Participation aux discussions
Discussion : Pourquoi tant de cruauté?

Tiao88
le lundi 09 décembre 2024 à 22h01
Bonsoir,
Bon courage à toi (à vous, avec ton compagnon) pour cette épreuve. Oui, je serais de l'avis de ton compagnon, sa femme n'avait peut-être pas connaissance de tout, voir peut-être de rien du tout? Ou alors ils s'étaient promis pas de sentiments, sa compagne a découvert que vous étiez plus que "juste plan cul" ou "sexfriends" et s'est sentie insécurisée avec gros scandale derrière? Ou il a juste eu "peur" de ce qu'il commençait à éprouver? D'où sa non-venue et son blocage de vous deux... Mais c'est vraiment un lâche ce type :-( :-( :-( :-( . Il aurait pu être un minimum plus honnête.
Discussion : Critique de la relation socle

Tiao88
le lundi 09 décembre 2024 à 14h14
Disons que dans un premier temps, surtout s'il y a une des deux personnes qui (pour reprendre l'expression d'une autre personne dans une autre discussion mais j'arrive pas à la retrouver), "se fait ouvrir son couple", partir directement en anarchie relationnelle / polyA non hiérarchique etc... C'est peut-être un peu violent, d'où peut-être aussi cette volonté de "socle", du moins au début? J'imagine que que c'est plus rassurant de rester la priorité pour l'autre quand on n'est pas familiarisé.e à la non-exclusivité. Mais peut-être est ce une illusion?
Discussion : Comment sortir du dilemne rompre ou ne pas rompre ? (dans un contexte mono->poly)

Tiao88
le vendredi 29 novembre 2024 à 18h15
(Bon j'ai essayé de faire une citation mais à la fin ça faisait un gros pavé:-/ )
-> Oui, effectivement, on essaie de faire évoluer les choses mais quand on a besoin d'aide, les recours restent toujours plus difficiles que lorsqu'on est monogame. Et en parler à son entourage, là aussi, selon les situations peut rester difficile. Voir on n'en parlera pas ou plus car dénigrement de ce dernier.
Et certains thérapeutes (seuls ou de couple) peuvent avoir ce même type d'attitude.
D'où ma colère. Après, ce que je dis plus haut fait partie de mon vécu et de mes impressions, il est vrai que peut-être que tout le monde n'a pas la même impression / vécu.
-> Oui rien n'empêche d'évoquer le polyamour en début de relation. Sauf que la non exclusivité est rarement présentée autant et de manière aussi positive que la monogamie, à mon humble avis. Ce qui explique aussi peut-être que peu de couples le fassent (même si les hormones jouent peut-être aussi).
Et de la même manière que tu estimes qu'on doit pas parler de la non-exclusivité sur un bout de table car on accepte pour pas passer pour coincé.e et/ou sans comprendre les tenant et les aboutissants, j'estime que cela devrait être aussi le cas pour la monogamie.
Ou en tout cas que cela devrait être quelque chose de rediscutable dans le temps, car on s'engage là dedans, encore une fois, je trouve, très souvent par "défaut". Et si le charme des débuts et les hormones peuvent faire "écran", cela ne dure pas éternellement.
-> certes, certains films et romans évoquent la non-exclusivité mais à mon goût trop rarement et lorsque ça l'est, soit les personnages se retrouvent à devoir faire un choix, soit c'est rarement une fin viable. Or, tout film/dessin animé / roman vient grossir la culture... Et cette dernière se retrouve donc majoritairement remplie de choses pas forcément représentatives de ce que l'on vit / choisit. On nous bassine avec des histoires de princes et de princesses qui vécurent heureux et eurent bcp d'enfants et monogames quand on est enfant (bon je caricature un peu). Avec relativement peu d'autres exemples.
Alors il n'est pas question de jeter au feu ces contes et dessins animés qu'on a eu (moi la première) durant notre enfance. Seulement, ça a modelé une partie de notre imaginaire. Et dans quelle mesure ces contes et culture de manière plus globale ne nous influencent ils pas quand on débute une relation amoureuse (surtout au début de notre vie amoureuse et même après)?
