - définition(s) - le contraire de la jalousie ?

Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 09h40
Ben ça c'est un mot que je suis bien content de connaître.
Il y a une etymo, qui me permette d'expliquer un peu en dehors du réseau poly ?
Discussion : Connaissez vous les partenaires de vos partenaires?

Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 09h19
J'ai eu une première réaction : "ah ben oui, mais moi je fais pas du lutinage, l'étiquette polyamour est quand même plus lisible".
Et je me suis dit "haaan, ça doit être là-dessus que françoise est intervenue lors de la soirée : elle utilise lutinage parce qu'elle nomme sa pratique à elle, et ne préfère pas revenir sur une démarche d'étiquetage, parce que la précision ne lui convenait pas"
Et voilà pourquoi je lis par-ci par là l'observation d'un manque de rigueur intellectuelle.... Certains livrent décriraient le polyamour ou le polyamowry, et on peut y chercher une référence pour décrire et éprouver nos pratiques.
C'est ça ?
Aaaaah ouiiiii d'aaaaaccoooooord... :-)
Bon
Ben je fais mon rebrousse-poils, mais quand il s'agit de sentiments humains, de comportements, ou de débat d'idées, les livres de référence... ne font que rendre compte d'un passé plus ou moins récent, et attendent la publication d'un prochain livre, dans lequel tel ou tel mot aura connu un changement de sens.
Exemple : le mot volonté ne signifie pas du tout la même chose chez Freud, Spinoza ou Nietzsche. Quand on discute, on met la définition du mot qu'on emploie en référence, mais cela n'implique pas que les autres emplois du mot soient faux.
C'est pour cela qu'ici, je passe beaucoup de temps à décrire ma pratique, et ce que je ne fais pas, pour que, malgré la relative jeunesse du mot polyamour en français, on sache d'où je parle.
Bien sûr, il ne me viendrait pas à l'idée de dire à quelqu'un "ça, ce n'est pas du polyamour" quand ses pratiques non-exclusives et transparentes sont affichées, même si elles ne s'appliquent pas de la même manière que moi !
Il n'y a pas de tables des commandements en polyamour, au contraire, il s'agit d'une émancipation par rapport aux carcans antérieurs. Ca ne nous empêche pas, évidemment, de prôner l'honnêteté, la sincérité et la profondeur dans nos actes et sentiments.
On parle de choix éthiques, moraux, de pratique sociales. Tout cela est au pluriel. Tant mieux...
Discussion : Hug, pas hug, libertinage, sensualité: limites et ouvertures

Siestacorta
le vendredi 13 mars 2009 à 08h51
"Donc je répète ; D'où ma question posée sur le forum, à savoir si
c"était possible de.... "
Heu, je crois répondre sur les thèmes qui m'interpellent mais par soucis de précision, je peux revoir la formulation de la question évoquée dans ces lignes ?