Participation aux discussions
Discussion : Jalousie et déroulement couple libre
Siestacorta
le mardi 05 mars 2024 à 13h40
Tout ceci étant dit, la jalousie comme toute émotion est un signal, une alerte, des sensations on va bien sûr pas s'interdire de les ressentir.
Si on me marche sur le pied, je vais plutôt pas oublier la douleur par un simple effort de volonté.
Mais j'ai le choix entre :
- taper la personne
- repousser la personne en disant "dégage enfoiré ou je te tape"
- faireune poussée modérée mais ferme en disant "décale-toi, tu me marches sur le pied"
- et pourquoi pas après : "on et serrés là, c'est quoi ce qu'on peut faire tous les deux pour avoir le plus d'espace de mouvement possible et être là où on a tous les deux besoin d'être" ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Pensées polluantes
Siestacorta
le mardi 05 mars 2024 à 13h21
Pierre-Yves Wauthier, un sociologue qui a bien bossé sur le polyamour disait que le cas spécifique de femmes polycurieuses qui veulent ouvrir le couple après une première époque de monogamie classique (avec enfant scolarisés par ex) veulent en fait "tordre les barreaux de la prison conjugale", c'est à dire retrouver une vie affective stimulante sans jeter la relation historique avec l'eau du bain.
Il s'agit donc autant de se chercher une vie nouvelle que de secouer l'actuelle pour la revitaliser.
Dans une partie de ces cas (pas tous, on le répètera le PA n'est pas un antidote magique au désamour, seulement une ouverture de possibles) la démarche d'un partenaire qui en deuxième réponse à l'ouverture demandée participe à revaloriser la relation historique amène des chances de renforcer et rembellir le lien.
Noter aussi que si le "mono surpris" se retrouve à devoir faire un travail salvateur sur lui-même et sur la relation, ça vaudra probablement rien si le polycurieux ne fait pas de même, voir plus.
Pas seulement rassurer verbalement, mais montrer l'amour qu'il met à revenir de ses découchages, à rester disponible sur les temps cultivés dans le couple historique, à sanctuariser les temps du couple historique qu'on prend désormais soin de s'offrir explicitement plus que par automatisme du "nous-deux".
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Jalousie et déroulement couple libre
Siestacorta
le lundi 04 mars 2024 à 23h41
Disons qu'ya des monos qui sont un peu content.e.s quand même quand lea partenaire se montre "un peu jaloux mais pas trop lol", c'est un aspect attendu de la passion, quand dans le poly la même expression c'est plutôt "pas grave, mais signal qu'il faut communiquer quand même".
Et qu'en couple exclusif, si ya des crises un peu ou très violentes, la jalousie peut être citée comme une circonstance atténuante, quand en polyamour si la cmunicaton et le compromis n'y changent rien ça sera désigné comme un problème en soi, voir un motif de rupture.
Avant qu'on en soit à la jalousie maladive.
Ça résume qu'une partie des situations mais c'est assez vrai pour imaginer quand la monogamie valorise au moins une partie de la jalousie.
Ce qui est construit, c'est pas l'émotion elle-même, c'est sa perception.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Je peux être fou amoureux de deux femmes à la fois
Siestacorta
le lundi 04 mars 2024 à 10h19
Rebonjout @Cestmoi
Cestmoi
Je m'interroge car étant très très amoureux de ma femme, il m est arrivé de la trompé pas par "envie sexuelle ou autre" mais par réelle attirance voir plus.
Maintenant que tu as pu lire la différence entre poly et infidèle (qui tient à la fidélité à un engagement , pas à l'immuabilité des sentiments), pourquoi faire une différence entre "envie sexuelle" et "réelle attirance" : qu'est-ce que ça change sur le moment, et qu'est-ce que ça te fait imaginer comme choix de vie ?
