Participation aux discussions
Discussion : Une Petite Pause pour de Nouvelles Inspirations

Marisa
le samedi 20 janvier 2024 à 17h00
Bonjour Lili-Lutine
Est ce que l’âge, à ton avis, modifie la perception, l’appréhension et la faculté à vivre le polyamour ?
Merci pour ton retour si cette question te semble pertinente.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le dimanche 14 janvier 2024 à 18h25
Ils sont super importants car ils évitent à mon avis qu’une histoire basée sur des raisons psychologiques non comprises et non admises se transforme en relation « magique » qui bouscule tout. Du type, les relations pansements abordées dans un article sur les carences affectives de nos enfances.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le dimanche 14 janvier 2024 à 18h20
Et c’est bien là que mon histoire achoppe car l’autre amoureuse prétend au titre de préférée par ses comportements exigeants et ses injonctions paradoxales. Le cadre n’ayant pas pu être posé au départ car ils n’en voulaient pas,les demandes de plus en plus pressantes ont fini par me mettre dans la position de celle qui rechigne, pour rester soft, et qui empêche cet amour de vivre. Alors oui, trois fois oui, le cadre et son évolution sont hyper importants pour que ça fonctionne et que l’histoire respecte tout le monde.
Discussion : Tout quitter pour être poly, et au final être celib.

Marisa
le vendredi 12 janvier 2024 à 12h03
Tout à fait raccord avec ce qui est dit par Tuya, et c’est évoqué dans ma discussion. Et Agapi n’a pas refait surface dans le fil 🤪
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le vendredi 12 janvier 2024 à 07h23
Pour faire le lien entre mon histoire et d’autres qui s’expriment en ce moment sur le forum, je parlerai de la question du « comment le couple historique peut il survivre au polyamour ? »
Plusieurs facteurs vont entrer en corrélation et/ou en compétition : le seul fait de la longévité ne suffit pas à poser une « assurance vie » à la relation primaire et comme il est dit parfois, la relation secondaire peut mettre en lumière la fin inéluctable de la première. il est courant qu’un amour soit basé sur un équilibrage plus ou moins efficace des besoins, envies, attentes, blessures, manques, voire troubles des partenaires, aussi nombreux soient ils. Notre époque moderne, comme l’explique bien Eva Illouz, a créé des repères et des critères de validation de l’humain bien plus aléatoires et pourvoyeurs de stress que les normes anciennes. Les carences affectives et narcissiques primaires sont renforcées par ce sentiment permanent de ne pas être à la hauteur, au vu des diktats de tous genres qui nous assomment. Même si on s’efforce de maintenir une communication et une bienveillance dans l’altérité et de travailler à l’épanouissement de son couple et de soi même à l’intérieur et/ou à l’extérieur, on n’est jamais à l’abri d’une révélation soudaine qui bouscule jusqu’au chavirement. Ce qui se joue à ce moment là est rarement clair comme de l’eau de roche et tout l’actif ou le passif de la relation historique, quelque soit sa nature , positive ou négative, aura bien de la peine parfois à contrebalancer l’euphorie d’une nouvelle histoire. Comme disait Siestacorta, les gens en général ont du mal avec la nécessité de conscientiser leurs élans, ils préfèrent souvent laisser parler leurs impulsions, leur instinct, le mécanisme qui fait que « ça les dépasse » et se trouvent heureux d’être tout chamboulés par cette nouvelle attirance extraordinaire. Ils se sentent à nouveau vivants ? Face à l’irruption de ce nouveau paramètre chez le conjoint qui aime ailleurs, le conjoint historique me semble avoir peu de billes pour argumenter et « défendre » son morceau de territoire, tout rationnel qu’il est face à la « magie » de « l’autre ». J’en viens même à douter de l’efficacité des discussions préparatoires à la transformation du modèle du couple, mais c’est sans doute parce que de mon côté, j’en ai été privée. Ce que je lis dans les témoignages raconte tout de même plus de malaises que de bien être. C’est sans doute le but du forum d’apporter de l’aide dans ces cas là et il faudrait pouvoir lire toujours en parallèle les expériences réussies de polycules qui fonctionnent. J’imagine que ces « organisations »amoureuses rassemblent des personnes qui ont fait un travail approndi sur elles mêmes et ne se laissent plus téléguider par leur inconscient pour plutôt choisir en toute lucidité. Si quelqu’un a un lien à conseiller pour aller y lire de belles aventures, je suis preneuse.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le mercredi 10 janvier 2024 à 15h26
