Polyamour.info

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Poitiers (France)

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Discussion : Toute une histoire : "les polyamoureux"

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patrice-86

le mardi 11 octobre 2011 à 11h13

En effet, il ne faut pas perdre de vue que ce type d'émission repose sur un parti pris méthodologique qui consiste à "faire passer l'information" par le biais d'une "mise en scène" où chacun tiens un "rôle". Il s'agit de créer un "climat" dans lequel les participants témoignent et interagissent le plus naturellement possible, mais dans la limite de ce qui peut être dit sans porter préjudice à un tiers. La psy apporte un éclairage distancié sur le sujet. Quant à la présentatrice, elle est là pour "jouer" la candide et porter les questionnements des téléspectateurs. Elle n'est surtout pas là pour parler en son nom propre, d'où la facilité avec laquelle elle se laisse "bousculer" par les intervenants. L'objectif de ce type d'émission est de faire connaître une autre réalité sans jugement de valeur, ni en faveur ni en défaveur de ce qui est présenté. Plus que de la bienveillance, c'est avant tout du professionnalisme.

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Discussion : Toute une histoire : "les polyamoureux"

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patrice-86

le lundi 10 octobre 2011 à 12h00

toute-une-histoire.france2.fr/?page=emission&emiss...

Qui a regardé l’émission ? Qu'en pensez-vous ?

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le vendredi 07 octobre 2011 à 13h59

Tiens, à propos de "sur-interprétation" lié à une formulation "ambigüe"...

Quand j'ai dit ça : "Je n'arrive toujours pas à comprendre cette focalisation sur le "besoin de vérité" dans le cadre d'une relation basée sur le sentiment amoureux." Je me suis retrouvé "catalogué" comme "défenseur du droit au mensonge". Or, je ne me plaçais pas du côté du "menteur" mais bien, "en face", du côté de celui qui faisait le constat du "hiatus". J'aurais probablement dû être très explicite d’emblée afin d'éviter toute erreur d'aiguillage, car, visiblement, le message de la phrase suivante n'a pas suffit. Je disais que :"Si je découvre que la personne que j'aime me ment, ma première réaction n'est certainement pas de lui retirer ma confiance mais au contraire de voir en quoi mon attitude à pu la conduire à travestir la réalité." Pour moi, cela servait à préciser mon "point de vue" au sens premier du terme, c'est à dire "quand je me trouve à cette place là...", autant que mon "point de vue" au sens second du terme, c'est à dire "...voilà ce que je ferais dans ce cas là". Mais, du fait du "déraillage" en cours, cette phrase n'a non seulement pas permis de lever le malentendu, mais a carrément été prise comme une sorte de "demande d'indulgence" que j'aurais formuler en ma faveur en temps que "menteur". D'où la succession d'incompréhensions réciproques, les uns me percevant comme cherchant à dévoyer la définition même du polyamour (du moins c'est comme ça, Siesta, que j'ai "interprété" le fait que tu me rappelles à maintes reprises que mes choix de vie étaient légitimes mais que, tout simplement, ça ne pouvait pas rentrer dans la case "officielle") et moi qui ne comprenais pas pourquoi l'on n'entendait pas ce que j'essayais de dire... C'est ce que l'on appelle un "dialogue de sourd" :-(

Je pense que l'on peut en relever d'autres, de ces phrases que l'on a écrites en pensant être clair et qui ont provoqué des "déraillages" prolongés !

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le vendredi 07 octobre 2011 à 12h46

Entre ça : "Avec un peu plus de recul, il y a la place pour se dire que ce que l'on perçoit au premier abord comme de la "mauvaise foi" ou un côté "bouché" est peut-être juste le résultat d'un message pas bien clair, mal formulé ou tout simplement trop éloigné de la pensée de l'autre... "
Et ça : " [...J'ai plus tendance à dire "tu comprends rien" que "tu fais semblant de pas comprendre", je crois.] ... et pourquoi pas "j'ai sans doute mal expliqué" ?"
J'ai comme l'impression qu'il y a des similitudes... qu'en penses-tu Eulren ? :-)

Par contre, là : "Ça a l'inconvénient de devoir prendre la responsabilité de l'incompréhension (alors que c'est bien évidemment les autres qui sont bouchés) mais ça a l'avantage que tu peux modifier les choses (alors que modifier les autres qui sont bouchés, bon courage!)" , je me demande s'il ne manquerait pas 2 ou 3 :-) pour préciser le sens du message ?

