Participation aux discussions
Discussion : Equilibre entre soi et les relations

Caellan
le vendredi 05 septembre 2025 à 11h16
Bonjour,
Je pense qu'il faut que tu distingues deux choses.
Layri
Il me fait un esclandre parce qu'il se sent seul et est triste que je ne veuille pas venir 2 semaines.
Le souci est que je sais qu'il se sent seul. Et ça me fait culpabiliser.
Là ce n'est pas ok. Tu n'es pas un doudou pour compenser le fait qu'il soit seul. Ce n'est pas non plus comme si tu n'allais pas le voir du tout. Parfois c'est difficile mais les relations multiples c'est aussi faire un travail sur soi pour apprendre à être sans l'autre. Tu prévois de venir 5 jours, c'est déjà bien. Il pourrait le voir comme quelque chose de chouette plutôt que de voir ce qu'il n'a pas.
Layri
Et j'ai envie qu'il soit content !
Là c'est autre chose. Avoir envie de faire plaisir à ton partenaire c'est normal. Donc la question est de savoir jusqu'où ta décision dépend de ton désir de lui faire plaisir et à partir de quand elle vient d'une culpabilisation qu'il te fait ressentir.
Tu as envie de faire attention à eux. Pense aussi que eux ont (ou devraient) avoir envie de faire attention à toi. Avoir du temps pour toi et ne pas te sentir jugée en fait partie.
Layri
Le souci aussi c'est que Terry veut partir en voyage, je suis partagée parce que c'est à un endroit où je suis déjà allée, donc ça me motive moyen, et en même temps j'ai très envie de faire plaisir à Terry qui rêve d'y aller depuis longtemps. Mais il veut que j'organise avec lui alors que je ne suis pas motivée.
Ici je trouve qu'il y a un peu des deux. Tu es partagée parce que tu y es déjà allée mais c'est envisageable pour lui faire plaisir. Mais organiser ensemble c'est autre chose, ça ne semble pas t'enthousiasmer, c'est encore une demande en plus de sa part. Peut-être qu'il est possible de faire ce voyage sans que tu aies à tant t'impliquer dans la préparation ?
Layri
Le souci c'est qu'à côté de ça j'ai Will qui est saoulé, parce qu'il trouve qu'1 semaine c'est trop long. Il ne comprends pas pourquoi je pars 1 semaine alors que j'avais dit 5 jours, il dit que je me fais mener par le bout du nez et que c'est la honte.
Concernant Will, je trouve que ce qu'il te dit est très jugeant. Et probablement que cela ne t'aide pas à prendre TA décision. Il serait probablement utile d'en discuter avec lui : "ok, tu trouves que je cède trop, sans doute que tu as en partie raison, mais ça m'aiderait si tu me le disais sans me faire culpabiliser". Par exemple il pourrait mettre une précaution pour dire que ce n'est que son avis, mais qu'il respectera ton choix, et simplement dire qu'il ne comprend pas sans aller plus loin. Cela pourrait t'éviter de te retrouver coincée entre deux injonctions contradictoires pour assumer ta décision.
Layri
Face à ça je me demandais comment vous de votre côté vous gérer ces situations. Arrivez vous à vous affirmer dans vos relations ? Auriez vous des astuces pour se sentir plus serein face aux choix relationnels en général ?
De façon générale, sur certains points précis, comme l'exemple du nombre de jours de vacances, ce que je ferais c'est de prendre le temps de discuter avec Terry, pour savoir pourquoi c'est important pour lui mais en précisant que je vais y réfléchir à tête reposée. Parce que avoir du temps pour soi c'est aussi important et que ça fait partie de mes besoins. Et puis ensuite, une fois que j'aurais décidé, j'essaierai d'annoncer la décision, en expliquant éventuellement pourquoi elle ne va pas dans son sens sans revenir dessus. La discussion ayant déjà eu lieu avant, elle n'a plus lieu d'être.
Personnellement, avoir une personne extérieure pour discuter m'aide à être plus affirmée et moins influençable.
Discussion : Je me sens brisée