Mais oui 🤪 c’est bien pour ça sans doute que mon mari ne se dit pas poly amoureux et qu’il ne l’a jamais été auparavant lors de ses escapades sentimentales plus ou moins longues qui étaient autant de fuites de ses problématiques psy ( un petit euphémisme, je le confesse). Pour l’heure, je n’en profite pas car il n’est pas si évident de rencontrer des gens qui soient vraiment poly, qui acceptent une répartition du temps et un partage « raisonnable » et souple et qui nous plaisent de surcroît 😉. J’ai « adoré » le concept à la lecture de la Salope éthique mais j’ai vite compris que c’était très compliqué bien que certains et certaines font de jolis bouts de chemins ensembles. Les quelques personnes avec lesquelles j’ai pu échanger autour du sujet et/ou rencontrer ont pour la plupart pas mal galéré.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le mercredi 10 janvier 2024 à 14h47
C’est justement une des caractéristiques très intéressantes du polyamour bien vécu que d’apporter dans la vie de chacun un supplément de réflexion sur ce qui constitue le sentiment amoureux et d’en évacuer le côté « magique » au grand dam de tous les rêveurs impénitents qui nous font passer pour des rabats joie réactionnaires dès qu’on veut faire preuve d’un peu de lucidité.
Ce n’est jamais confortable d’être dans le rôle de celui qui analyse, décortique et organise face à celui qui plane à 5000 avec ses papillons dans le ventre. Même quand on semble chercher le même épanouissement et qu’on a la même envie de faire bouger les lignes, si l’un et l’autre n’ont pas le même niveau de réflexion et d’introspection, les décalages sont fréquents. Les discussions du site m’ont été d’une grande aide et plus encore maintenant que j’ai fait le pas d’exposer ma demande. A travers les différents témoignages, je comprends qu’il y a souvent des incompréhensions et des interprétations qui produisent des peurs et des colères à l’intérieur des couples qui s’ouvrent et des polycules déjà constitués. Même en dehors de la littérature poly, on peut lire que les amours ou relations annexes ont la capacité d’enrichir le couple. Et mon mari a été le premier à utiliser cet argument pour me faire accepter certaines situations. J’en suis tout à fait persuadée mais cette richesse ne ruisselle pas par magie ni sans y mettre des conditions préalables. D’où le passage obligé du cadre, CQFD
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le mercredi 10 janvier 2024 à 13h15
Merci pour ce deuxième retour 🙏 il est légitime de ne pas pouvoir exposer d’un côté et comprendre de l’autre en un message tous les paramètres d’une histoire de couple, à fortiori quand elle dure depuis plus de 40 ans. La différence entre aimer/ressentir et la mise en œuvre de la relation , ainsi que la question de la charge mentale sont très exactement les deux points essentiels dont j’ai voulu parler très rapidement quand j’ai compris la tournure que prenaient les choses entre eux. Mon mari a dû penser que je lui signait un chèque en blanc et ensuite n’a pas voulu vraiment réfléchir à cette question de l’engagement dans la relation et de la charge mentale inhérente. Bien que je lui ai demandé de ne pas devenir « le repos du guerrier » ni la variable d’ajustement aux exigences de son autre amoureuse, il a jugé suffisant de son côté d’avoir quelques discussions avec moi sur la méthode à adopter pour que ses deux vies cohabitent sans pour autant creuser vraiment le fondement de sa deuxième relation. J’ai toujours joué, à mon grand tort sans