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Discussion : Ma femme est bi-curieuse et veut ouvrir notre couple

Alastor
le vendredi 29 août 2025 à 18h51
Bonjour @Nekfeu,
Je vais rejoindre les propos de @Depassage, ta femme est amoureuse et en pleine NRE.
Et manifestement elle ne le gère pas bien car emportée dans ce nouvel amour elle semble négliger l'ancien c'est à dire votre relation.
Elle t'a toi et aussi sa vie de famille si elle décide seule d'aller passer un WE avec son amoureuse.
Une décision pareille cela se réfléchi avec toutes les personnes concernées donc toi aussi.
Avant de prévoir son second WE s'est-elle demandé qui allait garder les enfants ?
Et surtout il aurait été bon de voir comment tu vivais le premier WE avant de prévoir le second.
Enfin si cette relation date de juillet c'est vraiment très rapide pour décider comme ça de déjà passer des WE avec son autre amoureuse alors que toi tu es encore en pleine réflexion et émotions du changement de modalité relationnel de votre couple.
Pardon de le dire comme ça mais pour moi son comportement ne te respecte pas, ni votre relation, ni même votre vie de famille...
On dirait que pour elle seul compte sa nouvelle histoire d'amour.
La manière dont les choses semblent se dérouler n'est pas polyamoureuse pour moi, mais plutôt de l'ordre de "l'adultère autorisé". Ce qui se voit beaucoup sur ce forum
Je m'explique, elle tombe amoureuse de quelqu'un d'autre, te parle de polyamour dans le seul but de vivre cette relation, te laisse te débrouiller avec tes sentiments, tes émotions et la gestion de la maison pendant qu'elle vit sa nouvelle relation amoureuse à fond sans se préoccuper de rien.
Or le polyamour ce n'est pas ça, c'est consacré du temps, de l'attention et de la réflexion sur les relations qu'on vit avec chaque personne qu'on a choisi de faire entrer dans nos vies.
Et que la démarche de reflexion et de prise en compte de chacun soit faite par toutes les personnes impliquées dans la relation.
Ça ne veut pas dire se rencontrer mais prendre en compte et respecter chaque personne et aussi l'endroit ou chacun en est de sa propre reflexion personnel sur le sujet.
Aller au rythme du plus lent.
Sinon c'est vraiment violent a vivre je pense.
Demande à ta femme de se poser avec toi et t'ecouter vraiment l'état dans lequel cela te met, de ne pas me juger de le respecter et de le prendre en compte dans ses décisions
Bon courage à toi
Discussion : Un café poly vers toulouse ?

Alastor
le mardi 19 août 2025 à 16h58
Il existe ce groupe sur Facebook
Polyamour Midi-Pyrénées agenda.
https://www.facebook.com/groups/228364654332129/?r...
Comme son nom l'indique il y est mentionné les rencontres organisées pour parler de polyamour
Bonne journée à toi
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

Alastor
le jeudi 14 août 2025 à 19h04
Bonjour,
Alors moi je vais aller peut être un peu à contre courant des exemples que vous donnez, moi je vais parler des attentes que les autres peuvent avoir de moi et je vais être claire pour moi quelqu'un qui n'attend absolument rien de moi n'est alors pas en relation avec moi.
Je pense en effet que des attentes on en a tous et que lorsque qu'on n'attend rien de l'autre c'est parce que cet autre ne nous intéresse pas.
Je suis en train de ralentir très sérieusement une relation que j'ai en ce moment, certains appelleraient ça une "désescalade relationnelle", moi j'avais dit "micro-rupture" ( thème emprunté à @artichaut).
Mais je me demande jusqu'où on peut descendre ( et donc pour moi revoir ses attentes à la "baise") et se dire qu'il y a encore une relation entre les personnes ?
Au final quelqu'un qui n'attend pas de moi que j'ai envie de le voir, de prendre de ses nouvelles, que je communique un peu avec iel alors il ne veut rien de moi, il ne veut pas non plus de relation avec moi.
De plus je me méfie des gens qui disent "moi je n'ai pas d'attentes" pour moi c'est faux on en a toujours, sauf que soit on ne les a pas repérées soit on ne veut pas les dire.
Et enfin je rejoins d'autres personnes qui ont mieux expliqué que moi, les attentes sont "genrée" dans la mesure où la société nous a appris ce que c'est qu'être un homme et ce que c'est qu'être une femme.
Il est plus facile pour un homme cis-het de dire " moi je n'ai pas d'attentes" c'est même ce que la société patriarcale veut de lui.
Avoir des attentes c'est être en demande de quelque chose auprès de quelqu'un et pour certains c'est vu comme une faiblesse.
Il est, je pense, facile pour un homme en relation hétéro de tenir ce discours car les femmes ont grandi en apprenant à prendre en charge la partie émotionnelle des relations humaines ( amicales, familiales et amoureuses).
Moi j'ai des attentes, les dire à mes partenaires potentiels leur permet de voir si le type de relation qui me convient peut leur convenir aussi où de passer leur chemin.
J'annonce les choses suffisamment tôt dans les échanges pour que la personne ne soit pas surprise, souvent avant de commencer quoique ce soit.
( Bon il y a bien longtemps que je n'ai pas été en relation avec une personne qui n'a pas été un(e,) ami(e) depuis quelques années auparavant donc normalement on me connait un peu quand même)
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.

