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Discussion : Here we are...secondaire...
PattiSim
le mardi 21 octobre 2025 à 11h58
Merci Crest pour ton point de vu, peut être pas si à côté de la plaque peut être car parfois cela m'a effleuré...
Il a dit lui même une qu'il me comprenait pas vraiment, que il projetait peut être à partir de lui ses ressenties, mais que à ma place je me demanderai vraiment ce qu'il foutait, et il serait impatient. J'avais jamais trop bien compris, puisque à l'inverse il me disait lui être sous pression si je demandais à le voir. Ce qui d'ailleurs avait fini par faire un truc un peu biaisé où ma spontanéité de proposer un moment ensemble se voyait éteinte..
(Et je crois que c'est une des choses délicates en étant secondaire, la spontanéité..)
Oui les sentiments ne suffisent pas toujours. Mais ton complément "parce que l'amour porte en lui des promesses" m'éclaire, effectivement.. car ce n' est pas seulement que l'amour ne suffit pas toujours mais parfois c'est en lui même qu'il porte l impossibilité. Je veux dire par là, que lors d'une rencontre très forte et chamboulante, on peut essayer de faire comme si c'était léger, j'ai l'impression que ça ne tient qu'un temps. Une forme de frustration se met en place : on s'aime vraiment bien, le temps passe vite ensemble, mille chose à se dire avec nos bouches et nos corps, il faut aussi parler de nous... Et faire rentrer tout ça sur 2h, on y arrive pas mais on se dit "pas grave la prochaine fois, c'était un beau moment" et 3semaines plus tard ça recommence etc. Peut être alors que cette promesse c'est juste la promesse d'avoir une belle histoire sur constat que des évidences de caractère, d'intérêt et d attraction sont là.
Mais la forme réellement possible (d'avoir que 2h toutes les 3semaines) ne peut pas contenir ça sans frustration du sentiment de passer un peu à côté du possible.
J'ai pris une temporalité un peu au pif, mais pas tellement si éloigné.
Par contre Crest je ne comprends pas ce que tu veux dire par borne temporelle? Peux tu m'expliquer ?
Message modifié par son auteur il y a 4 jours.
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PattiSim
le samedi 18 octobre 2025 à 14h25
Attention, ce que je vais dire n'est pas pour me faire son avocate...je donne juste du contexte... Injonction au respect pcq je lui ai dit "en respect pour ce que tu me fais traverser j'aimerai que tu trouves cette dispo pour que l'on s appelle ce soir".. ce qui dans nos temporalités n arrivent presque jamais de demander une forme d urgence à l'autre. Et il se trouve que il n a pas réussi, qu'il s'est fait ce soir là charger de toutes parts, et qu'il n'avait pas eu le courage de faire face à ma tristesse. Beaucoup de lacheté dans tout ça.
Pour la lettre, il ne m'a jamais dit qu'il l avait donné, l omission.
Non, mais oui c'est très déconnant sur pleins de points. Je ne sais ce qu'il s'est passé en lui. Mais je n'ai pas cherché à me défendre, ni à justifier de ma tristesse et colère le lendemain. Pas maso à ce point.
La colère je ne l ai pas retourné contre moi. (Mais j'ai beaucoup de mal à accepter cette émotion chez moi (et chez l'autre aussi en verité) en vers les gens que j affectionne. Alors je lui laisse peu de place, un petit temps donné dans la solitude où je me permets de maudir tout ce que je veux toute seule dans ma tête. Et après j'ai besoin que ça redémarre, je m'accroche au positif, aux jolies choses, aux présents et surtout au mouvement. )
C'est assez troublant (mais bien) Noona de te lire, en situation en miroir et de voir que ça te heurte. Ca m'interroge forcément..
Je lui ai dit que la ça ressemblait plus à du libéralisme de relation (et donc de la consommation, et donc une sorte d invisibilité de mes émotions) que de souveraineté. En vérité, j'ai face à moi quelqu'un qui s'est complètement planté, qui en prend conscience, qui s excuse aussi.. et peut être suis je kamikaze de vouloir voir ce qu'il en ressort. Je sais pas à vrai dire, par moment je trouve des voies d apaisement, mon autonomie, ma vie, ma forme de liberté qui pourrait accueillir cela, et parfois je ne vois que l'impossibilité. Et je n'ai pas le goût aux amours impossibles, ça c'est certain.
Alors j'essaie de me dire que peut être le temps qu'il reste avec encore un peu de dispo le chemin va s éclairer, celui du renoncement, du réel matériel et temporaire qui va s imposer, que peut être (je blague) je vais le trouver moche et inintéressant (déjà la un peu lâche..)
