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Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le dimanche 11 février 2018 à 09h04
Acajou
Ça me semble être deux extrêmes difficiles à concilier, entre ta sensibilité à la mettre mal, et puis à transgresser inconsciemment dans le sommeil.
Est-ce que tu penses avoir tout éclairci à propos de ces deux idées contraires qui se "battent en duel" ? Ou arrivé à contrôler le fait de ne pas partir trop dans un sens ou dans un autre, à mieux "équilibrer ?
Pour moi ça s'approche plus de constats que d'idées.
J'y vois plus clair oui. Je commence à comprendre le mécanisme qui nous a menés jusque là. Tout d'abord un "incident" de ma part, puis beaucoup de maladresses dans nos échanges qui on envenimé la situation.
Cette maladresse m'a fait réaliser que j'avais bien besoin d'une mise à jour quand à mes réactions. J'ai trop eu tendance à me projeter sur l'autre, à questionner, plutôt qu'à l'encourager à s'exprimer et à creuser sa pensée.
Je pense que cette situation m'en a appris suffisamment pour que ça ne se reproduise plus.
Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le samedi 10 février 2018 à 22h40
Je trouve que la discussion dérive sur des définitions et des avis personnels sur le consentement.
J'espère que chacun y apprend et échange et que tout ne s'arrête pas à un affrontement d'opinions.
Je ne veux pas brider les questionnements qui sont lancés mais juste savoir : êtes vous d'accord ou non avec la cohérence des messages et du sujet ?
Merci :-)
Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le samedi 10 février 2018 à 19h02
Merci pour vos réactions :-)
Je n'ai pas d'ordinateur sous la main et je n'ai pas le courage de réagir comme je le souhaiterais avec mon téléphone...
En résumé :
Le consentement ne se devine pas, il est explicite (on peut le vérifier en demandant), discuté à l'avance (par rapport à ce qu'on peut accepter ou non dans son sommeil) ou ponctuellement en exprimant son désir.
Je sais que dans mon cas il n'y était clairement pas. Mais ça c'était moins clair pour moi au moment des faits.
Je comprends ton étonnement, @Acajou.
Moi même je n'avais jamais imaginé ou entendu parler d'une telle situation avant.
Peut-être avais-je l'esprit brouillé ? Encombré ? N'étais -je pas attentif à ce qu'elle m'avait dit ? Somnambule ?
En fait, peu importe. Ce qui esble plus marquant pour moi, c'est qu'à chaque fois qu'elle réagissait je réalisais mon action et le désaccord avec moi même : "ben oui, je le savais et je ne voulais pas agir ainsi, pourtant c'est ce que je viens de faire". C'est déconcertant.
J'ai ressenti la situation comme ça. Peut-être être etais-je conscient ? Peu importe, je cherche pas une excuse ou une circonstance atténuante.
Ce qui est sûr c'est qu'éveillé je n'étais pas suffisamment au clair avec moi même. Je jouais avec ce qui était en moi, culturellement, et non ce que j'aurais souhaité avoir en moi.
J'espère que c'est cette nuance qui est la clé et qui permettra de m'assurer que ce genre de situation n'arrivera plus. J'ai appris par mon erreur, mais c'est dur de penser que tant qu'il y aura à apprendre, il y aura des erreurs en puissance.
Je ne réagis pas comme je voudrais mais je me dis que la discussion mène à une sonnette d'alarme tout à fait classique :
Je manque de connaissances dans le domaine du consentement et je ne suis certainement pas seul homme dans ce cas.
Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le mardi 06 février 2018 à 14h59
@Caoline
Je comprends ton point de vue et je suis d'accord que c'est normal de se câliner même dans un demi-sommeil. Je crois aussi avoir toujours fait ça.
En fait, mon amoureuse avait un grand besoin de sommeil et on n'en avait pas parlé suffisamment. C'est la violation de son sommeil qui lui a déplu, et à créé une situation d'insécurité (car c'est difficile de défendre son sommeil en dormant) qui a lié la situation à d'autres qui elles étaient problématiques de façon purement sexuelle, vis à vis du consentement.