Alastor
le lundi 14 juillet 2025 à 12h46
Bonjour,
C'est très intéressant ce que tu souligne @artichaut ça m'a fait penser à un article que j'ai lu il hier justement sur les diagnostics d'autisme sans déficience intellectuelle.
Je m'explique dans cet article il était dit que pour diagnostiquer l'autisme on se basait sur des comportements sociaux attendus dans la société blanche occidentale de l'europe parmi lesquels : regarder dans les yeux ni trop longtemps ni pas assez, respecter une distance sociale ni trop proche ni trop éloignée, savoir faire du small talk, ne pas parler de sujets trop intimes tout de suite, parler avec de l'implicite et du sous-entendu notamment en France.
Or il existe beaucoup de pays où culturellement ce genre de choses ne pourrait pas etre évaluer notamment certains pays d'Asie où regarder directement dans les yeux peut etre perçu comme une provocation, ou certains pays nordiques où la distance sociale est olus grande et où le small talk n'existe pas.
Dans ces pays les gens seraient-ils diagnostiqués autistes?
On peut ajouter les pays les pays du continent africain ou la culture est plus propice à la vie en communauté avec une distance sociale beaucoup plus petite que dans les pays occidentaux et nordiques.
Dans ces pays aussi les gens seraient-ils diagnostiqués autistes?
Je cite l'article de memoire, je peux essayer de le retrouver si cela intéresse quelqu'un. J'espère ne pas avoir commis d'interprétation culturelle et avoir respecté chaque culture citée ( et ce malgré les biais culturels que j'ai moi-même malgré moi car baignant dans la culture blanche européenne et patriarcale qui est la mienne).
Tout cela m'amène à penser un peu comme toi @artichaut sur le fait que notre culture ne permet pas vraiment la spontanéité des rencontres avec les autres à tout moment de la vie et quoiqu'on fasse sans passer pour un fou où du moins un original...
Imagine si dans cette gare tu t'étais joint à un groupe de manière spontanée en te mettant à parler comme si tu les connaissait depuis toujours...
Dans notre culture ça ne passe pas vraiment.
Reste qu'il existe des gens qui font tres facilement connaissance avec un peu tout le monde et n'importe qui qui serait à côté d'eux et cela assez facilement, ils sont juste tres sociables. Ça existe.. bon encore faut-il oser s'asseoir à côté de quelqu'un.
Pour ta question sur la hiérarchie créer meme par l'amitié je suis d'accord sur ce point précis, oui cela crée bien une hiérarchie avec les autres, les inconnus...mais on ne peut pas vraiment être ami avec tout le monde?
Si?
Pour moi si on traite tout le monde de la même manière alors on ne devient plus intime avec personne et dans ce cas on fini par ne plus avoir de relation particulière, donc plus personne ne devient important pour nous et par conséquent on n'est plus important pour personne non plus et c'est là qu'on fini entouré de plein de gens avec des relations qui comptent peu, et donc finalement qu'on fini par être seul entouré de plein de monde?
Et moi je n'ai pas envie de ça je veux savoir que je compte pour les personnes qui comptent pour moi, donc oui j'ai des amis qui comptent pour moi et que je vais privilégier par rapport à un inconnu.
C'est mon idéal à moi.
Peut-être que pour toi ton idéal c'est la rencontre avec plein d'autres et te lier fort mais de manière temporaire pour rencontrer un maximum de personnes et profiter de l'emotion de la rencontre?
C'est beau aussi.
Discussion : [Lexique] Polymonogamie ou Poly-Monogamie

Alastor
le lundi 16 juin 2025 à 21h48
Je suis assez d'accord sur cette notion de polymonogamie et le fait que c'est ce qui pose un gros problème dans nos relations qu'on dit polyamoureuses...
Ce qui entraîne hiérarchie , conflits, jalousie comparaison, compétitions et pousse à l'echec de ses relations et la souffrance.
Tout le dilemme est de sortir de ça...mais comment faire?
J'avoue que moi je n'y parviens pas...
Dès que les sentiments de type amoureux s'en mêlent je deviens une autre personne et j'ai d'un coup beaucoup d'attentes...
D'ou la micro-rupture que j'ai essayé de vivre...puis une rupture de la relation dite amoureuse que je vivais avec un de mes partenaires...
Finalement "la solution" à été d'arrêter de parler de relation amoureuse pour moi afin d'être dans une dynamique plus saine pour moi et ce partenaire...
Et si on arrêtait de parler d'amour amoureux ??
D'ailleurs moi j'ai de l'amour pour mes amis individuellement et en groupe.
Est-ce que privilégier les relations amicales et étendre les possibilités de celles-ci ne seraient pas une solution ?
Je ne sais pas mais je me pose la question
Discussion : Penser aux autres partenaires avec 1 partenaire

Alastor
le lundi 12 mai 2025 à 17h06
Bonjour E..<3,
Pour moi il n'y a aucun problème a ce que mes partenaires pensent et parlent de leur autres partenaires, ils peuvent même communiquer avec eux/elles pendant qu'on est ensemble ce n'est pas un soucis.
C'est même un non événement pour moi.
Bon évidemment si on a prevu de passer une soirée ensemble et qu'ils en passent la moitié au téléphone avec leur autre partenaire ça va vite devenir pénible et dans ce cas je me leve et je pars et puis c'est tout...
On ne peut pas controler les pensées des autres en réalité.