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PattiSim
le jeudi 16 octobre 2025 à 22h24
Bonjour,
Je reviens donner des nouvelles depuis mon retour...et mon dernier post.
Je ne sais pas si c'est kamikaze, mais j'ai pris la décision de ne pas arrêter. J'ai pensé à vos mots, surtout ceux d Alabama (je suis désolée je n'ai pas compris comment faire pour citer correctement) qui disaient "1. accepter que ce soit dur et que je ne sois pas en capacité de rompre et que c’est ok. "
Je sais qu Alabama ce n'est pas tout à fait là où tu voulais en venir. Mais par contre cela m a permis un certain laché prise. Je ne me sens pas prête à arrêter là, peut être que ce sera tout aussi dur plus tard, peut être aussi que je vais me faire surprendre aussi par la vie. Et, autant j'ai eu un choc à l annonce autant beaucoup de choses se sont éclairées depuis, on s'est écrit beaucoup et on s'est revu. Il a vu par a+b que cloisonner à ce point, ce n'était facile pour personne, et surtout pas plur lui... De mon côté, j'ai vu que cette limite de la parentalité que j'avais, n'est peut être plus tant d actualité, je fais des chemins en moi..des choses ont été réparées depuis. Aussi, je n'ai pas de doute sur son amour, ni sur celui que je lui porte. L'amour n'agrandit par les journées, et les rythmes vont changé indéniablement, forcément que j ai peur du décompte..
En vérité, j'ai peur c'est certain mais j ai posé des choses autour de ma légitimité et ma place qui ne sont plus négociables si il veut me garder à ses côtés (pas quantifiable en temps mais en forme de soin et de considération). Et pour dire vrai, il est arrivé en ayant compris ses erreurs, maladresses et lacheté aussi (faut le dire), il a déjà engagé du changement pour nous.
Il y a aussi, que si ça tient, si ça marche, ce sera beau. Mais qu en attendant, j'ai le luxe d'avoir les ressources en moi, autour de moi, dans la vie, d accueillir ça, d'essayer, et de m ancrer dans le présent pour vivre ce qu'il y a encore à vivre.
Peut être que je plane un peu...
Une amie m'a dit "vas y écoutes toi, essaies" une autre m'a secoué en criant "fuiiiiis"
Hum ..
Ps: désolée pour les fautes et coquilles de frappe...écran cassé pas simple
Message modifié par son auteur il y a 9 jours.
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PattiSim
le vendredi 10 octobre 2025 à 09h41
Bonjour,
Je viens donner des nouvelles 15jours plus tard. Je vous écris de Palerme, j'ai pris mes billets sur un coup de tête le lendemain de son annonce à l aube. C'est un voyage qui me tenait à coeur qui avait été reporté plusieurs fois. Je me dis que je vais bien dans le fond, puisque je decide d'aller soigner mon coeur en solo dans le soleil et le vacarme de la Sicile. J'y suis depuis une semaine, et je rentre ce soir. Je lui avais demandé de ne pas supposer pour moi qu'il faille attendre mon retour mon me dire leur décision. Il y a deux jours il m'a écrit un long mail, très certainement un de plus beaux que j'ai reçu, mais aussi l'annonce qu'il décidait d'accueillir cette nouvelle. Qu'il ne veut pas rompre avec moi, qu'il a peur de l'idée. Que ce choix n'est pas contre moi, qu'il le voudrait avec moi. Il m'a dit aussi qu'il avait donné la lettre ce jour à T que j'avais écrite en juillet, tendant une main de communication.
J'ai eu envie de le rosser de mots, de juger, et j'ai contenu, un peu en pleurant beaucoup. N'ayant plus la question de souveraineté dans son choix, puisque celui ci fait, j'ai parlé et un peu exprimé ma colère quand à la situation impossible dans lequel il m'avait emmené. Que pour la première fois, je ressentais de la jalousie, que je me détestais por ça et lui en voulait aussi de ca. Tout cela par message. Il m'a répondu plutôt avec tendresse.
Je lui ai dit que aussi que la souveraineté affective n'était pas de l egoisme, qu'elle demandait du soin, de l'attention à ceux et celles qui nous entourent.
