Polyamour.info

PattiSim

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(France)

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Discussion : Here we are...secondaire...

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PattiSim

le samedi 27 septembre 2025 à 11h52

Merci :)
Je dois dire que là je galère bien..

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Discussion : Here we are...secondaire...

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PattiSim

le jeudi 25 septembre 2025 à 23h06

Je me laisse encaisser le choc avant de bien savoir répondre à ça..
B et T n'ont pas l'air au clair sur la suite..
Joli bordel

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PattiSim

le jeudi 25 septembre 2025 à 14h25

Oh oui très..
Je ne savais pas qu'ils avaient prévu cela. Non. Mais disons, je passe les détails pour garder une forme de pudeur de leur histoire, c'est plutôt vécu comme "pas prévu"..
Bon...ca explique beaucoup le mois de septembre qui vient de passer. Ca a manqué de communication, oui, et je suis au plus bas. Mais, ce n'est pas aussi simple que de dire "quel **** de putain de *****", il est vraiment perdu, très. Et je comprends le brouillard. Ils ne savent pas quoi faire.

Cependant, je suis sous le choc, pour moi c'est une de mes limites (grossesse ou bébé de meta, ça me touche trop intimement, et puis aussi tout simplement basique ment la dispo). Et là c'était compliqué de la poser sans que ça semble être un ultimatum ou du chantage... Je me suis retrouvée muette.
Cependant, quand je lui ai dit que ça j'aurai eu besoin de le savoir que ça pouvait arriver, que je serai parti avant. Il m'a dit : donc je sais ta position. Et il était dévasté.

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PattiSim

le jeudi 25 septembre 2025 à 11h09

Aki
Ca peut surtout être brutal, quand au bout de plusieurs mois ou années, ton-ta méta décide unilatéralement que ta relation avec votre partenaire commun-e doit désescalader, changer radicalement (voir s'arrêter) parce que ça lae gêne ou qu'ielle se sent en insécurité.

Hiérarchiser, c'est donner plus de pouvoir de décision à certain-es qu'à d'autres.
Ces dernier-es seront donc potentiellement les futures victimes de l'arbitraire, des caprices, des insécurités des premiers.

Oui ou là...
Il m'a appris hier soir que T était enceinte

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PattiSim

le lundi 22 septembre 2025 à 14h53

Alabama
J’ai eu des éléments similaires dans ma relation actuelle. Pas liés au polyamour sauf si on considère la relation au travail comme équivalente à une relation amoureuse.

Ces éléments étaient : dire des choses et ne pas les faire, demander d’attendre, dire que ça ira mieux, mais toujours plus tard, et que chaque fois le plus tard se décale.

Ce qui m’a aidée :

1. accepter que ce soit dur et que je ne sois pas en capacité de rompre et que c’est ok. Lâcher prise sur ce que je pourrais faire de mieux. Et juste me dire : la situation est merdique, pour l’instant je ne sais pas comment en sortir et j’en chie. Pleurer autant que nécessaire. Lâcher l’idée de trouver une quelconque solution.

2. Arrêter de demander quoi que ce soit à l’autre et simplement dire les faits : je me sens mal, je suis triste/en colère / dégoûtée / frustrée. Exposer les faits. Et dire que là tu ne vois plus quoi faire pour améliorer la situation. Et basta. Laisser l’autre se demerder et chercher des solutions s’il le souhaite.

Retourner au point 1, prendre soin de soi, pleurer et manger du chocolat/ passer du temps avec les ami·e·s et lâcher prise sur l’issue de la situation.
Car la vérité c’est que pour de vrai tu ne sais pas où ça va, et tu n’en es pas au point où tu veux tout arrêter. Donc déjà s’autoriser à ne pas savoir ça aide vraiment. Le monde ne s’écroulera pas parce que tu ne prends pas de décision. Ma phrase est ptet stupide mais moi ça m’a vraiment aidée de comprendre ça. J’ai le droit de laisser les choses en plan et ne rien faire pour avancer. Car la balle n’est clairement pas dans ton camp.

Et tu verras bien ce qu’il se passe.
Les choses finiront par s’éclaircir d’elles mêmes dans un sens ou dans l’autre.

Résumé : ne fais plus rien et prends soin de toi.

Merci, vraiment, beaucoup ! Tu as raison : le monde ne va pas s écrouler pcq je ne prends pas de décision maintenant, cependant j'ai le droit d'etre triste... Ton point de vue, me fait bcp de bien à lire !