Merci, à chaque fois ça s'éclaircit un peu plus ! :-)
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le mardi 06 février 2018 à 14h49
Oui @Acajou , je suis d'accord avec cette distinction :-). En fait je n'avais pas cherché à comparer nos situations, mais poser ces mots aide à mieux comprendre. Je n'avais pas bien réalisé la problématique de "est-ce du désir ?" En l'écrivant. Ce sont tes mots qui m'ont mis la puce à l'oreille ! Merci.
Ensuite je pense que l'on touche à un autre sujet pour l'expression du désir, ça mériterait une nouvelle discussion ! (Peut-être déjà faite ?)
Tu donnes trois formulations différentes qui pourraient découler lesbunevdes autres : 1"exprimer mon désir reste difficile.", 2"je n'aime pas l'exprimer" et 3"je ne sais pas comment l'exprimer".
Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le mardi 06 février 2018 à 14h00
Merci @Acajou :-)
Ce que je voulais faire passer par "sous-emprise de la fatigue", c'est le fait que mon désir n'était pas conscient.
Lorsque je suis conscient j'aime exprimer mon désir, le partager, et cela ne pose pas de problème car la personne avec qui je suis peut y répondre ou non et tout est clair.
Là j'agissais sans conscience, comme un somnambule. J'aurais ressenti du plaisir que je ne m'en serais peut-être pas rendu compte ! Du coup je trouve que ça remet en question l'utilisation du mot "désir". Isn't it ?
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Greleon
le mardi 06 février 2018 à 13h56
Merci @Acajou :-)
Ce que je voulais faire passer par "sous-emprise de la fatigue", c'est le fait que mon désir n'était pas conscient.
Lorsque je suis conscient j'aime exprimer mon désir, le partager, et cela ne pose pas de problème car la personne avec qui je suis peut y répondre ou non et tout est clair.
Là j'agissais sans conscience, comme un somnambule. J'aurais ressenti du plaisir que je ne m'en serais peut-être pas rendu compte ! Du coup je trouve que ça remet en question l'utilisation du mot "désir". Isn't it ?
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Greleon
le mardi 06 février 2018 à 12h10
Encore merci, j'apprécie que chacunE donne ce qu'iel ressent. La diversité des points de vue est nourrissante, le tout étant d'échanger :-).
@bidibidibidi
Je suis d'accord que le désir que je peux ressentir soit normal. Il est même appréciable autant pour moi que ma compagne :-).
Son expression cependant peut prendre différentes formes plus ou moins marquées d'attention, d'écoute, de douceur, de dialogue. Je trouve ça très important.
Je n'en suis pas m'autoflageller, je veux juste reconnaître objectivement ce qu'il s'est passé. Comme précisé, je ne me suis pas senti conscient aux moments en question. Ça a l'effet étrange de me déresponsabiliser psychologiquement
(pas dans les faits bien entendu).
Je sais que j'en suis responsable et j'ai envie que ces incidents soient l'occasion d'en apprendre sur moi, d'avancer, de communiquer, de s'accorder.
Je veux faire évoluer mon comportement plutôt qu'elle accepte cette manière pas très "policée" d'exprimer mon désir.
Merci de m'aider à prendre du recul !
@Siestacorta
Merci aussi pour ton retour. Je me retrouve dans ce que tu as écrit quand à l'acceptabilité. Et je me sens très "chanceux" que mon amoureuse et moi ayons l'opportunité de dialoguer et d'échanger à ce propos. Je suis reconnaissant qu'elle m'en parle, et même si c'est un problème sensible, on a envie de se soutenir et d'avancer ensemble.
Ce qui est délicat et sur quoi j'aimerais porter la discussion, c'est que cela touche deux fois à l'inconscient :
- de son côté mon amoureuse se rend compte que désormais être avec moi lui évoque de mauvaises expériences de son passé. C'est difficile pour elle du fait que c'est une réaction"subie", incontrôlable, assaisonnée d'une bonne dose d'irrationnel.