Caellan
le jeudi 04 septembre 2025 à 12h03
Bonjour Astrogirl,
Je suis désolée de lire ce que tu traverses. Comme tu demandes des réponses, je vais en faire une mais je ne sais pas dans quelle mesure cela peut être aidant. Je me suis beaucoup posé la question avant d'écrire mais je crois qu'en fait je ne peux pas le savoir. Donc par avance je m'excuse si mes mots ne t'apportaient pas une certaine forme de réconfort. Tu parles au début de réconfort ou d'éclairage. Je vais essayer de me concentrer surtout sur l'éclairage et te dire ce que je lis dans ton histoire.
Au cours de votre histoire tumultueuse, il y a des éléments qui reviennent et qui me semblent importants.
astrogirl
Pourquoi est-ce que je devrais toujours m'adapter aux besoins de Q sans que lui ne fasse des efforts pour s'adapter aux miens ?
Je crois qu'il y a là une clé importante pour toi. Effectivement, si c'est toujours à toi de t'adapter, alors il y a quelque chose qui ne va pas. Et je trouve que c'est quelque chose qui ressort de ton récit. Finalement, tu as choisi de partir loin, pour toi, parce que tu as estimé en avoir besoin et ensuite, chaque fois, c'est ça qui revient comme un reproche : "la relation à distance ne me convient pas". Donc ce qui pose problème dans la fin de votre histoire c'est que ton choix de vie ne convient pas à Q et qu'il peine à s'y adapter.
Je pense qu'à partir de ce constat, on peut voir que quelque chose n'était pas tenable/compatible : une relation ça demande des efforts, et ces efforts ne peuvent être unilatéraux.
Alors ceux qui me connaissent ici savent que je suis très mal placée pour donner ce genre de conseil vu que j'ai longtemps été incapable de me détacher d'une relation qui faisait précisément ça : me demander toujours à moi de m'adapter sans écouter mes besoins. Mais j'ai aussi appris que ce genre de dynamique est sans issue. Au cours de votre histoire, Q n'a pas montré de vraie tentative d'adaptation à toi. Après autant de temps, j'aurais du mal à croire que subitement cela change. Et ce n'est pas une question d'amour. Il t'aime, profondément de ce que je lis. Mais pour certaines personnes cela ne suffit pas à faire les efforts nécessaires à permettre à une relation de fonctionner.
J'ai aussi appris que rester dans cette dynamique d'adaptation continuelle (et tous les drames en découlant) empêche de vivre autre chose. Et tu sais quoi ? Il y a plein d'autres belles choses à vivre.
Un autre point qui m'a fait tiquer en te lisant est le suivant :
astrogirl
Mais qu'il ne m'avait pas proposé cela vu que pour lui, cela ressemblait à des miettes, en comparaison à ce qu'était notre relation, et que je ne méritais pas cela, et que, comme il m'aimait, il pouvait comprendre que cela ne soit pas une bonne formule pour moi.
Je trouve que c'est un peu facile de dire ça a posteriori. En fait il a pris la décision pour toi : il ne t'a pas donné la possibilité de faire ton choix éclairé. Ce n'est pas à lui de décider si ce sont des miettes et s'il vaut mieux rompre plutôt que ça. Je crois que je suis très sensible à ce type de non choix et d'excuses a posteriori mais peut-être que cela peut te faire regarder les choix de Q un peu différemment.
Ces points étant dits, le plus important pour moi est la dynamique entre Q et M. Tu reviens dessus à plusieurs reprises parce que tu ressens une injustice. Tu en parles par exemple ici :
astrogirl
Derrière la raison "je ne veux pas de relation à distance", en réalité, était le chantage de M, et le fait qu'elle lui avait rendu les choses tellement difficiles qu'il a fini par craquer
Je comprends que tu ressentes une injustice, et je comprends que tu en veuilles à M, d'autant plus qu'elle a milité pour un mode de vie qu'elle semble ne pas parvenir à mettre en place pour elle-même. Cela dit, elle est humaine, est empreinte de toutes nos constructions sociales, et on peut aussi comprendre qu'elle ai échoué à vivre ses idéaux.
Surtout, ce n'est pas ça qui est important à mon avis dans ton histoire. Ce qui compte, c'est Q, et comment Q a fait des choix qui ont été en défaveur de sa relation avec toi. C'était à lui de s'occuper de sa relation avec M de façon à ce que sa relation avec toi puisse s'épanouir s'il le souhaitait. C'était à lui aussi de prendre soin de toi et d'écouter ce dont tu avais besoin pour te sentir en sécurité.
Je ne crois pas que ce soit vraiment une question de se revendiquer ou pas hiérarchique. En fait je trouve que ça a toujours été hiérarchique dans ce que tu racontes. Le problème c'est que Q ne l'a pas assumé et ne t'a pas donné la possibilité de savoir ce que tu voulais être dans ce contexte. Il n'a pas su prendre des décisions pour que votre relation soit ce qu'il semblait vouloir. Il a une responsabilité là-dedans.
Ce que je dis te semble probablement dur. Mais il me semble qu'il est important que tu voies Q comme quelqu'un de responsable qui a fait ses choix de vie. Cela ne veut pas dire que M est innocente et a fait tout bien. Ce que je veux dire c'est que ce qui compte pour ta relation avec lui c'est comment lui a agi. Il aurait pu dire non à M. A plusieurs reprises il a montré que ce qui comptait pour lui en premier, c'était sa relation avec elle parce qu'elle est la mère de ses enfants. Et ça n'a pas de lien avec l'intensité de ses sentiments pour toi. Mais parfois, aimer, même fort, ne suffit pas.
Finalement, ta question c'est comment vivre maintenant.
astrogirl
Comment me résoudre à effacer Q de ma vie, à l'oublier ? Il a été tellement important pour moi.
Il ne s'agit pas de l'oublier. Il restera toujours quelqu'un de fondamental dans ta vie. Peut-être que tu l'aimeras toujours. En tout cas, votre histoire fait partie de toi et de ce qui fait que tu es celle que tu es aujourd'hui. Tout cela ne s'efface pas, c'est une pièce importante de ce que tu es.
En revanche, tu arrives à une étape de ta vie où il va te falloir avancer sans lui, ou en tout cas sans lui donner une place aussi importante dans ta vie, dans tes pensées et dans tes choix. Tu en es sans aucun doute capable, tu en as posé les bases depuis longtemps en partant loin.
astrogirl
Je me demande si c'est cela que je dois faire -- l'effacer de ma vie et ne plus jamais lui parler -- afin de pouvoir l'oublier et cicatriser. Ou alors, simplement, ne pas prendre de décision là-dessus, laissant le temps faire son travail, et ainsi, ne pas fermer la porte à pouvoir un jour être son amie.... Quoique je lui ai clairement dis que je ne voulais pas être son amie.... Je ne sais pas...
Certaines personnes font ça : couper définitivement le lien. D'autres non. Mais probablement qu'un coupure au moins temporaire et longue te sera nécessaire. Par contre, je ne crois pas qu'il soit nécessaire de te prononcer d'avance sur l'avenir lointain. Peut-être qu'un jour tu auras envie d'être son amie, et ce sera ok. Pour l'instant c'est inenvisageable. Et c'est ok. Peut-être que tu vas dire quelque chose là-dessus aujourd'hui et que tu changeras d'avis un jour. C'est ok aussi.
Tu peux t'occuper de ce dont tu as besoin maintenant, pour toi. Et puis tu verras bien plus tard pour le plus tard. Difficile de prévoir d'avance ce que sera l'avenir.
Message modifié par son auteur il y a 2 jours.
Discussion : Ma femme est bi-curieuse et veut ouvrir notre couple

Caellan
le jeudi 28 août 2025 à 12h31
Bonjour,
Nekfeu
Je lui ai dit que c’était trop rapide pour moi, mais que je ne lui dirai pas non parce que je veux pas être sa « cage ».
C'est totalement le genre de truc que je fais. Je dis à mon conjoints qu'un truc ne me convient pas mais qu'il est libre de prendre sa décision. Parce que je ne veux pas l'enfermer et puis je me dis que si je l'empêche de quelque chose, il ne sera pas content d'être avec moi et ça n'a aucun intérêt.
Mais... ce que te dit @Topper est très juste :
Topper
Elle n'est pas dans ta tête. Elle ne ressent pas ce que tu ressens. Par contre, elle est dans sa tête, est elle a très envie de passer un week-end complet avec cet autre femme.
Si tu n'es pas vraiment clair et explicite sur ce que tu penses et ressens, alors elle n'a pas les clés pour prendre sa décision. Et donc quelque part, ça réduit sa liberté.
Ce n'est pas facile parce qu'en général ce sont des moments très chargés émotionnellement, mais je trouve que c'est important d'être très explicite avec mon compagnon sur pourquoi ce qu'il prévoir me pose problème, ce que ça me fait ressentir, ce que ça déclenche chez moi. Si je ne lui dis pas ça, si je dis juste "mouais, je suis pas vraiment ok mais fais comme tu veux" alors lui il entend un oui. Par contre si je détaille les implications il peut essayer de comprendre ce que je ressens. Ensuite, si tu ne veux pas dire non, alors il faut accepter que parfois, même après explication, la décision n'aille pas dans ton sens. Ça m'est arrivé et c'est pas facile à vivre.
Pour le week-end qui arrive, essaie d'anticiper sur des stratégies qui pourraient t'aider à ne pas trop tourner en rond sur tes émotions négatives (aller voir des amis, faire une sortie chouette avec les enfants...).
Et je rejoins ce qui a déjà été dit : ça va très vite effectivement. Tu es légitime à demander à ralentir un peu pour te permettre de t'habituer à la situation.
Discussion : Questionnements sur le PolyA / moi