-> ne dit-on pas que l'amour rend con? Blague à part, bien sûr que non, les amoureux ne méritent pas d'être rééduqués (de suite, les extrêmes). Ce qui m'attriste c'est juste ce fonctionnement de "monogamie par défaut". Et oui, au début, sauf personnes déjà engagées par ailleurs, cette monogamie est aussi de fait. Et tant qu'elle est bien vécue, pas de soucis.
J'ai été en couple libre dans une précédente relation, tout en ayant un comportement relativement monogame dans les faits (en tout cas de mon côté) et en soi cela m'a pas plus frustrée que ça.
Tout comme j'ai débuté ma relation actuelle en étant monogame et les premiers temps, cela ne m'a pas frustrée. Seulement... J'ai regretté quelques années après de ne pas avoir abordé cash le sujet et d'avoir enfoui une partie de ma vie et de moi. Je ne sais pas si cela aurait été plus simple et sans heurts mais au moins, j'aurais peut-être eu moins de mal à remettre le sujet en plein centre de la table.
-> La monogamie de fait, je n'ai rien contre, parce que chacun.e au sein de la relation se sent bien comme ça, en tout cas pour le moment. J'ai quelque chose contre celle de principe.:-/
-> jusqu'à il y a une semaine, je n'avais jamais posté sur le forum, donc, désolée, ça n'est à priori pas moi, la personne en colère contre son conjoint monogame. Et j'ai la chance d'avoir pu (malheureusement après des heurts) pouvoir reparler de ça avec mon amoureux. Même si tout est loin d'être simple. Je ne sais pas si c'est le cas de cette personne.
-> rien n'est "simple". Se retrouver dans une situation dans laquelle tes envies/besoins diffèrent de ton amoureux n'est jamais très agréable ni simple, quel que soit l'objet vers lequel tu diriges ta colère, pour moi.
"Choisir, c'est renoncer". Tu es libre de tes choix amoureux .....
-> donc tu ne vois pas trop comment sortir du fameux dilemme "rompre ou ne pas rompre" qui est le fil rouge de la discussion?:-(
-> J'ai aussi la chance de ne pas être dépendante financièrement de mon conjoint, de ne pas avoir de logement acheté avec etc.
Ce qui en cas de rupture n'inclut pas non plus les mêmes difficultés. Et je ne parle même pas des amis qui se sentent obligés de "choisir un camp" (une séparation, même sans lien avec le polyA ou la tromperie, ça peut avoir un certain cout matériel, financier et social en plus du sentimental qui est aussi à prendre en compte).
Message modifié par son auteur il y a 11 mois.
Discussion : Comment sortir du dilemne rompre ou ne pas rompre ? (dans un contexte mono->poly)

Tiao88
le vendredi 29 novembre 2024 à 14h12
Miamou
"Oui, enfin après, le contrôle sur le corps de l'autre, ça ne me semble pas tout à fait ça. C'est quand même plus nuancé. A partir du moment où le contrat implicite ou explicite est une relation monogame à la base."-> Le souci c'est que bien souvent, on s'engage dans un contrat monogame "par défaut", un peu de manière "automatique". @Intermittent disait dans un autre fil de discussion que la non-exclusivité, ça se ne discute pas à la va-vite sur un coin de table. Mais et la monogamie? Ce fameux putain de contrat, quand est-ce qu'il est discuté?! Ben pas très souvent à mon gout, bien que de plus en plus ces dernières années et dans certaines franges/classes d'âge de la population.