- de mon côté je sais qu'après discussion la situation s'est renouvelée "malgré moi". C'est déconcertant de ne plus se sentir responsable/maître de ses actions.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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Greleon
le lundi 05 février 2018 à 21h50
Merci pour vos réponses. Je savais que j'utilisais un mot fort dans le titre, mais je n'en connaissais pacla définition exacte. C'est vrai que ce n'est pas adapté à la situation, et loin de là heureusement !
(Je ne sais pas comment modifier le titre).
Du repos, oui, ça c'est sûr ! Et de la communication. Je crois qu'une hypersensibilité s'est développée comme conséquence...
Il faudra du temps, peut-être beaucoup, mais la volonté y est et on se soutien.
Et puis j'en apprends sacrément sur moi-même... !
Discussion : Témoignage : viol conjugal sous emprise de la fatigue

Greleon
le lundi 05 février 2018 à 16h43
Bonjour à toutes et à tous.
Je choisi de partager ce témoignage ici car ma situation est malaisante et j'ai besoin de partager cela avec des personnes ouvertes d'esprit et bienveillantes.
Bonjour à toi qui me lis. Ceci est un témoignage d'une situation récente à laquelle je n'aurais jamais pensé être confronté. Et pourtant si, c'est arrivé, et ça peut certainement arriver à n'importe qui. J'ai ressenti le besoin de le partager, un manière de l'assumer, de l'accepter, et de m'aider à avancer. Je te remercie d'avance pour ta patience si tu veux continuer à lire. Je te propose de me donner des retours si cela t'évoque quelque-chose, mais ta simple lecture, sans jugement, m'apporte déjà beaucoup.
Une nuit avec mon amoureuse, la dernière avant de ne plus se voir pendant un mois, j'ai eu un comportement déplacé et je n'ai pas respecté son consentement. Nous étions tous les deux fatigués et on s'est dit qu'on avait envie de dormir. C'etait dit clairement et entendu. Cependant dans la nuit je me suis mis à la toucher (je choisis ce mot bien que mon intention aurait été d'échanger des caresses, mais elle dormait) de manière stimulante, sans qu'il y ait de liens de causalité dans mon esprit. J'étais dans un état second de fatigue, quand le cerveau s'amuse à divaguer en tout sens. Le lendemain matin, elle m'a fait part qu'elle était mal à l'aise car elle ne s'était pas sentie respectée durant cette nuit. On en a parlé un moment puis on est passés à d'autres sujets avant de se séparer.
Un peu plus d'un mois après, alors que l'on se retrouve, le soir, elle me parle de cette dernière nuit passée ensemble. Elle aurait simplement voulu que je m'en souvienne, être rassurée que ça ne se reproduise pas. Mais c'était plus fort que ça : elle associait cette nuit avec son amoureux avec de mauvaises expériences passées, ce qui était très désagréable pour elle. Elle voulait en reparler simplement, pour reprendre confiance, mais ce n'était pas simple, ça la remuait vraiment. Et moi j n'arrivais pas à comprendre comment j'avais pu agir ainsi. À force de discussion on a réussi à se rassurer un peu. Sauf que la nuit même tout s'est effondré. Au début je nous sentais distants. Après la discussion je n'avais pas envie de proximité, de toute manière. Mais dans la nuit j'ai ressenti un besoin de tendresse, de proximité, et sans savoir pourquoi je suis mis petit à petit à la toucher. De manière de plus en plus déplacée... Dès qu'elle me l'a dit j'en ai pris conscience : j'agissais sans raison car pour moi la tendresse se partage et je donne des caresse pour montrer mon affection et mon amour. Alors que là, elle dormait et m'avait dit qu'elle était fatiguée. Et puis je n'avais pas envie non plus que mes caresse mènent à quoique ce soit. Étrange sensation. Le lendemain, on passe une plutôt bonne journée mais on est fatigués. Evla nuit est pire que les autres : à plus de quatre reprises elle me fait signe et je réalise que j'ai des gestes déplacés. À chaque fois j le reconnais immédiatement, je suis mal à l'aise, j'en ai honte, mais... après être retombé dans la fatigue elle me surprend à nouveau. On passe donc une mauvaise nuit (nuit de pleine lune en plus). Et le dimanche on n'en parle pas. La nuit suivante je me souviens très bien de ce qu'il est passé avant. Cette fois-ci rien ne se passe. Mais mon amoureuse se sent désormais en danger lorsqu'on dort ensemble, lorsqu'on se touche, et même lorsqu'on se prend dans les bras la journée. Je le sens. Elle est très mal et y pense beaucoup.