Donc meme si tu lui dis et qu'il "fait comme si il n'y pensais plus " ça sera peut-être juste qu'il ne te le dit pas...
Quoiqu'il en soit bon courage à toi.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le samedi 10 mai 2025 à 02h19
artichaut
Elle ne juge pas, elle les nie. C'est pire.
Au vu de ton récit, en effet, il n'y a rien à en tirer. Seul W pourrait changer la donne, mais ça ne semble pas son choix.
Qu'ils vivent donc leur banale relation mono… qui certainement finira comme les autres d'ici quelques mois ou années.
Yes I know, I know 😅
Message modifié par son auteur il y a 4 mois.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le vendredi 09 mai 2025 à 14h49
Mais j'aime bien la pluie moi aussi @artichaut, mais bon c'était des trombes d'eau pas la petite pluie fine qui nous trempe sans qu'on s'en rende compte 😁.
Je suis venue faire un petit point.
Alors B et moi nous sommes rencontrées deux fois.
Elle est complètement dans le schéma monogame et exclusif classique.
Selon ses propos elle a su dès leur rencontre avec W. qu'il n'est pas exclusif car il se sont rencontrés sur un site de rencontre et que W le met dans sa présentation, donc c'est dit avant même la première discussion si on lit sa présentation....
Elle dit avoir accepté de lui parler ( c'est un site où ce sont les femmes qui engagent la discussion obligatoirement) car elle pensait qu'ils avaient des points communs et que ça pourrait etre sympa et paf au bout de quelques jours d'échanges elle est tombée sous le charme et presque amoureuse avant de le rencontrer et à complément oublié qu'il n'était pas exclusif jusqu'à que j'arrive dans sa vie...
Bon sauf que moi j'étais déjà dans sa vie comme amie et qu'on a changé la nature de notre relation un mois après " leur première fois" ( je ne comprends pas ce que " première fois" veut dire... première rencontre, premier bisou, premier resto, ???🤷🏻♀️).
Pour B, la relation entre W et moi n'est que sexuelle c'est tout.
D'ailleurs ce type de relation elle ne le comprends pas du tout et pour elle toute sexualité en dehors du couple est anormale..
Mais elle comprend que les hommes ont des besoins et qu'ils soient excités quand une belle femme passe devant eux et que si cette femme est de petite vertue et qu'il y a ouverture ils y aillent....
( J'avoue que je ne sais pas quoi dite face à cette vision des choses.... ancienne...on va dire..).
Elle m'a parlé en terme très negatifs de l'ex-femme de W et de son ex compagne...
Elle m'a expliqué ses attentes aupres de W concrètement le schéma classique monogame avec vie commune et mariage ou PACS à la clef...elle s'imagine devoir le sauver des affres de la non monogamie qu'elle ne conçoit que sous le prisme de la sexualité en dehors du couple..qu'il suffisait d'attendre pour W de "trouver la bonne personne" et la bonne personne c'est elle bien évidemment...
Elle m'a expliqué qu'elle ne jugeait pas notre relation, ni les relations non exclusives d'ailleurs, qu'elle comprenait mais que ce n'est pas son truc du tout.
Que quand il y a de l'amour on partage tout ensemble et que donc il n'y a pas de place pour moi dans la vie de W.
Q'un couple à un but, des projets ensemble, et que tout ça est motivé par l'amour, le seul amour qui existe que toute les autres formes de relation ce n'est pas de l'amour...
Toute cette conversation à eu lieu sur feux rdv différents, deux rdv d'environ 3h à chaque fois et sur un ton doux, gentil et posé, sans drame, sans colère, sans pleurs...mais avec détermination de sa part...
J'avoue que ce type d'échange est chronophage et usant pour une personne comme moi.
Je suis TSA donc les échanges avec des gens que je connais pas dans des lieux que je connais pas c'est compliqué.
Je suis ACE donc tout ce sui concerne les attentes sexuelles et les "complications" a ce sujet je ne les comprends pas.
Je suis polyA et je n'ai pas la force de former, d'éduquer les mono à ce sujet.
Ce que ces échanges m'ont apportés c'est de constater qu'elle ne connait rien du tout à ma relation avec W.
Elle ne la comprends pas du tout et ne la comprendra probablement jamais, actuellement sa vision des choses ne lui permet pas de le comprendre.( Pas qu'elle ne pourrait pas intellectuellement mais plutôt conceptuellement).
Et surtout que j'avais vraiment bien fait de me mettre en retrait de cette relation avec W.
Un exemple tout bête on s'est croisé récemment et par hasard en ville W et B et moi.
J'ai dit bonjour à eux deux, on a discuté environ 2/3 minutes ( comment vous allez ? Bien et toi...) elle lui a fait la tête toute l'après midi apres ça ( selon ce qu'elle m'a dit) elle est en contact avec moi par téléphone...et elle me raconte ce genre de chose...
Donc pour moi c'est retrait des échanges avec W. et aussi avec B. maintenant...
Comme tu dis @artichaut dans ce cas là il vaut mieux laisser tomber...
Je reste amie avec W. mais de loin.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le samedi 26 avril 2025 à 15h56
artichaut
En tous cas si tu a envie de venir raconter plus tard, le chemin parcouru, ça sera avec plaisir que je/on te lira.
Et ça pourrait être instructif pour d'autres…
Bonjour @artichaut, et bonjour à tous,
Je viens pour vous raconter ce que j'ai mis en place ces derniers temps afin de me sentir mieux dans cette situation.
