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Sortir de la fusion amoureuse, pour fusionner en polyamour ... y'a comme un os

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Profil

ERIC_48

le vendredi 07 mai 2010 à 19h18

Voilà le problème, le même que celui que je soulève.
Pour toi, la solution c'est que chacun se restreigne ?

Pour certains, la solution c'est de zapper (plus facile ici que dans la vie concrète).

Pour moi, c'est de faire quelques cloisons, de zapper un petit peu, de se retreindre un petit peu, et d'être compréhensif un petit peu, et tout ça, ça peut fait beaucoup.

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(compte clôturé)

le vendredi 07 mai 2010 à 19h51

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(compte clôturé)

le samedi 08 mai 2010 à 12h16

A la suite de l’incident concernant le Café-poly du 8 mai, je reprends quelques considérations qui me tiennent à cœur, et dans ce fil-ci, car ce qui s’est passé tape à mon avis droit dans la problématique.
Et pour couper court à une remarque dont je sens qu’elle va sortir… Je défends des principes, et non pas des personnes. Et je propose des solutions, tout débat ne débouchant pas sur une perspective d’amélioration me paraissant stérile.

Tout comme je traite sans complaisance toute lamentation auto-apitoyante sur la supposée vision étriquée que les autres gens ont du même concept... discours larmoyant qui conforte juste l'auteur dans son sentiment que l'enfer c'est les autres (qui ne pensent pas de la même manière). Tous les psys vous le diront: poser son caca personnel sur la table au milieu de la conversation, si on n'a pas les moyens d'assumer les réactions, faut s'abstenir. Personne n'a envie de s'occuper de cette merde-là en particulier, chacun a la sienne propre à gérer, alors...

Pour résumer : une rencontre organisée, si je me souviens bien, un peu à l’arrache, quelques jours avant, sous le titre « Rencontre informelle entre polyamoureux, pour papoter de nos expériences, questions, attentes et aussi de tout, de rien et de l'actualité en physique non-euclidienne » reçoit , à midi le jour d’avant (soit un vendredi à un moment où probablement les gens sont déjà en week-end dans leur tête) une demande de journaliste, qui souhaite venir et demande prudemment si sa présence est « acceptée, tolérable ou malvenue ».

La première réponse d’un membre est que la présence d’un journaliste est toujours bien acceptée ; ce qui est inexact, de nombreux débats ayant déjà eu lieu sur le même sujet et dans des circonstances similaires.
Une seule voix s’élève pour dire « Non ». Jusque là, on est dans une logique de question / réponse.
Le hic, c’est que la première parle pour tous et à tort… et la deuxième en son nom propre.

Cette voix dissonante a une manière de communiquer qui la met immédiatement sur la sellette. Une logique de communication voudrait que la voix qui a accepté au nom de tous, s’exprime alors. Probablement loin de son PC, elle ne peut le faire.
On assiste alors à un argumentaire, selon les personnes qui répondent, tour-à-tour autoritaire, maternaliste et de type « fraterno-fusionnel ».
La personne problématique devient alors celle qui a répondu qu’elle était dérangée par la présence d’un journaliste. Alors que le problème… c’est la demande du journaliste, fond, forme et circonstances. Déplacement sur la mauvaise cible, qui s’agite tellement qu’elle attire l’œil, immanquablement. Et création d'un deuxième problème, dans la foulée: rhâ voilà que Tronche-de-cake fait encore sa chieuse (bon c'est pas un problème pour moi, je me contrescarpe considérablement de passer pour un rhinoféroce mal embouché, ranafout).

J’ai plusieurs axes de réflexion à proposer

- Le fait que le journaliste, en faisant sa demande quelque 36 heures avant l’événement, crée une sorte d’urgence.

- Le fait que pour appuyer sa demande, il écrive en privé à une personne en particulier, laquelle n’a aucune autorité pour décider de quoi que ce soit au nom du groupe. Et se charge de gérer cette pseudo-urgence, en invoquant précisément ce caractère d’urgence : non-sens.

Il avait le choix, et peu de personnes à contacter, en plus:

Siestacorta / LuLutine / Aurelien / insognare / Lilie / silence / pierre / Boucledoux / 786 / sylvain888

Pour moi, il est clair que toute demande de journaliste, pour aller au bout de l’aura de respect qu’il souhaite démontrer, doit tenir compte de tout ce qui se dit : ça gêne quelqu’un ? OK, je ne viens pas.
Ces café-poly se déroulent à une cadence de 4 à 6 semaines, grosso-modo. Le temps pour les participants de reconsidérer la question, et de laisser ouverte la porte du suivant café-poly… ou non.