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le jeudi 06 octobre 2011 à 17h06

... ce qui constitue une forme de "désescalade" par rapport à l'état d'ignorage lié à l'accroissement préalable de l'énervitude respective... non ? j'm'ai trompé quelque part ? merdre alors ! :-) :-) :-)

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le jeudi 06 octobre 2011 à 13h06

Je suis bien le dernier surpris d'entendre parler de "procès d'intention" ici. C'est même parfaitement logique... quand on place très haut l'idée de "libre-arbitre". Les concepts d'intention et de jugement ne sont que des sous-produits de cette posture philosophique. Dans un langage fortement "déterministe" on parlerait plutôt "d'incapacité à comprendre" ou "de besoin de prendre ses rêves pour des réalités"... ce qui n'a rien de plus "gentil" au demeurant ! :-)
Avec un peu plus de recul, il y a la place pour se dire que ce que l'on perçoit au premier abord comme de la "mauvaise foi" ou un côté "bouché" est peut-être juste le résultat d'un message pas bien clair, mal formulé ou tout simplement trop éloigné de la pensée de l'autre... (au fait, "éloigné" ça ne se mesure pas "forcement" sur un axe vertical :-) ... qu'on n'aille pas me ressortir que je prétendrais que certaines pensées sont "supérieures" à d'autres, hein ! :-/ )

Sinon, Popol, l'image de "la conquête d'un sommet difficile" pour évoquer la "désescalade" à laquelle nous sommes en train d'assister, c'est fort, très fort ! :-)

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le mercredi 05 octobre 2011 à 12h18

Qui a dit : "Pour éviter de se concentrer sur des cas individuels, je me dis que ça pourrait être intéressant de discuter sur un plan général de cet épineux problème" ?
Et ça : "j'ai à de multiples reprises tenté de réorienter le débat vers du concret, vers des questions de nuances, de cas pratiques, et que ces relances n'ont jamais été suivies" ?

Tout le monde n'a peut-être pas compris, tout de suite, comment éviter les "cas individuels" et néanmoins parler de "cas pratiques" ou bien comment discuter "sur un plan général" tout en restant sur du "concret" :-( ... moi le premier :-/ Dans le cadre d'une discussion en face à face, un tel "malentendu" n'aurait pas résisté aussi longtemps... ça fait partie des "défauts" d'internet ce genre de biais... Il est bon de s'en souvenir...

Toutefois, et pour peut que l'on "dépersonnalise" les échanges en considérant que les propos s'adressent à nos "avatars" et non pas à notre "être", il y a beaucoup a retenir dans ce long échange. Beaucoup de notions ont été décortiquées, il y a un paquet de "positions" différentes qui se sont exprimées, souvent très nuancées, d'ailleurs. Je pense qu'un curieux de passage peut y trouver de quoi alimenter sa réflexion personnelle. Enfin, on ne peut pas dire que les cas concrets n'ont "jamais" été évoqués... mais qu'il n'y ait pas toujours eu derrière la relance attendue, je te le concède d'autant plus volontiers que j'ai, moi-même, et à plusieurs reprises, ressenti cela suite à des pistes que j'ai tenté de lancer.

La discussion est peut-être mûre pour avancer dans cette voie...

