Polyamour.info

Tiao88

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Brest/Aix-en-Provence (France)

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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Tiao88

le dimanche 16 février 2025 à 12h24

Bon alors je ne sais pas si je suis sur le bon fil... Mais "fun fact", j'ai eu au moins deux fois, en l'espace de deux ans, deux personnes qui m'ont dit qu'elles avaient envie de coucher avec moi mais sans avoir envie "d'être" avec moi mais pas non plus envie de perdre notre amitié... Chose qui m'a beaucoup questionnée sur qu'est-ce que ça veut dire "être avec quelqu'un"? Si ce n'est finalement, avoir une relation officialisée entre les deux et aux yeux de l'entourage comme étant "couple" ou "amoureuse". Vu que le reste, exclusivité (en tout cas pour une partie des gens autour de moi), l'habitation à temps plein à 2 dans le même domicile, avoir des enfants, se marier ou se pacser n'y est pas forcément associé (ou pas tout le package). Même le côté régularité ou En tout cas c'est le point où je suis en ce moment.

Techniquement je n'ai pas besoin de cocher ces cases là dans une relation pour que ça soit ok. Et même, je dirais que ces derniers mois, suite à une discussion avec l'une de ces deux personnes avec qui il y a eu intimité, je me suis demandé ce que ça changeait vraiment pour moi de relationner avec une personne en tant que relation amicale tout en ayant des relations sensuelles ou sexuelles avec. Au passage les discussions sur l'amitié de ce forum font partie des choses qui ont poussé ma réflexion :-) .

J'ai besoin de liens et de connexion, de câlins et autres trucs tactiles (ça j'en avais déjà conscience avant), de partager des moments de vie avec la/les personnes concernées. Mais au fond, je n'ai peut-être pas besoin d'estampiller pour autant la relation "couple" ou "amoureuse". Pire, vu mon cadre de vie, cet "estampillage" pourrait générer des attentes que l'autre ou moi ne pourrait pas forcément remplir ou pas tout le temps. Donc dans mon cas, comme celui de ces deux relations amicales, clairement pas adaptées.

Récemment, j'ai (re)mis le doigts sur certaines insécurités et le fait que je peux ressentir de l'envie/possessivité/jalousie plus ou moins prononcée... Très bizarrement pas les mêmes qu'avec mon amoureux.
-> peur de l'attachement (qui risque de me faire vouloir/attendre plus ou autrement que ce la personne/relation peut/veut donner)
-> peur des sentiments plus "amour-amoureux" que "amour-amical" (qui est reliée à la peur du dessus) et donc de souffrir.

Je dois et suis en train d'apprendre à profiter et à me nourrir de ce qui est déjà. Ce qui me fait aussi réaliser que je me suis beaucoup focalisée ces derniers mois sur certaines relations et le même groupe amical et moins sur d'autres .

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Discussion : Commencer en polyamour

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Tiao88

le mardi 11 février 2025 à 11h14

Bonjour,

Te faire aider par un psy, que ce soit pour continuer dans le polyamour ou bien ne plus avoir de relation de couple avec ta compagne me semble être une bonne idée dans les deux cas. Ou peut-être faire une pause (tout en te faisant aider). Ta compagne a souhaité une rupture car elle a eu conscience que c'était peut-être trop pour toi ou trop pour le moment.

Tu as souhaité rester avec elle parce que tu ne veux pas perdre votre relation, ce que je peux comprendre. Mais effectivement, attention à ne pas aller trop vite. Et ne pas vous rendre malheureux tous les deux et essayer de rééquilibrer la relation (comment ça je ne sais pas). Et consulter quelqu'un en tant que couple/relation?

Est-ce qu'elle a quelqu'un en vue ou c'est avant tout une volonté de liberté?
Est-ce que tu as aussi noté de la dépendance affective chez toi avec d'autres personnes qu'elle?

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Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

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Tiao88

le mardi 11 février 2025 à 10h58

Bonjour @anita,

Pour ce qui s'agit du consentement, faut quand même rappeler que cela concerne notre corps / cœur psyché, pas ce que l'autre fait du sien... Personne n'a à "consentir" sur ce que tu fais de et dans ta vie de ton corps et de ton coeur... Et inversement. N'en déplaise à beaucoup de personnes (poly ou mono ou en dehors de ces identifications là).

Par contre, tu n'es pas obligée d'accepter de vivre telle ou telle situation et l'autre en face non plus.
Et j'estime que c'est aussi à nous comme à l'autre de poser / nommer les limites. Chose parfois difficile, même pour moi. Mais sans positionnement clair en face, je trouve que c'est parfois compliqué de fixer un cap.

C'est un sujet épineux, surtout quand il a des problèmes d'attachement ou dépendance (sociale, affective, financière etc) qui rendent à mon sens les choses plus complexes que "j'ai des besoins qui ne correspondent pas aux tiens donc je me casse vu que tu n'as pas l'air d'avoir un consentement éclairé à quelque chose d'autre" (surtout quand il y a une relation et une personne à laquelle on tient derrière).