Je lui ai demandé un appel prévu au soir, qu'il m'a confirmé et même qu'il pensait bien, qui ne venait pas, qu'il a decalé d'heure en heure puis dans le silence. Il a justifié ça par une crise a gérer chez lui, qu'il n'était pas en état. Vous imaginez peut être mon désarroi. Le lendemain, il est revenu par message, très accusateur. Qu'il a vécu ma demandé d appel comme d'une injonction au respect. Que depuis le début il présentait que j'avais des attentes cachées. Chose dont on avait déjà parlé, qui me vexe énormément parce que c'est mettre à bas tout le travail émotionnelle que j'opère depuis que j'ai choisi les amours libres dans ma vie, aussi parce que ce n'est pas vrai, la seule attente que j'avais c'était qu avec patiente temps et et écoute la relation prenne la forme qu elle a à prendre, s'équilibre, sans en savoir laquelle précisément. Aussi que les choses deviennent plus fluides.
En me réitérant cependant son amour.
Cette conversation du matin fut un peu ubuesque j'ai eu le sentiment de devoir me défendre de chose que je ne pensais pas, de me défendre d'être triste quand même, de ne pas savoir ce que je dois faire, ce dont je suis prête à faire...de me sentir très seule dans ma consolation aussi.
Il m'a dit ne pas avoir de manuel ni de mode d emplois, je lui ai claqué à la fin que il y avait de la documentation sur notre situation qui même pleine de jargon d'une "commu" poly avait des choses à nous apprendre, sans en faire systématiquement sa bible. Je lui ai donc dit que même si il parlait à tout va d auutodeterminisme ils étaient avec T dans une relation hiérarchique, lee plaçant tout en haut pour quiconque relationne avec eux, que leur formule impose une forme et un contenu aux autres liens, ailleurs. Que ce n'est pas systématique. Aussi j'ai répondu ceci parce qu'il me parlait que je savais bien que l'on pour ait être un couple hétéro en apparence, mais qu'on était pas obligé de dérouler l injonction sociétal au couple même enn achetant une maison, même en faisant des enfants. Je lui ai répondu que justement je savais bien, et qu acheter une maison et avoir des enfants ça y ressemblait quand même beaucoup, qu'on peut voir la mécanique sans forcément y échapper totalement.
Voilà, hier j'ai maudit le ciel trop bleu pour mes yeux trop rouges, mais je me suis faite cueillir par un couché de soleil à mourir de beauté. Je ne sais pas si je suis capable de vivre cela, en tout cas pas en me faisant attaquer quand je galère. Pas en étant a tenir un miroir pour qu'il valide sa vie et ne vienne vers moi que quand il a besoin de respirer autrement. Ca c'est certain et e lui ai écrit hier soir. Aussi je ne veux pas maudir des enfants, je veux trouver en moi la force du voir un heureux événement, avec ou sans moi dans sa vie.
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PattiSim
le jeudi 25 septembre 2025 à 23h06
Je me laisse encaisser le choc avant de bien savoir répondre à ça..
B et T n'ont pas l'air au clair sur la suite..
Joli bordel
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PattiSim
le jeudi 25 septembre 2025 à 14h25
Oh oui très..
Je ne savais pas qu'ils avaient prévu cela. Non. Mais disons, je passe les détails pour garder une forme de pudeur de leur histoire, c'est plutôt vécu comme "pas prévu"..
Bon...ca explique beaucoup le mois de septembre qui vient de passer. Ca a manqué de communication, oui, et je suis au plus bas. Mais, ce n'est pas aussi simple que de dire "quel **** de putain de *****", il est vraiment perdu, très. Et je comprends le brouillard. Ils ne savent pas quoi faire.
Cependant, je suis sous le choc, pour moi c'est une de mes limites (grossesse ou bébé de meta, ça me touche trop intimement, et puis aussi tout simplement basique ment la dispo). Et là c'était compliqué de la poser sans que ça semble être un ultimatum ou du chantage... Je me suis retrouvée muette.
Cependant, quand je lui ai dit que ça j'aurai eu besoin de le savoir que ça pouvait arriver, que je serai parti avant. Il m'a dit : donc je sais ta position. Et il était dévasté.
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PattiSim
le jeudi 25 septembre 2025 à 11h09
Aki
Ca peut surtout être brutal, quand au bout de plusieurs mois ou années, ton-ta méta décide unilatéralement que ta relation avec votre partenaire commun-e doit désescalader, changer radicalement (voir s'arrêter) parce que ça lae gêne ou qu'ielle se sent en insécurité.
Hiérarchiser, c'est donner plus de pouvoir de décision à certain-es qu'à d'autres.
Ces dernier-es seront donc potentiellement les futures victimes de l'arbitraire, des caprices, des insécurités des premiers.
