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Discussion : Mon bilan… Et ma tristesse

CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 17h25
Ben vu que sa démarche est de "faire confiance au temps" je pense que je n'ai plus rien à faire...A part entreprendre mon travail sur moi. Très triste mais à la fois je ne devais pas m'attendre à un miracle au bout d'une semaine. Je douille mais je vais accepter.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 16h46
Il me dit "notre rupture était peut-être chaotique mais il me semble qu'on s'est tout dit. Alors qu'est-ce que tu veux qu'on dise de +?". Je crois que je peux rien faire contre ça :-/
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 16h27
J'avoue que je ne sais pas trop comment j'irais mieux. C'est une espèce de frustration, de vide, et puis tout ce que j'ai dit ici...Ca m'a poussé à lui écrire.
Du reste il m'a l'air assez agressif (là on discute) donc c'est peut-être trop tôt pour lui. Il ne peut pas penser "sincèrement" qu'on n'a plus rien à se dire.
J'y pensais hier et c'est vrai que certaines relations ne nécessitent pas vraiment de dialogue a posteriori : quand il y a désamour. Mais là, j'ai du mal à le concevoir. Il me dit "il y a des choses que j'ai pas encore digéré...". Je vois bien qu'il compte les "digérer" tout seul dans son coin.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 16h14
...Il a très mal pris ma question! Me demandant "qu'est-ce que tu veux que je te dise? Que ça va? Que ça ne va pas? Ca changerait quoi?".
Ouille!
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 15h46
Peut-être que je lui enverrai ce fil mais je trouve que j'y dis des choses dures : dures dans leur réalité ou leur interprétation peut-être, mais dure aussi en ce qu'elles touchent à des choses profondes de sa personnalité. Je ne sais pas si j'aimerais lire des gens converser sur mon "narcissisme", surtout que j'y mets parfois une certaine colère. Mais je verrai comment ça évolue.
Je lui ai envoyé un message en lui disant "tu m'as pas dit comment tu te sentais". On va voir, ça ouvre un peu + de possibilités. Là je suis trop déprimée, bloquée devant l'ordi à attendre, alors tant pis, j'ouvre ma gueule, j'arriverai pas à la fermer comme j'ai pu pendant la 1ère semaine où je "respirais".
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 14h00
Hmm tu marques un point. Plusieurs points même. Agir dans l'émotion, c'est connu pour être compliqué... Je pense que j'attends que ce soit lui qui fasse tout parce que j'ai une peur bleue qu'il me fasse comprendre qu'il tourne la page sans problème, etc. Je sais, c'est bas, mais humain aussi. Je me suis dit qu'il me demandait pour mon mémoire parce que je lui avais dit qu'il avait déconné de rompre à ce moment-là et qu'il a posé cette question pour se déculpabiliser.
Je ne sais pas quand est-ce qu'on va se parler vraiment. Là je nous sens assez gauches, à côté de nos pompes. Il doit être trop tôt. A la fois si on jouait cartes sur table dans un mois j'ai peur que ça "ravive" des choses en moi pendant un certain processus de deuil de la relation.
Je suis complètement perdue, là :-/ J'aimerais tellement bien faire.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 13h08
Héhé oui c'est facile à écrire...Mais tu as raison.
Après que je lui ai dit "bien retourné" pour souligner qu'il ne me disais pas dans quel état d'esprit il était, il m'a juste demandé si j'avais pu rédiger mon mémoire (ce pignouf m'a larguée en plein milieu de ma rédaction). J'ai dit "oui". Puis rien.
Je me sens vide! C'est dur.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 00h29
Joliment attentif...Mouais. Ca fait surtout "laisse-moi tranquille vilaine!!!" :-D
Evidemment je le poursuivrais. Là je sais qu'il est sur facebook mais je trouve sa formule un peu fermante. Du coup je ne vois pas trop quoi dire :-/ J'ai peur en fait.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mercredi 04 juin 2014 à 00h17
Bon...
A mon "j'espère que ça va", il a répondu "j'espère que toi aussi".
Joliment stérile. Je n'ose pas relancer. Tant pis!
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CLM
le mardi 03 juin 2014 à 20h40
Oui, c'est marrant parce qu'avant de l'écrire j'ai plein de pensées de colère qui me sont venues, de choses qui m'ont fait souffrir, bref...des motifs de rester fière et silencieuse, de pas être "celle qui craque en premier". Mais j'ai préféré ne pas me soumettre à ce vieil orgueil.