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PattiSim

le dimanche 21 septembre 2025 à 15h52

Je comprends tout a fait ce que vous voulez dire.
Et c'est bien aussi, là de comprendre peut être pourquoi des fois ça passe de ma ière fluide (je le vois aussi avec d'autres relations) et pourquoi d'autres fois pas trop...
Effectivement, si il y a une forme d attente de choses dites qui ne viennent pas, ça pose tout de suite un rapport de "pouvoir" (peut être pas le bon terme), d ascendant du moins. L'un attend l'autre, ça enlève de la possibilité d' action concrete, presque mécaniquement il y a une perte de prise sur la situation pour l'un.e. (ou alors elle se voudrait définitive), peu importe que la demande soit minime.. même pas une histoire de consentir ou pas à une forme de relation, puisque l'attente ce fait dans un sas. Et comme dit plus haut, ce sas empêche de savoir quelle hauteur d'investissement je peux/veux donner.. pour ça que je parlais du tout blanc, tout noir forcé.. dans le sens : vu que je n'ai ni les termes, ni les limites, je ne sais pas où placer mes curseurs internes.
Et ça, c'est assez douloureux, puis un moment l' auto préservation prend le dessus en diluant les sentiments et/ou l'enthousiasme quitte à passer à coté de qqch de peut être petit en terme d'investissement (temps, énergie) mais bien.

Oui, aussi Alastor tu as raison, c'est assez difficile d accepter que les termes soient décidés par une autre personne, par une autre relation. Dans notre cas, c'est peu évitable cependant, et j'imagine dans beaucoup de cas en verité. Là où l empathie est primordiale. Cependant faut il encore savoir la limiter aussi? Question perso à vrai dire... L empathie me permet de me recadrer quand je me sens vive dans l'impatience..mais elle ne console pas cependant (la compersion, oui ça m'est arrivé). Aussi, difficile de s auto discipliner aux règles d un autre duo, sans communication claire ni de l'un ni de l'autre. Je n'ai aucunement envie de forcer T à communiquer avec moi, j'ai tendu une main qui n a pas été prise. Et ça, je ne peux rien y faire. Mais ça serait faux et malhonnête de ma part de faire comme si ça n avait pas entamé mon espoir pour la suite..

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le samedi 20 septembre 2025 à 20h14

Nouna
En tout cas moi ca me dérange pas d’être secondaire, (sur le papier et dans mes autres relations) mais il faut le dire quoi.

Est ce que tu saurais m'en dire plus?

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le vendredi 19 septembre 2025 à 19h34

Ah mais je suis bienn d accord avec toi Aureliea, vraiment. En tout cas, pas comme ça que je fonctionne de mon côté... Mais là, il y a clairement de ça dans mon cas, mais peut être je me trompe...

Message modifié par son auteur il y a 14 jours.

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PattiSim

le vendredi 19 septembre 2025 à 19h08

Merci encore pour vos réponses precieuses, déjà de se sentir comprise ça me recadre un peu.
Libellule, on est d'accord ce que tu racontes de ton état, c'est proche de ce que je traverse.. ça rend un peu zinzin, faut dire...l attente...
Ca bouffe pas mal d énergie, pcq comme toi je me flagelles un peu, en même disant "non mais je vais réussir à m'adapter"... Et puis il y a qu'il est confiant lui sur l aménagement du mieux. Mais il y a aussi que pour lui c'est déjà des pas énormes j'imagine de bouger son couple avec T ainsi... Il est dedans les "tergiversations" (je le récite, parce que j'avoue que ce mot m a un peu fait froid dans le dos, grosse peur que ça tourne autour du pot longtemps et que la vie va bien plus vite). Là je suis dans une balance énorme, je sens que j'ai besoin vraiment de retrouver une certaine paix dans la vie en générale, mais je suis dans le mécanisme (et je me vois faire en plus) de me dire "okay, encore un peu de patience...il m'a dit dans 15jours ça ira mieux" "okay là je prends du recul je laisse voir.."
Et merci aussi Libellule de me laissait entrevoir que cette voie, très certainement difficile, est aussi au bout un apaisement.
J'ai l'impression que dans ces histoires de "secondaire" ou d'attente, ça nous désarme fort, et que ça fait voir un peu trop tout blanc tout noir de force..