L'idée ça me semble être plus "je suis engagé envers toi mais si tu as des relations sexuelles en dehors de notre couple, je vais remettre notre relation et mon engagement vis-à-vis du couple en question, parce que ça peut impacter sur mon corps (ben oui, malgré le préservatif, on en parlait il y a peu, ça ne protège pas de tout). Que ça implique qu'une troisième personne puisse avoir un impact sur moi via toi. Que ça impacte ma vision de notre relation. Que ça impacte la manière dont je me sens dans notre couple. Que ça ne signifie pas seulement ton corps mais la forme, aussi, de notre relation. Ça serait différent à partir du moment où le contrat de base n'est pas la monogamie. Il s'agit moins de contrôle du corps de l'autre que de la relation. Ça ne me semble du coup pas complètement inadapté que quelqu'un puisse dire que c'est sa limite pour préserver une relation. Et ça me semble pas non plus inadapté qu'une personne puisse dire "tu peux avoir des relations sexuelles ailleurs, mais ce sera sans moi", sans que ça signifie en premier lieu "je veux contrôler ton corps". Ce serait perçu pour moi comme "j'aimerais préserver notre relation".
J'entends qu'effectivement le préservatif ne protège pas de tout et que cela peut représenter une inquiétude. Mais encore une fois restreindre mes envies, fantasmes, choses que tu ne veux pas faire avec moi en m'interdisant de les faire avec d'autres... ça me paraît tout aussi oppressif. Mais tout le monde a l'air de trouver ça normal. Et ça me met un peu en colère, car Tes limites outrepassent ta personne pour venir sur la mienne :( .
Et pourquoi une relation serait plus préservée par ce biais là (la monogamie) que par d'autres?
Quand on part au travail, voit un groupe d'amis, fait du sport, voyage, fait un resto (sans l'autre), bizarrement c'est pas vu comme une tromperie ou un désengagement dans la relation (sauf si toutes ses activités prennent le pas et que la relation passe toujours au denrier plan). Or y a des relations d'amitié assez fortes, parfois mais on se sent rarement trompé en tant que conjoint. Donc pourquoi dès qu'on y ajoute du sexe, c'est le drame? Parce que si c'est un amour platonique (ce qui parfois est pas très éloigné d'une relation dite amicale), j'ai quand même l'impression que c'est moins vécu de manière dramatique.
Donc qu'on le veuille ou non, de mon point de vue, quand on exerce une limite sur le corps de l'autre, y a oppression.
La seule pratique monogame qui ne met pas en colère, c'est celle où on n'a pas autre relation sexo-affective ( qu'avec le conjoint mais parce qu'il se trouve qu'aucune des deux personnes n'en éprouvent le besoin/envie.
Discussion : Comment sortir du dilemne rompre ou ne pas rompre ? (dans un contexte mono->poly)

Tiao88
le jeudi 28 novembre 2024 à 10h34
Bonjour,
Cette discussion me touche particulièrement...Parce que dans ma relation avec mon amoureux, c'est moi qui ais voulu quitter la monogamie et... Changer de région (donc voir ton allégorie avec le changement de pays @artichaut, ça me fait drôle). Oui, les deux, non pas d'un coup. Changement de région, puis depuis quelques années la non-exclusivité. Et effectivement on a eu une discussion où il me disait que je lui avais un peu imposé cela... Chose avec laquelle je ne suis pas tout à fait d'accord (dans le sens où il aurait pu rompre avec moi). Mais je crois que ni lui ni moi n'en avons envie.
Pour moi, la non-exclusivité, ça tombe sous le sens que ce soit de l'amour (charnel, agapé, platonique) ou du sexe (même si le sexe pour le sexe, personnellement je trouve ça pas très appétissant). Parce que le reste, ne pas faire que des activités avec son amoureux.euse, avoir des ami.e.s de sexe opposé, c'est peut-être pas évident ou la base mais essentiel.
Et surtout (ou alors je vis vraiment dans un ghetto culturelo-hippie) parce que peu de gens ne se sentent jaloux.se parce qu'on fait des activités sans elleux (sauf si c'est tout le temps le cas et au détriment de la relation mais c'est un autre sujet).
Ne pas dormir ensemble c'est devenu plus commun depuis 2 ans et demi (bientôt 3), puisque j'ai commencé à migrer vers une autre région (et pour le coup, pas moyen de rester dans celle où nous habitions vu que je ne pouvais plus me la voir en peinture).