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le mercredi 05 octobre 2011 à 10h41

"Je veux bien accepter une part de déterminisme" dis-tu, Eulren. Moi je n'en demande pas tant pour que l'on puisse discuter sereinement. Il suffit de reconnaître - et reconnaître ne signifie pas adopter - qu'une pensée intégrant une part de déterminisme est aussi "légitime" qu'une pensée fondée sur le libre-arbitre.
Après, la discussion peut porter sur l'incidence qu'a notre vision du monde sur nos actes quotidiens. Et on peut, partant de schémas très différents, aboutir à des attitudes comparables. Qu'on appelle ça charité chrétienne, bienveillance, empathie, ouverture d'esprit, propension au dialogue, que sais-je encore, c'est globalement cette attitude qui permet de sortir par le haut d'un "problème relationnel", que l'origine de ce problème soit, au départ, "jugée" comme une "faute" ou "perçu" comme un "hiatus". Et "sortir par le haut", ça ne signifie pas forcement "sauver coûte que coûte la relation" mais, a minima, "préserver une certaine estime de soi et de l'autre", en particulier lorsque la décision impacte des tiers : les enfants.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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patrice-86

le mardi 04 octobre 2011 à 12h34

Et être "modéré" c'est un comble pour un "extrémiste" de mon genre :-)

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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patrice-86

le mardi 04 octobre 2011 à 11h52

Ceci étant, comme nous dit le proverbe, "il n'y a pas qu'un âne qui s'appelle martin"... et Patrice, c'est relativement courant comme prénom... en tout cas plus que Guilain :-)
On est même plusieurs en France à avoir le même nom, en plus, dont un élus UMP d'une ville du sud :-/

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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patrice-86

le mardi 04 octobre 2011 à 11h30

Serais-tu, comme Gaëlle, un lecteur attentif des "profils", mon cher Benjamin ? :-)

Sinon, bien sûr, et ça vaut pour Guilain, c'est toujours plus facile de faire le lien entre "machin" et "machin" qu'entre "jean dupont" et "superbidule" ! :-)

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le mardi 04 octobre 2011 à 11h05

"je trouve intéressante ton idée que si le mensonge est un manquement volontaire alors on est forcé de quitter le menteur "
Euh, je ne vois pas où tu as lu ça, Eulren :-(
Bon, décortiquons, il y a 3 éléments dans cette phrase :
- le mensonge est un manquement volontaire. Ok, ça c'est la définition du dictionnaire, que j'ai juste rappelé précédemment.
- en conséquence, on est forcé de quitter le menteur. Tiens, si on est "forcé", il y aurait des "actes" qui ne seraient pas "libre"...
- cela serait "mon idée". Ben non, pas vraiment... j'ai même évoqué le "pardon" et le "repentir" comme solution pour continuer ensemble, c'est pas rien ça pour un mécréant tout de même :-)

"Moi je pense que le hiatus est un manquement volontaire et qu'on peut vivre avec"
Je ne suis évidemment pas aussi catégorique que toi sur la première partie de la phrase (puisque je pense que certains hiatus peuvent être involontaires) mais il est clair que nous nous rejoignons sur la deuxième partie. Oui, on peut "vivre avec" un hiatus, qu'il soit volontaire ou involontaire. En tout cas ça vaut le coup de creuser "tranquillement" le sujet, de prendre la mesure de l'écart entre les actes et le discours (nature et ampleur), de voir s'il est possible de réduire cet écart... and so on ! Surtout pas en ignorant le problème, je suis là aussi bien d'accord avec toi.

Sinon, je trouve le concept de "libre-arbitre nourri de choses différentes" comme une jolie coquetterie de langage pour ne pas dire que l'on aurait peut-être un chouia de déterminisme quelque part... Encore un petit effort et l'on va enfin se rendre compte que l'on est pas si éloignés que ça dans notre perception du monde :-)

Dans la série "quelques exemples de hiatus", j'aimerais évoqué aussi la situation où le principe de non-exclusivité a été discuté en amont sans soulever de problème, voire quand la situation de non-exclusivité ne peut pas être ignorée par les parties en présence, et que, à un moment donné, l'un des partenaires adopte une attitude de rejet de cet "non-exclusivité" (jalousie, refus de "partager"...) au grand désespoir de l'autre, qui se retrouve en porte-à-faux. Est-ce que l'on peut parler ici de "mensonge" ? Qu'est-ce que cela apporte dans la résolution du problème ? Est-ce moins "grave" quand le hiatus se situe de ce côté-là par rapport au cas "classique" de l'adultère ?