Au nom de l'amour/tendresse/affection pour quelqu'un, j'ai parfois accepté, laissé dire et faire des choses que je n'aurais pas dû, personnellement. Donc je te comprends là dessus (même si je n'ai pas le même parcours que toi concernant la violence).

A plus tard!

Message modifié par son auteur il y a 8 mois.

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Discussion : Polyamour : relation principale qui tombe en désuétude

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Tiao88

le vendredi 07 février 2025 à 12h34

David57000

Elle m a dit enfin ce qu'elle voulait dans son idéal. Un partage de l'amour égalitaire comme il le dit lui même. Donc la semaine avec les enfants, ce serait moi et sa semaine sans ce serait lui à plus ou moins long terme.

-> Et pourquoi pas un partage à cheval sur chacune des 2 semaines? Je m'explique : la semaine où elle a ses enfants, les 3 premiers jours seraient avec toi, les 4 autres avec lui (J, c'est ça?), la semaine sans enfants, les 4 premiers jours avec toi le reste avec J et inversement les 2 semaines d'après. Histoire que tu puisses profiter d'elle aussi sans ses enfants, car comme dit @Alinea7, la vie de famille, ça bouffe forcément sur la vie de couple/relation amoureuse (je ne suis pas parent mais vu tout ce que je vois/lis autour de ma pomme, ça m'apparaît comme étant évident).

Ou sinon, oui, que J prenne ta place dans le quotidien et que toi tu aies un peu droit à la liberté, aux extras, sorties etc. Je pense que beaucoup de personnes, qu'elles se sentent non-exclusives ou découvrent ce côté là de leur conjoint, pour le coup, auraient la même réaction que toi. Quitte à partager le temps et l'amour que leur prodigue leur partenaire, au moins avoir des moments de qualité, à l'intérieur ou à l'extérieur un peu "festifs" et qui sortent de l'ordinaire et pas que le "train train" et routine du quotidien.
Si H était dans ta situation, que ressentirait-elle?

Courage pour le changement de thérapeute!

Message modifié par son auteur il y a 8 mois.

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Discussion : L'illusion du polyA : La liberté affective qui ne supporte pas le poids de l'engagement

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Tiao88

le samedi 01 février 2025 à 10h18

Intermittent

Disons que ça ralentit le processus et le sécurise. Ca évite de faire n'importe quoi, dans les unions "certifiées", surtout s'il y a des enfants.
La preuve que ça n'empêche pas de se séparer, c'est qu'il y des ruptures de pAcS et des divorces même s'ils sont plutôt en baisse.

Alors j'imagine que ça n'était pas ton intention de départ mais le mot "certifié", ça donne un peu l'impression qu'une relation est moins légitime car non marié (chose qui a plutôt tendance à me faire bondir). Quand tout va bien, peut y avoir un certain nombre d'avantages, par contre ça va pas et qu'il faut rompre, au contraire du PACS, ça peut se révéler être une vraie gageure...

C'est sûr que si l'une des deux personnes est en ENR, les "billes en communs" peuvent (ou non) la faire réfléchir à deux fois avant de rompre tout ça (surtout qu'un divorce coûte cher et peut appauvrir l'un des deux ou les deux personnes), surtout si c'est pour en revenir 3 après bien amer.
Par contre dans le cas d'une relation où l'une voir les deux ne sont pas/plus épanouis, je ne vois pas ce que ces fameuses billes en commun dont éventuellement le mariage a de sécurisant. Là au contraire, c'est plus une prison.
Je voulais mettre des liens externes vers des articles hier mais ça fonctionnait pas :-/ . Notamment un sur le fait que "bizarrement" quand c'est une femme qui gagne plus de 55% des revenus du ménage, ce dernier a moins de chances de tenir, surtout si non marié ou pacsé. Ce qui me laisse à penser que si finalement, tant de couples "tiennent", c'est parfois plus parce que c'est matériellement compliqué qu'autre chose ( et / ou qu'on a trop peur de perdre le réseau familial et social commun).
Quand aux enfants... Pour être une enfant de parents séparés et pour avoir vu le couple de ma mère et de celui que je considère comme mon 3e parent... Avoir deux parents ensembles mais avec une ambiance délétère à la maison où y a une dispute toutes les semaines par moments, c'est pas fou non plus, je trouve.
J'étais trop petite pour me souvenir de la séparation entre ma mère et mon père biologique donc je n'en ai pas souffert. Ce qui n'était pas agréable ça a plus été les querelles entre eux de mes 6 à 14 ans sur fond de retard de qui me prend pour tel week end etc...
Donc c'est essentiel de tenir compte de l'équilibre des enfants quand il y en a et que des questions sur la poursuite ou non d'une relation se posent mais faudrait voir à pas trop instrumentaliser ça non plus.