On s'est ensuite quittés pour une nouvelle période de plusieurs semaines. Puis on s'est téléphoné car elle se sentait vraiment mal. la discussion à été apaisante, on a décidé de prendre de la distance, de ne plus se toucher aussi longtemps que nécessaire pour reprendre confiance. Cela nous a rassurés, mais je suis vraiment embêté et je me questionne. Le respect du consentement était quelque chose de si évident, normal, logique pour moi. Je n'avais jamais imaginé que j'allais être ainsi concerné, avec mon amoureuse. Je ne comprends pas pourquoi j'ai agi ainsi, j'ai la sensations d'avoir perdu le contrôle de moi-même.
Avez-vous des témoignages ou des pistes de réflexion à me proposer ? Des questions pour m'aider à avancer ? Merci d'avance pour votre lecture et votre bienveillance !
Discussion : Je crois devenir poly, et ce n'est pas une réjouissance pour ma première amoureuse qui se sent clairement mono

Greleon
le samedi 30 septembre 2017 à 22h18
Bonsoir !
Je vais réagir dans l'ordre des réponses. Pour le conte, il est tiré du livre "Contes et histoires arc-en-ciel", écrit par le "Collectif", édition Goater.
Mon amoureuse A est une lectrice, mais elle s'est déjà interrogée sur le polyamour et en a conclu que ce n'était pas pour elle. Je pense donc que la lecture de ces ouvrages n'est pas envisageable pour elle. Je vais voir de mon côté. Avant je vais m'arrêter, faire une pause dans ma tête, prendre le temps d'être seul pour faire ma connaissance. Je sais que j'en ai besoin mais j'ai tendance à fuir devant moi.
Je viens de retrouver mon amoureuse A et le chamboulement a dévoilé la fragilité de notre union et délié nos langues. Le dialogue engagé avec elle promet une relation renouvelée et on est maintenant au clair sur les non-dits involontaires qui ont pesé jusque là. Je suis vraiment content de ça !
Elle a fait son choix de son côté : c'est soit elle, soit quelqu'un d'autre, mais pas elle et quelqu'un d'autre. Alors à moi de me prendre en main et de savoir ce que je veux. Je trouve ça juste.
Pour ce qui est des quatre possibilités que j'avais envisagées, je comprends bien ce que vous voulez dire ! J'ai tendance à rationnaliser et schématiser pour me rassurer mais c'est sans grand sens et ça me perd plus qu'autre chose.
Merci Camille B pour ton injonction à prendre mon/notre temps. Je trouve par ailleurs tes remarques très justes. Je vais les relire, les couver, méditer, me questionner. on se donne un mois pour le moment. C'est difficile car rien que ces deux semaines ont été épuisantes mais c'est nécéssaire.
Oui, les sentiments envers B sont réciproques. Ils se sont propagés très vite et bien installés en mon for intérieur ... J'aurais préféré considérer la situation avant cela mais c'est trop tard.
Je ne peux pas peser l'un et l'autre : c'est si différent un amour naissant et une relation de trois ans ... Je ne me sens pas non-plus de sacrifier mon amour pour A.
Je donnerai du nouveau dès que possible. Merci encore pour le soutient.
Discussion : Je crois devenir poly, et ce n'est pas une réjouissance pour ma première amoureuse qui se sent clairement mono

Greleon
le vendredi 29 septembre 2017 à 19h34
Bien les bonjour à toutes et à tous ! c'est mon premier message sur ce forum, que je consulte quotidiennement depuis le début de la semaine. je vais essayer d'être clair, ou de le sembler au moins :-).