Oui ou là...
Il m'a appris hier soir que T était enceinte
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PattiSim
le lundi 22 septembre 2025 à 14h53
Alabama
J’ai eu des éléments similaires dans ma relation actuelle. Pas liés au polyamour sauf si on considère la relation au travail comme équivalente à une relation amoureuse.
Ces éléments étaient : dire des choses et ne pas les faire, demander d’attendre, dire que ça ira mieux, mais toujours plus tard, et que chaque fois le plus tard se décale.
Ce qui m’a aidée :
1. accepter que ce soit dur et que je ne sois pas en capacité de rompre et que c’est ok. Lâcher prise sur ce que je pourrais faire de mieux. Et juste me dire : la situation est merdique, pour l’instant je ne sais pas comment en sortir et j’en chie. Pleurer autant que nécessaire. Lâcher l’idée de trouver une quelconque solution.
2. Arrêter de demander quoi que ce soit à l’autre et simplement dire les faits : je me sens mal, je suis triste/en colère / dégoûtée / frustrée. Exposer les faits. Et dire que là tu ne vois plus quoi faire pour améliorer la situation. Et basta. Laisser l’autre se demerder et chercher des solutions s’il le souhaite.
Retourner au point 1, prendre soin de soi, pleurer et manger du chocolat/ passer du temps avec les ami·e·s et lâcher prise sur l’issue de la situation.
Car la vérité c’est que pour de vrai tu ne sais pas où ça va, et tu n’en es pas au point où tu veux tout arrêter. Donc déjà s’autoriser à ne pas savoir ça aide vraiment. Le monde ne s’écroulera pas parce que tu ne prends pas de décision. Ma phrase est ptet stupide mais moi ça m’a vraiment aidée de comprendre ça. J’ai le droit de laisser les choses en plan et ne rien faire pour avancer. Car la balle n’est clairement pas dans ton camp.
Et tu verras bien ce qu’il se passe.
Les choses finiront par s’éclaircir d’elles mêmes dans un sens ou dans l’autre.
Résumé : ne fais plus rien et prends soin de toi.
Merci, vraiment, beaucoup ! Tu as raison : le monde ne va pas s écrouler pcq je ne prends pas de décision maintenant, cependant j'ai le droit d'etre triste... Ton point de vue, me fait bcp de bien à lire !
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PattiSim
le dimanche 21 septembre 2025 à 15h52
Je comprends tout a fait ce que vous voulez dire.
Et c'est bien aussi, là de comprendre peut être pourquoi des fois ça passe de ma ière fluide (je le vois aussi avec d'autres relations) et pourquoi d'autres fois pas trop...
Effectivement, si il y a une forme d attente de choses dites qui ne viennent pas, ça pose tout de suite un rapport de "pouvoir" (peut être pas le bon terme), d ascendant du moins. L'un attend l'autre, ça enlève de la possibilité d' action concrete, presque mécaniquement il y a une perte de prise sur la situation pour l'un.e. (ou alors elle se voudrait définitive), peu importe que la demande soit minime.. même pas une histoire de consentir ou pas à une forme de relation, puisque l'attente ce fait dans un sas. Et comme dit plus haut, ce sas empêche de savoir quelle hauteur d'investissement je peux/veux donner.. pour ça que je parlais du tout blanc, tout noir forcé.. dans le sens : vu que je n'ai ni les termes, ni les limites, je ne sais pas où placer mes curseurs internes.
Et ça, c'est assez douloureux, puis un moment l' auto préservation prend le dessus en diluant les sentiments et/ou l'enthousiasme quitte à passer à coté de qqch de peut être petit en terme d'investissement (temps, énergie) mais bien.
Oui, aussi Alastor tu as raison, c'est assez difficile d accepter que les termes soient décidés par une autre personne, par une autre relation. Dans notre cas, c'est peu évitable cependant, et j'imagine dans beaucoup de cas en verité. Là où l empathie est primordiale. Cependant faut il encore savoir la limiter aussi? Question perso à vrai dire... L empathie me permet de me recadrer quand je me sens vive dans l'impatience..mais elle ne console pas cependant (la compersion, oui ça m'est arrivé). Aussi, difficile de s auto discipliner aux règles d un autre duo, sans communication claire ni de l'un ni de l'autre. Je n'ai aucunement envie de forcer T à communiquer avec moi, j'ai tendu une main qui n a pas été prise. Et ça, je ne peux rien y faire. Mais ça serait faux et malhonnête de ma part de faire comme si ça n avait pas entamé mon espoir pour la suite..