(Mais merci pour ces exemples :) )
Dans mon cas, faut dire qu'on sort de plusieurs années de communication pas top de mon côté comme du sien. Des années (4) notamment des discussions qui tournaient en rond. Où il a pris mon envie de cette autre région comme une "lubie". Jusqu'en janvier 2022 où j'ai eu l'opportunité de partir faire un tournage bénévole dans la région et être logée chez une connaissance.
Quant à la non-exclusivité, j'avais déjà vécu des situations de non-exclusivité (et dans les 2 cas, moi j'ai rien vécu à côté de la relation) avant de rencontrer mon amoureux mais vu comme ma vision des relations s'est faite dénigrer par des proches, j'ai intériorisé et fait taire cela, au point de ne pas en parler avec l'amoureux en début de relation. Sauf qu'au bout de 3/4 ans y a un manque d'intimité/sexe qui s'est fait ressentir. Mais quand on n'a jamais évoqué cela difficile d'en parler ouvertement (et peur de blesser l'autre personne en face). Et comme dit @HareRama, faire un stage de jongle, ça ne résout pas le schmilblick, ni voir mes ami.e.s ni aller à un concert (et pourtant j'aime les 3 activités, avec ou sans mon compagnon).
-> Par contre le fait de se manquer avec mon amoureux et ne pas se voir tout le temps dans l'année, ça a eu pour effet de davantage profiter des moments à deux et de parfois faire des activités qu'on faisait moins avant.
J'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut d'un côté dire à quelqu'un "tu n'as pas le droit de m'imposer de l'intimité/sexe dont je n'ai pas envie" (et je suis parfaitement ok avec cette partie du message, à 300%) "mais moi je vais te dire quoi faire et surtout ne pas faire avec ton corps/coeur, parce que j'ai un droit de regard dessus" (->et cette seconde partie du message me donne envie de hurler). J'ai besoin de me sentir libre aussi amoureusement et sensuellement (quitte à ne pas en faire grand chose en dehors de ma relation avec mon amoureux une bonne partie de l'année).
Et peut-être aussi qu'on met beaucoup trop de choses / pression sur le dos du couple. Et comme je demandais à un crush il y a peu : ça veut dire quoi "être ensemble"? Si c'est habiter ensemble tout le temps (bon déjà ça se limite qu'à une seule relation), avoir des enfants ensemble, acheter une maison ensemble, avoir 3 chats ensemble... Je ne suis même plus avec mon propre amoureux... J'ai surtout (au délà de la sensualité) envie de partager des moments de vie (et pas que les drôles parce que une relation c'est pas juste quand l'autre est joyeux, c'est tout le temps)
Et peut-être qu'on fait un peu trop de distinction entre "le couple" et "famille" et "amis" (et y a t il forcément besoin de liens couple/génétique pour faire famille)...
Mais là je digresse peut-être un peu.
Discussion : Stigmatisation et auto-stigmatisation de la non-monogamie

Tiao88
le lundi 25 novembre 2024 à 10h38
Bonjour,
Ah ben oui, de la stigmatisation, j'en ai clairement ressenti, il y a de cela 10/13 ans, après 2 relations (une "officielle" de couple libre, l'autre de sexfriend qui avait une voir d'autres partenaires) qui ne se sont pas bien terminées. Le peu de personnes au courant de ma situation de me sortir les "poncifs classiques" : "les relations libres ça ne marche pas" "y a eu mai 68 et on voit ce que ça a donné" etc. J'ai tellement eu le sentiment que mon idéal/attirance vers la non-monogamie était clashée/dénigrée (avec pas mal d'arguments de mauvaise foi en face), j'avais pas bcp de ressources ou d'exemples de gens heureux en non monogamie parmi les gens que je connaissais... Que j'ai fini par arrêter d'en parler (les discussions me rendaient trop triste et en colère et de toute façon étaient stériles). Que j'ai fini par reléguer ça dans un coin de ma tête et de mon coeur. Tout en éprouvant de la colère/rage à chaque fois qu'un.e ami.e passait un cap de l'ascenceur relationnel (se mettre dans le même appartement par exemple). A tel point que quand j'ai rencontré mon amoureux actuel il y a 8 ans, je ne lui en ai même pas parlé (ce qui est désormais chose faite).
