Participation aux discussions
Discussion : Pleins des questions, trop de questions
Siestacorta
le lundi 29 avril 2024 à 17h34
Bah oui, l'espace est vraiment fait pour.
Dans le pire des cas tu auras juste écrit, et ça t'aura aidé à mettre ta tête plus au clair.
Dans le meilleur, des réponses te donneront des pistes.
Après on peut pas répondre à la place de ton épouse...
Et même si tu fais du chemin dans ta tête, yaura forcément des moments où c'est en parlant avec elle que tu pourras avancer.
Je comprend que tu puisses craindre que ton anxiété rende les échanges trop lourds, et que tu tentes de te contenir pour pas empêcher la vie de se vivre en la commentant de tes doutes. Je partage ce ressenti encore trop souvent...
Mais quand même, c'est un gros changement, des inconnues, et il s'agit pas que de toi, mais de toi et elle et votre relation. Donc parler à cœur ouvert, sans trop te juger ni trop craindre de l'être, ça sera donc nécessaire et normal.
Même des gens plus à l'aise d'habitude vont avoir des peurs, des questions, du taf... te culpabilise pas d'en parler.
Discussion : À mon cher amour
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le lundi 22 avril 2024 à 20h51
Ça explique un peu le sentiment de montée en intensité !
Merci.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le lundi 22 avril 2024 à 02h02
Hawkeye
Ce n'est pas les relations non exclusif qui est remis en cause mais il montre la non acceptation de la part de son auteur de la fin de la relation.son amour.
bah quand même :
ancien hiboux
J'ai alors compris que pour aimer autant de personnes, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : toi et moi n'avions plus la même définition du verbe aimer ni la même volonté de transcender cet acte.
Même si ça me parle pas, je comprends que les monos sacralisent l'exclusivité, qui "transcende" l'acte et le statut amoureux au point de donner un sens univoque à l'état amoureux. Et c'est à ce moment où c'est pas seulement un penchant mais un jugement : de ce point de vue, l'amour des poly n'a pas de valeur forte.
Je peux entendre que ce genre de paroles sont écrites dans l'amertume d'un chagrin... Je peux imaginer que dans le cas de hiboux la blessure qu'il... raconte... soit assez vive pour qu'il trouve normal de se fiche du général et du particulier.
Ça demeure un jugement, qui se serait construit et maintenu dans le long terme. Il a bien le droit d'en avoir un. Et Et on a bien le droit de se sentir jugé, comme de lire dans le texte ce qui en constitue les prémices.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le dimanche 21 avril 2024 à 23h16
Topper
Je n'aime pas la personne pour ce qu'elle m'apporte, ou les bénéfices hypothétiques que je peux en tirer comme de l'écoute, de l'attention, de l'affection, du sexe, du soutien, de la sécurité, etc.
Il y a des personnes qui étaient disposées à m'offrir ça, je ne les aimaient pas plus pour autant. Elles auraient pu me payer tout ce que je veux, m'emmener en voyage, me faire un massage tous les soirs, être dans une abnégation et servitude totale que ça ne changerait rien.
Ceux qui pensent (et je genre volontairement au masculin ici) que pour être aimé il faut être "gentil" et cocher un certain nombre de bénéfices qu'ils peuvent apporter à l'autre se plantent. Cela donne des incels qui pigent pas pourquoi ils n'attirent personne et en viennent à haïr les femmes pour ça.
Je souscris notamment à ce passage.
Je fais le lien avec le fond du fil.
Si j'ai réagi à cette lettre si écrite plus pour ses chiffons rouges idéologiques que la partie sentimentale de son récit, c'est en partie parce qu'elle accompagne une certaine musique hommes/femmes, plutôt insistante sur le forum.
Je sais pas si c'est assumé - ce n'est pas nécessaire.
On peut être déçu, mais pas surpris de voir ce fond de pensée paraitre ici, présenté en point de vue spontané comme en réponse à des récits de basculement relationnels dans les couples traditionnels. Même si nos esprits ne vivent pas dans les mêmes époques, poly et mascus sommes contemporains (et ya des polys mascus, l'opposition tient sur une question de changements de rapports de force).