Je suis une personne qui analyse beaucoup ( il paraît selon mes amis, famille et partenaires).
Donc j'ai analyser cette situation afin de prendre des décisions satisfaisantes pour moi bien évidemment.
Dans un premier temps j'ai eu besoin de prendre du recul sur la situation et pour moi prendre du recul passe par me détacher émotionnellement.
Concrètement c'est avoir beaucoup moins de contacts avec W.
W et moi on se parle par messages tous les jours, on se raconte nos vies quotidiennes, les petites choses qui nous arrive je partage beaucoup avec lui et inversement. Les messages ne sont pas que dans un seul sens .
Donc pour pouvoir se détacher un peu l'un de l'autre émotionnellement je lui ai demandé de ne pas se contacter du tout pendant plusieurs jours ( une sorte de micro-rupture comme tu dis @artichaut).
Et ça m'a fait du bien.
Et à lui aussi.
Cela m'a permis de me rendre compte de la pression que j'ai mis sur lui ces derniers temps.
J'ai plus été source de questions désagréables, de demandes, d'attentes que source de moments agréables de moments légers et de bien-être.
Et inversement d'ailleurs.
Prendre du recul m'a permis de reprendre contact avec moi-même.
De refaire des choses qui me plaisent à moi et pour moi.
J'ai passé du temps sans penser à W.
Cela m'a permis de me rendre compte que si ces contacts quotidiens m'étaient agréables au début de notre relation maintenant c'etait un poids pour moi, car en ce moment ces contacts sont empreints d'une attente pour moi.
Plus rien n'était spontané de mon côté.
Et malgré moi je lui faisais sentir.
Prendre du temps pour moi concrètement c'est refaire du dessin, des promenades ( bon il pleut en ce moment ce n'est pas de chance 😅). Passer du temps avec mes enfants sans pensées parasites de W.
Passer du temps avec mon autre partenaire aussi sans penser à W.
Pendant ce temps j'ai beaucoup réfléchi à la situation.
W veut faire de B sa relation principale manifestement, je suis qui pour etre jalouse de ça ?
Après tout moi je vis avec mon autre partenaire donc c'est lui ma relation principale.
Puisque moi j'ai une relation principale je ne peux pas demander à W de ne pas en avoir.
J'aimerais croire que je suis une personne totalement sortie des schémas mono mais je me dois d'etre honnête ce n'est pas du tout le cas, la co-habitation avec l'un de mes partenaires en est la preuve.
Du coup la question pour moi c'est de me demander est-ce que je peux accepter de vivre une relation avec W alors qu'il a une relation principale et à ca ma reponse est oui.
Après avoir vecu ce temps de silence entre nous de 4 jours ( ca fait long quand on se parle tout les jours) on s'est vu pour faire le point.
J'ai pu lui dire tout ce que j'avais sur le coeur et lui aussi.
Je lui même expliqué que j'avais peur que B l'enferme dans une relation monogame avec autorisation de me voir le mardi, il a compris ce que je voulais dire.
Il maintient qu'il veut qu'on ait plus de temps ensemble, mais à ma demande ça on le fera plus tard.
On a décidé de reduire un peu les contacts entre nous pendant encore quelques temps. J'ai besoin de prendre encore un peu de distance émotionnelle entre nous. Ce n'est pas une rupture, c'est plutôt ne pas aller dans un conflit qui pourrait s'aggraver entre nous.
Ce n'est pas non olus une fuite de la situation c'est juste prendre du temps.
On n'arrête pas de s'aimer au contraire on prend le temps pour continuer à s'aimer.
On va dire qu'on vit une micro rupture pour eviter de vivre une rupture tout court.
Message modifié par son auteur il y a 4 mois.
Discussion : [Podcast] Anatomie d’une dispute par Johanna Cincinatis Abramowicz ; Binge audio, Le coeur sur la table, 2025

Alastor
le samedi 26 avril 2025 à 15h17
Bonjour @artichaut,
Merci pour ce partage qui tombe assez bien avec mes réflexions personnelles du moment.
Pour ma part je n'ai pas tiqué sur le fait que Johanna ne précise pas dès le départ le fait qu'elle en ait parlé à Alex et que celle-ci décide de ne pas y participer.
Le fait que Johanna ne nous donne aucune informations sur pourquoi cette participation puis rétractation ne me dérange pas du tout car ce sont les raisons d'Alex et cela ne concerne qu'Alex.
Pour la question du consentement d'Alex au fait que Johanna raconte cette histoire en podcast je ne vois pas vraiment où est le problème car Johanna parle de son coté de leur histoire, de ce qu'elle a vécu elle, ressenti elle et cette partie de l'histoire lui appartient pour moi, donc selon moi Johanna fait de cette partie de l'histoire ce qu'elle veut.
Cela m'aurait déranger qu'elle nous dise Alex a ressenti ça, Alex est partie dire ça sur moi..
C'est à dire que Johanna nous parle du côté de leur histoire qui appartient à Alex..
Son côté de l'histoire Johanna peut en faire ce qu'elle veut et sachant qu'elle a offert à Alex la possibilité de donner son point de vue ça me semble ok.
Discussion : NRE et désamour de votre partenaire "officiel" ?

Alastor
le jeudi 10 avril 2025 à 19h09
poliv_mc
Bonjour,
Merci pour vos partagés sur ce sujet car je suis dans une situation assez similaire, en pleine NRE.