Maintenant on en parle plus, en tout cas dans mon milieu socio-professionnel, donc cela commence à avoir un peu plus de place/visibilité (même si j'ai parfois l'impression que des mecs utilisent le mot "polyamour" juste pour niquer sans se rendre compte des conséquences derrière).
Puis y a aussi le fait que tous les sentiments et triggers qu'on peut avoir dans une relation monogame (comme la jalousie) peuvent se retrouver en relation non monogame. Ce qui fait parfois dire à certaines personnes "ah ben finalement toi aussi tu es un peu possessive/jalouse etc". Ben oui, je suis un être humain et dans les relations libres, tout le monde n'accepte pas les mêmes choses.
Quant aux thérapeutes... Si je dois évoquer non-monogamie je crois que désormais je n'en parlerai qu'à quelqu'un de sensibilisé.e à ça. La dernière thérapeute "classique" à qui j'en avais parlé a peu critiqué ça en mode "mais c'est un leurre" / "ça c'est parce que tu ne veux pas laisser quelqu'un t'approcher" (après y a d'autres trucs pour lesquels elle était bien mais clairement pas pour ça).
Discussion : Le couple libre est-il fait pour moi ?

Tiao88
le dimanche 24 novembre 2024 à 15h16
Ben personnellement, avec le recul sur ma propre vie affective, je pense qu'en parler de suite (ou en tout cas assez rapidement) c'est pas mal, plutôt que d'attendre et de se retrouver dans une situation merdique, de sentiment d'emprisonnement et/ou d'étouffement, voir de mensonge.
Quitte à ne rien vivre les premiers mois ou avoir de longues périodes sans ne rien faire de "non exclusif".
Puis certes elle avait jamais essayé mais visiblement cette personne avait l'air de sentir que l'exclusivité n'était peut-être pas faite pour elle. Avant d'être une personne non-exclusive aguerrie, faut bien en passer par là.
"C'est un couple de "quelques mois", relation débutante. On ne peut pas dire qu'elle a attendu bien longtemps ...."
-> Ben même si relation non-exclusive ne veut pas dire "open bar open champagne tous les soirs", là il se trouve qu'elle a eu un faible pour quelqu'un. Et il se trouve que c'est arrivé quelques mois après le début de cette relation. Tu ne choisis quand tu vas être attiré par quelqu'un ou non. A partir du moment où la relation est ouverte, c'est une possibilité qui peut arriver n'importe quand.
Après, malheureusement, que conseiller à @quefaire ? Si ce n'est essayer de trouver des groupes de parole poly (certain.es qui y participent peuvent être dans ce même type de problématique) ou de consulter et de voir où sont ses insécurités... Peut-être de demander à sa partenaire de refermer la relation pendant 15 jours/un mois et d'en rediscuter avec elle après cette période? A voir si c'est possible avec elle? Ou à voir si d'ici là lui n'a pas moyen de passer à l'acte de son côté et comment il voit les choses suite à ça?
Discussion : Le couple libre est-il fait pour moi ?

Tiao88
le jeudi 21 novembre 2024 à 23h50
Intermittent
Il y a peut être une relation entre les deux ....
Plus de temps passé ailleurs veut souvent dire moins de temps passé avec chaque personne ....
-> Ben justement comme je dit plus haut "ce que le mec est allé faire ou pas". Comme pour le coup il s'agit de mon témoignage, je pense que je peux répondre à peu près correctement. Bien sûr que du temps passé avec une autre personne, ça veut dire moins de temps passé avec moi. Mais y a une différence entre la quantité et la qualité aussi. Il me semble que je l'évoque aussi. Je ne sais même pas si l'ex en question a couché avec d'autres personnes réellement, combien, combien de temps passé avec ou à les draguer. Mais comme de toute façon sa vie "associative" soit disant et ses potes avaient l'air de prendre beaucoup de place... Que ce soit pour aller en soirée avec ses potes ou draguer, cela ne change rien au fait que moi, je n'étais pas conviée.