doute, le rôle de la psy dans notre couple, au moment de diverses crises que nous avons traversées, il y compris liées à des problématiques familiales de son côté. C’est une capacité que j’ai développé sans vraiment y penser, juste car cette approche des choses m’a toujours intéressée. Je lui ai donc régulièrement demandé pourquoi une amitié n’était pas suffisante et d’autre part de mesurer effectivement la charge mentale qu’une deuxième histoire de couple, avec projets de maison et éducation d’un enfant, allait signifier pour lui. Et pour moi et nos enfants par ricochet. La discussion a tourné en rond plusieurs mois et je pense qu’il a vraiment mis le doigt sur les difficultés pendant ses vacances avec elle et après qu’il lui ai dit que le rythme était finalement trop soutenu pour lui, qui se perdait lui même dans cette fréquence assez disproportionnée. Sans vouloir jouer une stratégie de l’échec, car j’ai tout le temps dit ce qui le paraissait excessif, j’ai tout de même voulu qu’il se prenne en main, aille au bout de son schéma si génial, en tire les conclusions lui même, car je ne veux plus jouer le rôle de la maman ou de la psy. J’attends qu’il s’autonomise sur ses choix et surtout qu’il finissent enfin par comprendre ce que l’autre femme attend de lui en réalité. C’est à elle de parler, effectivement, mais elle ne le fera que si elle comprend que mon mari veut vraiment des réponses. Il sait maintenant que je ne veux pas de grande famille comme il le rêve et c’est à lui de dépatouiller ses problématiques de renoncement et limites avec une aide extérieure, laquelle va enfin démarrer dans une semaine. Il a bien compris qu’il n’avait pas fait de nombreuses fois ce sont tu parles: apporter des preuves de l’amour qu’il dit éprouver.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le mardi 09 janvier 2024 à 04h27
Je me rends compte de la difficulté de l’exercice qui consiste à synthétiser 44 ans de vie de couple pour en extraire les problématiques, notamment celles qui surgissent au moment de l’option ouverture de ce couple. J’ai eu quelques relations extra conjugales comme mon mari à la différence que ma motivation n’était pas le besoin impossible à satisfaire d’exister dans le regard de l’autre et de sentir le plus beau qui a motivé mon mari. La dernière en date fut néanmoins en réaction à son choix de chercher ailleurs sans vouloir creuser nos problèmes, ni les siens. Cela a duré 2 ans, n’a rien fait avancer nous concernant, m’a fait du bien sur un plan narcissique et permis de découvrir des facettes de moi même, mais m’a aussi montré que les attentes de l’autre personne ont vite dépassé mes possibilités de les satisfaire.
J’ai toujours beaucoup lu et réfléchi à la psychologie et j’ai choisi de construire ma vie avec un homme qui est complexe, ne se résumant pas à son incapacité à choisir et à renoncer. Je ne pense pas me tromper en disant que nous sommes tous faits d’une pelote de fils plus ou moins simples à démêler et que la richesse d’une relation réside dans l’évolution qu’elle nous procure.
Mon mari ne se dit pas poly amoureux, il dit qu’il aime deux femmes, point, et qu’il ne comprend pas en quoi c’est un problème. Ce à quoi je lui réponds que ce n’est effectivement pas un problème en soi mais que la façon de vivre ces deux amours est , elle, source de difficultés si aucun cadre n’est posé. C’est là que le bât blesse car les limites ont toujours été un problème pour lui, à savoir qu’il n’en veut pas.
Il reconnaît qu’il s’est jeté tête baissée dans cette relation mais pensait que cela marcherait puisqu’ils en avaient envie tous les deux et que pour une fois, il le faisait sans mentir.
Le manque de communication dû au refus de vraies discussions de leur part a mis à jour progressivement la véritable nature des attentes de son autre amoureuse, qui n’étaient pas compatible avec ma vision de l’ouverture du couple. Nous nous sommes retrouvés dans une situation de conflit et mon mari se trouve aujourd’hui au pied du mur, se rendant bien compte de l’impasse qui le bloque dans son rêve de double couple.