Je suis polya depuis 7-8 ans et en relation avec K depuis presque 5 ans. La première année de relation avait été difficile car mon ex H n'acceptait pas le polya (tout était clair en theorie mais la pratique n'a pas fonctionné pour lui). Nous avions quelques soucis relationnels et nous nous sommes séparés. J'ai continué ma vie avec K (2 déménagements et achat d'un appart), douce avec beaucoup de rires et d'amour. J'ai fait un burn-out au boulot l'année dernière et j'en suis enfin sortie au début de cette année. Il y a environ 1 mois et demi, j'ai rencontré O un homme fabuleux O dont je suis amoureuse. Mais cela altère ma relation avec K car je suis en NRE assez intense. Ma relation avec O est assez exceptionnelle sur les plans communication, partage et sexualité. Cela m'éloigne involontairement se K et je ne sais pas comment gérer ni la NRE ni le partage de mon temps. Avez-vous des conseils ?
Alors dans un premier temps je te dirais :
Ça fait un mois de relation avec O. Donc on se détend, on prends du recul et on réfléchi....
Oui je sais facile à dire.
Je vais te dire ce que moi je fais dans la même situation, ça fonctionne pour moi et mes partenaires, mais pas sûre que cela fonctionne pour tout le monde.
1) prends des temps de qualité avec K, sans aucune communication avec O. pendant ces temps.
Si j'ai bien compris tu vis avec K au quotidien donc votre temps amoureux est déjà altéré par la vie quotidienne et sa routine donc prendre le temps de faire un truc qui vous plaît à tous les deux peut vous faire du bien.
2) évite, si tu peux de trop parler de O avec K ( moi c'est mon point noir celui que je réussi le moins bien ). C'est chouette de voir sa.on partenaire heureux avec quelqu'un, moins de "bouffer" ses " arc-en-ciel d'amour" du soir au matin.
Parfois on saoule nos amis/famille avec notre nouvel amour alors imagine ton partenaire qui vit en permanence avec toi...
3) essaies de ne pas être en communication permanente avec O. Surtout si tu es avec K a ce moment là.
Comme ça tu peux vraiment être avec K.
4) continue de t'intéresser à K, sa vie, son travail, ses amis ect montre lui que ton intérêt pour lui est toujours la et sincère.
5) si tu as envie de faire un petit weekend avec O.
Fais de même avec K, pour partager du temps juste à vous deux aussi.
6) n'arrête pas le contact physique avec K.
Pour certains la sensualité, la sexualité est une part importante de la vie de couple et cela ne doit pas s'éteindre avec une nouvelle relation.
7) écoute K, ses ressentis et ses peurs, ses doutes ect.
8).Essayez de trouver le rythme d'évolution de ta relation avec O. qui convienne à tous les 3.
9) discutez de vos limites respectives à tous les 3 et tiens en compte.
10) vois avec K. Ce qui peut le rassurer et surtout ne franchis jamais une limite posée par K que tu as accepté cela serait une trahison.
Liste non exhaustive, donnée selon l'ordre où elles me sont venues et pas par ordre d'importance car elles sont toutes importantes selon moi.
L'important pour moi c'est que mon partenaire sache et constate que mon amour pour lui ne change pas.
C'est a dire que notre relation continue avec la même importance pour nous...
Donc selon ce que K préfère faire avec toi, l'idéal serait de continuer de le faire avec lui.
Il faut qu'il se sentes vraiment aimé, soutenu et respecté.
Ce n'est pas parce qu'on est ok pour le polyamour, qu'on y a réfléchi et déjà vécu que tout est réglé.
Enfin ici on continue de parler de tous ça régulièrement pour voir si tout est toujours ok pour toutes les personnes impliquées.
C'est ce qui fonctionne pour moi et mes partenaires.
Message modifié par son auteur il y a 5 mois.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le dimanche 30 mars 2025 à 17h24
artichaut
Oui c'est le problème de la norme dominante, qui s'impose sans même s'en rendre compte. Qui considère pour acquis tout ce qui est mis en place une fois. Etc.
Pour un peu, si W devenait A, alors tu deviendrais… une C.
Salut : je suis une C.
- Je ne peux pas définir la relation.
- Je n’ai pas de voix.
- Je n’ai pas d’opinions, ni de souhaits, ni de besoins ou de volonté.
- Ma relation n’est pas reconnue.
- Je ne peux pas participer aux processus de prise de décision sur les aspects qui me concernent.
- Je suis invisibilisée.
Natàlia Wuwei, traduction Elisende Coladan.
J'ai déjà lu ce texte oui...
Effectivement parfois je me sens comme une C.
Même si je vois bien que W. fait ce qu'il peut pour que je ne me sentes pas comme ça
Discussion : Monogamie et essentialisme

Alastor
le dimanche 30 mars 2025 à 17h22
C'est un peu comme ça que je le vois oui, mais ce ne concerne pas que la monogamie mais tout ce qui fait notre société et la façon qu'on a tous de vivre ensemble ( dans le grand ensemble société).
Mais ce n'est qu'une idée que je me fais de la transmission des normes sociales car moi j'ai une autre expérience de cette transmission.
Moi je suis autiste et j'avoue que les normes sociétales je ne les comprends pas toujours ce qui fait que j'ai souvent ete mise sur "le banc de touche" on va dire.
Par exemple : Être renvoyée d'un lieu de travail, non pas parce que je faisais mal mon travail mais parce que je n'ai pas réussi à m'intégrer au milieu professionnel.