Caellan
le mardi 26 août 2025 à 23h40
Bonsoir,
Sly1807
Est-ce que cela semble irrationnel le fait d'avoir ce besoin de savoir qui il voit et quand?
Pas du tout. Pour moi cela fait partie de la transparence inhérente aux relations poly. Après, on détermine éventuellement ensemble le niveau d'information. Personnellement je prends comme un signe inquiétant le fait de ne pas vouloir partager ce genre d'information. Et cela ne place pas dans une situation sécurisante.
Il y a des façons variées de vivre le polyamour. Mais je suis facilement insecure. Et c'est important pour moi que mon amoureux en tienne compte et face en sorte que je me sente bien et en sécurité dans ma relation avec lui. Informer de ce qu'il vit en fait partie.
Sly1807
Il me dit parfois qu'il reste vague car il sent que je ne suis pas à l'aise avec le polyamour, qu'il a peur de me blesser.
C'est compréhensible mais vous êtes tous les deux adultes. Tu es à même de décider pour toi de ce qui te rassure. Tu peux te tromper, et alors il faudra en rediscuter et adapter, mais si toi tu penses que avoir plus d'info t'aiderait et que tu lui dis explicitement, alors il faudrait qu'il respecte ça.
Sly1807
Est-ce que le fait d'être avec une relation switch complètement les autres pour vous ?
Non, dans le sens où j'ai toujours dans un coin de ma tête des pensées pour la relation avec qui je ne suis pas. Pour autant, je limite les contacts parce que j'aime quand la personne avec qui je suis est disponible pour moi. Je n'ai pas envie de la voir tout le temps sur son téléphone à interagir avec quelqu'un d'autre, alors j'évite de le faire. Disons que j'envoie quelques pensées ponctuellement mais je suis moins présente.
Par contre la nature des messages ne change pas.
Sly1807
Est-ce qu'il est "normal" (je déteste ce mot mais je n'en ai pas d'autres qui me viennent) que je me sente délaissée dans ces moments là?
Je ne peux pas répondre à cette question. Je pense que ce qui compte c'est de déterminer à quel point ce sentiment d'être délaissée vient de quelque chose de tangible (il ne m'appelle plus par mon petit nom affectueux) ou si c'est de la surinterprétation ce qui peut facilement arriver dans ce contexte... enfin moi ça m'arrive en tout cas... disons qu'une fois les insécurités réveillées, elles peuvent amener à tordre un peu la réalité.
Mais dans les deux cas, cela mérite une discussion avec lui et ton insécurité devrait être entendue pour qu'il te rassure et qu'éventuellement vous mettiez en place un cadre pour t'aider à traverser ces phases là.
Sly1807
Est-ce qu'il vous arrive de "douter" de la confiance accordée à une relation ?
Cela m'est arrivé dans le passé. Et pour le coup, ce n'était pas une relation saine. Donc les alertes que j'ai cherché à ne pas écouter étaient justifiées. Aujourd'hui je suis dans une relation beaucoup plus sereine et je n'ai aucun doute. C'est très reposant. Cela ne veut pas dire que toutes les relations où l'on doute ne sont pas saines. C'est juste une expérience personnelle. Mais comme le dit @Topper, il y a surement des éléments qui te font douter et il faudrait les déterminer.
Pour la situation que tu décris sur le préservatif, je me permets quand même de te dire que c'est un sujet sur lequel je trouve qu'on est légitime à vouloir confirmer, même plusieurs fois, que tout est ok. C'est une question de santé. En tout cas, même si ça peut être désagréable pour lui, en amenant le sujet avec tact, je pense qu'il serait raisonnable de lui en parler.
Ensuite, préservatif ou pas, des tests réguliers sont nécessaire, pour toi comme pour lui. Peut-être qu'en abordant le sujet par ce biais là cela permettrait de ne pas paraître manquer de confiance en lui ?
Sly1807
Est-ce que le polyamour est fait pour des personnes comme moi : qui sont en insécurité affective ? Est-ce certains d'entre vous seraient passés par là et s'en seraient sortis ? (j'avoue, il me tarde que ça me passe!)
OUI ! Mais je ne crois pas qu'on en sorte vraiment. Je suis dans une situation où j'ai toutes les raisons d'être sereine et rassurée, et pourtant il y a des phases où des insécurités ressurgissent, sans prévenir et de façon inattendue. C'est comme ça. Avec le temps je les reconnais. Je n'arrive pas toujours à gérer seule. Alors j'en parle à mon amoureux et il me rassure. Autant que nécessaire. Cela fait partie de moi, de mon histoire, de ce qui m'a menée jusque là. Je ne peux pas le faire disparaitre comme ça, d'un claquement de doigts. Je crois que c'est quelque chose qu'il comprend.
Sly1807
Suis-je vraiment polyamoureuse ?
Peut-être que ce n'est pas la bonne question. Après tout, ce n'est qu'une étiquette. Si tu n'arrives pas à répondre par oui ou non, ce n'est pas grave. Mais en tout cas, ce n'est pas le fait de n'avoir envie que d'une relation aujourd'hui qui t'empêche de répondre par l'affirmative. On peut être poly et avoir envie de se consacrer à une seule relation. On peut même être poly et ne pas avoir de relation du tout.
Une meilleure question serait de te demander si tu te sens bien dans ta vie sentimentale telle que tu la mènes aujourd'hui. Si la réponse est oui, alors le mot que tu y mets n'est peut-être pas si important.
Message modifié par son auteur il y a 10 jours.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

Caellan
le mardi 26 août 2025 à 00h35
HiBou
Mais si on est dans l'attente, on bascule inévitablement dans la dépendance affective, on attends de l'autre qu'il comble nos besoins.
Oui pour le premier point au moins.
Il me semble que nécessairement une relation amoureuse s'accompagne d'une forme de dépendance affective. Si on est affectivement totalement indépendant·e alors je ne crois pas que l'on puisse parler de sentiment amoureux. En tout cas, selon ma conception du sentiment amoureux, moi pas. Et ça ne m'empêche pas d'aimer l'autre pour ce qu'il a de complexe, de différent, d'inattendu aussi.
Quand je ne suis pas avec mon amoureux il me manque, s'il disparaissait de ma vie ce serait terrible pour moi. Et je suis dans l'attente des moments partagés. Parce que je les chéris et que j'éprouve de la joie à les voir arriver. Je suis dépendante d'une certaine manière. Mais je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Pour moi, la dépendance et la vulnérabilité qui va avec font partie intégrante des relations amoureuses.
Après, la dépendance, les besoins, les attentes, ça se gère et ça se contient. C'est comme pour plein de choses, c'est une question de dosage et d'équilibre.
En revanche, je n'attends pas de l'autre qu'il comble mes besoins. Pas tous assurément. Et pas ceux qu'il n'est pas prêt à combler. Mais même partiellement, je ne formulerais pas les choses comme ça. Cela dit, il en comble forcément une partie, à sa façon. Sinon je ne crois pas qu'une relation naîtrait.
Discussion : Les traces de la monogamie dans tous nos liens : système, loyautés, attachements, et comment on compose avec