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PattiSim
le samedi 20 septembre 2025 à 20h14
Nouna
En tout cas moi ca me dérange pas d’être secondaire, (sur le papier et dans mes autres relations) mais il faut le dire quoi.
Est ce que tu saurais m'en dire plus?
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PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 19h34
Ah mais je suis bienn d accord avec toi Aureliea, vraiment. En tout cas, pas comme ça que je fonctionne de mon côté... Mais là, il y a clairement de ça dans mon cas, mais peut être je me trompe...
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 19h08
Merci encore pour vos réponses precieuses, déjà de se sentir comprise ça me recadre un peu.
Libellule, on est d'accord ce que tu racontes de ton état, c'est proche de ce que je traverse.. ça rend un peu zinzin, faut dire...l attente...
Ca bouffe pas mal d énergie, pcq comme toi je me flagelles un peu, en même disant "non mais je vais réussir à m'adapter"... Et puis il y a qu'il est confiant lui sur l aménagement du mieux. Mais il y a aussi que pour lui c'est déjà des pas énormes j'imagine de bouger son couple avec T ainsi... Il est dedans les "tergiversations" (je le récite, parce que j'avoue que ce mot m a un peu fait froid dans le dos, grosse peur que ça tourne autour du pot longtemps et que la vie va bien plus vite). Là je suis dans une balance énorme, je sens que j'ai besoin vraiment de retrouver une certaine paix dans la vie en générale, mais je suis dans le mécanisme (et je me vois faire en plus) de me dire "okay, encore un peu de patience...il m'a dit dans 15jours ça ira mieux" "okay là je prends du recul je laisse voir.."
Et merci aussi Libellule de me laissait entrevoir que cette voie, très certainement difficile, est aussi au bout un apaisement.
J'ai l'impression que dans ces histoires de "secondaire" ou d'attente, ça nous désarme fort, et que ça fait voir un peu trop tout blanc tout noir de force..
Discussion : Here we are...secondaire...
PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 13h27
Merci Nouna, oui j'ai suivis ton dernier post, j'avais même failli y répondre. Sûre qu'il y a quelques similitudes.
Et merci à tes copines ahah
Clairement une des miennes m a dit tel quel d arrêter, surtout après l'histoire de la maison..mais cette copine est profondément mono.
On s'écrit pas mal aussi pour se raconter un peu, partager des textes et de la musique. En vérité c'est une des choses fondatrices de notre relation. L'un et l'autre aimant les mots... Mais apparemment on peut aimer les mots et être pas supra bon en communication...
Discussion : Here we are...secondaire...
PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 13h03
Effectivement, là je ne peux que agir sur mes réglages internes, la reste je me sens complètement dépossédée d action...à part offrir encore de la confiance (qui commence à se taper un peu) et de la patience (mais il me semble, sauf si vraiment je m'illusionne qu'on est déjà sur du très très lent, à me demander si on fait du sur place quand même. Pour ça que je demande votre avis sur le forum, car forcément je me pose toujours la question de : est ce que je suis trop pressante...ou demandeuse. Du mal à positionner moi même mes curseurs.
J'ai été pivot dans d'autres relations, j en bois la difficulté parfois et le faux confort, mais j'ai toujours été hyper attentive à une certaine forme de transparence sur mes dispo, sur ce que je pouvais offrir. Là j'avoue avoir le sentiment qu'il me laisse bien trop me débrouiller avec ma sécurité affective..
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PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 12h41
Il sait que ça ne me va pas. J'ai clairement dit les choses, je lui écrit un long mail (l épistolaire fait parti aussi de notre lien), où j'y exprime ma dégringolade face à son cloisonnement extrême entre autre. Où je lui dis qu il faut que ça se pose un peu là. Il me sait à bord.
Il a dit lui même "je passe à côté de trop de choses de ta vie", exprime clairement aussi du manque, ça ne lui va pas non plus. Qu'on doit se trouver des moments vraiment plus confortables.
Il a vraiment une vie chargée, et ça c'est contextuel c'est comme ça. Il doit bricoler pour nous trouver des moments parfois.
Il essaie d'être rassurant sur l avenir, mais c'est finalement dans les actes jamais vraiment la...