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le vendredi 19 septembre 2025 à 13h27

Merci Nouna, oui j'ai suivis ton dernier post, j'avais même failli y répondre. Sûre qu'il y a quelques similitudes.
Et merci à tes copines ahah
Clairement une des miennes m a dit tel quel d arrêter, surtout après l'histoire de la maison..mais cette copine est profondément mono.
On s'écrit pas mal aussi pour se raconter un peu, partager des textes et de la musique. En vérité c'est une des choses fondatrices de notre relation. L'un et l'autre aimant les mots... Mais apparemment on peut aimer les mots et être pas supra bon en communication...

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le vendredi 19 septembre 2025 à 13h03

Effectivement, là je ne peux que agir sur mes réglages internes, la reste je me sens complètement dépossédée d action...à part offrir encore de la confiance (qui commence à se taper un peu) et de la patience (mais il me semble, sauf si vraiment je m'illusionne qu'on est déjà sur du très très lent, à me demander si on fait du sur place quand même. Pour ça que je demande votre avis sur le forum, car forcément je me pose toujours la question de : est ce que je suis trop pressante...ou demandeuse. Du mal à positionner moi même mes curseurs.
J'ai été pivot dans d'autres relations, j en bois la difficulté parfois et le faux confort, mais j'ai toujours été hyper attentive à une certaine forme de transparence sur mes dispo, sur ce que je pouvais offrir. Là j'avoue avoir le sentiment qu'il me laisse bien trop me débrouiller avec ma sécurité affective..

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PattiSim

le vendredi 19 septembre 2025 à 12h41

Il sait que ça ne me va pas. J'ai clairement dit les choses, je lui écrit un long mail (l épistolaire fait parti aussi de notre lien), où j'y exprime ma dégringolade face à son cloisonnement extrême entre autre. Où je lui dis qu il faut que ça se pose un peu là. Il me sait à bord.
Il a dit lui même "je passe à côté de trop de choses de ta vie", exprime clairement aussi du manque, ça ne lui va pas non plus. Qu'on doit se trouver des moments vraiment plus confortables.
Il a vraiment une vie chargée, et ça c'est contextuel c'est comme ça. Il doit bricoler pour nous trouver des moments parfois.
Il essaie d'être rassurant sur l avenir, mais c'est finalement dans les actes jamais vraiment la...

Message modifié par son auteur il y a 14 jours.

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PattiSim

le vendredi 19 septembre 2025 à 11h51

Bonjour Aureliea,
Justement j'ai passé ça aussi, mais ce n'est pas une petite chose. Avec T, nous nous sommes déjà rencontré avant tout ça, mais on ne se connait pas (on a pourtant des cercles communs). Elle, T, ne semble pas souhaiter créer un quelconque canal avec moi... Ce début d été, je savais qu elle l avait un peu dur de savoir à quel niveau j'étais dans le lien affectif avec B. Alors, je me suis permise de lui écrire, de manière manuscrite, laissant à B la lettre sous enveloppe la possibilité de lui donner si il en sentait le bon moment, et de bien dire qu elle n'avait aucune pression ni de la lire, ni de répondre. Dans ma lettre, j'ai essayé du mieux que j'ai pu de lui dire que je n'avais pas l'intention de remplacer, ni voler. Et qu au vu du contexte, j'étais là si elle voulait créer un lien de communication entre nous, histoire de gagner en sérénité. Aussi pcq ça permettrait de ne pas laisser à B le monopole de l information entre nous. C'était court comme lettre.. et faite de manière bienveillante.
Mais je n'ai jamais eu de retour de ça. Je ne sais pas si B lui a même donné, il me disait pourtant être très touché de la démarche et y voyait qqch de très bien pour tout le monde.
Voilà..
À noter aussi, que T a une autre relation installée depuis qq temps, que cette relation est bien en place dans leur vie, qu' Illes partagent même des moments avec les enfants. Et dont B n'a jamais mis de quelconque limite à ça..

Message modifié par son auteur il y a 15 jours.