Caellan
le vendredi 15 août 2025 à 01h48
Bonjour,
Je reviens un peu en arrière dans les messages parce que je n'avais pas eu le temps de répondre jusque là et je trouve toute cette discussion vraiment intéressante.
Topper
Je retrouve dans les relations polyamoureuses cet escalator relationnel monogame comme principale difficulté à pérenniser ce type de relation. Non seulement, il y a cette envie permanente du toujours plus qui est davantage contrainte par la multiplicité des relations et la conjugaison des besoins de chacun. Mais il y a aussi bien souvent un escalator relationnel calqué sur l'escalator monogame.
Je ne vois pas les choses de cette façon dans mes relations polyamoureuses secondaires. Pour autant, je pense que tu as raison et que c'est un problème récurrent de beaucoup de relations, d'autant plus lorsque les deux partenaires n'en sont pas au même point de leurs réflexions sur le sujet. Je retrouve aussi beaucoup cette idée dans les jugements extérieurs. Il m'arrive régulièrement que des proches monogames me demandent où va ma relation ou qu'est-ce que l'on construit ensemble. Je suis bien embêtée pour répondre parce que je ne pense pas les choses dans ce paradigme. Mais je vois que c'est un point de blocage qui les empêche de vraiment comprendre ce que je partage avec mon amoureux.
Dans mes relations secondaires j'ai toujours plutôt cherché à partager des moments, des instants particuliers. S'il y a bien une dimension de construction dans ma tête, c'est plutôt dans l'idée de se construire des souvenirs. Et je trouve cela suffisant, je ne ressens pas de manque ou de besoin d'autre chose.
Je me pose parfois des questions parce que c'est quand même déroutant d'être dans un fonctionnement profondément différent de ce que j'ai connu auparavant. Je me demande si cela peut durer dans le temps, si à un moment ça ne va pas coincer, si on ne va pas trouver, l'un ou l'autre que ce n'est pas suffisant. Je me dis que peut-être il va se lasser de la relation si elle n'évolue pas. Mais je crois que ce sont des réflexes de pensée qui viennent de ma construction monogame. Et ils disparaissent assez facilement.
Topper
Car si "faire couple" c'est être dans une "construction" perpétuelle, dans le toujours plus, que se passe-t-il lorsque la supposée étape finale est atteinte ?
Dans ma relation principale/cohabitante c'est moins évident que dans mes relations secondaires. Avant nous étions monogame et notre couple a évolué. Ces dernières années j'ai eu une sensation de stagnation. Un truc du genre : "bon, finalement maintenant, on cohabite bien mais sommes-nous toujours un couple ? Ce n'est plus comme avant". Et en fait, quand je réfléchis à ce que c'était le "avant", il y a quelque chose de lié à l'escalator relationnel. Alors spontanément je vais le formuler en disant "on avait des projets". Mais si je suis honnête, cela rentrait bien dans le cadre de l'escalator. Et arrivé là où nous en sommes aujourd'hui il y a un "et maintenant quoi ?". Exactement comme le décrit @Topper.
En fait tout va bien entre nous mais j'ai du mal à me défaire de ces pensées liées au fait qu'il n'y a plus de marche explicite. Le fait de parvenir à l'analyser de cette façon là m'aide à dépasser un questionnement. C'est une réflexion que j'avais depuis quelques temps sans vraiment trouver clairement le point saillant. Alors merci @Topper, tes réflexions ont résolu un truc dans ma tête ;)
Un autre aspect du mode de pensée "escalator" que j'ai, c'est dans les craintes que peuvent susciter pour moi mes métamours. J'anticipe des problèmes éventuels lié à l'évolution de leurs relations avec mon partenaire. Je me dis "elle va vouloir plus et à un moment ça va coincer". Je n'envisage pas spontanément que peut-être elle ne fonctionne pas comme cela. Je ne sais pas si c'est de la prudence ou si c'est exagéré. Mais en tout cas c'est bien là.
Discussion : Obligée de prendre une décision ?

Caellan
le dimanche 27 juillet 2025 à 14h20
Je suis contente aussi que tu trouves du réconfort en venant ici.
Pendant très longtemps j'ai lu sans rien dire parce que je ne me sentais pas légitime et puis un jour je me suis décidée.
Si tu as envie de participer à une discussion n'hésite pas. Parfois, même l'expérience de quelqu'un d'autre, sans réponse ou conseil particulier, ça aide aussi.
Je connais IRL deux personnes ici. Mais je les connaissais avant de créer mon compte et nous n'interagissons pas vraiment sur le forum.
Discussion : Obligée de prendre une décision ?

Caellan
le vendredi 25 juillet 2025 à 22h58
Layri
Peut être que tout ça a joué a faire qu'il se projette beaucoup trop... Pensez vous que je suis allée trop loin ? J'ai parlé de ce que je ressentais vraiment, peut être aurais je pu garder plus de retenue sur mes mots.
Je n'ai qu'une toute petite partie de l'histoire. Mais pour ce que j'en lis ici, non, je ne crois pas que tu sois allée trop loin. Je pense que la sincérité est importante, c'est ce que tu as fait en parlant de l'intensité de te sentiments. Et je trouve qu'il n'est pas normal dans une relation amoureuse de devoir faire attention sans cesse aux mots que l'on utilise pour éviter des interprétations. Dire "je t'aime très fort" ça ne signifie pas "je vais quitter mon compagnon pour toi". Dire "je vous aime autant tous les deux" ça ne signifie pas non plus qu'il faille une sorte d'égalité de traitement. Chaque relation est différente et les possibilités concrètes varient indépendamment de l'intensité des sentiments.
Je vais prendre deux exemples personnels pour essayer de te donner des éléments de comparaison.
J'ai eu pendant plus de deux ans une relation avec un homme pour qui j'avais des sentiments très forts. Mais justement al communication était compliquée. En particulier, certains de mes mots devenaient un problème. Par exemple si je lui disais "tu me manques" cela pouvait déclencher une crise. Parce que c'était lui signifier quelque chose de négatif pour lui, le fait qu'il ne faisait pas suffisamment. Et de toute façon, il n'était pas possible de plus donc s'il me manquait alors c'était que j'étais insatisfaite de ma relation avec lui, qui rien ne pourrait changer ça, et autant arrêter tout de suite. A force de ce genre de crise, j'ai appris à surveiller mes paroles. J'étais sans cesse en hypervigilance, je faisais des détours, je mettais des précautions.
Aujourd'hui j'ai une autre relation (beaucoup plus saine). Mais pendant plusieurs mois j'osais à peine dire à mon amoureux qu'il me manquait. Et puis lui s'est mis à me le dire alors un jour j'ai abordé le sujet avec lui. Il m'a dit que c'était le signe qu'on avait envie d'être ensemble, que c'était positif. Cela m'a semblé tellement simple. Même s'il est impossible de faire "plus" compte tenu de nos vies respectives, c'est quand même réconfortant de pouvoir parler de l'intensité de nos sentiments et envies.
J'en tire comme conclusion qu'une relation où tu te retrouves à devoir faire attention au moindre mot, à ne pas pouvoir être toi-même finalement, n'est pas une relation qui te fait du bien. Tu dois pouvoir te laisser aller à être toi avec quelqu'un qui t'aime. Sinon, c'est que quelque chose ne va pas dans la relation.
Deuxième point, cette relation que j'ai aujourd'hui est très forte, et importante dans ma vie. Je ne crois pas pouvoir comparer, dire si je l'aime plus ou moins que mon conjoint, c'est trop différent. Mais en termes de sentiments, je ne ressens pas de hiérarchie. En revanche, dans la façon dont ces deux relations se vivent dans mon quotidien, il y a de fait une hiérarchie. Je vis avec l'un, pas avec l'autre. Le temps physique passé ensemble est donc totalement différent. C'est comme ça, c'est la vie. Et ce n'est pas parce que mon amoureux passe peu de temps avec moi IRL que je me sens peu ou pas aimée, ce sont juste les contraintes de la réalité.
Layri
Dès que je ne répondais pas pendant trop longtemps, il s'emportait
Ce n'est pas ok du tout ça. Et même dans une relation monogame cela se serait probablement passé... et ça ne va pas du tout. Vraiment.
Discussion : Obligée de prendre une décision ?