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 11h51
Bonjour Aureliea,
Justement j'ai passé ça aussi, mais ce n'est pas une petite chose. Avec T, nous nous sommes déjà rencontré avant tout ça, mais on ne se connait pas (on a pourtant des cercles communs). Elle, T, ne semble pas souhaiter créer un quelconque canal avec moi... Ce début d été, je savais qu elle l avait un peu dur de savoir à quel niveau j'étais dans le lien affectif avec B. Alors, je me suis permise de lui écrire, de manière manuscrite, laissant à B la lettre sous enveloppe la possibilité de lui donner si il en sentait le bon moment, et de bien dire qu elle n'avait aucune pression ni de la lire, ni de répondre. Dans ma lettre, j'ai essayé du mieux que j'ai pu de lui dire que je n'avais pas l'intention de remplacer, ni voler. Et qu au vu du contexte, j'étais là si elle voulait créer un lien de communication entre nous, histoire de gagner en sérénité. Aussi pcq ça permettrait de ne pas laisser à B le monopole de l information entre nous. C'était court comme lettre.. et faite de manière bienveillante.
Mais je n'ai jamais eu de retour de ça. Je ne sais pas si B lui a même donné, il me disait pourtant être très touché de la démarche et y voyait qqch de très bien pour tout le monde.
Voilà..
À noter aussi, que T a une autre relation installée depuis qq temps, que cette relation est bien en place dans leur vie, qu' Illes partagent même des moments avec les enfants. Et dont B n'a jamais mis de quelconque limite à ça..
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Here we are...secondaire...
PattiSim
le vendredi 19 septembre 2025 à 11h14
Bonjour,
Je vous suis depuis longtemps. Et je relationne en non monogamie depuis plus de 10ans (je vous évince tout le parcours). J'avais déjà posté ici, et j'avoue que parfois (pas toutes heureusement) les réponses me semblaient un peu condescendantes et vexantes, j'avais fait le choix de ne pas alimenter en ayant le sentiment de devoir me justifier. Cette petite intro passée, je dois dire que je continu a lire ici régulièrement et que le ton me semble plus apaisé, alors je me lance dans mon petit casse tête perso, here we go !
Voilà, il y a quasi un an j'ai débuté une relation avec B, lui même ayant une relation avec T (et des enfants) et moi avec J (et un enfant) et des amant.e.s (rien de dévalorisant dans le terme, ni d adultère, à ce moment là c'était comme ça j'avais des relations avec qui c'était doux et léger et qui allaient à tout le monde).
Avec B, on se connaissait un peu depuis un moment, je l'aimais bien, mais sans illusion le pensant pas du tout open dans son couple . Un soir, un peu éméché je lui dis que j'ai envie de l'embrasser, il me dit que lui aussi, on s'explique qu'on est chacun dans des couples ouverts. On ne s'embrasse pas, on se dit qu'on va prendre le temps de tchecker autour de nous (petit milieu...).
De mon coté avec J, on a toujours fonctionné en non monogamie (plus ou moins serré avec l'arrivée de notre enfant), c'était fluide (du moins la dessus).
De son coté, ça a été long à tchecker, et à être prévenant, pour des raisons qui regarde B et T.
On s'est embrassé 2mois plus tard, entre deux on s'est bcp écrit, on s'est fait des petits rdv café, expo , ballade. Et bon, clairement l'instinct n a pas menti, ça suffisait déjà pour bouleverser un peu le coeur. 2mois plus tard encore, on a notre première vraie soirée, je crois pouvoir dire que c'est un de ces beaux souvenirs dont on est content de mettre dans sa boîte à trésor tête coeur.
Vous allez voir c'est un jeu de lenteur tout ça.
B et T se mettent sur une sorte d accord Dont ask dont tell.. je suis septique mais encore une fois, ça ne me regarde pas tant. Et je reste sur la règle du tempo du plus lent.
Avec J, ma relation était déjà en difficulté, pour des raisons autres que le poly. Je passe les détails, mais ça faisait déjà des mois que ça marchait plus entre nous. Je traverse un peu une tempête avec lui, que j'essaie comme je peux de ne pas faire rebondir sur mes autres relations. On finit par clore cette histoire de 9ans au printemps (rupture avec enfant...grand moment de précarité pour moi...vraiment je l'ai eu dur).
Pendant ce temps, B et T frisent la rupture aussi de leur côté. Je découvre en partie les raisons qui sont tout aussi annexes, antérieures.
Avec B, alors qu'on se sait amoureux, on décide de ralentir encore plus la cadence pour ne pas trop interférer dans nos choix chacun de notre côté. Il a même tenté un "vas y on se casse tout les 2" finalement plutôt sain puisque ça a permis de poser direct que : non, on ferait pas ça... Que de mon côté, je ne voulais pas qu'il soit mon pansement, qu'on méritait mieux que ça. Que ce serait une base pourrie et trop loin de ne ma façon de vivre mes amours pour me laisser emporter là.