(Tfaçon une envie c'est réel. Si ça passe mais que ça revient tout le temps, faut faire avec, pareil qu'une attirance ou un découverte amoureuse de nouvelle personne apparue dans notre monde (incroyable !, yavait jamais de gens qui pouvaient faire ça avant !)).
Cestmoi
Oui je mets trompé car non elle n'est pas au courant. Et par peur de la blesser, je n'ose pas en parler car égoïstement, je n'accepterais pas la situation inversée.
Ce qui blesse, c'est beaucoup plus le mensonge, la différence entre ce qu'on fait et ce qu'on a dit qu'on ferait, et donc les bases de la confiance entre vous deux, que l'égoïsme de l'asymétrie - puisque de toutes façons ta compagne n'a jamais, à ce que tu en dis, demandé une non-exclusivité pour elle.
Donc t'as peur de la blesser et surtout, de plus être aimé comme tu es, donc quitté.
Et toi tu ne l'aimerais plus pareil si elle était comme toi.
Le premier soucis est donc entre toi et toi, avant d'être entre toi et elle : comprendre pourquoi la confiance que tu as dans tes "réelles attirances" tient, mais pas assez pour être avouée à quelqu'un que tu aimes et qui t'aime, pas assez pour imaginer une confiance parallèle.
Je ne parle toujours pas de son caractère, ses attentes, mais de pourquoi croire solide ton fonctionnement sentimental mais pas assez pour l'avoir posé avant votre "installation" en couple.
Mon positionnement ? Notre confiance sur ce qui est significatif dans nos attirances et engagements est surestimée. On ne se connaît souvent pas assez soi-même pour les engagements qu'on prend, surtout quand on a "toujours été comme ça" - là c'est souvent la vie qu'on sous-estime en plus de surestimer notre constance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Scénarios et jeux sexuel
Siestacorta
le dimanche 03 mars 2024 à 20h12
chrisclau
Donc, ma recherche, peut être puis je vivre des relations avec plusieurs personnes, en des activités sexuelles polygames, à voir, soit à plusieurs, mais pas vraiment qui soient forcement d'ordre du réel, plutôt qui soit fantasmées, par des des échanges de scénarios sexuels dont la, ou les personnes, pourrait(ent) choisir de position(s), de situation(s), de rôle(s). Voila mon sujet, ma question, et de savoir si cela peut ou pourrait se faire, si des personnes seraient possiblement intéressées pour cette forme de partage de scenarios et jeux sexuel ?
Tu parles de triolisme et de melangisme, de faire du RP à l'écrit sur ce thème.
Ce n'est pas un lieu vraiment adapté.
Le polyamour n'implique pas plus ces pratiques que la monogamie : ça arrive, mais ça dépend des envies de gens, la non-exclusivité relationnelle ne change pas cet aspect-là.
Je te recommande de faire cette recherche dans des espaces dédiés à l'écriture érotique plutôt que sur un forum parlant de questions relationnelles et sentimentales réelles.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ma femme est-elle ce qu'on appelle une polyamoureuse ?
Siestacorta
le samedi 02 mars 2024 à 14h57
Cestmoi
Bonjour,
Je m'interroge car étant très très amoureux de ma femme, il m est arrivé de la trompé pas par "envie sexuelle ou autre" mais par réelle attirance voir plus.
Maintenant bien précisée la différence entre poly et infidèle (qui tient à la fidélité à un engagement d'exclusivité, pas à l'immuabilité des sentiments), pourquoi faire une différence entre "envie sexuelle" et "réelle attirance" : qu'est-ce que ça change sur le moment, et qu'est-ce que ça te fait imaginer comme choix de vie ?
(Tfaçon une envie c'est réel. Si ça passe mais que ça revient tout le temps, faut faire avec, pareil qu'une attirance ou un découverte amoureuse de nouvelle personne apparue dans notre monde (incroyable !, yavait jamais de gens qui pouvaient faire ça avant !)).
