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Discussion : Je peux être fou amoureux de deux femmes à la fois

Siestacorta
le lundi 04 mars 2024 à 10h19
Rebonjout @Cestmoi
Cestmoi
Je m'interroge car étant très très amoureux de ma femme, il m est arrivé de la trompé pas par "envie sexuelle ou autre" mais par réelle attirance voir plus.
Maintenant que tu as pu lire la différence entre poly et infidèle (qui tient à la fidélité à un engagement , pas à l'immuabilité des sentiments), pourquoi faire une différence entre "envie sexuelle" et "réelle attirance" : qu'est-ce que ça change sur le moment, et qu'est-ce que ça te fait imaginer comme choix de vie ?
(Tfaçon une envie c'est réel. Si ça passe mais que ça revient tout le temps, faut faire avec, pareil qu'une attirance ou un découverte amoureuse de nouvelle personne apparue dans notre monde (incroyable !, yavait jamais de gens qui pouvaient faire ça avant !)).
Cestmoi
Oui je mets trompé car non elle n'est pas au courant. Et par peur de la blesser, je n'ose pas en parler car égoïstement, je n'accepterais pas la situation inversée.
Ce qui blesse, c'est beaucoup plus le mensonge, la différence entre ce qu'on fait et ce qu'on a dit qu'on ferait, et donc les bases de la confiance entre vous deux, que l'égoïsme de l'asymétrie - puisque de toutes façons ta compagne n'a jamais, à ce que tu en dis, demandé une non-exclusivité pour elle.
Donc t'as peur de la blesser et surtout, de plus être aimé comme tu es, donc quitté.
Et toi tu ne l'aimerais plus pareil si elle était comme toi.
Le premier soucis est donc entre toi et toi, avant d'être entre toi et elle : comprendre pourquoi la confiance que tu as dans tes "réelles attirances" tient, mais pas assez pour être avouée à quelqu'un que tu aimes et qui t'aime, pas assez pour imaginer une confiance parallèle.
Je ne parle toujours pas de son caractère, ses attentes, mais de pourquoi croire solide ton fonctionnement sentimental mais pas assez pour l'avoir posé avant votre "installation" en couple.
Mon positionnement ? Notre confiance sur ce qui est significatif dans nos attirances et engagements est surestimée. On ne se connaît souvent pas assez soi-même pour les engagements qu'on prend, surtout quand on a "toujours été comme ça" - là c'est souvent la vie qu'on sous-estime en plus de surestimer notre constance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Scénarios et jeux sexuel

Siestacorta
le dimanche 03 mars 2024 à 20h12
chrisclau
Donc, ma recherche, peut être puis je vivre des relations avec plusieurs personnes, en des activités sexuelles polygames, à voir, soit à plusieurs, mais pas vraiment qui soient forcement d'ordre du réel, plutôt qui soit fantasmées, par des des échanges de scénarios sexuels dont la, ou les personnes, pourrait(ent) choisir de position(s), de situation(s), de rôle(s). Voila mon sujet, ma question, et de savoir si cela peut ou pourrait se faire, si des personnes seraient possiblement intéressées pour cette forme de partage de scenarios et jeux sexuel ?
Tu parles de triolisme et de melangisme, de faire du RP à l'écrit sur ce thème.
Ce n'est pas un lieu vraiment adapté.
Le polyamour n'implique pas plus ces pratiques que la monogamie : ça arrive, mais ça dépend des envies de gens, la non-exclusivité relationnelle ne change pas cet aspect-là.
Je te recommande de faire cette recherche dans des espaces dédiés à l'écriture érotique plutôt que sur un forum parlant de questions relationnelles et sentimentales réelles.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ma femme est-elle ce qu'on appelle une polyamoureuse ?