Le PA étant un des enfants du féminisme, il s'attire l'acrimonie de ceux qui trouvent que le féminisme va déjà trop loin quand il insiste sur le consentement sexuel comme condition de la liberté sexuelle.
C'est souvent ça, les "belles paroles" "beaux discours" qu'on dénonce comme hypocrites si madame n'est pas une sainte.
Je reconnais que cet antagonisme m'aiguillonne et que j'y réagis. Il faut bien reconnaître également que c'est une part très significative de cette lettre.
Je me répète, la charge de sens politique colore trop le récit pour que je n'y voie que témoignage brut.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ouverture d'un couple marié, envisager le divorce ?
Siestacorta
le vendredi 19 avril 2024 à 19h53
Bon, en passant, deviance- santé mentale - bdsm, faut pas s'inquiéter juste pour ça.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le vendredi 19 avril 2024 à 19h50
"Moimoimoi", j'appelle ça égoïsme ou égocentrisme.
Narcisse, il ne fait que trop se regarder dans le miroir... le problème survient quand on ne voit les autres que comme des miroirs.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le vendredi 19 avril 2024 à 19h14
Suze
Auriez-vous des exemples où ce narcissisme diminué et non pathologique ne serait pas source d'égoïsme et d'inconfort pour l'entourage ?
J'aime bien qu'on me fasse des compliments, qu'on m'estime être la bonne personne à consulter dans certaines situations...
Inversement je peux me sentir moins bien avec des gens dont je ne sais pas s'ils m'apprécient un minimum...
Ya des gens qui ne sont pas sensibles à ça. Certains sont à envier.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le vendredi 19 avril 2024 à 11h43
Après, ya un narcissisme socialement normal. C'est une névrose, qui correspond plus ou moins à un besoin de reconnaissance, mais pour la plupart des gens c'est pas un égocentrisme maladif.
C'est abusif quand ce sentiment de soi ne supporte aucune demande ni compromis.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le jeudi 18 avril 2024 à 21h38
Le problème c'est pas la rancune ou les regrets.
Plus d'amours = souvent plus de ruptures, on est pas des anges qui restent perchés dans le ciel des idées, quand on souffre souvent on rage aussi. Sur ce point j'ai pas dit mon empathie mais elle est acquise, j'ai une ou deux ex qui me blessent encore, quand j'y pense juste avec les tripes.
C'est pas ça la gênance, là.
C'est l'extension du domaine de la lutte mono - même post-rupture.
50 % du post ça cause de politique + du statut universitaire de la fille.
Après en quantité, t'as le polyamour que hiboux ne comprend pas, en proportion équivalente avec le regret du sacrifice amoureux, plutôt pas réservée aux amours plurielles.
Posté pour être lu par l'ex ?
Un petit règlement de compte à clés. Vlà l'élégance du chevalier servant. C'est tellement touchant !
Je la connais pas, la fille. L'est ptett la méchante sorcière savante narcissique décrite par le texte.
Je comprend le besoin tout aussi narcissique de se raconter comme martyr impavide, héroïque.
Mais la responsabilité nourricière semble pas pousser jusqu'à analyser "pourquoi j'ai pas dit non plus tôt". Non, l'amour c'est le sacrifice dont on accuse le bénéficiaire...
Ou bien..., c'est posté sur polyamour.info pour être lu par tous ces poly intello-gauchos ?
Et par soutien pour les victimes des amours libres ?
Vous en faites pas, on passe beaucoup de temps à parler à des monos, parfois les consoler, dénoncer les comportements abusifs, donner des clés pour savoir si rompre vaut pas mieux que rester.
On passe pas nos vies à causer consentement pour enjoindre les gens à accepter ce qu'ils refusent.
Mais si on traite le sujet sans soucis st même souvent, c'est pas ici que le dialogue ce fait... et de fait, là, c'est moins un épilogue de dialogue que la légende d'un mécontentement très politique.