Bon...parfois je m'en mords les doigts, mais je suis convaincue que c'était la meilleure manière de faire que de poser ça entre nous.
Et depuis le printemps. B et T refonctionnent un peu (je cite les termes de B). Moi, je me remets doucement à flot de ma rupture avec J, je continue à relationner avec d'autres gens, je me ferme pas les portes, je prends soin de mon fils et de mon équilibre, j'ai une vie pleine d ami.e.s, de lutte, de sport, de créativité.
Mais je commence à sérieusement l'avoir dur avec B... Car même si on a ralentis par moment de crise, on a aussi des moments très beaux, un lien très fort, une tendresse qui défonce tout et une sacré compréhension l un pour l autre. C'est un amour adulte, mais avec les papillons d ado. Cet été, on a eu nos premiers weekends ensemble. Il a parlé à T de moi, ils ont bcp parlé ensemble de la gestion de leur autres relations, ça semble en tout cas discuter.
Actuellement, je suis assumée comme sa deuxième amoureuse, de son côté au près de T, de bcp de ses amis.e.s aussi.
Voilà, ça semble pas mal dit comme ça. Il y a les ingrédients mais ça ne marche pas vraiment...
Un an sur un tempo très lent, je sens que j ai plus trop de réserve de patience par moment, et il est vraiment très peu dispo. Pour exemple ce dernier mois, nous nous sommes vu 2h, pour discuter. Pour apprendre glisser entre deux phrases que si ils ont été en conflit avec T c'est en partie autour de l'achat d'une maison. Ça m a fait un peu drôle d apprendre ça alors que c'est sur le tapis depuis des mois entre eux. Il a essayé de me rassurer en me disant que ce n'était qu'une histoire matériel, et perso je m'en fous de leur projet immobilier, je crois même que j'aurai pu être contente pour eux si ça n'avait pas été annoncé ainsi dans ces circonstances. Mais je me suis rendu compte que finalement je passais complètement à coté de sa vie, ce n'est pas rien l achat d'une maison...et j'ai eu le sentiment que d'un coup tout s éclairait, mais un peu tard, et surtout sans aucune prise de soin pour moi. Il a cloisonné des choses à l extrême. Et pour la première fois, j'ai été en colère. Parce qu'on s'est construit sur une parole fluide, bienveillante et intime. Et là j'ai dégringolé plusieurs étages. Aussi, j'ai eu un moment vraiment dur cet été, deuil, et il n'a pas pu du tout être là. Ça m a bcp questionné. J'en ai conclu de manière un peu nette : ça n'est pas possible d'être là l'un pour l'autre en cas de crise.
Vous pouvez me dire "oui mais le deal..." "Tu savais où tu mettais les pieds..." Bah non pas tant, j'acceptais la lenteur parce qu on avait envie vraiment de faire ça bien, et de ne pas passer l un à coté de l' autre. Qu'on voulait construire qqch. Et que finalement, aussi, beaucoup de choses positives en ressortent et qu'on a avancé. Mais voilà, j'ai jamais de vue sur quand on va se voir ni comment.. je lui ai demandé qu'on fixe un peu les choses, mais ça va faire trois mois qu'il me dit "je m'organise pour..." "On est en tergiversations avec T, mais ça avance..." Je suis à bout de patience.
Je suis partisane du "se manquer un peu c'est bien aussi.." et de la souveraineté indiv pour bien vivre avec les autres.. là, ça touche mon bord de limite. Ce n'est plus du manque qui alimente, là dans cette lenteur j'ai presque le sentiment qu'on se dissout. Il y a aussi que ça a perdu en fluidité.. il peut ne pas répondre à mes messages, dont je promets je n abuse pas (pas du tout quotidiens) mais qui sont parfois le seul canal qu'il reste entre nous, et je vois bien que depuis qu'ils "refonctionnent un peu avec T" le téléphone est éteint le soir, on se voit si elle est pas là...
J'ai vraiment le sentiment de bouche trou.
Secondaire quoi...
Et je me demande vraiment comment faire de mon côté pour réussir à bien vivre dans ce truc. La actuellement je le sais que je m'y retrouve pas, que j'ai bien trop souvent de la peine comparé aux moments accordés. Même en ayant une vie qui s'épanouie de plus en plus, et riches de pleins de choses. Mais je ne sais pas si je ne suis pas en train de m'écrouler avant la ligne d arrivée ou si on est déjà en train de toucher le plafond de notre relation et ça n'ira jamais vraiment mieux... Aussii je me demande si j'en demande trop ou si effectivement cette relation est peu vivable ainsi.