Caellan
le jeudi 24 juillet 2025 à 14h34
Bonjour Layri
Layri
Vous arrive t-il de vous remettre en question totalement ? Je me demande si ma façon de relationner est si horrible pour faire tant de mal. Ça me donne juste envie de ne plus jamais recommencer à avoir d'autre amoureux.
Je pense que cela arrive à plein de gens de se dire ça. Mais je ne crois pas que ta façon de relationner est si horrible. En revanche, il semble qu'il ai espéré quelque chose que tu ne lui as pas promis. Dans ce que tu racontes, il me semble que ta situation sentimentale et la hiérarchie de tes relations étaient claires.
En tout cas, tu n'es aucunement responsable du fait que sa copine l'ai quitté parce qu'il était trop attaché à toi. Ce n'est pas parce qu'elle le quitte que tu te dois de le "récupérer". D'ailleurs, avant cet événement il semble que la hiérarchie ne posait pas problème.
Malheureusement, parfois les relations amoureuses font du mal. Cela arrive aussi dans un contexte monogame, par exemple quand on rencontre quelqu'un avec qui ça accroche fort mais qu'on décide de ne pas vivre cette relation, préférant rompre un lien amical pour ne pas tomber dans l'adultère. C'est dur, mais à partir du moment où tu as été claire sur ce que tu étais en mesure de donner comme modalité relationnelle, tout ton fonctionnement n'est pas à remettre en cause.
Dans ce que tu racontes, j'ai plutôt l'impression que c'est quelqu'un de possessif. Et le fait qu'il soit monogame fait que cette relation ne pouvait pas fonctionner entre vous.
C'est dur, mais quelque fois il faut se séparer de personnes qu'on aime parce qu'on n'est pas compatibles.
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Ultimatum accepter le polyamour de mon partenaire ou le perdre

Caellan
le dimanche 20 juillet 2025 à 00h53
Caellan
Premier point : attention aux règles. Fixer des règles, c'est risquer qu'elles ne soient pas respectées à un moment. Par exemple parce que pris dans l'énergie du moment on ne fait pas attention. Ce n'est pas souhaitable mais bon... c'est humain. Et alors, si la règle n'est pas respectée, cela peut conduire à une crise dans le couple. Disons qu'il faut faire attention à ne pas être trop rigide. Et parfois, derrière une règle on ne met pas exactement la même intention. Le plus important est de discuter sur ce qui amène à vouloir telle ou telle règle : "qu'est-ce que ça représente pour toi ?", "qu'est-ce que ça te ferait si...". Ainsi, on peut prendre soin de son partenaire en ayant compris ce qui compte vraiment.
Ici : /discussion/-daP-/Debuter-en-polyamour-par-une-ren...
Alors quitte à me citer depuis un autre sujet, merci de me citer entièrement histoire que celleux qui n'ont pas suivi sachent de quoi tu parles.
En l'occurrence, je ne dis pas qu'il ne faut pas de règles. D'ailleurs j'en ai dans mes différentes relations. J'alerte simplement sur les conséquences des règles que l'on se fixe d'une part et sur le fait que parfois les règles cachent les vrais enjeux et que dire "je ne veux pas tel truc" ne suffit pas d'autre part.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Ultimatum accepter le polyamour de mon partenaire ou le perdre

Caellan
le samedi 19 juillet 2025 à 17h46
Depassage
Dans ton message, tu ne parles que de tests. A aucun moment de prévention, c'est ce qui m'a fait réagir.
Il se trouve qu'en règle générale je cherche à répondre aux questions que se posent les personnes qui viennent demander de l'aide et que la question posée portait sur la fréquence des tests. Donc j'ai parlé des tests. Tiphaineee demandait des exemples de ce que pratiquent des gens ici. J'ai répondu à sa question, légitime et fréquente quand on passe d'un fonctionnement monogame à des relations multiples.
Quand au jugement sur ma façon de faire des choix et de gérer mes partenaires, je n'ai que faire de ton opinion. Encore une fois, ce sera ma dernière réponse à une intervention de ta part ici puisqu'elle amène une digression par rapport au questionnement de départ et ça n'a pas lieu d'être.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Ultimatum accepter le polyamour de mon partenaire ou le perdre

Caellan
le samedi 19 juillet 2025 à 15h28
@Depassage A aucun moment je n'ai dit que faire des tests était une protection en soi. En revanche, on peut faire le choix s'il y a une prise de risque assumée de se faire tester régulièrement pour savoir si on est ou non porteur d'une IST. Savoir, c'est d'une part pouvoir se soigner et d'autre part éviter de transmettre. Lorsqu'on a plusieurs partenaires, se faire tester régulièrement fait donc partie intégrante du soin que l'on porte aux personnes avec qui on relationne. Je n'ai pas envie de transmettre une infection à mes partenaires et aux partenaires de mes partenaires.
Faire un test après chaque rapport semble effectivement excessif, surtout qu'avec le délais d'incubation des certaines IST, elles ne seront de toute façon pas détectées si le test est trop proche du rapport. Il n'empêche que en se faisant tester régulièrement, elle peut alerter ses partenaires si elle est porteuse d'une IST, c'est toujours mieux que les personnes qui ne se testent jamais et transmettent à tout va.
Je ne suis pas plus pour le soin que pour la prévention. Mais je sais aussi que la prévention ne fait pas tout et je ne vois pas pourquoi il faudrait faire l'un sans l'autre.
Quand j'ai une angine, je fais ce que je peux pour éviter de la transmettre à ma famille. C'est un peu la même chose, sauf que comme les IST peuvent être sans symptôme, ça nécessite des tests.
Discussion : Ultimatum accepter le polyamour de mon partenaire ou le perdre