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Discussion : L'illusion du polyA : La liberté affective qui ne supporte pas le poids de l'engagement

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Tiao88

le vendredi 31 janvier 2025 à 12h05

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Discussion : L'illusion du polyA : La liberté affective qui ne supporte pas le poids de l'engagement

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Tiao88

le vendredi 31 janvier 2025 à 11h47

Bonjour,

Attristée de lire ces témoignages (même si y en a un avec pas beaucoup d'exemples concrets).

Miamou

Après, je trouve intéressant de pouvoir reconnaître que c'est le cas.
Puisque de manière générale, même si la norme prône la monogamie comme étant LE schéma à suivre mais hurle que c'est un schéma qui est enfermant, c'est intéressant de pouvoir lire que le polyamour, l'est tout autant et n'est pas synonyme de liberté, d'ouverture, de respect et d'engagement amoureux à toute épreuve.

-> ça me fait penser à deux blagues, une sur la monogamie et l'autre sur le polyamour...
Celle sur la monogamie dit qu'en fait le secret des couples qui durent, c'est le crédit immobilier. Et c'est vrai qu'un couple (monogame ou non-exclusif mais "socle") est aussi un foyer économique et qu'au nom de cette stabilité économique des personnes vont se poser à deux fois la question d'en sortir ou d'avoir certaines discussions (dont elle se doutent qu'elles vont se prendre une fin de non recevoir ou presque).
cf :

Intermittent

Il faut noter que les configurations les plus stables chez les polyamoureux sont les relations primaires engagées (vie commune, enfants, bien en commun) dites "relations socles" autour desquelles tournent des relations secondaires sans engagement.

-> Au plus on a mis de "billes en commun" dans une relation et uniquement dans une seule au moins on a d'intérêt social et économique à en sortir (belle-famille et amis en communs comptent aussi).
Je ne doute pas qu'il y ait des personnes qui restent toute leur vie avec une seule personne et sans trop (voir jamais?) aller aimer amoureusement/voir ailleurs parce qu'elles n'en n'ont jamais ressenti le besoin. Mais je pense qu'on oublie un peu trop vite les autres aspect du couple (surtout pour les plus précaires d'entre nous).

-> celle sur le polyamour que payer un loyer à 3 ou plus ben c'est plus simple que à 2. Même si on oublie la solution de la colocation avec des personnes avec on n'a pas de relation "officielle" de "couple" ou "amoureuse".

Peut-être qu'on en demande "trop" à la relation "amoureuse"/"couple" alors qu'on est peut-être plus tolérant.e envers des amis. Personnellement, je pense avoir un certain nombre d'attentes envers mes amis au niveau relationnel, activités, etc...

J'ai déjà lu la phrase "ne faisons à nos amours ce qu'on ne ferait pas à nos amis" (compte insta de fidélité-mes-fesses). Je pense que l'on pourrait peut-être aussi ajouter "n'attendons pas de nos amours, ce qu'on attendrait pas de nos amis".

Car certes, en amour, il y a la passion du début mais après, routine ou non, s'installe la complicité, le fait (enfin à mon avis) qu'on puisse se dire bcp de chose et être vraiment soi-même et à mon sens beaucoup d'amitié.

Quant à la communication, qu'elle soit en relation platonique ou non, elle me semble essentielle mais au vu des témoignages que je lis, elle ne peut pas tout régler.

Est-on obligé.e au nom de relations profondes et authentiques être transparent.e à 300%? Même si je suis pour beaucoup de transparence, est-ce nécessaire d'atteindre partout et tout le temps sur tous les sujets le 100% voir 300%?

Message modifié par son auteur il y a 8 mois.

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Discussion : L'illusion du polyA : La liberté affective qui ne supporte pas le poids de l'engagement

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Tiao88

le vendredi 31 janvier 2025 à 10h50

invité
J'ajouterais une donnée de taille : les MST,par définition plus répandue que dans un modèle monogame, plus il y a de partenaires plus ça craint, très basiquement, et la santé défaillante ça n'aide pas à la sérénité ni au partage d'amour, ça fait crever en fait, très basiquement

-> C'est pour cela qu'on recommande de se faire dépister tous les 3 mois environ... Et ce même si la relation est censée être exclusive (40% des gens dit exclusifs auraient été voir ailleurs) un p'tit dépistage est recommandé de temps en temps. Et une MST ou IST ne l'est pas forcément QUE par voie sexuelle... Par exemple une nana peut très bien développer une mycose toute seule comme une grande, par exemple.

J'ajouterai qu'à part le VIH et le SIDA (même si les traitements ont l'air d'avoir assez bien évolué depuis 30 ou 40 ans), les autres maladies peuvent être traitées quand elles sont dépistées. On a la chance d'être dans un pays riche (même si pas mal de personnes sont quand même précaires) .

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Discussion : Polyamour : relation principale qui tombe en désuétude

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Tiao88

le mercredi 22 janvier 2025 à 23h58

Intermittent
Eh bien non, pas toujours.

On peut les sublimer et les transformer et une très forte amitié un peu amoureuse, tout en sachant qu'il ne se passera rien, qu'on ne franchira pas le pas, parce qu'on n'est pas dupe des passions amoureuses.