Siestacorta
le samedi 02 mars 2024 à 14h57
Cestmoi
Bonjour,
Je m'interroge car étant très très amoureux de ma femme, il m est arrivé de la trompé pas par "envie sexuelle ou autre" mais par réelle attirance voir plus.
Maintenant bien précisée la différence entre poly et infidèle (qui tient à la fidélité à un engagement d'exclusivité, pas à l'immuabilité des sentiments), pourquoi faire une différence entre "envie sexuelle" et "réelle attirance" : qu'est-ce que ça change sur le moment, et qu'est-ce que ça te fait imaginer comme choix de vie ?
(Tfaçon une envie c'est réel. Si ça passe mais que ça revient tout le temps, faut faire avec, pareil qu'une attirance ou un découverte amoureuse de nouvelle personne apparue dans notre monde (incroyable !, yavait jamais de gens qui pouvaient faire ça avant !)).
Cestmoi
Oui je mets trompé car non elle n'est pas au courant. Et par peur de la blesser, je n'ose pas en parler car égoïstement, je n'accepterais pas la situation inversée.
Ce qui blesse, c'est beaucoup plus le mensonge, la différence entre ce qu'on fait et ce qu'on a dit qu'on ferait, et donc les bases de la confiance entre vous deux, que l'égoïsme de l'asymétrie - puisque de toutes façons ta compagne n'a jamais, à ce que tu en dis, demandé une non-exclusivité pour elle.
Donc t'as peur de la blesser et surtout, de plus être aimé comme tu es, donc quitté.
Et toi tu ne l'aimerais plus pareil si elle était comme toi.
Le premier soucis est donc entre toi et toi, avant d'être entre toi et elle : comprendre pourquoi la confiance que tu as dans tes "réelles attirances" tient, mais pas assez pour être avouée à quelqu'un que tu aimes et qui t'aime, pas assez pour imaginer une confiance parallèle.
Je ne parle toujours pas de son caractère, ses attentes, mais de pourquoi croire solide ton fonctionnement sentimental mais pas assez pour l'avoir posé avant votre "installation" en couple.
Mon positionnement ? Notre confiance sur ce qui est significatif dans nos attirances et engagements est surestimée, on ne se connaît souvent pas assez soi-même pour les engagements qu'on prend, surtout quand on a "toujours été comme ça" - là c'est souvent la vie qu'on sous-estime en plus de surestimer notre constance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ma femme est-elle ce qu'on appelle une polyamoureuse ?

Siestacorta
le samedi 02 mars 2024 à 13h45
Vanessia
Coucou,
Le plus hilarant, c'est que dans la plupart des cas, il est difficile pour la personne polyamoureuse d'accepter la situation inverse.
Je connais un ami qui a commencé à tromper sa femme depuis son EVG et jusqu'à présent, il est toujours infidèle. Cela fait 3 ans. Pourtant, il ne supporte pas lorsque sa femme complimente un autre homme. C'est devenu de la jalousie maladive.
Dans la situation que tu décris, il n'y a pas de polyamour, puisque le PA est justement un cas où chaque partenaire accepte la non-exclusivité des autres.
Un polyamoureux se definit donc plus par ce pluralisme polylatéral que par celui qui le concernerait lui-seul - qu'est seulement un fonctionnement banal voir normal des attirances et intérêts.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h49
Pour ce qui est du capitalisme, il faudrait un outillage et une pédagogie pour dire que ceci
Suze
En développant nos relations, nous multiplions nos richesses. Chaque femme que j'aime m'apporte des richesses : affection, sexe, cadeaux et je transmets à chacune de mes compagnonnes de l'affection, du sexe et des cadeaux.
est un résumé plus qu'insuffisant des relations, même amoureuses.
Je n'en dispose qu'occasionellement.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h43
Suze
Je ne crois pas que les souffrances soient simplement le fait d'hommes.
Je ne le crois pas non plus, mais pour une partie des intervenants, ça semble secondaire.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h27
Cam
L’ouverture du couple est alors souvent « plus profitable » aux hommes qu’aux femmes, et cela notamment parce elles ne savent souvent pas que leur couple est ouvert. Le fait de le savoir permettrait d’ailleurs probablement un rééquilibrage dans la société.
Stapeuprès ça.
Un rengaine apparemment lourde de peine et de ressentiment dans le forum serait que le polyamour est souvent une histoire d'hommes malheureux qui ont été abusés, et seraient désavantagés dans la recherche partenaire supplémentaire.
Comme tu dis, @Cam, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas.
La plainte se base sur (une perception) des posts du forum.
Quand on pose des stats sur l'extra-conjugalité, l'argument c'est que c'est du déclaratif, du pas représentatif...
Bon, mais d'un autre côté, les (perceptions des) confidences sur ce forum, c'est une idée d'ensemble en marbre et béton .
Il se peut bien qu'une partie des plaintes - celle qui ne nait pas de la focalisation poly d'un chagrin d'amour (on les a pas inventés ici) - soit un désarroi sur un changement de régime amoureux. Après une époque rassurante ou l'homme avait le choix entre exclusivité et adultère socialement peu stigmatisant, une autre, en rééquilibrage des options, où il ya plus d'efforts de compromis à fournir et moins de sécurité garantie - comme avant qu'y ait tous ces divorces, options de contraception et filles qui critiquent ce qui paraissait un bon sens neutre et normal.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le jeudi 29 février 2024 à 19h14
La "main invisible" de Smith suppose que les intérêts des individus deviennent "spontanément" une harmonie sociale.
En matière de relations, les offres et les demandes sont assez complexes pour remplir des bibliothèques d'espoirs et d'insuccès. L'étape de la rencontre tenant seulement lieu de premiers chapitres...
Je pense qu'un effort concerté entre les parties se justifie assez pour que les relations se développent durablement.
Discussion : Je rêverais qu'elle soit comme moi ! Est-ce normal ?