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PattiSim

le vendredi 19 septembre 2025 à 11h14

Bonjour,
Je vous suis depuis longtemps. Et je relationne en non monogamie depuis plus de 10ans (je vous évince tout le parcours). J'avais déjà posté ici, et j'avoue que parfois (pas toutes heureusement) les réponses me semblaient un peu condescendantes et vexantes, j'avais fait le choix de ne pas alimenter en ayant le sentiment de devoir me justifier. Cette petite intro passée, je dois dire que je continu a lire ici régulièrement et que le ton me semble plus apaisé, alors je me lance dans mon petit casse tête perso, here we go !
Voilà, il y a quasi un an j'ai débuté une relation avec B, lui même ayant une relation avec T (et des enfants) et moi avec J (et un enfant) et des amant.e.s (rien de dévalorisant dans le terme, ni d adultère, à ce moment là c'était comme ça j'avais des relations avec qui c'était doux et léger et qui allaient à tout le monde).
Avec B, on se connaissait un peu depuis un moment, je l'aimais bien, mais sans illusion le pensant pas du tout open dans son couple . Un soir, un peu éméché je lui dis que j'ai envie de l'embrasser, il me dit que lui aussi, on s'explique qu'on est chacun dans des couples ouverts. On ne s'embrasse pas, on se dit qu'on va prendre le temps de tchecker autour de nous (petit milieu...).
De mon coté avec J, on a toujours fonctionné en non monogamie (plus ou moins serré avec l'arrivée de notre enfant), c'était fluide (du moins la dessus).
De son coté, ça a été long à tchecker, et à être prévenant, pour des raisons qui regarde B et T.
On s'est embrassé 2mois plus tard, entre deux on s'est bcp écrit, on s'est fait des petits rdv café, expo , ballade. Et bon, clairement l'instinct n a pas menti, ça suffisait déjà pour bouleverser un peu le coeur. 2mois plus tard encore, on a notre première vraie soirée, je crois pouvoir dire que c'est un de ces beaux souvenirs dont on est content de mettre dans sa boîte à trésor tête coeur.

Vous allez voir c'est un jeu de lenteur tout ça.

B et T se mettent sur une sorte d accord Dont ask dont tell.. je suis septique mais encore une fois, ça ne me regarde pas tant. Et je reste sur la règle du tempo du plus lent.

Avec J, ma relation était déjà en difficulté, pour des raisons autres que le poly. Je passe les détails, mais ça faisait déjà des mois que ça marchait plus entre nous. Je traverse un peu une tempête avec lui, que j'essaie comme je peux de ne pas faire rebondir sur mes autres relations. On finit par clore cette histoire de 9ans au printemps (rupture avec enfant...grand moment de précarité pour moi...vraiment je l'ai eu dur).

Pendant ce temps, B et T frisent la rupture aussi de leur côté. Je découvre en partie les raisons qui sont tout aussi annexes, antérieures.

Avec B, alors qu'on se sait amoureux, on décide de ralentir encore plus la cadence pour ne pas trop interférer dans nos choix chacun de notre côté. Il a même tenté un "vas y on se casse tout les 2" finalement plutôt sain puisque ça a permis de poser direct que : non, on ferait pas ça... Que de mon côté, je ne voulais pas qu'il soit mon pansement, qu'on méritait mieux que ça. Que ce serait une base pourrie et trop loin de ne ma façon de vivre mes amours pour me laisser emporter là.
Bon...parfois je m'en mords les doigts, mais je suis convaincue que c'était la meilleure manière de faire que de poser ça entre nous.

Et depuis le printemps. B et T refonctionnent un peu (je cite les termes de B). Moi, je me remets doucement à flot de ma rupture avec J, je continue à relationner avec d'autres gens, je me ferme pas les portes, je prends soin de mon fils et de mon équilibre, j'ai une vie pleine d ami.e.s, de lutte, de sport, de créativité.

Mais je commence à sérieusement l'avoir dur avec B... Car même si on a ralentis par moment de crise, on a aussi des moments très beaux, un lien très fort, une tendresse qui défonce tout et une sacré compréhension l un pour l autre. C'est un amour adulte, mais avec les papillons d ado. Cet été, on a eu nos premiers weekends ensemble. Il a parlé à T de moi, ils ont bcp parlé ensemble de la gestion de leur autres relations, ça semble en tout cas discuter.

Actuellement, je suis assumée comme sa deuxième amoureuse, de son côté au près de T, de bcp de ses amis.e.s aussi.