Je passe pas mal de détails, parce que en un an dans la lenteur il y en a eu des choses.. et mon message est bien assez long...
Je vous remercie de votre lecture et si possible de votre éclairage.
Ps désolée pour les fautes héhé
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Tips pour désamorcer la jalousie de l'autre
Discussion : Tips pour désamorcer la jalousie de l'autre
PattiSim
le dimanche 16 février 2025 à 21h33
Bonjour bonjour,
Alors voilà en ce moment, je suis face à un manque d'outils, je crois. J'imagine que la question a été abordé plusieurs fois et je suis preneuse de lien, d article, de tips de communication.
- Comment gérer vous émotionnellement la jalousie d'un.e amoureux/amoureuse ?
Car j'y réagis très mal je crois. Je me sens vite heurter. La jalousie peut faire dire des choses que je trouve affreuse... J'ai vécu par le passé une relation violente avec quelqu'un de contrôlant et violant sur excuse de sa jalousie. J'étais très jeune, c'est un long traumatisme. Je ne me sens bien que quand je me sens libre (possesseuse de mon corps, de mes mouvements, de mes désirs, de mes amours).
Alors quand parfois un.e amoureux.se ne va pas bien parce que jaloux j'ai beaucoup de mal à être rassurante... J'essaie toujours en amont d'ouvrir les discussions, de demander les façons de faire qui pourait coller, je suis ouverte à bricoler et je propose. Mais ça c'est en amont... On le sait par l'expérimentation se révèle aussi des difficultés auxquelles on ne s'attendaient pas, allumant parfois le feu de la jalousie.
Je me demandais aussi si vous aviez des limites à cette jalousie de l'autre qu'elle ne doit pas franchir? Et comment les placer?
J'ai un exemple concret (beaucoup a vrai dire en ce moment c'est les dominos..) un de mes amoureux a pu me dire des choses horribles (plus que sa pensée, mais les mots peuvent quand même frapper) parce qu'il était pris dans une torpeur de jalousie. Avec les détails de ses images mentales crues, mais aussi me traitant de politicienne quand j'ai voulu ouvrir le dialogue, et de menaces d agressivité pour mon "amant" (qui est vraiment en plus bienveillant)...
(Cet amoureux n'est pas jaloux quand c'est des femmes, il ne l est pas non plus avec mon autre relation qui devient forte et très affective avec un autre homme, nous sommes en polyA depuis tjrs).
Cela m'a déclenché une panique. Je n'ai pas su ni trouver des mots réconfortants dans ce contexte, ni eu envie d'ailleurs. Et j'ai eu l'effet inverse de ne vouloir absolument rien céder de concession. En gros j'ai pleuré en disant "je ne suis pas à toi"... Voilà pas très constructif...
Après coup j'ai culpabilisé puisque forcément sa reaction était le fruit d'une souffrance, mais ses arguments pour moi n'était pas recevables (et là, aussi je dois peut être travailler sur moi...)
Concrètement je n'arrive pas à entendre :
- quand la jalousie est le fruit de sa frustration de son côté (j'ai une vie assez remplie affectivement, lui vraiment peu, voir pas, par moment) mais aucunement la peur de me perdre ou un manque de confiance. En gros, dans l'exemple de cet amoureux, il compte les points et penses perdre. Je n'ai jamais pensé ceci en terme de qui fait le plus, peut être aussi parce que je n'ai pas trop de difficulté à rencontrer des gens, et que j'aime cela.
- quand la jalousie n'est pas égale si c'est un homme ou une femme. Je trouve vraiment que c'est une construction sexiste, comme si seul un homme pouvait emporté le paquet face à un homme... C'est aussi ne pas écouter mes propres désirs, j'aime les gens peu importe leur genre.
- quand la jalousie devient violente verbalement, pire encore quand c'est pour dire du mal de mes compagnons.e.s qui pour le coup n'y sont pour rien, voir sont ultras bienveillant.e.s
Est ce que vous mettez des barrières aux mots parfois ?
Ou est ce que vous avez des moyens de communiquer pour désamorcer, rassurer l'autre?
Ce sont mes questions du moment (mais aussi des souffrances présentes pour moi mais aussi pour cet amoureux auquel je tiens)
Message modifié par son auteur il y a 8 mois.