Caellan
le samedi 19 juillet 2025 à 11h33
Bonjour Tiphaineee,
Dans ton message tu dis quelque chose d'important qui est peut-être une clé pour te sortir de la situation dans laquelle tu es un peu coincée.
Tiphaineee
Et en fait ça me convient et me suffit, j’apprends tout juste à vivre pour moi (pendant les jours un week-end sur deux et une fois par semaine) les jours où je ne suis pas avec mes enfants
J'y lis que tu es ou as été très concentrée sur la construction de ton couple puis sur la maternité et que quelque part tu as besoin de temps pour retrouver ce que c'est que de te concentrer sur toi, tes envies, tes besoins, tes limites. C'est quelque chose d'assez normal, au sens de fréquent, et le fait que tes enfants grandissent, ajouté au fait que maintenant tu as les protocoles pour les aider sur leurs allergies, devrait te le permettre.
Dans ce contexte, je pense que faire l'effort pour Arnaud de tolérer le fait qu'il ai plusieurs relations alors que ce n'est pas quelque chose dont tu as envie ne peut que te ralentir dans ta recherche de ce dont toi tu as besoin.
Cela ne signifie pas que les relations multiples ne sont pas faites pour toi, tu sembles en être curieuse et intéressée, mais peut-être que tu as besoin d'explorer ça à ton rythme, indépendamment du père de tes enfants avec qui l'historique fait que c'est de toute façon très chargé émotionnellement et très impliquant.
Par ailleurs, je rejoins @MPB sur le fait que le discours d'Arnaud est assez inquiétant, pour ne pas dire dérangeant.
Tiphaineee
il voit en ce moment trois femmes , et sa limite c’est de s’impliquer dans le partage le respect le don de soi mais de ne pas accueillir la détresse de ne pas être un soutien.
Pour être tout à fait honnête, pour moi c'est un redflag si la personne se dit polyamoureuse. On peut vouloir juste du sexe sans être un soutien pour l'autre. C'est ok. Mais alors ce n'est pas du polyamour et il faut être clair là-dessus. Un partenaire, qu'il soit exclusif ou non, c'est quelqu'un sur qui on peut compter. Tu dis d'Arnaud que c'est un grand ami. Alors même sans relation amoureuse, il devrait être un soutien pour toi, tu ne crois pas ? Est-ce que lui te considère comme une amie ?
Il me semble que dans ton cheminement sur ce que tu veux pour toi, tu pourrais te demander ce qu'est pour toi une relation amoureuse. Qu'est-ce que tu voudrais ? Qu'est-ce qui est nécessaire pour que tu t'y épanouisses ? Qu'est-ce qui n'est pas important ? Si tu parviens à répondre à ces questions en mettant de côté ta relation avec Arnaud, tu pourras peut-être après ré-examiner la situation entre vous pour voir si vraiment elle te convient à toi ou pas.
Tiphaineee
Et merci aussi de m’expliquer comment vous gérez la partie protections des IsT , dépistages tous les combien ? Protections même pendant les préliminaires? Parce que j’ai lu qu’il fallait protéger felllagion cuni anulingus etc du coup on a essayé hier pour voir mais en fait les sensations étaient quasi inexistantes et le goût et l odeur des capotes nous a dégoûté … (j’ai honte d’écrire ça mais j’essaie d’être le plus honnête et transparente possible dans ce message).
Aucune honte à avoir, tu dis juste ce que tu penses :)
En matière d'IST, les pratiques sont différentes. Cela dépend des risques que l'on est prêt à prendre parce qu'il y a toujours un risque. En revanche, il y a une chose qui est indispensable : c'est que tout soit totalement transparent. Pour que tu puisses décider des risques que tu es prête à prendre il faut que tes partenaires te disent avec honnêteté les choses sur ce sujet, ou alors c'est protection maximale.
Pour le sexe oral, je ne me protège pas. En revanche moi et mes partenaires faisons des tests réguliers (au pire tous les ans, deux fois par an c'est mieux). J'ai un partenaire en qui j'ai moyennement confiance sur la protection avec ses (nombreuses) autre relations, mais on se voit rarement (une ou deux fois par an). Je suis plus vigilante et je me fais tester quand on se voit.
En ce qui te concerne, comme Arnaud semble avoir une vie sexuelle très active, je pense que ce serait raisonnable de se faire tester très régulièrement, au moins tous les 6 mois.
Discussion : Metamorie : ce que le lien metamour a à nous apprendre ?

Caellan
le jeudi 17 juillet 2025 à 10h44
Bonjour,
HiBou
Tellement d'accord, et en pratique ce serait intéressant de faire se rencontrer une personne connue depuis peu à ses amoureux, ça permettrait rapidement de mettre à jour les "faux" poly qui ne cherchent que de nouvelles conquètes...
Je ne pense pas qu'il faille en faire une vérité générale. Et d'ailleurs, je suis toujours gênée par ces termes de vrai ou de faux poly. Alors je comprends bien qu'il y a des personnes qui se disent polyamoureuses et qui ne le sont pas du tout parce qu'elles ne sont pas capables de donner à l'autre la liberté qu'elles veulent pour elles-mêmes.
En revanche, je pense qu'il y a plein de façon de vivre le polyamour et que vouloir mettre une étiquette de vrai poly en checkant une liste de critères à valider c'est retomber dans des attentes implicites de ce que serait une bonne façon de relationner, avec des jugements de valeur... un peu comme dans le schéma monogame. Pourtant on peut vivre des relations saines et respectueuses de toutes les personnes impliquées en suivant des fonctionnements différents et il me semble que c'est justement là l'intérêt de la déconstruction du couple traditionnel. Si c'est pour retomber dans un autre cadre rigide, je ne vois pas l'intérêt.
En ce qui me concerne je n'ai aucune envie de rencontrer l'amoureuse de mon compagnon, pour des raisons qui m'appartiennent. Cela ne m'empêche pas de le laisser vivre ce qu'il a envie de vivre et de me réjouir pour lui. De façon plus générale, je dirais qu'il y a la théorie et puis il y a la réalité de la vie qui fait que parfois... la théorie... ben on est humains et imparfaits en fait.
Discussion : Être central dans sa vie - être au centre d'une relation

Caellan
le mercredi 09 juillet 2025 à 08h09
Bonjour Mel971,
En fait, en te lisant, je crois qu'il faudrait que tu te demandes ce que tu veux concrètement pour toi (et ce que tu ne veux pas aussi, mais parfois c'est plus difficile de savoir ce que l'on veut) au delà des appellations.
Relation socle, satellite... ce sont des mots. Et cela peut être limitant de penser les choses comme ça. D'abord parce que tout le monde n'y met pas exactement la même chose, mais surtout parce que c'est abstrait.
Par exemple, on peut ne pas vouloir être "satellite" au sens où on considère que ce n'est pas assez impliquant, sans pour autant vouloir tout le package parfois vu dans "socle" parce qu'on ne veut pas de relation cohabitante.
J'ai un fonctionnement hiérarchique, mais pour autant, avec mon amoureux qui n'est pas ma relation socle je ne me sens pas satellite. Et je n'ai pas l'impression de ne pas être centrale. Il a une relation plus ancienne et cohabitante qui est bien prioritaire, mais pourtant, je n'ai pas cette sensation d'être peu importante. Je pense que cela tient à des actes de sa part.
Ce que je veux dire par là, c'est que ce qui compte ce n'est pas le mot mais la réalité et ce qu'on ressent. Donc peut-être que tu devrais essayer de te demander ce que tu veux pour toi.
Tu dis : "est ce que je veux enfin me respecter et me mettre au centre de ma vie".
Pourquoi est-ce que tu as l'impression de ne pas te respecter et de ne pas te mettre au centre de ta vie ? Qu'est-ce qui te fait penser ça, dans ce que tu expérimentes concrètement ? Et ce serait quoi "te mettre au centre de ta vie" ?
En soi, le fait de ne pas avoir de relation socle n'est pas contradictoire avec ça. Je dirais même qu'au contraire, tu peux penser à toi d'abord. Pour certaines femmes, ne plus avoir de relation socle est une libération qui leur permet de se recentrer sur elle. Peut-être que pour toi c'est fondamental d'avoir une relation socle, peut-être pas. Mais en tout cas, il y a un truc à creuser là je crois, pour comprendre d'où vient cette sensation que tu as de te mettre au second plan.
Mel971
Est ce qu'on peut être en accord avec soi même en étant satellite (définition que je ne supporte pas tellement elle me positionne en seconde ligne, et pour moi comme inferieure) ?
Oui, mais ça ne convient pas à tout le monde :)
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Des noeuds dans le cerveau...!!!