Cestmoi
Oui je mets trompé car non elle n'est pas au courant. Et par peur de la blesser, je n'ose pas en parler car égoïstement, je n'accepterais pas la situation inversée.
Ce qui blesse, c'est beaucoup plus le mensonge, la différence entre ce qu'on fait et ce qu'on a dit qu'on ferait, et donc les bases de la confiance entre vous deux, que l'égoïsme de l'asymétrie - puisque de toutes façons ta compagne n'a jamais, à ce que tu en dis, demandé une non-exclusivité pour elle.
Donc t'as peur de la blesser et surtout, de plus être aimé comme tu es, donc quitté.
Et toi tu ne l'aimerais plus pareil si elle était comme toi.
Le premier soucis est donc entre toi et toi, avant d'être entre toi et elle : comprendre pourquoi la confiance que tu as dans tes "réelles attirances" tient, mais pas assez pour être avouée à quelqu'un que tu aimes et qui t'aime, pas assez pour imaginer une confiance parallèle.
Je ne parle toujours pas de son caractère, ses attentes, mais de pourquoi croire solide ton fonctionnement sentimental mais pas assez pour l'avoir posé avant votre "installation" en couple.
Mon positionnement ? Notre confiance sur ce qui est significatif dans nos attirances et engagements est surestimée, on ne se connaît souvent pas assez soi-même pour les engagements qu'on prend, surtout quand on a "toujours été comme ça" - là c'est souvent la vie qu'on sous-estime en plus de surestimer notre constance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ma femme est-elle ce qu'on appelle une polyamoureuse ?
Siestacorta
le samedi 02 mars 2024 à 13h45
Vanessia
Coucou,
Le plus hilarant, c'est que dans la plupart des cas, il est difficile pour la personne polyamoureuse d'accepter la situation inverse.
Je connais un ami qui a commencé à tromper sa femme depuis son EVG et jusqu'à présent, il est toujours infidèle. Cela fait 3 ans. Pourtant, il ne supporte pas lorsque sa femme complimente un autre homme. C'est devenu de la jalousie maladive.
Dans la situation que tu décris, il n'y a pas de polyamour, puisque le PA est justement un cas où chaque partenaire accepte la non-exclusivité des autres.
Un polyamoureux se definit donc plus par ce pluralisme polylatéral que par celui qui le concernerait lui-seul - qu'est seulement un fonctionnement banal voir normal des attirances et intérêts.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme
Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h49
Pour ce qui est du capitalisme, il faudrait un outillage et une pédagogie pour dire que ceci
Suze
En développant nos relations, nous multiplions nos richesses. Chaque femme que j'aime m'apporte des richesses : affection, sexe, cadeaux et je transmets à chacune de mes compagnonnes de l'affection, du sexe et des cadeaux.
est un résumé plus qu'insuffisant des relations, même amoureuses.
Je n'en dispose qu'occasionellement.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme
Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h43
Suze
Je ne crois pas que les souffrances soient simplement le fait d'hommes.
Je ne le crois pas non plus, mais pour une partie des intervenants, ça semble secondaire.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme
Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h27
Cam
L’ouverture du couple est alors souvent « plus profitable » aux hommes qu’aux femmes, et cela notamment parce elles ne savent souvent pas que leur couple est ouvert. Le fait de le savoir permettrait d’ailleurs probablement un rééquilibrage dans la société.
Stapeuprès ça.
Un rengaine apparemment lourde de peine et de ressentiment dans le forum serait que le polyamour est souvent une histoire d'hommes malheureux qui ont été abusés, et seraient désavantagés dans la recherche partenaire supplémentaire.
Comme tu dis, @Cam, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
La plainte se base sur (une perception) des posts du forum.
Quand on pose des stats sur l'extra-conjugalité, l'argument c'est que c'est du déclaratif, du pas représentatif...
Bon, mais d'un autre côté, les (perceptions des) confidences sur ce forum, c'est une idée d'ensemble en marbre et béton .