Combien voit-on de personnes qui quittent tout pour trois ans après, une fois la passion épuisée par la réalité de la vie et des contraintes de la vie quotidienne, se disent : '"tout ça pour çà ?".

Et puis, l'adultère n'est pas plus cause de séparation que le polyamour, on le voit ici. C'est juste le timing qui est différent. Court et rapide dans l'adultère, long et progressif dans le polyamour.
Lire un vieux post de Françoise Simpère sur le sujet.

Car quels sont les polyamoureux qui le sont vraiment ?
Quels sont ceux qui pèsent vraiment les contraintes de ce mode relationnel et surtout qui persévèrent dans ce modèle au fil des années ?

Ou on peut aussi switcher en relation polyamoureuse qui tient la route (bon même si vu le début de la discussion et le premier post, ça ne partait pas forcément sous les meilleures auspices).

Après le polyamour (tout comme la monogamie) ou le fait d'habiter séparément, rien n'est une baguette magique. Et peut-être qu'on (et je m'inclus dans le lot par moments) prend un peu trop (mono comme non mono) l'autre (les autres) pour "acquis" et qu'on ne prend pas/plus assez soin de la relation.

Pour certaines personnes, une séparation "douce" sur le long terme est peut-être préférable, si jamais cela devait advenir. ça permet peut-être de transformer la relation amoureuse en autre chose (enfin si volonté des deux parties).

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Discussion : Mes limites sont plus importantes que mes besoins

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Tiao88

le mercredi 22 janvier 2025 à 12h43

Sachant que le sujet des limites vs besoins et ce que les limites ou le consentement englobe ou non est un sujet récurrent, je ne vois pas trop en quoi cette discussion serait hors sujet :-) . ça me paraît intéressant quelque soit le modèle relationnel et les relations qu'on entretient.

Bon alors j'arrive clairement pas à avoir accès à l'article initial :-( , juste à la discussion sur le texte/article en question, dommage.

Après pour la question des limites... C'est clairement plus une contrainte pour moi et un truc que je m'efforce de respecter par peur de perdre l'autre plus qu'un plaisir, je pense. En tout cas j'en suis là actuellement. Et j'ai l'impression que c'est plus simple de repérer un besoin plus qu'une limite, enfin, quand c'est clairement posé.

Après, est-ce que de nombreuses personnes n'utilisent pas des "j'ai besoin de" alors qu'en réalité c'est plus "j'ai pas envie de "?

exemple -> "ça me fait suer que tu sois en retard à chaque rdv, j'ai besoin que tu sois plus ponctuelle/que tu anticipes un peu plus tes déplacements quand on se voit" vs "Je n'ai pas envie de vivre des situations de poireautage/attente, de subir ton manque d'organisation etc".

Après si je n'ai pas posté clairement une limite (et malheureusement y a eu des fois où c'est justement parce que j'ai vécu un truc désagréable que je me suis dit qu'il y avait là une limite à poser), je ne peux pas en vouloir entièrement à l'autre / aux autres non plus (si ce n'est de ne pas avoir écouté ou pris en compte les paroles précédemment dites si il y en a eu).

Je me rends compte aussi avec le temps que des fois je fonctionne "à retardement", un peu comme une cocotte minute. C'est pas le 1er truc fait qui ne me plaît pas qui me fait réagir, c'est malheureusement une accumulation qui du coup me fait me rendre compte qu'un truc ne va pas (et qui me renvoie/fait réaliser que c'est pas la première fois). Et là explosion. Même si j'ai râlé dès la 1ère fois, soit c'était pas assez clair pour l'autre (alors que j'étais persuadée que si), soit c'était clair mais pas pris au sérieux (ce qui aurait peut-être nécessité une extraction momentanée ou déclaration plus "catégorique").

Message modifié par son auteur il y a 9 mois.

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Discussion : Du candaulisme à la relation libre (très) mal vécue

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Tiao88

le lundi 20 janvier 2025 à 15h13

TETCAL
A lire tous ces témoignages, les polyamours parfaits n’existent pas!!

Tetcal le 17 janvier 2025

A regarder autour de moi, les relations amoureuses parfaites n'existent pas :-( (du moins est-ce mon impression). Je ne sais pas si on peut dire comme Brassens qu'il n'y a pas d'amour heureux mais dans chaque relation y a quand même son lot de difficultés, en tout cas à un moment de la vie, potentiellement.:-/

TETCAL

De toutes les façons, les divorces font marcher le commerce, re-acheter un frigo, un Lit, un micro onde, une TV ,une automobile, un nouveau loyer, par ici les Euros!! Et tout baigne pour le commerce!!

-> les mariages aussi sont un bussiness me semble-t-il, location de salles, traiteur etc... Et je ne parle pas de quand tu fais des enfants : achat de poussette, vêtements bébé puis enfants, couches, etc... Y a du commerce dans vachement d'aspects de notre vie, hors divorce donc l'argument du commerce ne se tient pas vraiment selon moi.