Je dis pas que les sentiments et les idéaux vont jamais se mélanger et s'acidifier mutuellement.
Juste que c'est nous prendre pour des kékés de faire passer ça pour une simple confidence.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : À mon cher amour
Siestacorta
le mercredi 17 avril 2024 à 22h18
La passion peut-être, l'amertume certainement, l'amour qui sait être heureux pour l'autre... bof.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Vers la non exclusivité sexuelle.
Discussion : Polyamour après 7ans de relation mono
Siestacorta
le mardi 09 avril 2024 à 23h17
André Gide
Pour moi, être aimé n’est rien, c’est être préféré que je désire.
Marrant, moi c'est tout l'inverse.
Rien à faire d'être préféré ou non, si je sens bien qu'on m'aime.
Discussion : Les avis positifs sur le polyamour
Siestacorta
le dimanche 07 avril 2024 à 23h25
Extrait d'un article sur le sujet de l'inégalité de désir sexuel dans certains couples :
Liz dans Slate
Liz, une jeune femme trans raconte: « Avant ma transition, j'avais un rapport hyper toxique au désir et à la sexualité. Ma transition, entamée en 2019-2020 m'a beaucoup aidée à ce niveau-là. J'ai pris conscience que mes organes génitaux masculins me dégoûtaient. En outre, s'est ajouté à cela un accident de corde à sauter avec un tassement de vertèbres et une compression nerveuse, assortis de douleurs testiculaires chroniques. Mon désir est devenu une quasi absence de désir.»
« La personne dont j'ai la chance qu'elle m'accompagne et me supporte depuis bientôt sept ans a toujours eu et a encore un désir assez prononcé, et je ne peux pas forcément lui apporter ce qu'elle veut, poursuit Liz. Notre solution a été de nous orienter vers un couple libre. De cette manière, nous pouvons voir d'autres personnes et le côté “désir physique” vient moins parasiter notre relation. Ainsi, nous pouvons vivre notre meilleure vie, à savoir passer nos soirées à manger des soupes avec nos chats sur les genoux en regardant des séries, du genre Supernatural ou Desperate Housewives. Après, la situation n'est pas figée. Le désir est un spectre sur lequel on se déplace tout au long de sa vie, mais c'est notre situation actuelle et nous sommes très heureuses.»
https://www.slate.fr/story/266372/sexo-couple-ineg...
Je recommande le reste de l'article, sur son propre thème, assez décomplexant.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Les avis positifs sur le polyamour
Siestacorta
le jeudi 28 mars 2024 à 13h49
Une récup d'il y a quelques mois...
Tom Rasmussen - Vogue France
Lorsque j'ai commencé à coucher avec d'autres personnes que mon mari, j'ai ressenti une excitation qui faisait défaut à notre relation monogame. J'ai ressenti le plaisir de découvrir un nouveau corps, la perte fébrile d'une certaine forme de contrôle, la montée du désir et de la peur d'être vulnérable face à l'inconnu.
(...)
Il fut un temps où je pensais que la monogamie était tout ce que je voulais. Des années plus tard, je la trouvais stupid, une pratique de béotiens. Aujourd'hui, j'ai l'impression que mon couple a dépassé ces idées binaires de monogamie/non-monogamie. L'époque où l'on annonçait son statut relationnel sur Facebook est révolue.La monogamie est trop exigeante pour certains, et c'est une attente légitime pour d'autres. La décision d'être non-monogame est en fait moins morale que je ne le pensais. Il s'agit bien plus de la manière dont nous choisissons de consacrer notre temps personnel. Certaines personnes consacrent leur temps à leurs enfants ou à la décoration d'intérieur ; d'autres, aux relations amoureuses ou à la solitude. Pour moi, il s'agit de profiter de mon chien, de mon mariage et de mes relations amoureuses avec des personnes autres que mon partenaire principal. Comme d'autres personnes consacrent leurs efforts à l'éducation des enfants. Cela nous donne un objectif - à la fois temporel, émotionnel et idéologique - à atteindre ensemble.