Voilà, ça semble pas mal dit comme ça. Il y a les ingrédients mais ça ne marche pas vraiment...
Un an sur un tempo très lent, je sens que j ai plus trop de réserve de patience par moment, et il est vraiment très peu dispo. Pour exemple ce dernier mois, nous nous sommes vu 2h, pour discuter. Pour apprendre glisser entre deux phrases que si ils ont été en conflit avec T c'est en partie autour de l'achat d'une maison. Ça m a fait un peu drôle d apprendre ça alors que c'est sur le tapis depuis des mois entre eux. Il a essayé de me rassurer en me disant que ce n'était qu'une histoire matériel, et perso je m'en fous de leur projet immobilier, je crois même que j'aurai pu être contente pour eux si ça n'avait pas été annoncé ainsi dans ces circonstances. Mais je me suis rendu compte que finalement je passais complètement à coté de sa vie, ce n'est pas rien l achat d'une maison...et j'ai eu le sentiment que d'un coup tout s éclairait, mais un peu tard, et surtout sans aucune prise de soin pour moi. Il a cloisonné des choses à l extrême. Et pour la première fois, j'ai été en colère. Parce qu'on s'est construit sur une parole fluide, bienveillante et intime. Et là j'ai dégringolé plusieurs étages. Aussi, j'ai eu un moment vraiment dur cet été, deuil, et il n'a pas pu du tout être là. Ça m a bcp questionné. J'en ai conclu de manière un peu nette : ça n'est pas possible d'être là l'un pour l'autre en cas de crise.

Vous pouvez me dire "oui mais le deal..." "Tu savais où tu mettais les pieds..." Bah non pas tant, j'acceptais la lenteur parce qu on avait envie vraiment de faire ça bien, et de ne pas passer l un à coté de l' autre. Qu'on voulait construire qqch. Et que finalement, aussi, beaucoup de choses positives en ressortent et qu'on a avancé. Mais voilà, j'ai jamais de vue sur quand on va se voir ni comment.. je lui ai demandé qu'on fixe un peu les choses, mais ça va faire trois mois qu'il me dit "je m'organise pour..." "On est en tergiversations avec T, mais ça avance..." Je suis à bout de patience.
Je suis partisane du "se manquer un peu c'est bien aussi.." et de la souveraineté indiv pour bien vivre avec les autres.. là, ça touche mon bord de limite. Ce n'est plus du manque qui alimente, là dans cette lenteur j'ai presque le sentiment qu'on se dissout. Il y a aussi que ça a perdu en fluidité.. il peut ne pas répondre à mes messages, dont je promets je n abuse pas (pas du tout quotidiens) mais qui sont parfois le seul canal qu'il reste entre nous, et je vois bien que depuis qu'ils "refonctionnent un peu avec T" le téléphone est éteint le soir, on se voit si elle est pas là...
J'ai vraiment le sentiment de bouche trou.
Secondaire quoi...

Et je me demande vraiment comment faire de mon côté pour réussir à bien vivre dans ce truc. La actuellement je le sais que je m'y retrouve pas, que j'ai bien trop souvent de la peine comparé aux moments accordés. Même en ayant une vie qui s'épanouie de plus en plus, et riches de pleins de choses. Mais je ne sais pas si je ne suis pas en train de m'écrouler avant la ligne d arrivée ou si on est déjà en train de toucher le plafond de notre relation et ça n'ira jamais vraiment mieux... Aussii je me demande si j'en demande trop ou si effectivement cette relation est peu vivable ainsi.
Je passe pas mal de détails, parce que en un an dans la lenteur il y en a eu des choses.. et mon message est bien assez long...
Je vous remercie de votre lecture et si possible de votre éclairage.

Ps désolée pour les fautes héhé

Message modifié par son auteur il y a 15 jours.

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Discussion : Tips pour désamorcer la jalousie de l'autre

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PattiSim

le lundi 17 février 2025 à 00h47

.

Message modifié par son auteur il y a 8 mois.

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Discussion : Tips pour désamorcer la jalousie de l'autre

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PattiSim

le dimanche 16 février 2025 à 21h33

Bonjour bonjour,

Alors voilà en ce moment, je suis face à un manque d'outils, je crois. J'imagine que la question a été abordé plusieurs fois et je suis preneuse de lien, d article, de tips de communication.
- Comment gérer vous émotionnellement la jalousie d'un.e amoureux/amoureuse ?

Car j'y réagis très mal je crois. Je me sens vite heurter. La jalousie peut faire dire des choses que je trouve affreuse... J'ai vécu par le passé une relation violente avec quelqu'un de contrôlant et violant sur excuse de sa jalousie. J'étais très jeune, c'est un long traumatisme. Je ne me sens bien que quand je me sens libre (possesseuse de mon corps, de mes mouvements, de mes désirs, de mes amours).
Alors quand parfois un.e amoureux.se ne va pas bien parce que jaloux j'ai beaucoup de mal à être rassurante... J'essaie toujours en amont d'ouvrir les discussions, de demander les façons de faire qui pourait coller, je suis ouverte à bricoler et je propose. Mais ça c'est en amont... On le sait par l'expérimentation se révèle aussi des difficultés auxquelles on ne s'attendaient pas, allumant parfois le feu de la jalousie.

