Participation aux discussions
Discussion : Mardi poly parisien du 27 janvier: thème?

PolyGone
le mercredi 21 janvier 2015 à 07h29
Le thème proposé par Kallista et son compagnon m'intéresse beaucoup, pour ma première soirée débat :-)
Discussion : Mardi c'est Poly - Paris - 27 janvier

PolyGone
le mercredi 21 janvier 2015 à 07h27
Bonjour à tous,
Nouvellement arrivée par ici, mardi sera ma première soirée parmi vous.
La proposition faite par Kallista m'intéresse beaucoup : parler de sa situation au travail (ou plus généralement, mais je suppose que de nombreux débats ont déjà été menés sur le sujet).
Voilà, c'est juste un avis :-)
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le samedi 17 janvier 2015 à 10h22
Et oui avec de jeunes enfants, tout doit être plus simple. Ces enfants-là grandiront avec l'esprit ouvert, non enfermé dans un schéma de type unique.
Avec nos ados, c'est un peu différent.... Habitués au modèle monogame jusqu'à présent, la conception d'une configuration différente est de prime abord un peu déroutante pour eux. Souvent plus attachés au "qu'en dira-t-on" que les adultes, ils ne sont pas les plus simples à convaincre que non, papa ou maman n'est pas en train de nager en plein délire :-D
La question de l'étanchéité des mondes se pose alors. Mais elle a quelques conséquences, dont la plus pénible pour moi est la suivante : le temps déjà difficile à partager se réduit carrément à peau de chagrin. On élimine les vacances ensemble, les Noëls ensemble, les anniversaires, etc... Quand on se trouve dans une relation d'amour, c'est un sacrifice. Bon, un anniversaire ça peut se fêter plusieurs fois avec des personnes différentes, il y a heureusement des contournements possibles. Mais les vacances....
Tout d'abord favorable à cette séparation absolue, je suis en train d'en éprouver les limites et les difficultés. Et pense maintenant qu'entre respecter la sensibilité de nos ados et ne pas se laisser finalement "tyranniser" par elle, on doit pouvoir trouver un subtil équilibre afin d'assumer sans dissimulation une situation, tout en veillant à respecter tout le monde. Utopie ? Idéalisme ? Excessive naïveté ?
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mercredi 14 janvier 2015 à 21h26
Jezebel
Faut-il pour autant aller jusqu'à rencontrer les enfants et la famille de nos amoureux à un moment donné ? A quel moment faut-il se poser la question ? Y a-t-il un stade dans l'évolution des relations ?
Bonne question.
Je balance.... Faut-il rester "dans le placard" ? Est-ce tenable à long terme ? Là-dessus, l'expérience de polyamoureux "confirmés" m'intéresse beaucoup. Même si j'imagine bien qu'il y a autant de réponses que de personnes :-)
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mercredi 14 janvier 2015 à 17h00
MagentadeMars
-les ado fils : "Merde non, ce n'est vraiment pas possible, tu fais exprès pour me faire mal..."
:-)
Damned ! Mon fils de 13 ans semble réagir plus positivement pour le moment.
Des statistiques sur les filles de 15 ans dont le papa aime une femme polyamoureuse ? L'une des filles de l'un des hommes que j'aime ne veut surtout pas me rencontrer. Cela dit, ça ne me dérange pas, ce type de rencontres n'est pas nécessaire. Mais je m'interroge malgré tout sur ce qu'elle peut ressentir.
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mercredi 14 janvier 2015 à 14h23
Jezebel
Les mots pour un enfant sont des fois plus simple à comprendre quand ils sont dit simplement et sincèrement. Ils le ressentent et ça les rassure.
C'est bien vrai, ça.
Cela dit, un ado, même jeune ado, a déjà une norme sociale à l'esprit. Et le fait que sa mère y déroge peut lui poser question. Mon fils se fait doucement à l'idée.... à condition que ses copains ne me voient pas un jour avec l'un des hommes de ma vie et un jour avec l'autre ! Déjà conscient que ce n'est pas facile à assumer aux yeux de la société.
jezebel
Et là tout simplement il me répond : D'accord, c'est bien alors !
Quelle belle conclusion. Qui se suffit à elle-même. Ils sont bien ces enfants :-)
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mardi 13 janvier 2015 à 22h10
Tout à fait d'accord avec toi, Siestacorta. Informer les enfants, répondre à leurs éventuelles questions, puis vivre les choses simplement et avec naturel sans leur donner l'impression qu'il y aurait une quelconque raison de s'inquiéter.
Mon fils me voit heureuse, épanouie, gaie et pleine de vie. Et il semble apprécier !
En fait les quelques doutes que j'ai pu avoir trouvent leur origine dans certaines réactions de l'entourage (encore lui) : "comment, tu as raconté ça à ton fils ????? mais non, il faut le protéger, etc....". Comme si le silence ou pire, le mensonge, protégeaient.... Etrange cette conception, mais visiblement partagée par pas mal de monde.
Merci MagentadeMars :-)
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mardi 13 janvier 2015 à 18h51
Junon
Bienvenue à toi ! Tu as raison de t'accrocher, c'est une belle aventure que vous vivez...
Merci Junon. Oui, il faut de l'énergie mais ça tombe bien, j'ai une pêche d'enfer :-) !
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mardi 13 janvier 2015 à 18h51
jesteban
L'amour n'est pas quelque chose qui se partage aux détriments de l'une des deux personnes que l'on aime. On donne à chacun quelque chose de différent. Ce que l'on accorde à l'un n'enlève rien de ce que l'on donne à l'autre, ne restreint en rien ce que l'on éprouve pour l'un ou pour l'autre.
C'est tellement vrai ! L'amour se déploie, j'en fais l'expérience depuis plus d'un an. Ce n'est en effet pas une quotité divisible.
Malheureusement, le temps lui se partage....
jesteban
Je suis rassasié par l'amour qu'elle me donne et je le reçois comme un don et non comme un dû.
C'est une façon très belle et très juste de considérer les choses.
Merci pour cette jolie réponse... :-)
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le mardi 13 janvier 2015 à 18h40
Merci Siestacorta.
Tout à fait, j'ai bien l'intention d'aller dès que possible à un café-poly ou soirée débat.
Pour celui de mes deux amours qui n'a appris la situation dans sa totalité qu'il y a peu de temps, en effet les indices étaient plus que criants. Mais il avait fait le choix de ne rien savoir, préférant laisser un voile sur l'organisation de ma vie. J'ai respecté ce souhait autant que possible, sans jamais mentir. Mais cela devenait intenable, et la "révélation" a fini par devenir incontournable. Sans doute la violence de celle-ci a-t-elle été décuplée par le fait qu'au fond, il ne voulait pas savoir....
L'article de blog que tu m'as conseillé m'a fait sourire. Oui, bien vu, c'est tellement cela !
Si Nurja, je sors en effet un soir par semaine. Donc une seule soirée/quinzaine pour chacun d'eux. On trouve notre rythme :-)
Mon fils connaît la situation. Je lui ai toujours parlé avec sincérité et honnêteté et je continue. Mais là je vois bien que ce n'est pas forcément évident à appréhender. Lui aussi "digère"...
C'est chouette que tu puisses avoir ce genre de conversations avec ta filleule :-)
Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