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Du mensonge dans les relations

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patrice-86

le lundi 03 octobre 2011 à 11h59

Eulren, c'est normal que tu ne comprennes rien si tu enlèves çà : "Et puis je me suis réveillé en sursaut... mais quel cauchemar !" :-/ Et puis où vas tu chercher qu le "daltonisme" serait un "handicap génétique" ? Où as tu lu dans mon anecdote que je déclarais que mon protagoniste "refusait d'envisager autre chose" ? Alors non seulement tu tronques mon histoire mais, en plus, tu y rajoutes des éléments "out of nowhere" ?
Dis moi, c'est l'expression de ton "libre-arbitre" cette manière de faire ou le fruit, au mieux, d'une lecture un peu distraite, voire au pire, d'un certain "aveuglement" ? Parce que, du coup, ça me permettrait de savoir si je dois te considérer comme un "manipulateur de mauvaise foi", quelqu'un d'un peu léger ou, renoncer même à discuter avec toi :-)

Après, malgré les 12 pages de ce fil où je tente de minimiser le concept de "libre-arbitre" et les attitudes de "jugement" qu'il induit, que tu partes en vrille et puisse penser que je trouverais normal de rendre "responsable" quelqu'un d'un "défaut" dans son code génétique... c'est même plus de la sur-interprétation ça, c'est... je sais pas... juste désolant :-(

Ma petite anecdote avait pour but de montrer qu'une "différence" de perception (et je ne vois vraiment pas l'intérêt de présenter cela comme une quelconque "tare") ne peut pas toujours être ramenée à une question de "volonté", qu'il pouvait y avoir parfois, aussi, un déterminisme sous-jacent (ici de nature génétique, certes, mais l'environnement lui-aussi peut jouer ce rôle, dans d'autres cas). Mais, bon, les démonstrations c'est comme les blagues... s'il faut les expliquer, c'est probablement parce qu'elles sont mauvaises :-) Ceci étant, il y a aussi des gens qui n'ont pas d'humour :-)

Siesta, je vais encore enfoncer le clou mais "mentir" c'est travestir "vo-lon-tai-re-ment" la vérité.
Que tu aie besoin de croire qu'en toute chose, à tout moment, en toute circonstance, tu n'agis que sous l'effet de ton "libre-arbitre"... je pense l'avoir bien compris. Je ne me permettrai surtout pas ici de "juger" de ta motivation, tant je suis intimement persuadé, pour ma part, que parfois, dans certains cas, nous sommes loin d'agir en toute connaissance des ressorts qui nous animent :-)
Bref, continue de penser que "tout chômeur est un fainéant" et laisse moi la possibilité, s'il te plait, de penser que "tout écart avec la vérité n'est pas forcement un mensonge" et que l’honnêteté, ça consiste à "tendre, avec le maximum de volonté, vers une cohérence totale entre nos pensées, nos paroles et nos actions, dans la limite des marges de manœuvre de la dite volonté".

Maintenant on peut revenir sur la question "du mensonge dans les relations" et s'interroger sur les conséquences liées au fait d'interpréter en terme de "manquement volontaire" tout écart avec la vérité. Sentiment de "tromper" ou "d'être trompé", culpabilité et jugement, atteinte à la confiance en soi ou en l'autre, absence de réflexion sur ce qui pourrait avoir conduit l'un ET l'autre dans cette situation... bref tous ces grains de sable qui, effectivement, peuvent pourrir une relation par ailleurs saine et satisfaisante sur une foultitude d'autres plan et qui condamne certains à n'être que des "serial lover" toujours insatisfaits, prêts à la rupture au moindre "manquement". La seule alternative pour laisser une chance à la relation ne se situant que dans le recours au duo "repentance/pardon".