Il se peut bien qu'une partie des plaintes - celle qui ne nait pas de la focalisation poly d'un chagrin d'amour (on les a pas inventés ici) - soit un désarroi sur un changement de régime amoureux. Après une époque rassurante ou l'homme avait le choix entre exclusivité et adultère socialement peu stigmatisant, une autre, en rééquilibrage des options, où il ya plus d'efforts de compromis à fournir et moins de sécurité garantie - comme avant qu'y ait tous ces divorces, options de contraception et filles qui critiquent ce qui paraissait un bon sens neutre et normal.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme
Siestacorta
le jeudi 29 février 2024 à 19h14
La "main invisible" de Smith suppose que les intérêts des individus deviennent "spontanément" une harmonie sociale.
En matière de relations, les offres et les demandes sont assez complexes pour remplir des bibliothèques d'espoirs et d'insuccès. L'étape de la rencontre tenant seulement lieu de premiers chapitres...
Je pense qu'un effort concerté entre les parties se justifie assez pour que les relations se développent durablement.
Discussion : Je rêverais qu'elle soit comme moi ! Est-ce normal ?
Siestacorta
le jeudi 29 février 2024 à 18h52
Aki
Personnellement, j'ai été en relation avec deux femmes qui avaient ce genre d'accord avec leur conjoint "historique". Sur le papier, cela visait à les protéger de sentiments de jalousie, de rejet et/ou d'abandon, et ça semblait simple à mettre en place.
Dans les faits, il était difficile de toujours leur cacher la réalité, surtout quand nous nous voyions plus d'une journée.
Nous ne pouvions pas nous voir tous les trois, bien sûr. Et c'était un peu difficile pour moi parfois : être invisibilisé/vu comme une menace, ne pas être considéré, ne pas être pris en compte pour certaines décisions.
Aujourd'hui je refuse ce genre de relation, qui potentiellement peut frustrer et faire souffrir toutes les personnes impliquées.Pour moi, il est important de connaître un minimum les relations de mes relations et que tout le monde soit à l'aise avec ce qui se passe. Pour les "aventures sans lendemain", nous avons un simple accord d'information.
C'est le gros défaut du don't ask don't tell : c'est un principe qui fait abstraction des milles occasions où la vie fait plus de choses que ce qu'on décrit, et où cet.te amant.e "que je ne saurais voir" ne cesse d'exister que dans la tête.
Les relations poly, en se fondant sur des consentements informés, appellent à une responsabilité envers plus de personnes. C'est exigeant, comme toute responsabilité dans une relation ; et on accumule donc des moments où il faut bien faire avec deux personnes de plus que soi.
On va pas loin si on assume pas ce rapport à soi et aux autres.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : TW! Agressions sexuelles
Siestacorta
le mercredi 28 février 2024 à 10h14
Dans le sens
Coopération, Réciprocité, Pardon, alors.
Pour finir l'étape réciprocité : un discours militant n'est pas un catéchisme, mais l'expression d'une vision partagée avec d'autres.
Dès lors, pour les militant.e.s comme pour les personnes avec lesquelles ont lieu leurs échanges, il ne faut pas sous-estimer le potentiel de connaissances offert.
Et quitte à le taire dans certains échanges, c'est généralement fécond de se contraindre à une écoute charitable d'un argument : c.a.d admettre temporairement que les raisons qu'a l'interlocuteur de tenir son discours sont effectivement aussi bonnes qu'il le croit.
Après ça on a le choix de réellement dialoguer ou non.
Se méfier des biais, ça sert à rien si on admet pas la possibilité d'apprendre quelque chose quand même.
En l'occurrence, dans un milieu un peu politisé, c'est possible que ce soit justement une dynamique militante qui entraîne un peu plus de connaissances sur les violences sexuelles qu'ailleurs.
Encore une fois, ce n'est pas une expertise que j'ai sur le viol. Mon hypothèse est peut-être fausse. Mais c'est un début de ressource.
Vlà.