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Discussion : Du polyamour à la coparentalité

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Tiao88

le lundi 20 janvier 2025 à 14h49

Coucou,

Effectivement, l'arrivée d'un bébé risque, dans une période qui va des premiers mois aux 3 premières années de vachement monopoliser ta compagne. Je ne suis pas parent mais d'après les témoignages que je peux entendre de gens autour de moi ou lire c'est ce qui ressort (avec une période de 'tête dans le guidon' qui varie d'un couple de parents à l'autre).

Après si cela te fait beaucoup de trajets boulot/domicile, aller t'installer dans une autre ville en lâchant totalement ton logement, ça n'est peut-être pas la solution la plus pertinente et pratique pour toi. Surtout si en plus tu n'aimes pas la ville en question plus que ça.

Est ce que le fait de garder un chez-toi pourrait jouer sur la possibilité de devenir père-géniteur plus tard ou bien c'est plus une question de disponibilité (ou bien je suis totalement aux choux)?

Et je rejoins @Intermittent sur un point, quand notre partenaire a décidé de faire un enfant avec un.e autre partenaire, que pouvons nous y faire, au fond? Si ce n'est discuter de ta place dans la vie de ce futur enfant, celle qu'il et elle veulent mais celle aussi que tu voudrais toi.

Après être un "troisième parent" a ses désavantages, que tu as bien cité. Mais ça a certainement des avantages aussi et pourrait être un bon "compromis" entre le statut de childfree et celui de parent-géniteur?

Bon courage pour tout ce remue-méninges

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Discussion : La NRE, vous connaissez ? Si oui, ça se passe comment concrètement ?

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Tiao88

le vendredi 17 janvier 2025 à 14h36

artichaut
Pour moi la NRE c'est du mensonge.
Du mensonge à soi et à l'autre.
Du mensonge socialement admis (un peu comme le Père Noël ou la petite souris, mais pour adulte cette fois, donc sans doute une continuïté de ça) mais qui n'en est pas moins du mensonge.

C'est (vouloir) croire que le monde est beau. Que l'on est une personne exceptionnelle. C'est, en début de relation, refuser de voir les warnings que l'autre pourtant nous allume, oublier que l'humain est faillible.
C'est vouloir croire, y croire.

C'est jouer faux : se mater dans la glace 4 fois avant le rendez-vous, faire gaffe à comment on s'habille (non pas pour se faire plaisir ou faire plaisir à l'autre, mais pour ne pas se montrer sous un mauvais jour).
C'est surjouer la rencontre.

C'est s'étonner des mille ressemblances/coïncidences dans nos vies. C'est comme rencontrer son double, un miroir de soi-même qui ne nous renvoie que les meilleures partie de nous-même.
C'est s'aimer soi à nouveau.

Concrètement c'est un emballement disproportionné (qui dure de 3h à 3 mois, voire 3 ans disent certains…), qui nous obnubile la tête et le corps. Emballement émotionnel, intellectuel, sentimental. La tête en feu, le corps qui se réveille.
Tout le reste tend à disparaître, ou est mit en sourdine.
C'est un peu la phrase de Lamartine «  Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Mais c'est étrange on vit le manque alors même qu'on rencontre quelqu'un.
Soit qu'on anticipe le manque futur, soit que la rencontre semble si incroyable qu'une seconde sans voir l'autre nous paraît cruelle, soit plus vraisemblablement que ça vient toucher et activer un endroit, que dis-je, un continent de manque, LE continent du manque chez nous (et toutes les blessures associés : abandon, manque d'estime de soi & co).

Un coup de projecteur qui permet d'oublier, pour un temps, l'obscurité du monde.

Concrétement encore, c'est les papillons dans le ventre (le corps qui se réveille), le cerveau à mille à l'heure, le désir qui monte et les envies qui reviennent. Un appétit soudain pour le monde, la vie.

Mais c'est (comme) une drogue, il y a l'emballement, il y aura la descente.
Et comme la drogue ça peut être addictif. L'envie d'y revenir, quitte à prendre des risques (émotionnels, relationnels…)

*
En soi la NRE c'est de la monogamie (1, 2, 3). Le démarrage des scripts monogames.

Et pourtant, c'est vrai que même dans le monde poly, la NRE est souvent considérée comme normale, acceptable, allant de soi, etc. On ne peut pas lutter contre. Juste attendre que ça passe.

Et tout les dégâts causé au nom de la NRE, idem.

Ça pourrait être remis en question, mais c'est s'attaquer à un gros, très gros morceau de la monogamie réflexe, et aux parts les plus vulnérables de nos êtres : de nos proches, voire de nous-même.

Moi aussi, quand c'est l'autre qui la vit, j'attends que ça passe.