Ou bien, on adopte une autre attitude, moins "campée sur des certitudes" mais parfaitement "honnête et franche", qui consiste à prendre en considération ce "hiatus" entre les actes et les paroles sans sur-interprétation "moraliste". Ce chemin, je le pratique depuis plus de 30 ans, il n'est certainement pas le plus facile, en tout cas moins confortable que de se laisser bercé par des "certitudes". Il requière beaucoup d'humilité, et c'est pas facile ça l'humilité, ça ne flatte pas l'égo tout les jours, pas autant que de se prendre pour "le démiurge de sa propre vie". Et d'être un îlot d'amoralité dans un océan moraliste, c'est pas facile de ne pas, parfois, se laisser contaminer par la glu des pré-jugés, de la "bonne conscience" et des points de vue à l'emporte-pièce. Il faut la supporter l’opprobre, s'en dépêtrer des étiquettes de "salaud" ou de "pôve poire"...

Alors voilà, que mes propos puissent mettre mal à l'aise ceux qui ont besoin de se raccrocher à des certitudes pour tenir le coup dans la tempête de la vie je veux bien l'entendre. Mais entendent-ils, ceux-là, combien il peut être douloureux de penser que l'on vient enfin de trouver un havre de paix, fait d'écoute, d'ouverture d'esprit et d'humanité, pour, une fois de plus, constater qu'être minoritaire n'est pas un gage de "non-sectarisme" ? Que les "librarbritistes" pensent se qu'ils veulent n'est pas mon problème, mais je ne peut accepter qu'ils persistent à nier l'existence même d'un autre schéma de pensée (il suffit de voir comment je suis en permanence renvoyé à mes propres "croyances", ma propre "volonté", ma propre "responsabilité"... comme-ci une pensée "déterministe" même partielle était par essence irrecevable et illégitime). A méditer...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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patrice-86

le lundi 03 octobre 2011 à 00h06

Oh là, il s'en passe des choses en 2 jours, ici. On voit même des débats "à front renversé" ou Popol me fait dire le contraire de ce que je propose et Siesta qui se charge de rétablir les faits !!! :-)

Bon Siesta, je surinterprète dis-tu, mais voila, les mots ont un sens où alors on ne peut plus se comprendre. Si, pour toi, le fait de dire "je crois" est aussi innocent qu'un basic "p'têtre ben qu'oui, mais p'têtre ben qu'non aussi" ça va être dure de te suivre :-)

Lulutine, mis à part que j'affectionne beaucoup les relances du type "c'est celui qui dit qui y est" j'aimerais que tu m'accordes le point suivant : le contraire de "avoir des convictions" ce n'est pas "avoir d'autres convictions" mais "avoir des doutes" :-)

Anecdote : l'autre jour, je discutais avec un ami daltonien. Il y avait devant lui deux feuilles qu'il m'a décrit comme étant de la même couleur. Lorsque je me suis aperçu que l'une était verte et l'autre rouge, j'ai vivement réagi en lui disant que du fait que le "libre-arbitre" est une évidence - à laquelle d'ailleurs tout le monde est prié de croire - il venait de déguiser "volontairement" la vérité, que de ce fait il était un "menteur", et que je venais de perdre confiance en lui. Et puis je me suis réveillé en sursaut... mais quel cauchemar ! :-(

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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patrice-86

le vendredi 30 septembre 2011 à 21h43

"Les rencontres sont pas déterminantes par elle-mêmes, je crois"
Bon, Siesta, on peut arrêter là le débat et clore sur un constat de divergence métaphysique...
De mon côté, j'évoque le fait que certains pensent que les "rencontres" sont déterminantes là où d'autres mettent en avant leur libre-arbitre.
De ton côté, tu postules de manière non discutable ("je crois", dis-tu) que les rencontres ne sauraient être déterminantes par elle-même.

A ce stade je ne peux que te laisser à tes "certitudes"... Et faire, une fois de plus, le constat amer que la propension à nier la légitimité de la pensée de l'autre est toujours plus forte du côté des "croyants" que de celui des "mécréants". Peut-être, tout simplement parce que le mécréant n'a rien à perdre à reconnaître qu'il puisse exister une pensée différente de la sienne, alors que le croyant risquerait d'y perdre ses "certitudes" !