Siestacorta
le jeudi 29 février 2024 à 18h52
Aki
Personnellement, j'ai été en relation avec deux femmes qui avaient ce genre d'accord avec leur conjoint "historique". Sur le papier, cela visait à les protéger de sentiments de jalousie, de rejet et/ou d'abandon, et ça semblait simple à mettre en place.
Dans les faits, il était difficile de toujours leur cacher la réalité, surtout quand nous nous voyions plus d'une journée.
Nous ne pouvions pas nous voir tous les trois, bien sûr. Et c'était un peu difficile pour moi parfois : être invisibilisé/vu comme une menace, ne pas être considéré, ne pas être pris en compte pour certaines décisions.
Aujourd'hui je refuse ce genre de relation, qui potentiellement peut frustrer et faire souffrir toutes les personnes impliquées.Pour moi, il est important de connaître un minimum les relations de mes relations et que tout le monde soit à l'aise avec ce qui se passe. Pour les "aventures sans lendemain", nous avons un simple accord d'information.
C'est le gros défaut du don't ask don't tell : c'est un principe qui fait abstraction des milles occasions où la vie fait plus de choses que ce qu'on décrit, et où cet.te amant.e "que je ne saurais voir" ne cesse d'exister que dans la tête.
Les relations poly, en se fondant sur des consentements informés, appellent à une responsabilité envers plus de personnes. C'est exigeant, comme toute responsabilité dans une relation ; et on accumule donc des moments où il faut bien faire avec deux personnes de plus que soi.
On va pas loin si on assume pas ce rapport à soi et aux autres.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : TW! Agressions sexuelles

Siestacorta
le mercredi 28 février 2024 à 10h14
Dans le sens
Coopération, Réciprocité, Pardon, alors.
Pour finir l'étape réciprocité : un discours militant n'est pas un catéchisme, mais l'expression d'une vision partagée avec d'autres.
Dès lors, pour les militant.e.s comme pour les personnes avec lesquelles ont lieu leurs échanges, il ne faut pas sous-estimer le potentiel de connaissances offert.
Et quitte à le taire dans certains échanges, c'est généralement fécond de se contraindre à une écoute charitable d'un argument : c.a.d admettre temporairement que les raisons qu'a l'interlocuteur de tenir son discours sont effectivement aussi bonnes qu'il le croit.
Après ça on a le choix de réellement dialoguer ou non.
Se méfier des biais, ça sert à rien si on admet pas la possibilité d'apprendre quelque chose quand même.
En l'occurrence, dans un milieu un peu politisé, c'est possible que ce soit justement une dynamique militante qui entraîne un peu plus de connaissances sur les violences sexuelles qu'ailleurs.
Encore une fois, ce n'est pas une expertise que j'ai sur le viol. Mon hypothèse est peut-être fausse. Mais c'est un début de ressource.
Vlà.
Discussion : TW! Agressions sexuelles