La monogamie n'est pas trop exigeante, mais c'est un choix, ce qui n'est jamais présenté comme tel dans la culture populaire. Tout comme c'est un choix de coucher avec d'autres personnes, d'avoir des enfants, de devenir quelqu'un qui utilise un Tupperware. Tant que vous le choisissez, il n'y a pas de meilleur ou de pire, pas de bien ou de mal.
https://www.vogue.fr/article/temoignage-pourquoi-j...
L'auteur parle aussi de quelques complications, il y a parfois des ajustements que la monogamie (quand elle marche...) ne demande pas. Mais j'aime bien cet apaisement à conclure que c'est seulement un choix parmi d'autres, valide tant que c'en est un.
Quand il dit que c'est "moins moral" que ce qu'il pensait, si je comprend, c'est plus pour dire que c'est pas une question d'être hors de la morale ou pas - moins une question de morale, quoi.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Les avis positifs sur le polyamour
Siestacorta
le jeudi 28 mars 2024 à 00h36
Intermittent
En parlant du Canada, il y a une polyamoureuse qui a complétement disparu du paysage canadien et qui était assez connue pour avoir écrit un bouquin sur le polyamour
Hypatia From Space
Le dernier post qu'elle avait écrit avant la fermeture de son site, c'était sur ses angoisses récurrentes qu'elle exprimait à sa psy et elle avait enfin compris qu'elle devait s'écouter ...
Puis plus rien .... Site en jachère puis fermé ....
Elle publie encore sous son vrai nom (Marie-Claude Larcher). Elle a apparemment reporté son blog sur cette page :
https://marieclaudelarcher.com/
Elle a publié "Pourquoi pas le polyamour" en octobre 2023.
Elle publie aussi sur au moins une page Facebook.
https://www.facebook.com/compersion.info
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Les avis positifs sur le polyamour
Siestacorta
le mercredi 27 mars 2024 à 10h26
Un témoignage québécois, plutôt sur la période des débuts :
"De monogame en série à polyamoureuse ravie"
Anne - lapresse.ca
« Avec quel couple tu nous verrais... ? » Nous y voici. C’est Anne qui pose en premier la question, qui a le don de les allumer mutuellement en théorie, mais que monsieur n’est pas prêt encore à concrétiser en pratique. De nouveau, la conversation se poursuit ici, des heures, des mois, même des années durant. « Il y a des couches et des couches de tabou, de honte et de script à enlever ! », explique Anne. Mais on était curieux. » Il faut dire qu’Anne a des amis queers et polyamoureux, Monsieur fait des lectures, et « c’est devenu un champ d’intérêt ». L’objectif commun : préserver la relation primaire, avoir éventuellement des relations secondaires, et « sécuriser avant tout le projet familial », résume-t-elle, règles et soirées de sortie incluses.De fil en aiguille, l’idée fait son chemin, et monsieur finit par être prêt. Mieux : il a une autre femme dans sa ligne de mire. C’était il y a un an. Cette fois, c’est Anne qui flanche un peu. « Le premier mois a été difficile, confie-t-elle. Entre la théorie et la pratique, c’est un choc. Après tant d’années de fidélité, il y a un deuil : je ne suis plus la one and only ? [...] Est-ce le début de la fin ? » Mais elle rebondit, rencontre à son tour quelqu’un en ligne.
Et l’incroyable se produit. À ce moment précis de l’entretien, ses yeux brillent plus que jamais. « C’est fou ! Je n’y comprends rien, ça fait quelques mois ! Et... We hit it off ! », rayonne-t-elle. Comment ? « C’est drôle, au lit, quand ça fait 20 ans que tu es avec le même homme, c’est vulnérabilisant. Mais en même temps, c’est très chaud, un beau trip, vraiment le fun ! »
Mieux : quand son mari est « dans les bonnes dispositions », elle peut même lui raconter ses ébats, et vice-versa. « Ça m’allume encore plus ! [...] C’est très étrange ! [...] Et... ça amène du bon sexe de post-racontage ! »
Discussion : [Presse] Polyamour vu dans la presse (fil général)
Siestacorta
le mercredi 20 mars 2024 à 23h48
Alors.