Il aurait pu être tout à fait monogame, passer ses soirées à l'extérieur avec des potes et rien que, je ne pense pas que je me serais sentie moins seule et plus inclue dans sa vie ni que notre vie "commune" eut été de meilleure qualité.
Discussion : Le couple libre est-il fait pour moi ?

Tiao88
le jeudi 21 novembre 2024 à 23h37
Intermittent
" Sauf que : "avec qui elle a demandé s'il était intéressé, finalement il ne voulait pas. ". Donc derrière l'acceptation de façade , il n'y avait pas grand risque. Ca ne coutait pas grand chose d'accepter. "-> Alors il nous faudrait peut-être la réponse de l'intéressé mais narré comme
ça l'est, j'ai davantage compris que sa copine lui en avait parlé avant de faire des avances à l'ami en question. Que @quefaire s'est donc déclaré ok à ce moment là, soulagé après que l'ami ait refusé avant de découvrir plus tard qu'en fait non. Mais peut-être ai-je compris de travers.On le voit bien dans divers témoignages. Pour ne pas passer pour le mec coincé, certains acceptent des choses dont ils ne mesurent pas toutes les conséquences ... On le voit bien dans son témoignage : Citation : comme je peux aussi "me partager" cela ne me dérange pas en théorie, -> Ben là, ça a été apparemment posé dès la "création" de la relation. Puis mesure-t-on vraiment toutes les conséquences de la monogamie lorsqu'on met un pied dedans?! Ben non, on n'y réfléchit tellement pas qu'on l'impose "par défaut". Le gars n'a pas compris que sa copine aurait toutes les occasions d'aller voir ailleurs et que pour lui, ce serait beaucoup plus difficile surtout s'il déclare qu'il est en couple.
-> alors je ne comprends pas pourquoi c'est plus difficile pour une nana qui se déclare en couple (et toutes les non exclusives ne correspondent pas forcément aux canons en vigueur, ni ne sont entre 18 et 50 ans). Pour se faire tringler vite fait entre deux portes, oui, j'aurais peut-être du monde. Pour quelque chose qui soit ni du sexe gratuit ni une relation de couple traditionnel, je pense que 95% des mecs que je pourrais intéresser se seront déjà barrés lorsque j'aurais expliqué ce que j'attends d'une relation avec eux.
"Le polyamour ne s'accepte pas dans une discussion pressée sur un coin de table. Ca mérite une bien plus grande réflexion parce que ca bouleverse tous les équilibres originels du couple monogame."-> Ben pour le coup, là aussi, d'après la narration, ils n'ont jamais été en relation monogame. C'est juste que cette non-exclusivité n'a pas été consommée de suite.
"Or on voit bien que dans beaucoup de cas, ça se fait un peu à l'arrache parce que celui qui est pressé de passer à l'acte ne veut pas faire attendre et gâcher le "crush" qu'il vient d'avoir avec une personne."
Message modifié par son auteur il y a 7 heures.
-> Ben quand cela fait des mois, voir des années que tu es coincé dans un mode relationnel qui ne te convient pas/plus, personnellement je peux comprendre le sentiment d'urgence. Parce que ben, on n'est pas des elfes et on n'a pas 2.000 ans encore à vivre (y a t il forcément un crush à ce moment là, je ne sais pas, je n'ai pas de statistiques sous les yeux).
Je reste cependant d'accord avec toi sur le fait que quand on démarré sur une relation monogame, très souvent "par défaut" parce que de toute façon, la société ne nous propose pas grand chose d'autre, passer à un autre mode ne se fait pas en un claquement de doigts ni sur un coin de table.
Et j'entends aussi que cela puisse être aussi violent pour la personne qui se prend ça sur le coin du pif sans forcément l'avoir vu venir.
Discussion : Le couple libre est-il fait pour moi ?