Siestacorta
le mercredi 28 février 2024 à 00h59
Suze
La question est un cas pratique, pas un cas théorique. Votre militantisme ne m'intéresse pas.
J'avais bien vu, oui.
C'est pourquoi le lien que j'ai donné n'est pas particulièrement militant, et précise la définition de viol en droit, ce qui correspond plutôt à votre question. Ça fait deux réponses pour le prix d'une.
Dont celle qui relève qu'un viol d'homme n'est pas si rare, c'est évident en regardant le réel plutôt qu'une symétrie "logique".
Maintenant, la loi fait effectivement la différence entre viol et agression selon la question de la pénetration.
Les agressions sexuelles sont néanmoins punies, et il ya d'autres cas où une iniquité entre victimes naît de la qualification de l'acte (sans pour autant que le sexe des personnes soit un cas plus rare). Cette différence-là existe en dehors du cas évoqué.
La France a d'ailleurs récemment manqué un coche, en refusant une définition commune à l'Europe, qui aurait centré la définition de viol sur le consentement.
Toutefois : la Loi française dit "pénetration de toute nature".
Elle ne dit pas que le pénétrant ne peut pas êtrela victime, elle ne définit pas les rôles, elle dit "de toute nature".
Comme les références sur les attouchements, pour définir les agressions, parlent d'attouchements forcés sur l'agresseur, et que pour le viol, la précision n'est pas faite, ça me paraît pas fou de considérer que le viol existe ainsi, la loi dès lors indifférente à qui pénètre qui sans autre précision.
Militance à part, juste pour que la barrière de l'imaginaire n'empêche pas de saisir une logique des actes, une fellation forcée entre hommes, ou l'agresseur est la bouche ; je pense que "viol" ça peut déjà être compris comme ça.
Ou d'un autre côté, une femme forçant une autre mette son doigt à l'intérieur de son sexe, c'est aussi la contrainte qui ferait le viol, pas le sens de la pénetration.
Vref, je ne suis pas sûr que la contradiction soit une réalité juridique, sur ce point. Pas à ma connaissance...
Mais comme le dit @Alinea7 , ce n'est pas ici que tu auras le plus de chances de tomber sur de l'expertise.
C'est naturel de se demander pourquoi poser la question ici où tu connais cette limite, et sais aussi que tu pourrais croiser des mmmillllittaaants, brrrr 👻😰
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : TW! Agressions sexuelles

Siestacorta
le mardi 27 février 2024 à 20h26
Suze
Une question me tourne dans l'esprit depuis plusieurs années.
À ma connaissance, il n'existe que très peu de cas où un homme puisse être violé dans le sens juridique du terme : pénétré ou forcé à subir une fellation.
Ya les cas de viols d'homme...
Par un autre homme.
Donc là pas besoin de chercher trop loin. Ça fait déjà du monde.
En France, il y avait la question de la contrainte et de la surprise.
https://violences-sexuelles.info/comprendre-defini...
Donc que tu mettes du ghb dans le verre d'une femme ou un mélange de viaguera et de somnifère dans celui d'un mec, tu pouvais te faire poursuivre pour viol.
Je crois que même avec ce genre de détour, on tombera plus souvent sur des hommes à l'initiative. Étonnant ⸮
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Recensement de stats et d'études sur le polyamour