Quant à moi je l'ai vécue, mais j'aime pas trop ça. Enfin, j'ai aimé ça sur le moment, les permières fois. C'est même Whaouuu. Mais avec le temps ça me laisse un goût amer, et ça ne me donne pas envie d'y retoucher.
J'aime pas les mensonges.
Et je n'ai jamais été trop attiré par les drogues…

Erf, oui d'après ce que j'en lis et ai pu voir autour de moi, ça a l'air assez dévastateur mais... Vu que c'est (du moins en partie) un cocktail chimique et hormonal que notre cerveau (ou autre partie de notre corps) nous envoie, je doute qu'on ait un quelconque levier d'action là dessus.
Tout ce qu'on peut faire c'est essayer de gérer la réception de cette foutue NRE, non?

Je ne pense pas en avoir été atteinte très souvent (en tout cas pas au point d'oublier les amie.e.s ou mon amoureux).
J'ai connu un attachement fort et un emballement mais au contraire, cela m'a fait un peu réinvestir ma relation historique. Certes un peu par culpabilité mais aussi ça m'a donné une espèce de coup de fouet qui m'a fait réaliser que même s'il y avait des soucis à régler (et au moins un autre à venir) je tenais à cette relation et j'avais envie d'y vivre plein de choses.

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Discussion : [Lexique] Monogamie de fait

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Tiao88

le vendredi 17 janvier 2025 à 12h15

Alabama
Je ne me souviens plus tout à fait comment je voyais le couple et les relations amoureuses quand j'étais au début de mes expériences en la matière.

Je me souviens qu'à 19 ans, j'ai eu ce que je considérais et considère encore ma première relation amoureuse.
A cette époque j'espérais rester toute ma vie avec la personne. Ça c'est la monogamie de fait. Je n'ai plus vraiment ce genre d'imaginaire aujourd'hui (espérer vieillir ensemble), même si j'espère toujours que mes relations durent (qu'elles soient amoureuses ou non).
Monogamie : avoir comme idéal non questionné de vieillir ensemble
Non-monogamie : apprécier ses relations quelles qu'elles soient sans se demander si ça va s'arrêter oufait

Message modifié par son auteur il y a un mois.

-> Personnellement j'espère bien vieillir avec mon amoureux (et il n'y a qu'une seule personne que j'appelle comme ça dans ma vie pour le moment). Pour autant, pour moi, cela ne signifie pas forcément habiter avec. Pour le moment nous n'habitons pas trop ensemble et j'espère continuer sur ce modèle. J'aimerais bien vieillir aussi entourée des membres de ma famille biologique que j'apprécie et de mes ami.e.s. Ou en tout cas pas loin.

-> Et j'avoue avoir du mal à envisager qu'une relation, qu'elle soit platonique ou non s'arrête (les ruptures totales et moi on n'est pas copines). Par contre qu'elle puisse se transformer pourquoi pas :) .

Alabama


Le fait d'habiter en couple est clairement un élément non questionné de la monogamie de fait. Pour ma part j'ai voulu habiter en colocation et c'était déjà un pas de côté par rapport à la monogamie, dans le sens où mon mec de l'époque etait pas hyper enthousiaste, le mec de ma pote avec qui je voulais habiter non plus. Il semble que mon amie et moi n'envisagions pas du tout d'habiter ensemble sans nos mecs = monogamie de fait

Aujourd'hui pour moi habiter avec un amoureux est plutôt indésirable car je crains que cela précipite à des réflexes monogames de cumuler, en plus du sexe et du sentiment amoureux, le quotidien. Habiter séparément est en plus d'être une réelle envie, un rempart à de nombreux éléments de la monogamie "réflexe".

Message modifié par son auteur il y a un mois.

-> entièrement d'accord avec ce "réflexe monogame" pour le fait d'habiter en couple (en lien avec cet "escalator relationnel"?) . Qui est certainement dû aussi au contexte économique : il y a la colocation, comme évoqué plus haut mais selon les personnalités ou l'espace disponible dans l'appartement, ça ne marche pas toujours :( . Et aussi le fait (c'est du vécu) que peu de propriétaires (ou en tout cas assez à mon gout) sont ouverts à la colocation : "on préfère les familles" m'a souvent été répondu. Sous-entendu : "les colocs c'est des jeunes/étudiants, ça va être le bordel et la bamboche tous les soirs." Ou alors tu arrives dans une coloc avec un bail "à la chambre", donc plus cher, souvent meublé, donc pas fait pour être dans la durée.

-> Et le quotidien, monogame ou non, la routine/train train (ou tout cas celui vécu ou subi comme tel) a plus de chances de venir si on habite avec un.e amoureux.euse. Quoique si on habite avec un.e seul.e ami.e, est ce que cela ne risque pas d'arriver aussi? Comparé aux colocations d'au moins 3 ami.e.s?

Message modifié par son auteur il y a 9 mois.

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Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.

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Tiao88

le mardi 14 janvier 2025 à 22h41

artichaut
En soi, oui, je suis archi d'accord avec toi @MPB, il faut d'abord tuer le Goliath. Car c'est ça qui nous à tous et toutes mises dedans.

Mais ces temps-ci j'en ai marre de tuer le Goliath, marre de tout définir en négatif (la non-exclusivité, la non-monogamie, le non-capitalisme).