Caellan
le mardi 08 juillet 2025 à 22h02
Bonjour Yoooo,
Je trouve que tu sembles avoir beaucoup de recul sur tes émotions et ton propre fonctionnement. Déjà, chapeau pour ça ;)
Avant de répondre à tes questions, je voudrais te faire noter que 10 jours, c'est vraiment pas beaucoup. Alors c'est normal que tu sois épuisé par toutes ces réflexions mais il faut aussi que tu te laisses le temps de digérer les informations et de savoir ce que tu veux là-dedans. Quand on rencontre quelqu'un, on a cette phase intense d'émoi qui n'est pas franchement bonne conseillère. Il vaut mieux essayer de ralentir un peu le rythme, même si c'est difficile, et de prendre le temps de dépassionner les pensées.
Yoooo
Y a-t-il une systématiquement une relation "centrale" et d'autres "périphérique". Une relation vers laquelle on revient toujours car c'est celle-ci qui constitue le socle sécure permettant d'aller explorer des ailleurs?
Non, pas forcément. Il y a plusieurs façon de relationner suivant les personnes. Certaines personnes sont hiérarchiques, comme tu le décris. Par exemple parce qu'il y a une relation exclusive pré-existante, lorsque l'on décide d'ouvrir le couple, avec un lieu de vie commun, éventuellement des enfants... Ou parce que comme tu le dis cela apporte une certaine sécurité.
Mais il y a aussi des personnes qui ne hiérarchisent pas leur relation, ou en tout cas pas de cette façon. Chaque relation va prendre une place différente en fonction des besoins et des envies de chacun·e.
L'important c'est de développer un cadre relationnel qui nous correspond. Cela nécessite d'avoir des besoins suffisamment cohérents avec ceux de la personne avec qui on relationne.
Yoooo
Y en a-t-il parmi vous qui comme moi, était a priori hermétique à ce mode de relation et sont parvenus à l'intégrer pleinement, au point aujourd'hui de ne plus en souffrir, mais au contraire à s'y épanouir?
Je ne suis pas dans la situation que tu décris, d'autres personnes ici seront plus à même de te répondre.
J'ai tendance à penser que c'est possible, mais pas forcément favorisant.
Yoooo
Je me demande également si dans ce mode de relation, la personne ne se retrouve pas dans "une fuite en avant" de la satisfaction de ses désirs/besoins, une course sans fin et effrénée à la réalisation de ces derniers?
Cela peut arriver. Surtout quand on débute dans les relations multiples. Un petit peu comme quand en début de vie d'adulte certaines personnes multiplient les relations parce qu'elles sont dans une phase où on a "envie de s'amuser".
En tout cas, je ne pense pas que ce soit spécifique au polyamour ou aux relations ouvertes. Je pense qu'il y a des phases dans la vie où on peut être grisé par une sensation de liberté. Mais je pense aussi qu'on s'en lasse assez vite. Et puis concrètement, on se heurte rapidement à un problème de temps disponible et d'énergie.
J'ajoute que la course à la satisfaction de ses propres désirs ne rentre pas dans un cadre polyamoureux dans lequel on prend soin des besoins de ses partenaires.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Couple d’hommes cherche femme pour relation à trois

Caellan
le mardi 08 juillet 2025 à 18h06
Bonjour
Je ne pense pas que ce soit un bug. Les modérateurices répondront sans doute.
Mais personnellement je trouve ton message dérangeant. D'abord, c'est une recherche de rencontre déguisée et ce n'est pas le lieu pour ça.
Ensuite, sur le fond, je me demande quelle est la motivation de cette recherche. J'ai beau chercher depuis ce matin, je ne vois aucune option qui puisse s'inscrire dans un cadre de relation éthique et respectueuse. Vous cherchez "une femme", qui devra donc avoir envie d'une relation exclusive avec vous. Pourquoi ? Qu'est ce que vous supposez que ça vous apporterait ? Et elle, pourquoi aurait elle envie de partager ça avec vous ? Comment envisagez-vous possible qu'une relation affective se développe entre tou•tes les membres impliqué•es ? Les trouples existent mais il me semble que ce sont plutôt des rencontres fortuites, ou des liens qui se construisent dans le temps, pas des recherches sur des applications.
Globalement, je trouve la demande franchement essentialisante.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Le polyA et la consommation de l'humain