Les normes sociétales j'ai du les apprendre encore plus que les autres, pour moi il a fallu tout me dire.
Les normes ne me sont pas venues juste par l'exemple des gens autour de moi que j'ai donc intégrés " malgré moi" j'ai du les apprendre pour les appliquer...
Donc vraiment il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas.
Par contre une norme que j'ai appris et intégrer c'est compliqué pour moi quand je vois d'autres faire autrement et les remettre en cause, quant à les remettre en cause moi-même ça devient un vrai casse-tête.
Imaginez si on vous explique pendant des années : les filles c'est en rose et les garçons en bleu, vous ne comprenez pas pourquoi, mais pendant des années on vous le répète c'est comme ça que la société fonctionne et pas autrement, vous finissez par intégrer cette norme comme étant ce qu'il faut faire et un beau jour vous croissez quelqu'un en violet.... bah ça fait un drôle d'effet dans le cerveau 😅...
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le dimanche 30 mars 2025 à 16h57
Merci d'avoir fait partir cette conversation sur un plan plus théorique, ça peut sembler étrange mais cela me permet de prendre du recul.
Je n'ai pas vraiment aimé qu'on me mette les yeux dans mes propres contradictions mais c'était nécessaire.
Oui être la relation cohabitante me donne une place que je considère comme favorable.
Je le redis c'est moi qui compare les deux relations que W à celle avec B. et la nôtre.
Se pose la question de savoir qu'est-ce que cela change que B. soit mono?
Ça change qu'elle n'accepte la situation que pour W. ( Ce qui pose vraiment la question de savoir pourquoi elle s'est engagée avec une personne ouvertement non monogame et qui l'affiche publiquement et le revendique comme son idéal de relation).
W. est comme je l'ai dit ouvertement non monogame, les seuls qui ne sont pas informés de ça sont ses enfants notamment parce que leur mère ne cautionne pas ce type de relation.
B. s'est beaucoup comparée à moi au début de leur relation, elle n'aimait pas que je sois plus jeune qu'elle, que je connaisse ses amis, que je connaisse ses enfants.
Il a fallu beaucoup la rassurer de la part de W. et aussi de la mienne.
Pourquoi la monogamie de B. est un problème parce que chaque "étape de l'escalator relationnel" est comme une acquisition qui ne pourra plus être remise en cause.
Par exemple ils passent un weekend sur deux ensembles et c'est devenu une habitude, B. organise les weekends maintenant sans même lui demander si il est disponible, si il n'a pas prévu autre chose.
Et le jour où un weekend avait été prévu entre W et moi ça été une discussion compliquée entre B. et W. Juste parce qu'on avait prévu de passer du temps ensemble.
Si W veut passer un weekend avec moi, il doit maintenant négocier avec B. pour ça.
B. conçoit les choses comme elle le veut sans prendre en compte l'autre relation de W. c'est a dire moi...
C'est à W de devoir insister pour que notre relation soit respectée et prise en compte par B.
Et si un jour il en a marre je crains qu'il arrête de me prendre en compte.
Discussion : Monogamie et essentialisme

Alastor
le dimanche 30 mars 2025 à 16h33
Pour moi,
Je pense qu'à notre naissance tout est possible et qu'il n'y a que peu de choses de notre vie sociale qui vont être déterminées par notre génétique.
Je crois que c'est la société dans laquelle on baigne qui façonne notre être social.
Je suis comme tout le monde ici j'ai grandi dans un monde fait pour les hommes cis-hetero blanc patriarcal et monogame.
Si moi je tente de réfléchir sur la remise en question de ce monde ce n'est pas le cas de tous.
Et il est vraiment plus facile pour tous de rentrer dans la normes que de les remettre en question.
C'est assez compliqué de se placer volontairement dans une position où on est un peu contre la masse pensante de la société.
Et même en étant à cette place, en interrogeant la norme et ses mécanismes on se retrouve, souvent ( toujours?) à suivre ce chemin normé car c'est comme ça qu'on a tous appris à fonctionner.
On ne se défait jamais totalement de ce qu'on a appris dès tout petit, sans que ce soit inné, la société et ses normes nous façonne depuis tout petit donc c'est inscrit en nous et on suit ces normes sans même sans rendre compte.
Je me demande même si on ne s'accroche pas encore plus à certaines de ces normes quand on les remets en questions, un peu pour se rassurer ?
Par ex : être polyamoureux mais franchir certaines étapes qu'on trouve essentielles de l'escalator relationnel afin de se rassurer sur l'amour que l'on se porte l'un à l'autre.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le samedi 29 mars 2025 à 14h36
artichaut
ok je comprends et je suis aussi passé par là..
Ah mais tout s'explique alors !
Évidemment que tes compétences en gestion de la jalousie sont mises à mal par le fait que B soit mono.
Ce qui habituellement va de soi, est même un gage de rassurance, s'inverse totalement ici.
Et le risque n'est pas seulement projection, mais est bien réel.
Le principe de la monogamie c'est de grignoter du terrain, et de fermer les choses à double tour dès que possible.
Pour moi W ne peut pas te rassurer de manière satisfaisante, seul·e B pourrait le faire (à part toi-même, bien sûr).
Un·e mono qui débarque dans une config poly, c'est un des pires cas de figure pour nos non-monogamies.
Encore une fois merci pour tes mots @artichaut.