J'ai envie d'inventer, de réinventer, d'autres possibles désirables… positivement
et accesibles tout de suite, ici et maintenant (sans attendre ni grand soir, ni paradis)
et qui ne soient pas accesible qu'à une élite, un milieu élististe de personnes capables de se déconstruire.
Alors j'ai envie de me ré-emparer de mots simples et que tout le monde connaît, et de décaler un peu, d'élargir (comme nos zones de confort) son champ d'application.

-> pourquoi pas "amours alternatives", plutôt que "non" ou "poly" quelque chose? :) Mais ça fait peut-être un peu trop prétentieux. Ou parler de sa vie affectueuse ou affective? Bromance ou Soromance? Ou Adelphimance? Il n'y a que le terme Bromance existant vraiment à ma connaissance, les deux autres sont plus des suggestions néologiques mais qu'en pensez-vous?

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bromance

Mais... Une question demeure, comment faire en sorte que ces "adelphimances" ne soient pas réservés qu'à des microcosmes "déconstruits"?:-(

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Discussion : Besoin de conseils : Ma barbe et mes partenaires !

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Tiao88

le mardi 14 janvier 2025 à 21h01

hmm... Moi je te dirais comme @jack Haddy, d'avoir un look qui te correspond d'abord à toi... Si tu entretiens ta barbe, en quoi pourrait-elle être "plus soignée"?

Dans tous les cas si changement il doit y avoir, il doit venir de toi et pour toi, pas pour les autres, sinon ce sera subi et tu finiras peut-être par éprouver de la rancoeur.

Je n'ai pas de barbe mais si je compare à la pilosité que j'ai ou peux avoir à certains endroits, élaguer ou raser ces parties pour des personnes en particulier (ou sous la pression d'une partie de mon entourage) ne m'a pas rendue mieux dans ma peau (juste un peu plus en colère).
Et maintenant je m'épile plus que quand j'en ai envie (et donc je peux passer 2 ou 3 mois sans l'être), ça fait du bien!

Courage à toi!

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Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.

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Tiao88

le lundi 13 janvier 2025 à 16h22

Bonjour,

Ben à part la notion de NRE (qui donc, comme la passion ne dure jamais toute une vie dans une relation sentimentale), qu'est ce qui différencie une relation amicale d'une relation sentimentale/amoureuse? Où se situe la limite? J'allais dire surtout s'il y a du sexe mais étant donné que certaines relations amoureuses sont ou deviennent platoniques... Ce dernier "critère" n'en est pas toujours un... Le fait d'habiter ou d'avoir habité ensemble? D'avoir eu des enfants ensemble? (cf les amis qui décident de faire du coparentage sans être en relation dite de couple)

-> D'ailleurs quid de l'expression "coup de foudre amical"?

-> Quid de la jalousie envers des personnes amies de nos ami.e.s ?

Pour moi, mon amoureux (on a démarré notre relation amoureuse sous l'égide couple et plutôt classique donc je préfère l'appeler ainsi) c'est aussi mon ami (et je sais pour en avoir discuté que c'est réciproque). Et je sais que ses amis sont importants dans sa vie même si ils ont pas forcément l'occasion de se voir toutes les semaines (et que l'amoureux a un côté un peu casanier). Tout comme les miens aussi (même si je ne les vois pas aussi souvent que je ne le voudrais).

Et oui on sacralise un peu trop le couple, la place qu'on lui réserve dans nos vies et certainement aussi les exigences qu'on y met (proportionnellement au temps et l'énergie qu'on y consacre?) . Enfin, c'est l'impression que j'en ai.
-> J'ai aussi fait l'expérience d'amies qui se sont éloignées suite à leur mise en couple :( Et ce, même après la NRE (temps non seulement de qualité mais aussi en quantité réservée à cette relation).

Et comme dit plus haut, moi aussi je préfère nettement une relation affective/amicale sans sexe que du sexe sans affection/amitié. Pour moi ça serait comme manger des pâtes cuites à l'eau... Sans huile/beurre/épices/légumes/viande/sauce etc...

-> Pour ce qui est du partage du sexe, je pense que ça créée de l'attachement (en tout cas chez moi). Pour autant, je ne vais pas d'un coup me mettre à vouloir habiter avec la personne, ne plus vouloir qu'elle dans ma vie (escalator relationnel etc) . Mais je risque de vouloir un "lien un peu privilégié", en tout cas pendant un temps. Et j'ai peur d'avoir du mal dans la durée à voir d'autres personnes lui tourner autour (en tout cas sous mon nez), même si je ne dirai pas grand chose.

Je dois avouer que pendant des années j'ai voulu être en couple et envié les personnes qui sortaient ensemble... Avec beaucoup d'idéalisation certainement... Idéal du conjoint charmant sur sa licorne qui pète des paillettes... Si je n'avais pas mon amoureux dans ma vie, je ne sais pas si aujourd'hui j'en serais aux questionnements sur le qu'est ce qu'être ensemble veut dire et les frontières amour-amoureux et amour-amical. Ou peut-être que si mais je me pose la question.