Siestacorta
le dimanche 25 février 2024 à 00h29
Ha comme je disais ma confiance est pas assurée sur les attentes et délicatesses de tous les volontaires.
De ça match s'en fiche sans doute...
Mais je suppose qu'il y en a une partie à qui ça convient mieux que chacun trouve son compte dans la non-exclusivité plutôt que de faire tout pour être seul à avoir le sien par contrainte ou mensonge.
C'est sûr que pour beaucoup, l'adultère est l'option habituelle et facile.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)

Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 15h20
artichaut
Là est donc — me semble t-il — le coeur de la polémique que tu soulèves depuis le début de cette discussion. Et elle est en soi intéressante : peut-on exercer à la fois le métier de TDS et de Thérapeute ?
@Alabama a effectivement dit ailleurs sur ce forum être TDS, je ne pense pas avoir lu qu'elle fusionnait les deux métiers, ni que des clients de l'un pouvait devenir des clients de l'autre. Donc la concernant, il y a peut-être procès d'intention.
Car sinon, je ne vois pas en quoi ce serait un problème d'avoir plusieurs métiers disctincts ?
C'est une question qu'Alabama explore dans un mémoire d'étude mis à dispo sur son blog.
Dont le sujet n'est pas "comment faire de mes consults ds moments de travail du sexe", mais bien "comment je peux utiliser ce que j'ai appris en étudiant la sexo dans mes prestations de TDS".
On pourrait bien sûr lui interdire d'en parler, ou que sa vie sexuelle ne puisse pas servir à réfléchir dans ses études sur la sexo.
Ce serait vraiment moins sujet à débat... ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)

Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 13h45
Tiens, c'est une bonne question ça, qui a ses implications sexo mais aussi ailleurs : quelle est la possibilité de consentement dans une situation de vulnérabilité, et quelles mesures peuvent le rendre opérant ?
(Je différencie situation de vulnérabilité et situations de dépendance ou d'impuissance, sans annuler la nécessité éthique de reconnaître la première et d'agir en fonction)
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)

Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 12h41
artichaut
Ma question Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ? est réthorique et ne concerne pas spécifiquement @Alabama.
Je sais, je sais, je reprenais juste à la volée le terme pour lui redonner son contexte d'utilisation.
Je trouve aussi cette formulation de la question légitime, si on entend bien ce contexte d'énonciation du terme "misandre".
Même si ya plein de questions sexo toutes aussi intéressantes, cette dimension politique, ce positionnement mérite bien
élaboration. Et visiblement Alabama y travaille !
Le sujet à la fois personnel et politique c'est comment l'émancipation sexuelle commune passe par un désaveuglement sur ce qui semble bien normal du point de vue du mec librement mec. Celui où on a moins de risques MST, pas (encore) de pilule, pas trop besoin de communiquer ses sentiments pour faire vivre la relation, pas trop de mecs par semaine qui t'abordent ou te parlent en pensant à ce que ça ferait de te pénétrer ? Ce point de vue-là sur cette liberté sexuelle-là ?
(Addendum @Tuya : j'écrivais encore quand t'as posté.
Donc pour pas te répondre mais quand même un peu, c'est bien joli de parler d'égalité sans parler du fait qu'elle n'existe pas encore et qu'il ya avantage pour certains à pas changer grand chose - donc sans parler de responsabilités masculines. C'est (a priori) de parler de ces responsabilités asymétriques dans un cadre actuellement sans égalité que tu sembles appeler "sexisme" dans le blog. A priori...
J'ai pas de connaissances ou de réflexion perso sur la déontologie. Là j'en suis à : "on peut aussi faire du bien sans être médecln" + j'adhère au parcours comme à ce qu'elle en pense = plutôt "pourquoi pas" que oskour elle veut casser des gens et surtout des hommes (toute sa bio dit qu'elle veut vivre avec, douloureusement mais bravement, et tendrement). Je comprend les doutes ET je trouve significatif de donner peu de place à l'intérêt).
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Recensement de stats et d'études sur le polyamour