Discussion : TW! Agressions sexuelles
Siestacorta
le mercredi 28 février 2024 à 00h59
Suze
La question est un cas pratique, pas un cas théorique. Votre militantisme ne m'intéresse pas.
J'avais bien vu, oui.
C'est pourquoi le lien que j'ai donné n'est pas particulièrement militant, et précise la définition de viol en droit, ce qui correspond plutôt à votre question. Ça fait deux réponses pour le prix d'une.
Dont celle qui relève qu'un viol d'homme n'est pas si rare, c'est évident en regardant le réel plutôt qu'une symétrie "logique".
Maintenant, la loi fait effectivement la différence entre viol et agression selon la question de la pénetration.
Les agressions sexuelles sont néanmoins punies, et il ya d'autres cas où une iniquité entre victimes naît de la qualification de l'acte (sans pour autant que le sexe des personnes soit un cas plus rare). Cette différence-là existe en dehors du cas évoqué.
La France a d'ailleurs récemment manqué un coche, en refusant une définition commune à l'Europe, qui aurait centré la définition de viol sur le consentement.
Toutefois : la Loi française dit "pénetration de toute nature".
Elle ne dit pas que le pénétrant ne peut pas êtrela victime, elle ne définit pas les rôles, elle dit "de toute nature".
Comme les références sur les attouchements, pour définir les agressions, parlent d'attouchements forcés sur l'agresseur, et que pour le viol, la précision n'est pas faite, ça me paraît pas fou de considérer que le viol existe ainsi, la loi dès lors indifférente à qui pénètre qui sans autre précision.
Militance à part, juste pour que la barrière de l'imaginaire n'empêche pas de saisir une logique des actes, une fellation forcée entre hommes, ou l'agresseur est la bouche ; je pense que "viol" ça peut déjà être compris comme ça.
Ou d'un autre côté, une femme forçant une autre mette son doigt à l'intérieur de son sexe, c'est aussi la contrainte qui ferait le viol, pas le sens de la pénetration.
Vref, je ne suis pas sûr que la contradiction soit une réalité juridique, sur ce point. Pas à ma connaissance...
Mais comme le dit @Alinea7 , ce n'est pas ici que tu auras le plus de chances de tomber sur de l'expertise.
C'est naturel de se demander pourquoi poser la question ici où tu connais cette limite, et sais aussi que tu pourrais croiser des mmmillllittaaants, brrrr 👻😰
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : TW! Agressions sexuelles
Siestacorta
le mardi 27 février 2024 à 20h26
Suze
Une question me tourne dans l'esprit depuis plusieurs années.
À ma connaissance, il n'existe que très peu de cas où un homme puisse être violé dans le sens juridique du terme : pénétré ou forcé à subir une fellation.
Ya les cas de viols d'homme...
Par un autre homme.
Donc là pas besoin de chercher trop loin. Ça fait déjà du monde.
En France, il y avait la question de la contrainte et de la surprise.
https://violences-sexuelles.info/comprendre-defini...
Donc que tu mettes du ghb dans le verre d'une femme ou un mélange de viaguera et de somnifère dans celui d'un mec, tu pouvais te faire poursuivre pour viol.
Je crois que même avec ce genre de détour, on tombera plus souvent sur des hommes à l'initiative. Étonnant ⸮
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Recensement de stats et d'études sur le polyamour
Siestacorta
le dimanche 25 février 2024 à 00h29
Ha comme je disais ma confiance est pas assurée sur les attentes et délicatesses de tous les volontaires.
De ça match s'en fiche sans doute...
Mais je suppose qu'il y en a une partie à qui ça convient mieux que chacun trouve son compte dans la non-exclusivité plutôt que de faire tout pour être seul à avoir le sien par contrainte ou mensonge.