Je vais répondre un peu en vrac à tout ce que j'ai lu.
Alors oui je compare mais c'est probablement très humain de comparer.
Et si je suis aussi inquiète c'est que si moi j'ai toujours vécu ma vie en non monogamie ce n'est pas le cas de W qui vit comme ça que depuis une dizaine d'années.
B. Elle est monogame pas parce qu'elle ne veut pas d'autre relation et serait "rangée " dans cette catégorie par défaut mais parce qu'elle est comme ça et que si elle autorise W. a avoir d'autres relations c'est uniquement car au niveau sexuel elle a peu de désirs et que donc si W. veut assouvir son désir sexuel ailleurs alors c'est ok pour B.
Quand W et B se sont rencontrés la non monogamie à été un des premiers sujets abordés.
Mais savoir comment cela a ete expliqué et compris de chaque côté, ça je ne peux pas le savoir.
Enfin là tout de suite, je suis fatiguée.
Je repasserais plus tard pour en discuter.
Merci à tous pour vos messages ça me fait réfléchir.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le vendredi 28 mars 2025 à 14h07
Il y a du nouveau.
Hier en fin d'après midi ( donc avant que je reponde à @Artichaut) j'ai appris que la rencontre entre les enfants et les parents et l'autre relation( je vais dire B.) de ma relation ( je vais dire W.) ( c'est juste pour être plus pratique) avait déjà eu lieu....pendant les vacances de février.
Alors cela devrait peut être me rassurer car le comportement de W n'a pas changé envers moi.
Mais pas du tout.
Depuis le début de mon chemin avec W j'ai peur de n'être que la "personne du mardi" car on se voit le mardi une semaine sur deux.
Et maintenant que B. a rencontré toute la famille de W il n'y a plus rien qui empêche que ce soit ce qui arrive.
W. et B. n'ont plus aucuns obstacles pour se voir tout le temps, tous les jours et c'est ce qui va arriver progressivement.
(B. va d'abord venir sur les semaines où W. A ses enfants, puis elle va rester de plus en plus de temps chez W. Et au final cela ne sera plus chez W mais chez eux avec B. qui accorde à W. une relation extra conjugale le mardi ( et oh wahou le mercredi aussi de temps en temps) dans sa grande compréhension du besoin de liberté de W.)
Oui j'ai conscience que c'est un scénario très pessimiste que je me décris suite à cette annonce.
Ce qui me fait dire que c'est ce scénario qui risque de se réaliser :
W. N'ose pas dire a ses enfants qu'il aime deux personnes car il a peur de bousculer leur norme et leur croyance au moment de l'adolescence que ses enfants sont en train de vivre.
B. est totalement monogame et aspire à vivre une vie "normale et bien rangée" de monogame.
Encore une fois j'avais besoin de partager ça avec des gens, qui peut-être peuvent comprendre mes émotions, sans me dire : oui mais c'est normal car B. est sa vraie relation et toi juste sa maîtresse.
Quand j'ai fait par de ma peur ( bon sans lui décrire ce scénario catastrophe) à W il m'a demandé de me souvenir de l'objectif de la présentation de B.a ses enfants et aussi que pour lui je n'étais pas secondaire...
Alors pourquoi partager ça ici...
Ce forum est rempli de personnes qui se posent des questions par rapport à des évènements qu'ils sont en train de vivre et qui peuvent ressembler à ce que je vis actuellement.
J'aurai pu trouver une reponse, une solution parmis toutes ces histoires qui ressemblent à la mienne...
Sauf que là je suis pleine de mots pour mon histoire qui veulent sortir de moi, peut être pour arrêter de tourner en moi, peur être que venir poser ces mots ici va me permettre d'avancer sur cette situation qui me bloque...
Peut-être qu'a ce moment précis de mon cheminement de vie j'ai besoin de quelqu'un qui me dit juste : "ok je comprends et je suis aussi passé par là.."
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le jeudi 27 mars 2025 à 20h21
artichaut
…j'ai l'impression que tu te juges de comparer (tu sais que ce n'est pas comparable et qu'il ne faut pas le faire, tu connais la théorie, etc) et de ressentir ce que tu ressents.
Or tu as le droit de comparer et ressentir ce que tu ressents, et si tu compares, et si tu le ressents, c'est qu'il y a des raisons de comparer et de le ressentir.
Raisons qui peuvent liéés à la situation et au comportement d'autrui.
Raisons qui peuvent liéés à des choses spécifiquement liées à toi.
Ou même un peu de tout ça.
Plonger dans la pratique au lieu de rester à la surface de la théorie, serait peut-être accepter de regarder ce qui est là et chercher à le comprendre au lieu de le juger et chercher à l'éviter.
Et pour répondre à ce message spécifiquement : oui je me juge car j'ai toujours vécu en non monogamie et que je devrais savoir comment réagir.
Et merci de m'avoir dit que j'avais le droit de ressentir ce que je ressens, ces mots m'ont fait du bien.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le jeudi 27 mars 2025 à 20h14
Merci de ta réponse.
Je sais pourquoi je réagis comme ça et assez précisément ce que cela vient remuer en moi et aussi auprès de ma.on partenaire, on en a déjà parlé et on a constaté qu'on active l'un l'autre des vieux réflexes et peurs que nous avons respectivement.
On discute beaucoup de nos manières de relationner respectives que chacun d'entre nous mets en place dans nos rencontres aux autres et aussi de nos mécanismes de défenses, du moins ceux que nous avons identifié.