Je n’ai sans doute pas crié assez fort mais de son côté il n’a pas voulu entendre quoi que ce soit qui ne correspondait pas à son envie. Il m’a dit plusieurs fois que si j’avais un autre amoureux ça le rendrait heureux pour moi et ne l’insecuriserait pas du tout.
Oui mais je n’ éprouve pas le « besoin » d’avoir un autre amoureux et je ne vois pas l’interêt de me forcer à avoir une autre relation juste pour équilibrer la situation.
A la lecture des témoignages des poly amoureux , on comprend qu’ils ont toujours ressenti plus ou moins consciemment cette faculté à aimer plusieurs personnes en même temps. Je n’en fais pas partie et mes amitiés me nourrissent suffisamment en termes d’émotions pour ne pas éprouver le besoin d’avoir plusieurs amours. J’ai voulu accepter la différence de mon mari, comme toujours au cours de notre vie commune, mais dans ce cas là, ça devient vraiment très très inconfortable et destructeur.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le lundi 08 janvier 2024 à 21h07
Dernier petit ajout : il n’a jamais voulu entendre parler jusque là d’une aide extérieure malgré les demandes récurrentes pour d’autres crises dans notre couple. Encore une fois, je reconnais que j’ai laissé sa décision primer sur la mienne sans doute parce que, comme tu le dis, je dois être persuadée que je ne mérite pas d’être écoutée
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le lundi 08 janvier 2024 à 21h04
Pour continuer sur les points à préciser, concernant ce que je veux et ne veux pas, j’ai déjà bien formulé à plusieurs reprises le cadre qui me semblerait vivable mais apparemment il n’est pas compatible avec ce qu’elle laisse penser, sans le dire franchement et clairement, à mon mari. Les deux discussions que nous avons eu elle et moi en face à face n’ont abouti à aucune vraie organisation concrète autour des questions des fêtes de noël et fin d’année ou anniversaire, moments que je juge moi réservés à la famille historique de mon mari. L’absence de cadre dans ces occasions et le refus d’en discuter à trois produit la situation actuelle que je ressens comme une impasse.
Il est clair pour moi que dans l’état actuel des choses et même à priori dans l’avenir quel qu’il soit, je ne veux pas de cette grande famille dont rêve mon mari. Je lui ai clairement fait comprendre. De son côté il veut entamer enfin un suivi thérapeutique pour comprendre certains traits de sa psychologie et notamment sa problématique autour de la question du choix.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le lundi 08 janvier 2024 à 18h47
Merci Siestacorta pour ta réponse pleine de sagacité et de clairvoyance 😁 je reprends le fil pour apporter des précisions à différents points de façon chronologique dans ta réponse. La grande famille semble être une option partagée par mon mari et elle, puisqu’elle aurait dit qu’elle n’envisageait pas d’être une relation à côté et éjectable et a manifesté à plusieurs reprises sa colère d’être juste la deuxième. Mais ses dires à ce sujet sont très flous car rapportés par mon mari, je les crains peu objectifs. Dès le départ, elle a dit qu’elle cherchait une relation avec des projets à construire et se projetait déjà dans 20 ans alors qu’ils se connaissaient depuis quelques mois. En matière de schéma, j’ai certes une tendance à me sacrifier quand les points de vue divergent mais ce n’est pas si souvent et dans ce cas là, je l’ai surtout fait dans l’optique de rester ouverte à une autre possibilité de vivre le couple, sans savoir où cela nous mènerait. Étant donné que j’ai été mise devant le fait accompli, en réalité mon mari est venu vers moi pour avoir une forme de validation bénédiction de ma part, ce que je lui ai fait admettre récemment.
J’ai donc dit ok pour essayer sachant que l’option amitié n’était déjà plus possible puisqu’ils avaient déjà entamé une relation amoureuse.
Malgré toutes mes demandes de discussions, rien n’a été possible pendant un long moment, tout absorbés qu’ils étaient par leur ENR.
Donc j’ai voulu discuter encore et encore mais j’étais la seule à le vouloir et c’est vrai que je ne me suis pas « fâchée » car ce n’est pas dans mon tempérament.