Tiao88
le jeudi 21 novembre 2024 à 10h30
Bonjour,
Ben je dirais que te forcer à coucher avec quelqu'un pour "remettre les compteurs à égalité", selon moi, ça n'est pas une très bonne idée si tu n'éprouves pas plus d'attirance, sympathie etc pour la personne en face. Cette dernière n'est pas une "variable d'ajustement".
"Cependant il y a quelques temps elle a manifesté un intérêt pour un proche à elle, avec qui elle a demandé s'il était intéressé, finalement il ne voulait pas. Je m'étais fais à cette idée de pouvoir "la partager" et comme je peux aussi "me partager" cela ne me dérange pas en théorie, pour moi s'il y a réciprocité, tout va entre guillemet. J'apprends quelques jours plus tard qu'il a changé d'avis et qu'ils sont couché ensemble, j'apprends cela une fois l'acte réalisé, je me sens trompé, une partie de moi trouve qu'elle a gâché quelques chose, je ne sais pas quoi, et une partie de moi aimerait avoir du désir pour d'autre (ça ça va, c'est plutôt le passage à l'acte qui ne s'est encore jamais fais). Je m'en veux de m'être dis ouvert, pour finalement je retrouver un peu con devant la consommation de son ouverture, je lui en veux de ne pas m'avoir prévenu."
-> j'avoue ne pas trop comprendre. Elle t'avait visiblement parlé de cette personne et de son désir pour ce dernier. Donc qu'est ce qui t'a finalement déstabilisé/déçu? Tu aurais eu besoin qu'elle t'envoie un sms ou te téléphone juste avant (mais est ce vraiment réalisable? Tu as peur qu'elle finisse par le préférer à toi? Qu'elle le revoit (que ce soit pour coucher ou non) plus souvent et que cela se fasse au détriment de votre relation? Tu aurais préféré refermer votre relation pendant quelques mois?
Personnellement j'ai déjà été dans des relations non-exclusives où... Rien ne s'est fait de mon côté car tout simplement pas de dispo, envie, rencontré d'autres personnes qui m'aient faite vibrer (ou alors y en à qui j'aurais pas dit non mais pas super "accessibles"). Et si des choses m'ont rendue triste, ça a plus eu à voir avec l'investissement temps/activité et qualité du temps passé ensemble du mec que ce qu'il est allé faire ailleurs (ou pas).
Discussion : La fermeture du couple

Tiao88
le jeudi 21 novembre 2024 à 00h06
artichaut
On entend souvent parler ici d'ouvrir son couple*, mais on parle plus rarement de son pendant, la fermeture du couple.
S'il y a besoin d'ouvrir son couple, c'est que celui-ci est fermé. Comment et pourquoi l'est-il devenu ? Était-ce là dès le début, ou est-ce venu en cours de route ? Est-ce inhérent au couple ? Ou cela concerne t-il d'autres structures affectives ou sociales ?
À quoi répond ce besoin, cette envie (cette injonction), de se mettre en couple ? Il y a t-il un besoin initial de fermeture ? Et si oui, pourquoi ?
-> Sans doute parce que le modèle de vie par excellence promu par la société c'est : relation amoureuse = couple exclusif/monogame/fermé. Si possible vivant sous le même toit avec travail minimum 35h et enfants. Bon je caricature un peu mais même si d'autres modèles commençent à voir le jour, c'est quand même celui là le plus plébiscité. Ou celui de la personne célibataire qui a des "plan cul". Le sexe pour le sexe ou le couple amoureux.
Puis dès que deux personnes se fréquentent, éprouvent attirance sexuelle/sensuelle en plus de l'amour ben commence la fameuse question "sont-ils/elles ensemble"?