C'est sûr que pour beaucoup, l'adultère est l'option habituelle et facile.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)
Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 15h20
artichaut
Là est donc — me semble t-il — le coeur de la polémique que tu soulèves depuis le début de cette discussion. Et elle est en soi intéressante : peut-on exercer à la fois le métier de TDS et de Thérapeute ?
@Alabama a effectivement dit ailleurs sur ce forum être TDS, je ne pense pas avoir lu qu'elle fusionnait les deux métiers, ni que des clients de l'un pouvait devenir des clients de l'autre. Donc la concernant, il y a peut-être procès d'intention.
Car sinon, je ne vois pas en quoi ce serait un problème d'avoir plusieurs métiers disctincts ?
C'est une question qu'Alabama explore dans un mémoire d'étude mis à dispo sur son blog.
Dont le sujet n'est pas "comment faire de mes consults ds moments de travail du sexe", mais bien "comment je peux utiliser ce que j'ai appris en étudiant la sexo dans mes prestations de TDS".
On pourrait bien sûr lui interdire d'en parler, ou que sa vie sexuelle ne puisse pas servir à réfléchir dans ses études sur la sexo.
Ce serait vraiment moins sujet à débat... ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)
Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 13h45
Tiens, c'est une bonne question ça, qui a ses implications sexo mais aussi ailleurs : quelle est la possibilité de consentement dans une situation de vulnérabilité, et quelles mesures peuvent le rendre opérant ?
(Je différencie situation de vulnérabilité et situations de dépendance ou d'impuissance, sans annuler la nécessité éthique de reconnaître la première et d'agir en fonction)
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)
Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 12h41
artichaut
Ma question Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ? est réthorique et ne concerne pas spécifiquement @Alabama.
Je sais, je sais, je reprenais juste à la volée le terme pour lui redonner son contexte d'utilisation.
Je trouve aussi cette formulation de la question légitime, si on entend bien ce contexte d'énonciation du terme "misandre".
Même si ya plein de questions sexo toutes aussi intéressantes, cette dimension politique, ce positionnement mérite bien
élaboration. Et visiblement Alabama y travaille !
Le sujet à la fois personnel et politique c'est comment l'émancipation sexuelle commune passe par un désaveuglement sur ce qui semble bien normal du point de vue du mec librement mec. Celui où on a moins de risques MST, pas (encore) de pilule, pas trop besoin de communiquer ses sentiments pour faire vivre la relation, pas trop de mecs par semaine qui t'abordent ou te parlent en pensant à ce que ça ferait de te pénétrer ? Ce point de vue-là sur cette liberté sexuelle-là ?
(Addendum @Tuya : j'écrivais encore quand t'as posté.
Donc pour pas te répondre mais quand même un peu, c'est bien joli de parler d'égalité sans parler du fait qu'elle n'existe pas encore et qu'il ya avantage pour certains à pas changer grand chose - donc sans parler de responsabilités masculines. C'est (a priori) de parler de ces responsabilités asymétriques dans un cadre actuellement sans égalité que tu sembles appeler "sexisme" dans le blog. A priori...
J'ai pas de connaissances ou de réflexion perso sur la déontologie. Là j'en suis à : "on peut aussi faire du bien sans être médecln" + j'adhère au parcours comme à ce qu'elle en pense = plutôt "pourquoi pas" que oskour elle veut casser des gens et surtout des hommes (toute sa bio dit qu'elle veut vivre avec, douloureusement mais bravement, et tendrement). Je comprend les doutes ET je trouve significatif de donner peu de place à l'intérêt).
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Recensement de stats et d'études sur le polyamour
Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 00h11
Bah si on se met à représenter un marché, ils vont pas le manquer juste par conviction civilisatrice.
La stat' qui les interesse le plus, dans ce cas, c'est pas combien yen a, mais combien voudraient essayer 😏
Après, on est bien placés ici pour savoir que yaura forcément un problème d'attentes : les gens qui viendront se chercher une liberté ne sont pas tous des gens appréciant de travailler à la liberté de tous les autres...
Message modifié par son auteur il y a un an.