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patrice-86

le vendredi 30 septembre 2011 à 15h13

Merci Siesta d'apporter ta contribution pour rendre le débat en cours plus serein. Je veux bien, pour ma part, retirer le mot "vernis" qui a pu heurter certains, bien que cela n'en soit pas le but, pour le mot "surface" qui, je l'espère n'a pas de connotation péjorative. Restent quelques broutilles mais qui ne devraient pas poser trop de problème, entre gens "de bonne volonté" (sic !) :-)

polyamour. nom commun, masculin. Relation sentimentale honnête, franche et assumée avec plusieurs partenaires simultanément.

L’honnêteté, ça qualifie un comportement dans ce qu'il est, ni plus ni moins. Bon, suivant les définitions on peut mettre l'accent sur "la conformité aux règles de la morale sociale" ou bien sur "la conformité entre la pensée, la parole et l'action".
La franchise, ça ne fait que redire la même chose que ce deuxième sens... On peut donc penser que la juxtaposition des deux concepts ne sert qu'a préciser le premier en éloignant de la définition du polyamour l'aspect "conformité aux règles de la morale sociale". Ce qui n'a rien de surprenant vu que les dites règles inciteraient plutôt à respecter le principe d’exclusivité !

Que l'on ait le sentiment d'en arriver là par "choix" ou par le fruit d'une succession de "rencontres déterminantes", cela n'est pas explicitement tranché ici.

Mentir, c'est dissimuler volontairement la vérité, ça qualifie donc un comportement non seulement dans ce qu'il est mais aussi, et surtout, dans son intentionnalité. Parler de "mensonge" nous inscrit forcement dans la logique du "choix" et donc du "libre-arbitre". Cela peut ne pas en choquer certains (Pour faire provoc' : ceux qui pensent que les chômeurs sont des fainéants), là où d'autres y verront une tentative (volontaire ou non !) de donner un sens plus restrictif à la définition de départ.

On peut aborder le sujet de manière statique, dire que l'on en revient encore à un problème de périmètre et que si certains ne "veulent" pas rentrer à l'intérieur, qu'ils restent dehors, après tout c'est leur problème. On peut... :-/

On peut aussi aborder le sujet de manière dynamique et se dire que si certains ont du mal à atteindre les objectifs d'honnêteté et de franchise, c'est en les "nourrissant" par nos échanges qu'on pourra peut-être leurs donner la force de mettre leur vie en adéquation avec leurs vœux. En tout cas beaucoup mieux qu'en leur sortant un "si tu peux pas c'est que tu veux pas, et, si tu veux pas, assume et reste dehors".

Ce qui est surprenant c'est le hiatus chez certains entre une attitude généralement ouverte et bienveillante à l'égard des "aspirants-poly" et la revendication d'un principe qui, au bout du compte, n'est pas explicitement inscrit dans la définition de base.

Je revendique donc pleinement mon adhésion à l'éthique polyamoureuse telle que préciser dans sa définition, sans avoir à adhérer dans le même temps à quelques pré-requis philosophiques portant sur le "libre-arbitre". Au même titre que je n'oblige personne à reconnaître que, s'ils en sont là où ils sont, c'est peut-être aussi le fruit d'un faisceau de rencontres et d'échanges... :-)

Quant à la "vision relationnelle", rien de très profond là-dedans, j'en fais surtout pas un dogme ou une métaphysique "aware" quelconque, juste un "outil" plus ou moins adapté pour tenter d'expliquer des choses... parfois ça marche, parfois ça marche moins bien. :-)

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patrice-86

le vendredi 30 septembre 2011 à 10h17

Bon, Eulren tu le fais exprès ou quoi :-/
1 - J'ai parlé de "pensée dominante" et, crac, sous ta plume, ça devient "pensée unique"... du coup ça n'a plus le même sens, tiens pardi ! Et ça permet de laisser penser que j'enrôlerais tous le monde sous la même bannière...
2 - J'ai parlé de "gratter sous le vernis du discours" et, crac, sous ta plume c'est la pensée des autres que j'aurais taxé de vernis ! Et ça permet de dire que je serais provocateur, voire méprisant...