Merci d'avance pour votre soutien, vos conseils, et toutes les ressources présentes sur le site :-).
Je suis en couple monoamoureux depuis trois ans révolus. C'est, je dirais, ma première histoire d'amour. Ainsi beaucoup de choses sont encore nouvelles pour moi !
trois ans avec quelques bas, mais surtout des hauts ! trois belles années dont je suis heureux.
Mais voilà. Depuis deux semaines, cette situation stable est toute chamboulée pour deux principales raisons que je m'apprête à détailler.
La première est un problème de couple qui n'a pas directement à voir avec le polyamour. Mon amoureuse (je vais ensuite l'appeler amoureuse A pour simplifier les propos) est assez anxieuse et a peu de confiance en elle. Moi j'ai envie de l'aider mais comme je n'arrive pas à être confiant du fait qu'elle puisse s'occuper d'elle même. ça c'est mon problème à moi. le résultat est que je suis trop présent et donc à la fois c'est pesant pour moi (ça fragilise notre union) et ça l'empêche de prendre confiance en elle (le contraire de mon souhait ...).
la seconde raison, vous l'avez peut-être déjà devinée : je suis amoureux d'une autre personne (que j'appellerai amoureuse B par simplicité) et c'est réciproque. Il ne s'agit pas de n'importe qui... elle est très proche de mon amoureuse A car elles sont amies et viennent de vivre un an ensemble en colocation. je précise de suite, elles ne sont pas amoureuses entre elles.
maintenant que la situation est posée, voilà les difficultés rencontrées.
- J'avais déjà parlé de polyamour avec mon amoureuse A avant, c'est elle qui avait engagé ce sujet. elle ne se sentait pas disposée et donc elle appréhendait que ça puisse m'arriver. de mon côté, à ce moment il me semblait impossible que je tombe amoureux d'une deuxième personne.
- j'ai tout de suite annoncé la présence et mes sentiment pour mon amoureuse B à mon amoureuse A. je voulais être clair, juste et honnête avec les autres comme avec moi. ça a attendu seulement cinq jour, le temps qu'on puisse traverser la France pour se voir car l téléphone ne me semblait pas adapté. J'ai écrit pour ce faire une lettre que je lui ai proposé de lire en ma présence. énormément d'émotions pour elle, je m'y attendait. elle tremblait, sa respiration était forte, elle n'a pas dormi de la nuit ou presque. sa première réaction a été de me lire un conte sur une histoire de polyamour. très ouverte et avec la volonté de respecter mes sentiments et ceux de son amie, mon amoureuse B. puis ses sentiments ont parlé et n'étaient pas d'accord avec son esprit : peur immense de toujours être jalouse, de perdre son amie et son amoureux d'un coup, bref, que ce soit horrible ou impossible.
- pour moi la situation a quatre issues, les voilà numérotées par ordre de préférence :
1) le polyamour
2) une séparation avec À en restant ami (compliqué....)
3) rester avec A et ne plus fréquenter B.
3bis) rompre tout lien avec A car amitié trop douloureuse.
- dans la situation 1 ce sera difficile pour A...
- la situation risque d'être impossible car À et moi avons toujours des sentiments l'un pour l'autre.
- la situation 3 me semble non viable car basée sur une contrainte de ne plus voir mon amoureuse B et de refouler cet amour. elle risque de dévier sur la situation 3bis.
- la situation 3bis me rend extrêmement triste. j'ai la boule au ventre et envie de pleurer quand j'y pense...
que pourrais-je ajouter de plus ? je suis prêt à répondre à vos questions pou éclaircir la situation en cas de besoin.
que pensez vous de tout ça ? des conseils, remarques, témoignages ? je trouve que ce serait bien si des personnes ayant vécu une situation similaire à mon amoureuse A pouvaient témoigner et/ou en parler directement avec elle :-).
Sinon, comment soutenir À au mieux si elle choisi le polyamour ?
Merci encore pour votre présence, votre patience et pour les réponses à venir ! vous pouvez signaler sans gêne par message personnel ou non des maladresse que j'aurais pu commettre :-).