Caellan
le jeudi 26 juin 2025 à 21h15
Loic74
Quand @Caellan tu parles d'accompagner ton partenaire dans sa vie, il serait intéressant de voir jusqu’où, et si cela s'est vraiment déroulé ainsi...Le jour ou il se casse une jambe et est immobilisé avec besoin d'assistance non couvert par sa mutuelle/sécu? Le jour ou il est en difficulté dans son emploi, ou en difficulté financière ?
C'est difficile de te répondre parce que plusieurs choses se mélangent dans ta question. Oui, s'il a besoin d'une assistance concrète, c'est quelque chose que je pourrais faire. Il m'est arrivé dans une relation précédente, d'accompagner mon amoureux à des rendez-vous médicaux à l'hôpital parce qu'il n'avait pas de voiture à ce moment là.
Cela dit, c'est quelque chose que je fais pour mes amis aussi. Je peux par exemple aller passer une semaine chez une amie qui a besoin d'aide. Je considère ça normal de le faire (si je peux le faire matériellement) pour les gens que j'aime. Et dans ma relation actuelle, la question ne se pose pas vraiment puisqu'il est lui-même en couple et que c'est sa compagne qui prendrais ce rôle là a priori.
En revanche, il n'y a pas de solidarité financière entre nous. Je pourrais le dépanner en lui prêtant de l'argent par exemple, encore une fois quelque chose que j'ai déjà fait pour une amie d'ailleurs, mais pas davantage. Parce que ça implique aussi l'argent de mon conjoint et à plus long terme de mes enfants. Mais je ne vois pas ça comme une spécificité de la relation polyamoureuse. C'est aussi quelque chose qui existe dans des familles recomposées et des couples monogames. Par exemple, ma mère n'a jamais partagé de solidarité financière avec mon beau-père, alors même qu'ils vivent ensemble depuis près de 20 ans, parce qu'ils ont chacun des enfants et qu'il leur semble plus raisonnable de gérer les questions financières séparément.
Loic74
Est-ce que polyA rime avec non engagement ? L'amour, les sentiments et l'engagement sont des notions différentes, mais liées selon moi: quand on aime, on cherche à rendre heureuse la personne, à l'aider, à la soutenir, à être présent mais de manière concrète, pas juste une oreille...donc on s'engage...c'est la réalité du partage souvent évoquée...partager des restaurants, partager une nuit, c'est facile je trouve ;-)
Absolument pas. Au contraire même. Je trouve que le polyamour est une forme de relation ouverte qui met l'accent sur l'engagement.
En revanche, je crois que tu mets derrière le mot engagement un certain nombre de concept plus ou moins implicites qui ne sont pas "obligatoires". En particulier, j'ai l'impression que la question de la solidarité financière est très importante pour toi. Je comprends, mais je crois qu'on peut être très engagé même sans ça.
Je ne crois pas n'être qu'une oreille. Je crois que ma présence dans la vie de mon amoureux lui donne de la force, de la confiance en lui, de la joie, et de la sécurité. Ce ne sont pas des choses concrètes faciles à exprimer. Mais il y a bien des liens qui se construisent dans le polyamour qui dépassent les partages concrets d'une nuit ou d'un resto.
Loic74
@Caellan, en effet dans une relation monogame, il y a bien sur consommation de l'autre, mais il y a une notion de durée...on conserve longtemps, on ne prends pas pour "jeter"...
Ben dans le polyamour non plus, on ne prend pas pour jeter. Après, comme partout, il y a des gens qui se comportent mal et qui font ça. Mais pour le coup, ça existe aussi dans les relations monogames.
A titre personnel, le "je prends, je profite, je jette" c'est un peu ce que je reproche aux libertins, mais bon, c'est un autre sujet ^^
Loic74
@Caellan, tu dis Dans les relations exclusives monogames, il y a plus d'échec et de ruptures que de couples qui fonctionnent. ce n'est pas juste ;-)
Alors si, je persiste. Mais je ne me suis pas exprimée très clairement donc je précise ma pensée.
Au cours d'une vie, sauf cas exceptionnel, on passe par plusieurs relations monogames. Donc, mécaniquement, on vit plus de relations monogames qui échouent que de relations monogames qui réussissent (une seule du coup).
Par exemple, avant d'être avec mon conjoint, j'ai eu 3 relations monogames "sérieuses" qui ont conduit à des ruptures.
Donc il y a bien plus de couples qui ne fonctionnent pas que de couples qui fonctionnent. Mais ce n'est pas une critique, c'est juste normal. Mon propos était simplement de dire que peut-être on pourrait ne pas remettre en cause le polyamour au moindre échec, de la même façon qu'on ne remet pas en cause la monogamie au moindre échec.
Loic74
Après, je raisonne en effet en couple mono/poly, car je pense que je risque de culpabiliser de laisser mme gérer les 4 et le reste pendant que je vis dans ma bulle. Pourtant, je la pousse aussi à prendre du temps et des WE seule dès qu'elle peut (ce n'est pas souvent...!) pour qu'elle puisse souffler et être seule.
Cela me fait énormément plaisir pour elle, et en plus j'adore être seul avec mes enfants, le relationnel est différent!
Ce que tu dis là m'intéresse beaucoup plus que les considérations théoriques. Je trouve ça important.
Je comprends bien que ça puisse être culpabilisant. Mais je pense que ce sont aussi des moments qui permettent de revenir en étant plus disponibles pour la famille.
Dans mon couple socle on a tous les deux toujours eu besoin de solitude. C'est lié à nos personnalités. Quand nous étions monogames, cela se traduisait déjà par des moments où l'un de nous partait. On a d'ailleurs toujours fait des choses l'un sans l'autre. Donc le passage aux week-ends avec d'autres relations amoureuses n'a pas vraiment posé problème de ce point de vue là.
Est-ce que tu en as parlé avec elle ? Est-ce qu'elle pense que ce serait difficile pour elle d'être seule avec les enfants ? Il ne t'arrive jamais de partir pour voir des amis ou faire quelque chose rien qu'à toi ?
Pour la culpabilité, tu peux aussi anticiper pour que ce soit moins difficile pour elle. Par exemple en prenant en charge un certain n'ombre de tâches avant de partir de façon à ce qu'elle n'ai pas ça à faire.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Le polyA et la consommation de l'humain

Caellan
le mercredi 25 juin 2025 à 17h00
cec
Merci pour cette question, cette réflexion.
Je suis relation secondaire et plus les mois passent plus ce système me paraît problématique. Mon amoureux fait au mieux pour ménager la chèvre et le chou mais au final j’ai juste l’impression que je suis la maîtresse d’un homme marié, avec en plus sa femme ou ses problématiques de couple socle qui peuvent poser ses limites sur notre relation…
Au final je me sens régulièrement utilisée et pas très bien avec ça, même si je ne doute pas de la sincérité de ses sentiments envers moi…
Je crois que c'est quelque chose qui revient souvent dans les histoires quand la situation n'est pas symétrique. C'est sans doute plus difficile dans ce cas de trouver un équilibre. Est-ce que toi tu as d'autres relations ?
Il m'est arrivé en tant que relation secondaire de subir les effets de problèmes non résolus dans le couple socle. C'est douloureux, et en ce qui me concerne cela a mené à des ruptures. Mais je ne crois pas que ce soit nécessairement toujours comme ça.
En tout cas, je continue de penser que ce n'est pas directement une question de modalité relationnelle dans l'absolu. On peut décider à titre individuel que le polyamour hiérarchique ne nous convient pas. Cela ne signifie pas que "le système" en lui même est problématique.
Dans les relations exclusives monogames, il y a plus d'échec et de ruptures que de couples qui fonctionnent. Pourtant, on ne se dit pas que c'est l'exclusivité le problème. Cela peut être une incompatibilité entre les personnes impliquées, ou des traumas pré-existants qui viennent polluer la relation par exemple. Et alors on retente avec quelqu'un d'autre. On trouve normal de passer par des échecs avant de trouver une relation qui nous convient.
Pourquoi est-ce que dans le polyamour, l'échec amènerait à remettre entièrement en cause le principe même ? Peut-être que c'est simplement une question d'incompatibilité. Même quand on s'aime, parfois ça ne fonctionne pas. C'est triste, c'est douloureux, mais ce n'est pas inhérent au polyamour.
Discussion : Le polyA et la consommation de l'humain

Caellan
le mercredi 25 juin 2025 à 10h11
J'ai continué de cogiter sur ta question et donc j'ajoute quelque chose.
En fait, dans ta question tu pré-supposes qu'il n'y a pas de consommation de l'autre dans une relation monogame.
Pourtant dans une relation où toute la charge ou presque et repose sur l'un·e, on peut parler d'une forme de consommation. Quand il y a une situation très inégalitaire, avec un membre du couple qui cuisine, qui s'occupe des enfants, qui gère la planification familiale... pendant que l'autre "profite" du confort familial, alors je trouve qu'il y a quelque chose de l'ordre de la consommation. Celui qui est en position de profiter n'a que les avantages de la vie familiale, sans assumer les contraintes que cela engendre.
Ce que je décris peut sembler extrême. Pourtant je connais plusieurs couples qui fonctionnent plus ou moins comme ça, avec une augmentation de l'inégalité au fur et à mesure du temps. On s'installe dans cette situation sans vraiment s'en rendre compte.
Tout cela pour dire que ce que tu dénonces ne me semble pas forcément dépendre d'une modalité relationnelle, mais plutôt d'une attention à l'autre et à son épanouissement qui est là ou pas.
Je ne sais pas si c'est bien clair exprimé comme ça, c'était des réflexions nocturnes, c'est toujours un peu confus...
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.