C'est bien d'avoir une personne qui se pose presque autant de questions que moi sur les échanges humains.
Et en dehors de nos échanges sur les relations humaines en général on parle aussi beaucoup de la situation en particulier.
Pour travailler, sur ce que mes émotions à ce sujet précis dit de moi et de ce que je ressens sur la situation je crois que je dois reprendre le chemin de l'introspection et de la confiance en soi.
Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

Alastor
le jeudi 27 mars 2025 à 16h44
Parce que parfois entre la théorie et la pratique il y a une grosse différence.
Je suis en relation non monogame depuis le début de ma vie relationnelle affective et sexuelle alors je "devrais" avoir l'habitude sachant que j'ai commencé à être en relation de cette manière vers 17 ans et que j'en ai bientôt 45.
Sauf que... Cette fois-ci la relation est différente pour moi.
Auparavant c'était mes partenaires qui avaient d' autres relations et je le vivais très bien.
Je n'avais pas de jalousie, pas de sentiments négatifs, MAIS j'étais aussi toujours la relation cohabitante.
Une fois s'est présentée la situation où une de mes relations amicale et sexuelle s'est mis en cohabitation avec son autre relation et j'ai été très heureux.se pour cette relation MAIS je n'avais pas de sentiments amoureux pour cette relation j'ai donc pu accéder à un vrai sentiment de compersion.
La situation actuelle est la suivante : j'ai une relation avec laquelle je cohabite que j'aime avec des sentiments amoureux très forts et j'ai une autre relation depuis un an.
Cette autre relation a débuté sur une amitié sur laquelle nous avons ajouté une dimension sexuelle.
On en attendait rien de plus...
Cette autre relation a une relation amoureuse et sexuelle avec quelqu'un d'autre qui a débutée quelques mois avant la nôtre.
Actuellement nos sentiments ont évolués on s'est dit qu'on était amoureux l'un de l'autre.
Mon problème est que je vois cette personne que j'aime faire entrer de plus en plus dans sa vie quotidienne son autre relation.
Concrètement cette personne passe plus de temps avec son autre relation.
Il pense aussi présenter cette autre relation à ses enfants. L'une des raisons de cette présentation est de pouvoir décaler le temps passé avec cette relation afin de dégager du temps pour nous quand ses enfants ne sont pas là.
Actuellement on passe 2 jours par mois ensemble ( et pour moi c'est peu) et 8 jour à 10 jours par mois avec son autre relation
Réellement on ne peut pas faire autrement, l'idée de la présentation aux enfants et donc du décalage est de pouvoir avoir 4 ou 6 jours par mois pour nous, tout en gardant le même temps pour son autre relation...
Sur le papier l'idée est bien...
Sauf que dans ma tête c'est moins bien.
Déjà cette idée à été pensée début septembre, on est fin mars ça fait donc 7 mois que j'attends que les choses changent...
C'est long 7 mois....
Dire qu'il n'y a eu aucune évolution de la situation serait mentir.
cette autre relation a été présentée ses amis, en novembre et décembre, moi à ses parents en novembre et ses amis début mars.
Ils ont passé des vacances de 7 jours ensemble et nous on a passé un weekend ensemble, puis deux jours consécutifs en semaine pour voir si cela se passe bien entre nous en ajoutant du temps.
Alors concrètement les choses avancent mais pour moi j'avoue que ce n'est pas très rapide....
Je sais à quel moment j'ai commencé à compter le temps passé ensemble et a comparer c'était en août...
J'ai failli arrêter cette relation plusieurs fois car je souffre de cette comparaison ( stupide je le sais en plus ) que je ne peux m'empêcher de faire...
Je sais que c'est MOI qui compare, moi qui sens notre relation comme inférieure à son autre relation car je compare ( alors que je sais que ce n'est pas comparable et qu'il ne faut pas le faire ) et que ma comparaison se fait uniquement sur du temps quantitatif passé ensemble.
Je ne peux pas retirer cette idée de ma tête : on passe plus de temps avec ceux qu'on aime le plus...
Je suis bloqué.e depuis plusieurs mois sur cette idée stupide et ça tue tout nos moments ensemble, ainsi que beaucoup de nos moments de communication quand on ne se voit pas.
Je passe à côté du beau qu'on partage ensemble car je ne pense qu'à ça.
Je n'ai même pas réussi à profiter des deux jours passés ensemble en semaine car je me dit que cela ne se reproduira pas.
Cette nuit on a encore failli rompre car je ne supporte plus d'attendre ( alors que je sais qu'il n'y a pas d'urgence et que au contraire on est probablement en train de construire un lien fort en prenant du temps justement).
Je suis en colère que cette relation présente son autre relation a ses enfants car pour moi cela revient à la faire entrer dans son foyer intime et donc passer encore plus de temps ensemble pour eux deux.
Je devrais être heureux.se pour cette autre relation mais je n'y arrive pas du tout surtout que moi j'ai une relation cohabitante avec laquelle je passe beaucoup de temps aussi.
J'ai la théorie... Mais pour l'instant je n'ai pas la pratique.
Je ne viens pas forcément demander des conseils car je sais déjà ce qu'il faut faire ...en théorie...
Je pose juste ça là car j'avais besoin de le partager avec des personnes qui ont peut être deja vécu ce genre de chose.
Message modifié par son auteur il y a 5 mois.