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Discussion : [Lexique] Monogamie de fait

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Tiao88

le mardi 10 décembre 2024 à 14h02

C'est marrant, pour moi, la monogamie de fait était surtout de n'avoir qu'une seule personne comme partenaire amoureux et sexuel, non pas par principe (voir obligation réciproque) mais parce qu'aucune des deux n'éprouve le besoin de faire autrement à l'instant T. Par opposition à la monogamie de principe (bon j'avoue, je me suis assez contentée de la définition des fesses de de la crémiere et de fidélité mes fesses).

Mais oui effectivement, au début c'est pioché souvent, sans y réfléchir plus que ça... Jusqu'à ce qu'un certain nombre d'insatisfactions pointent le bout de leur nez en tout cas (c'est mon impression).

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Discussion : Critique de la relation socle

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Tiao88

le lundi 09 décembre 2024 à 22h42

artichaut
Oui ça me semble assez juste. C'est en tout cas à mon sens le vecteur de la NRE, et la raison pour laquelle, elle est si puissante : on se reconnecte à soi, d'une manière intense et qui nous bouleverse.
Je dirais même que c'est le propre de l'amour-amoureux : être en relation avec soi même à travers l’autre, contrairement à d'autres formes d'amour (amitié, parentalité, etc) ou l'on peut aimer l'autre indépendamment de soi.
Trop souvent j'ai même l'impression que ça remplace notre propre estime de nous-même. Du coup, toucher à la relation ou à l'autre, c'est attaquer notre estime de nous-même.

-> Alors vu le comportement de mon paternel (et il est sûrement pas le seul parent sur la planète à être comme ça), je ne suis pas sûre qu'il ait compris que je ne suis pas une extention de lui (en tout cas ça a été le cas pendant pas mal d'années) lol. Il était très sensible à ce que les gens pouvaient penser de moi (et pour le coup ça touchait sa propre estime, j'ai l'impression). Plusieurs fois j'ai pensé "putain mais je suis pas lui!".

Du coup est ce qu'il y a pas aussi un souci de dépendance affective?

Après pour les relations amicales, c'est effectivement sûrement moins le cas (pour le côté "extention de soi / amour de soi à travers l'autre)

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Discussion : Critique de la relation socle

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Tiao88

le lundi 09 décembre 2024 à 22h24

Invité18
Bonjour artichaut, merci pour ce post. Je crois que le polyamour quand on a une relation socle , qui est vécu dans les faits, comme une relation purement monogame, n’est rien d’autre qu’un genre de relation libre ou les dés sont déjà jeté à l’avance.
Quand on est la relation secondaire on récupère ce qu’on veux bien nous donner. On sert surtout à ce que celui qui est déjà en relation socle vive mieux son quotidien avec sa relation historique. Tout le reste n’est que belle parole, et à moins d’accepter d’être une béquille quand l’autre en ressent le besoin on n’en retire pas grand chose personnellement.

J'ai lu le livre d'Ella Silloe (enfin son premier) où elle explique (cela a peut-être changé dans le second) qu'elle a une relation socle et que ce cadre de socle permet de les sécuriser elle et son compagnon (avec qui elle habite) pour explorer d'autres relations.
(en tout cas c'est son impression)
Mais les deux ont des relations qui elles mêmes ont d'autres relations, donc j'imagine que cela change la donne. Puis ça n'est qu'un exemple peu ou pas assez partagé, je n'en sais rien. En tout cas elle a l'air d'avoir à coeur de leur consacrer du temps dans son emploi du temps (problématique que l'autrice a conscience de survoler dans son premier opus).
J'entends bien la problématique de la béquille mais pour quelqu'un qui n'a pas envie de relation amoureuse suivie, le statut de "relation secondaire" pourrait peut-être lui convenir? Après personnellement, j'avoue être assez mal à l'aise avec ces notions de "relation primaire" /"secondaire" etc. ça peut être un peu violent pour les personnes.

Invité18
Je vous lis tous beaucoup, et j’essai de m’ouvrir à pleins de choses. Mais ce que je vois souvent de vos témoignages, et de ma propre expérience, c’est qu’il en ressort beaucoup d’égoïsme, ce qui semble compter c’est que NOS besoins soient satisfaits. Mais je pense que cela nous éloigne beaucoup de L’AUTRE. Comme si on n’était finalement surtout en relation avec soi même à travers l’autre. Ce qui est à mon sens le contraire de l’amour, du partage…

On cherche tous à combler nos besoins, ce me semble. A priori en essayant aussi de respecter / combler ceux de l'autre (des autres?) . L'un n'est pas forcément incompatible avec l'autre.
Puis larguer son compagnon ou sa compagne "juste" pour aller draguer/coucher/aimer ailleurs, ne serait-ce pas aussi tout autant égoïste/violent/ingrat?
Et faire dépendre tous nos besoins d'une seule et même personne est-il sain dans l'absolu?

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