Le mot compersion fait son trou.
Je viens de tomber sur un article de doctissimo qui parle de compersion.
https://www.doctissimo.fr/psychologie/developpemen...
Et un passage me fait sourire :
doctissimo
Si la compersion prend racine au sein des couples polyamoureux ou les amours plurielles rendent heureux l'ensemble des partenaires ; il ne serait pas "juste" de cantonner cette faculté sociale à ce seul cercle d'initiés. En effet, se réjouir du bonheur de ses proches en laissant de côté sa jalousie est à la portée de chacun(e) d'entre nous. D'ailleurs, il est probable que vous ayez déjà ressenti de la compersion sans même vous en rendre compte. Rappelez vous quand votre chat est monté sur les genoux de votre meilleure amie et qu'elle prenait plaisir à le caresser, cela vous a sûrement fait ressentir du bien-être ou de la joie. C'est cela la compersion !
Ha.
C'est pas faux, hein, en même temps.
Méthode petit-bain...
Mais, quand même, les ronces sont bien accrochées aux postérieurs.
Et c'est pas grave, hein, de pas pousser l'empathie jusqu'à la compersion, l'empathie c'est déjà très aidant en relation.
Discussion : Pensées polluantes
Siestacorta
le vendredi 15 mars 2024 à 14h53
Peace-Shark
Mais, la notion de couple n'est elle juste pas devenue obsolète avec la non-monogmie ?
Personnellement, je n'arrive plus à parler de couple quand je dois nous qualifier (mon et mon amie).
Je pense que l'exclusivité n'est que la part absolutiste de la définition du couple, mais sa "tandemité" (pas trouvé mieux) porte déjà pas mal d'autres normes relationnelles.
J'avais aimé découvrir le terme amatonormativité, " l'hypothèse répandue que tout le monde serait mieux dans une relation exclusive, romantique et à long terme, et que tout le monde recherche une telle relation".
C'est une norme qui n'englobe pas l'hétéronormativité, mais la renforce quand même.
En français courant maintenant !
Il y a plein d'habitudes relationnelles que chacun considérera comme "normales".
Et je trouve que ne pas parler de couple, d'amour romantique, ça a un sens fort, c'est assumer un détachement "de principe", laisser croire que personne ne peut rien avoir de bon à garder de sa culture amoureuse classique.
Pour moi, il s'agit pas de rompre avec la norme (ou le couple) et de ne se lier qu'avec des gens capables de ça, mais "seulement" de prendre le recul ("déconstruire" pour faire des points au scrabble) pour savoir si on peut encore en faire quelque chose de bien avec, ou si elle nous enferme avec les partenaires.
"Seulement"... parce que c'est déjà beaucoup, parce qu'en fait ça s'arrêtera pas les questions, ajustements, et même si nous oui la génération d'après, ou le copain un peu plus en recherche, ou en situations spécifique... aura des raisons de vouloir encore pousser les murs.
Après chacun bricole, parce que dans un monde normé, on passe pas tant de temps à réfléchir aux relations en ayant que l'envie d'être ermite...
Je dis parfois "couple" quand je parle de "relation historique", si je devais avoir une relation socle je dirais "couple" aux gens, mais si à des moments la norme me semble trop pleine d'injonctions pas questionnée, j'écrirais "kouple", avec un K bien autoritaire.
Donc interroger les mots, oui, connaitre leur bagage, mais pas se priver non plus du moment où ils sont quand même plus utiles que faux.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Une rencontre poly sur Nantes ?
Siestacorta
le jeudi 14 mars 2024 à 10h14
Je ne suis plus sur Facebook, mais il y a quelques années les groupes poly y étaient plus actifs que le forum. Pensez à chercher d'éventuels groupes locaux et généralistes et faites-y votre proposition !