Les seules discussions possibles ont été celles que mon mari acceptait d’avoir avec moi au fur et à mesure que je voyais la situation évoluer vers un conflit entre les différents besoins de chacun.
Je ne pense pas avoir volontairement mis en place une stratégie de l’échec mais plutôt avoir laissé parler son envie de vivre ce que mon mari avait à vivre, comme il le réclamait à ce moment là.
Aujourd’hui les discussions sont beaucoup plus pragmatiques car sa machine arrière a mis un coup en arrêt à leur relation amoureuse. Il ne veut pas renoncer et croit qu’il est toujours possible d’inventer autre chose pour sortir des sentiers battus.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Chamboulement et peurs

Marisa
le lundi 08 janvier 2024 à 10h50
Je suis les discussions du site avec beaucoup d’intérêt depuis un an et demi, mais je me suis intéressée au poly amour depuis bien plus longtemps après avoir trouvé le livre « la salope éthique » dans la bibliothèque d’une amie. Fin août 2022, mon mari rencontre une femme pendant une soirée où nous étions invités tous les deux. Pour faire court, gros flash l’un pour l’autre exposé à la vue de tout le monde à la soirée. Trois semaines plus tard, mon mari m’annonce qu’il souhaite revoir cette femme et ne veux plus me mentir sur ses relations extra conjugales comme il l’a fait à plusieurs reprises. Pour situer le contexte, nous sommes en couple et mariés depuis 44 ans et avons traversé des crises assez perturbantes au niveau psychologique. Après avoir répondu non, je change d’avis et lui dit que pour respecter sa liberté je lui donne mon accord. S’en suit une période d’ENR entre eux assez éprouvante pour moi et la mise en place d’un rythme soutenu de rencontres avec des we, des vacances, des excuses diplomatiques auprès de nos 4 enfants adultes pour expliquer certaines absences. Tout ça sans aucune vraie discussion préalable pour savoir ce que chacun veut ou ne veut pas, moi seule étant en questionnement et en demande de clarifier les choses. Ça dure jusqu’à l’été, pendant lequel la répartition du temps a été clairement en ma défaveur et au profit de cette femme et de son fils de 10 ans, qui ne dit toujours pas ce qu’elle veut vraiment, mais affirme ne pas vouloir casser notre couple. Elle reproche souvent après coup à mon mari ses choix sans jamais dire clairement ce qu’elle attend de leur relation. Petit à petit, je comprends sans penser me tromper qu’elle veut une relation de couple avec projets ( non formulés clairement ) et pour finir, après 15 jours passés ensembles en vacances à l’étranger à l’insu de nos enfants et pendant lesquels mon mari s’est senti mal à l’aise avec le secret, la découverte par notre fille aînée de cette relation dont on avait parlé juste à notre fils présent à la maison pour un certain temps, la situation devient problématique et mon mari fait machine arrière en proposant de réduire très fortement la fréquence de leurs rencontres. Il continue d’aimer cette femme mais se rend compte qu’il s’est mis et nous a mises toutes les deux dans une situation d’impasse où elle conclue que je tire les ficelles, que je respecte pas le contrat ( inexistant) et refuse de discuter d’un quelconque aménagement plus respectueux de tous. Elle dit aujourd’hui qu’elle ne veut pas partager, ce qui correspond à sa vision première concernant le poly amour. Mon mari imagine lui proposer qu’elle fasse partie de notre famille, enfants et petits enfants, car cela ne pose pas de problème qu’il aime deux femmes et pense qu’il n’y a aucune raison à vouloir rester dans un schéma classique. Tout ça prend des proportions qui dépassent mes capacités et j’aimerais avoir vos avis sur ce que vous inspire cette histoire, sachant que l’ouverture de notre couple s’est faite uniquement sur l’envie de mon mari et mon souci de lui laisser sa liberté par respect pour lui. J’imagine que les tenants et aboutissants sont à développer mais je remercie d’avance la communauté pour les éclairages qu’elle pourra m’apporter.
Bonne année à tous