PolyGone
le lundi 12 janvier 2015 à 22h04
Polyamoureuse, enfin un joli mot pour me désigner, même si le correcteur d'orthographe souligne le mot.
Il y a un peu plus d'un an, en couple à l'époque depuis 7 ans - couple en fin de vie, couple au bord de l'asphyxie - je me suis inscrite sur un site de rencontre afin de mettre un peu de piment dans ma vie. En quelques jours et quelques difficultés à faire preuve de discernement dans l'abondance de sollicitations masculines, un contact très intéressant et fort stimulant s'est noué avec deux messieurs. Rapidement nous nous sommes rencontrés. Et le jeu du hasard, ce coquin qui présidait déjà l'affaire, a fait que je les ai rencontrés à 24 h d'intervalle.
Ces rencontres nous ont donné envie de nous revoir, et c'est ainsi qu'ont débuté deux relations en parallèle, en même temps, en secret...
Je pensais que cela ne durerait pas. L'expérience de la vie m'avait appris que forcément, inévitablement l'une au moins de ces deux histoires allait se révéler décevante, qu'une sorte de "sélection naturelle" allait s'opérer, que ma bi-infidélité ne durerait qu'un moment.
Et puis....
14 mois plus tard. Je suis séparée de mon compagnon, et ces deux relations se sont déployées, se sont renforcées. Très vite il a été évident qu'il s'agissait d'amour. Je pensais "je vais dans le mur", "je vais les perdre tous les deux". Mais.... Ce n'est même pas que je ne pouvais pas choisir, c'était que la notion même de choix n'avait aucun sens.
Aujourd'hui je vis deux histoires fortes, riches, passionnantes. Ils connaissent chacun l'existence de l'autre. Ils ont voulu se rencontrer et se parler.
Ces deux hommes sont la lune et le soleil, aussi différents, aussi essentiels. Ils sont intelligents, fins, ils sont courageux. Avec eux je découvre ce qu'être aimée vraiment veut dire.
Et pourtant ce n'est pas facile. Pour l'un d'eux, qui ne connaît la situation que depuis peu, c'est même très difficile.
A nous trois nous découvrons les difficultés que vous connaissez bien. La gestion du planning (une maman avec un enfant qui va chez son père un week-end sur deux, c'est pas ce qu'on fait de plus disponible), et le "trop peu" qui en résulte pour chacun d'eux. La jalousie. L'image sociale. Les questions du genre "comment dire à mon ado que maman aime deux hommes ?". Comment le dire à sa famille. Les amis qui prédisent la chute, ceux qui pensent que je suis une profiteuse, tout ceux qui refusent d'entendre qu'il s'agit d'amour.
Mais un incroyable instinct me souffle depuis le début que c'est bien, que c'est beau, qu'il faut tenir le cap.
Alors quand j'ai découvert votre site il y a quelques jours, quand j'ai lu les témoignages de personnes qui vivent cela, cela m'a fait un bien fou. Loin de l'image de dépravés, d'inconscients, d'exaltés, j'ai lu les messages de personnes sensibles et sensées, de personnes normales qui vivent une histoire hors-norme, du mieux qu'elles le peuvent et avec sincérité. Youpi, je ne suis pas dingue, nous ne sommes pas seuls. Chouette, vous existez et j'en suis plus que ravie.
Une polyaimante nouvellement arrivée.