Je me demandais aussi si vous aviez des limites à cette jalousie de l'autre qu'elle ne doit pas franchir? Et comment les placer?
J'ai un exemple concret (beaucoup a vrai dire en ce moment c'est les dominos..) un de mes amoureux a pu me dire des choses horribles (plus que sa pensée, mais les mots peuvent quand même frapper) parce qu'il était pris dans une torpeur de jalousie. Avec les détails de ses images mentales crues, mais aussi me traitant de politicienne quand j'ai voulu ouvrir le dialogue, et de menaces d agressivité pour mon "amant" (qui est vraiment en plus bienveillant)...
(Cet amoureux n'est pas jaloux quand c'est des femmes, il ne l est pas non plus avec mon autre relation qui devient forte et très affective avec un autre homme, nous sommes en polyA depuis tjrs).

Cela m'a déclenché une panique. Je n'ai pas su ni trouver des mots réconfortants dans ce contexte, ni eu envie d'ailleurs. Et j'ai eu l'effet inverse de ne vouloir absolument rien céder de concession. En gros j'ai pleuré en disant "je ne suis pas à toi"... Voilà pas très constructif...
Après coup j'ai culpabilisé puisque forcément sa reaction était le fruit d'une souffrance, mais ses arguments pour moi n'était pas recevables (et là, aussi je dois peut être travailler sur moi...)
Concrètement je n'arrive pas à entendre :

- quand la jalousie est le fruit de sa frustration de son côté (j'ai une vie assez remplie affectivement, lui vraiment peu, voir pas, par moment) mais aucunement la peur de me perdre ou un manque de confiance. En gros, dans l'exemple de cet amoureux, il compte les points et penses perdre. Je n'ai jamais pensé ceci en terme de qui fait le plus, peut être aussi parce que je n'ai pas trop de difficulté à rencontrer des gens, et que j'aime cela.

- quand la jalousie n'est pas égale si c'est un homme ou une femme. Je trouve vraiment que c'est une construction sexiste, comme si seul un homme pouvait emporté le paquet face à un homme... C'est aussi ne pas écouter mes propres désirs, j'aime les gens peu importe leur genre.

- quand la jalousie devient violente verbalement, pire encore quand c'est pour dire du mal de mes compagnons.e.s qui pour le coup n'y sont pour rien, voir sont ultras bienveillant.e.s

Est ce que vous mettez des barrières aux mots parfois ?
Ou est ce que vous avez des moyens de communiquer pour désamorcer, rassurer l'autre?

Ce sont mes questions du moment (mais aussi des souffrances présentes pour moi mais aussi pour cet amoureux auquel je tiens)

Message modifié par son auteur il y a 8 mois.

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Discussion : La NRE, vous connaissez ? Si oui, ça se passe comment concrètement ?

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PattiSim

le mercredi 18 décembre 2024 à 16h32

Hey bonjour, j'interviens peu souvent mais je vous lis beaucoup.
La NRE je l'ai, plus ou moins suivant la rencontre et le contexte. Et autant quand tout va bien c'est assez jouissif, la montée d adrénaline quand l'on comprend que il y a reciprocité dans l'attirance/intérêt, les premiers rdv, la tension physique, ça donne des ailes, de l'énergie.
Mais cela a aussi son piège et pas seulement pour les autres relations. En ce moment, je me débats un peu contre, j'entame une relation avec quelqu'un que j'aime bien, beaucoup, et cette énergie je passe mon temps à la contenir. Nous voulons faire petit à petit, avec la règle du plus lent, et ce n'est pas moi la plus lente. Alors c'est assez désagréable les montagnes russes. La montée dans les chouettes moments, et puis devoir calmer son engouement (assez chimique ). Perso, ça m'épuise ahah

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Discussion : L'art d'équilibrer la passion dans le polyamour

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PattiSim

le dimanche 15 décembre 2024 à 17h44

Bonjour,
Cela fait parti des questions que je me pose en ce moment, alors je vais suivre. Par contre je suis désolée je ne comprends pas le lien avec la terracotta?

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Discussion : Attente, frustration et plouf

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PattiSim

le mardi 12 novembre 2024 à 12h02

Message modéré pour la raison suivante : À la demande de l'auteur.

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Discussion : Attente, frustration et plouf

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PattiSim

le mardi 12 novembre 2024 à 11h38

Message modéré pour la raison suivante : À la demande de l'auteur.

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