Je trouve que ça commence à faire beaucoup de "méprises" pour le coup :-/

Au départ de ce fil, je trouvais que le mot "mensonge" recouvrait une réalité un peu flou, et j'ai eu envie de "gratter" la dessous pour voir ce que cela recelait. Aucun mépris là-dedans, une simple participation au débat à ma manière, avec mes propres pré-supposés, ma propre vision du monde, mes propres outils d'analyse... ni "meilleurs", ni "plus vrai", ni quoi que ce soit, juste "différents" parce que les miens, et donc pas les même que celui de mon voisin, puisque nous sommes tous uniques, d'où le désir de les exposés pour mieux faire comprendre avec quels "bagages" j'interviens. Que mes propos soient régulièrement déformés et mes réflexions fortement sur-interprétées qu'y puis-je ? Il me semble pourtant que nous nous retrouvons bien sur le fait que nous n'adhérons pas à l'impératif d'exclusivité et que nous aspirons, les uns et les autres, à vivre cela avec le plus d'honnêteté possible. Il serait bon que cela soit admis par tous si on veut éviter le procès en sorcellerie.

Pour revenir sur le "libre-arbitre" j'ai envie de prendre une image qui, je pense, parlera à certains ici.

Globalement, le discours que je conteste tourne autour de :
"Ceux qui ne sont pas dans une démarche honnête avec leurs partenaires, le sont par choix parce que, s'ils le voulaient, ils pourraient dire la vérité ; on n'est pas là pour les juger mais ce sont quand même bien des menteurs."
Moi, ça me fais penser à ça :
"Ceux qui n'ont pas de travail, ils ont fait le choix d'être chômeurs parce que, s'il le voulaient, ils pourraient en trouver du boulot ; on n'est pas la pour les juger mais ce sont quand même bien des fainéants."

Après, bien sûr, chacun est "libre" de penser que "les chômeurs sont des fainéants" puisque, à partir de 18 ans, on a 0 % de contraintes et 100 % de libre-arbitre. :-)
Personnellement, face à ce type de propos, je suis "indigné" (ça devrait te parler Siesta ce mot, non ? :-) )

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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patrice-86

le jeudi 29 septembre 2011 à 17h18

"il n'y a pas d'autre posture honnête"
C'est ça que j'ai déformé ? Ou j'ai le droit de trouver ça un peu limitatif comme perspective de dialogue ?

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patrice-86

le jeudi 29 septembre 2011 à 16h55

LittleJohn : Pour considérer qu'une position est "la meilleure" et ce, "en toute rationalité", encore faudrait-il avoir une connaissance absolu de toutes les positions possibles, non ? Serions-nous omniscients ?
Il apparait donc que le fait d'exposer un point de vue qui, à l'instant donné nous convient plutôt bien, peut n'avoir pour but que de le faire passer au crible du raisonnement des autres, dans retirer en retour quelques enseignements et, au passage, d'offrir aux autres une perspective différente susceptible de nourrir leur réflexions. Est-ce une posture assez "honnête" ? Ou bien, si je m'en tiens à ton propos, n'y en aurait-il qu'une et une seule, renvoyant a priori tout autre attitude dans les bras de Satan ?

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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patrice-86

le jeudi 29 septembre 2011 à 16h27

Siesta, je ne vois pas où peux mener ce ton ironique et cette manière de s'enferrer dans le contresens ! Pourquoi faudrait-il que le fait d'exposer son point de vue signifie forcement qu'on le considère comme "meilleur" et qu'on a forcement ici la mission d'éclairer le monde ?

Parce que certains ici sont avant tout persuadés d'en être arrivé là ou il en sont par la seul force de leur volonté et grâce à des choix réfléchis et assumés, il apparait que tous ceux qui ont du mal à marcher dans la même voie sont assez régulièrement renvoyés à des "choix" et une "volonté" qui leur est propre. C'est juste ça que je conteste. Et, pour cela, j'en viens à relativiser ce fameux"libre-arbitre", fondement de l'orgueil des uns et du rejet des autres.

Il se trouve que c'est en "grattant" derrière le mot "mensonge" que la tension a monter sur ce fil d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas. Dont acte !

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