D'ailleurs ça veut dire quoi relationner avec quelqu'un? Etre avec quelqu'un? Question déjà posée mais bizarrement aucune personne de me répondre. Si c'est habiter à temps complet avec quelqu'un (sans autre partage de logement), monogamie, enfants etc... Personnellement je ne suis même pas avec mon amoureux/copain/compagnon (rah, je ne sais jamais comment le nommer!)
artichaut
De même pour le couple libre. Si l'on parle de "couples libres", cela signifie en creux que le couple en soi, ne l'est pas, ou a minima, que cela ne va pas de soi, qu'il le soit. Le couple est-il un enfermement ? Si oui, pourquoi et comment se laisse t-on enfermer, voire choisit-on soi-même de s'enfermer, de s'emprisonner ? Il y a t-il un virage invisible qui fait qu'à un moment on se laisse enfermer, ou l'on s'enferme soi-même ? L'enfermement est-il par exemple, inhérent à l'intensité de la NRE, et celle-ci est-elle la clef de voûte qui incite à sceller le couple à jamais ?
-> Quand (là je parle de mon vécu) on a vécu deux relations non exclusives qui ne se sont pas très bien finies, voir pour la première pas bien vécue (et ce même si le caractère non exclusif n'est pas forcément la raison principale de l'échec) et que le peu de personnes de son entourage au courant, font tout pour nous dissuader de relationner comme ça à l'avenir... Pas évident. Pas évident quand on n'a aucun exemple de personnes vivant ou ayant bien vécu la non-exclusivité dans son entourage. Pas évident quand l'argumentaire en face est empli de mauvaise foi et qu'on a pas 36 ressources. Puis que sont les témoignages d'anonymes quand aucun exemple de personnes communes ne sont connus... A leurs yeux pas grand chose. A force de voir dénigrer son idéal ou intérêt de vie amoureuse, on finit par accepter plus ou moins de se "ranger". Tout en éprouvant colère et rage en voyant même les amies aux propos les plus alternatifs se "ranger" et aller à l'escalator relationnel... Jusqu'à exploser 10/15 ans après.
artichaut
Je pose des questions sans y répondre, car j'ai surtout envie d'ouvrir… la discussion.
Qu'est-ce qu'un couple ? Pourquoi choisit-on de se mettre en couple ? Quels sont les bénéfices ou les inconvénients associés ? Et pourrait-on imaginer "se mettre en couple", sans pour autant s'enfermer ? Si oui, serait-ce encore un couple ?
-> bénéfice économique : quand on habite ensemble, c'est souvent moins cher qu'un loyer chacun.e. On a aussi plus de chances pour l'emprunt ou la recherche de location?
On préfère les familles" m'a été répété plusieurs lorsque mes colocs et moi cherchions un appartement ou maison y a 14 mois. Famille pour la plupart des gens = couple avec enfants (mineurs ou jeunes étudiants).
Discussion : Ma compagne me propose d'ouvrir notre couple - je suis perdu

Tiao88
le mercredi 20 novembre 2024 à 23h20
gloubigloub
As-tu parlé avec elle de la possibilité que toi tu t'autorises à flirter avec d'autres femmes?
tu n'as pas besoin de passer à l'acte. Mais sa réaction à cette proposition pourrait t'informer sur ses intentions.
Sans malice, juste de manière informative bien entendu.
ça te permettrait de savoir si elle veut la liberté de façon égoïste en te gardant sous le coude (bien commode d'avoir un homme à la maison qui l'aide avec la logistique des enfants et le reste) ou si elle veut réellement ouvrir votre couple vers un autre type de relation. Ainsi prendre ta décision serait peut être plus facile.
-> Mais s'ils devaient se séparer, @PabloB aussi devra assumer de payer un logement tout seul avec la logistique des enfants... Donc j'avoue ne pas comprendre cet argument. Casser un couple, ça a toujours des conséquences matérielles et financières (ben oui, ça n'est pas que de l'amour, c'est aussi souvent un foyer matériel et économique).
Après je trouve tout à fait normal d'évoquer la possibilité de relationner avec d'autres femmes, ne serait-ce que pour lui faire entrevoir ce que toi tu ressens... Mais si le fait de ne pas supporter de t'imaginer entre d'autres bras la fait vriller, pour moi c'est red-flag.
Bref courage aux personnes dans cette situation