Je n’aime pas l’idée que ce journaliste se soit adressé à une personne en particulier ; si je m’étais inscrite à cette rencontre, il y a gros à parier que ce n’est pas à Miss Tronche-de-cake qu’il se serait adressé, car ma position aurait été nette : on consulte les participants, et si un seul est gêné, c’est non.

Or il s'est adressé à la personne qui présentait le plus de probabilités de dire Oui, et à elle seule si je comprends bien. Sur 10 personnes donc, deux Oui formels, un Non. Waow. Très consultative et pondérée, la démarche. Et la personne fonce telle Superman sur le tchat, où je me demande bien avec qui elle a causé... les participants à cette soirée, au moins? Ou des gens qui n'y mettraient pas les pieds?

Dans le même ordre d'idées, quelle est la logique de demander aux suisses s'ils préfèreraient Sarko ou Ségo comme président(e) des français ???

De fait s’est installée une espèce de morale de groupe, et moralisatrice, qui plus est… (oh, t’es pas fraternel... oh, t’es un vilain petit garçon… oh je-moi-je ai déjà réglé la question, ou suis en train de le faire) où 786 est renvoyé à son bulletin de vote, marqué d’infamie.
786, clairement, a déjà auparavant démontré sa faille : sa susceptibilité et un sens exacerbé de l’écoute et de la considération qui lui est due (comme à n’importe qui). Il devient dès lors extrêmement facile de le pousser à bout, en faisant des réponses qui ne peuvent que le conduire à partir en claquant la porte.
Tout ça se passe vite, de manière inconsciente, entendons-nous bien. Rien de délibéré ; mais plutôt… tout est sur les rails, comme s’il y avait un accord de groupe, dont l’équilibre, comme pour chaque groupe, s’articule autour de l’avis majoritaire.

La démocratie a mille visages : je postule que celle qui dénie à un seul de ses membres le droit à la considération de son malaise a tout intérêt à formaliser les règles, complètement tacites, qui semblent la diriger. Parce que là, ça fait un peu oligarchie-tendance ... Et à réviser la qualité de ses réponses, qui ne relèvent pas de l’écoute de la différence… mais d’une projection mentale, encore une fois, de type fusionnel ; donc excluant celui ou celle à qui la fusion pose problème.

Au-delà de l’incident, je retombe encore une fois sur cette espèce de « gentillesse-power », fusion de la mentalité d’un groupe pourtant réuni sous l’égide de la différence... et qui stigmatise l’individuation, quelque part ; ça commence à me les briser menu.

Brèfle .

Je propose donc qu’à l’avenir, tout événement soit clairement libellé de manière à dire si c’est une rencontre qui tolère les journalistes, ou pas.

Une expérience de filtre des présences a été testée à partir du mois de mai 2009 je crois, quand Guilain organisait des rencontres, et qu’il est devenu évident que pour diverses raisons, mettre ces rendez-vous systématiquement en visibilité publique appelait la présence de personnes moins désirables. Cette manière de faire a perduré tant que Guilain était co-administrateur du site, mais je trouve que l’idée est bonne.

Un Doodle, c’est un peu astreignant, si on veut atteindre l’ensemble des inscrits.

Question donc aux admins : y a-t-il moyen technique d’accéder, en aveugle, au listing complet des membres inscrits ? Histoire de pondre une invitation, et de faire un envoi groupé ?

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Profil

Siestacorta

le samedi 08 mai 2010 à 13h59

Ca valait son propre fil, ça...

Perso je crois que c'est souhaitable de rester public.
Il y a des gens qui ne passeront que parce que justement on ne fait pas de secret, pas de patte blanche : ils se sentent moins engagés, moins effrayés.

On peut se donner les moyens de faire des évênements plus privés. Mais comme je suis un salopard, je pense sincèrement que dans tout regroupement de plus de 4 personnes, il y aura des gens que j'aurai préféré ne pas voir ce jour là.

Ce que je veux dire, c'est qu'on peut aussi "cadrer" l'évênement en définissant mieux sa portée : dire ce qu'on compte y faire, avoir un petit laïus à envoyer aux journalistes, un petit check-up des responsabilité que prend l'organisateur (oups...).

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(compte clôturé)

le samedi 08 mai 2010 à 14h57

Ouaip, cool, Yipikaï yeah m***** f*****!

Ici comme sur l'autre fil, y'a de la relance. J'adoooore le brainstorming, sortez un truc radical, et les idées fleurissent!

Bene bene. on laisse passer l'orage et on y revient, ça marche.

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