Siestacorta
le samedi 24 février 2024 à 00h11
Bah si on se met à représenter un marché, ils vont pas le manquer juste par conviction civilisatrice.
La stat' qui les interesse le plus, dans ce cas, c'est pas combien yen a, mais combien voudraient essayer 😏
Après, on est bien placés ici pour savoir que yaura forcément un problème d'attentes : les gens qui viendront se chercher une liberté ne sont pas tous des gens appréciant de travailler à la liberté de tous les autres...
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Recensement de stats et d'études sur le polyamour

Siestacorta
le vendredi 23 février 2024 à 23h38
Intermittent
Oui mais ...
Match n'est pas un site de rencontre pour polyamoureux mais un site de rencontres extra-conjugales.
T'es sûr tu confonds pas ?
Parce que quand Forbes relève que match est le grand ancien des sites de rencontres, il parle pas du tout cette spécialisation ?
(Je peux pas mettre le lien, visiblement le forum me prend pour un spammeur si je le fais... normalement en cherchant "forbes match dating 1995" on tombe dessus.)
Par contre, match possède plusieurs autres sites, il me semble qu'ils ont racheté okcupid si je confond pas moi-même ? Ou alors c'était meetic ?
C'est peut-être une version particulière qui parle d'extra-conjugalité ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)

Siestacorta
le vendredi 23 février 2024 à 22h33
artichaut
- Peut-on être misandre et thérapeute pour des hommes-cis (ou des couple hétéros) ?
En l'occurrence, la misandrie, c'est quand même plus complexe que juste "ya le mot dans la signature" (juste à côté de "tendre", mais c'est forcément celui-ci le mot le moins vrai, la part de provoc, d'agonistique et d'autodérision on peut ignorer, le premier degré est le seul lisible, toujours), dans le blog.
A. a des relations hétéros, qu'elle pense avec peine et amour, est TDS, s'éduque pour donner du soin à priori à des mecs aussi ; mais, elle critique le masculin et sa place dans la société et les relations amoureuses, c'est insupportable - forcément elle veut du sang et de la haine.
Sérieux, entre cette misandrie-là et l'esprit pickme de la meuf qui râle mais remet rien en cause de toute ma lourdeur de zhom, je pourrais clairement trouver la seconde peu tentante (mes bonnes semaines 😅 (même si a priori on m'a rien demandé, no cookie asked)).
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Appel à questions (pour mon taf de sexologue)

Siestacorta
le vendredi 23 février 2024 à 19h35
Ya la dose de préjugés mal informés et mal informants ici...
- Pour connaître la relation de @Lili-Lutine : exprimer des besoins de sécurité matériels et psychologiques n'exclue, en rien, que la relation soit aimante et "bonne".
Et ya personne à plaindre dans cette situation, si chacun s'y sent bien, et parle de ses contentements... c'est pas l'écran idéal pour projeter des paniques morales.
- pas dans l'absolu évidemment mais pas si ironiquement, si tous les sexologues avaient un passif de TDS, limite perso ça me rassurerait 🤣
Et disons que l'importance militante qu' @Alabama donne au consentement me semble plus une raison de confiance.
Par ailleurs, qu'on ait plus de risques d'agession sexuelle avec Gerard Miller qu'avec une femme est une grosse probabilité statistique.
Ce serait pas mal que ça soit pas "à charge" pour toute femme proposant des soins que des hommes aux mêmes prétentions se distinguent par leurs turpitudes.
Ça ne "valide" rien d'avance pour Alabama, mais, ça va, on est bien à lui balancer ses stress gratos ?
Quitte à ne pas répondre à ses questions, on peut pas s'abstenir, ? Ou TDS, sexo, femme féministe, poly, ça faisait trop d'occasions de médire en une fois ?
Le soin, dans le domaine sexo, a lui-même un statut mal reconnu. Déjà les gens sont tellement super debrouillards qu'ils préfèrent continuer à intoxiquer tout leur entourage plutôt que mettre en jeu leur intimité avec quelqu'un qui se fait payer pour ça, même diplômé en fac... alors imagine, se décoincer du zizipanpan, si c'est pas avec une clé de douze et des vasodilatateurs, c'est pas fait pour eux.
Shoot the messenger...
Message modifié par son auteur il y a un an.