On verra bien si j'ai eu raison :-)
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CLM
le mardi 03 juin 2014 à 20h11
Vous avez raison, il n'y a pas vraiment de bonne solution mais une semaine de silence, je suis un peu gavée. Je lu ai juste envoyé "j'espère que ça va", on verra bien ce que ça lui inspire.
Pour moi c'est surtout important qu'il sache que je suis en mesure de parler, que je ne suis pas la pauvre victime larguée qu'il faut laisser tranquille en faisant silence radio (ce que c'est pénible d'être dans cette position!).
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CLM
le mardi 03 juin 2014 à 18h47
Ma foi je reste un être humain et j'ai encore peur de sa réaction, qu'elle puisse trop faire tanguer mon ego. Qu'il soit trop détaché ou qu'il se mette trop dans la position du "bourreau", après tout c'est lui qui m'a larguée à coup de grandes phrases fatalistes comme quoi il ne pourrait jamais me "donner ce que je voulais". Ca doit être le manque qui parle...J'aurais juste voulu lui écrire "j'espère que ça va" mais en même temps s'il me disait "oui oui tout roule!!!" ça me blesserait donc... :-)
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CLM
le mardi 03 juin 2014 à 17h19
Haha, après ne vous leurrez pas, derrière les analyses pas trop dégueu dont je vous fais part ici, j'actualise quand même ma boîte mail et facebook toutes les 5mn...Au cas où il me pondrait un miracle je suppose! Le manque arrive. Espérons que ça ne me brouille pas la tête (je résiste mais la tentation de l'appeler est grande).
Je ne sais pas trop combien de temps faut-il laisser passer pour entamer un dialogue post-rupture. J'ai peur que si on laisse passer trop de temps, on se "lasse" de l'idée de faire le point (pour en être passée par là...). Je ne sais pas trop. C'est très chiant de ne pas savoir dans quel état d'esprit il est depuis une semaine :-/
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le mardi 03 juin 2014 à 03h09
Vous avez raison.
Je suis moins dans ce délire de "à qui la faute", parce que j'ai cette certitude qu'un couple est un système. C'est pas deux personnes qui viennent coller leurs personnalités individuelles, c'est une chimie unique, le "nous". Moi avec lui j'ai eu des comportements que je n'ai jamais eu avec personne, des pensées aussi, des peurs...Et également des joies et des plaisirs, des bonheurs. Tous uniques.
Aujourd'hui est spécial : C'est le premier jour où il me manque...On se poste des chansons par facebook interposés comme des cons.
J'appréhende la suite des choses. J'aimerais vraiment entrer dans un dialogue avec lui à la suite de tout ça. Je commence une analyse de mon côté (Samedi, avec un psy qui a l'air vraiment bien, on a parlé un peu au téléphone et sa conception de la psy résonne vraiment avec la mienne, ce qui est rare vu le nombre de psys que j'ai vu) mais j'aimerais quand même qu'on "fasse" quelque chose de tout ça. A la fois je sais que cet éternel "potentiel" entre nous est peut-être voué à le rester (potentiel) et que je ne peux pas le forcer à avancer s'il ne le veut pas. Mais là je l'imagine déjà se morfondre en mode romantique, avec ses chansons fatalistes et son silence, et ça m'agace. Pour lui et pour nous. Et puis j'aimerais qu'il puisse me donner des éléments de compréhension. Mais ça viendra plus tard, j'imagine. Moi-même là je n'ose pas lancer un dialogue car j'ai peur (de craquer, d'avoir trop envie de lui dans tous les sens du terme). Mais c'est un peu angoissant cette idée de, dans 5 ans, me dire "je ne comprends toujours pas vraiment ce qui merdait exactement de SON côté". J'aimerais qu'il tombe le masque mais je ne peux l'y forcer.
J'y médite.
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CLM
le lundi 02 juin 2014 à 03h12
PS : J'ai bien noté TOUS les bouquins que vous me conseillez tous, merci beaucoup, vous êtes une source d'inspiration :-D . Je finis mes partiels et j'enchaînerai avec une petite razzia sur Amazon :-)
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CLM
le lundi 02 juin 2014 à 03h08
Salut Lulutine, merci d'avoir lu!
Ca me fait flipper cette histoire de manipulation. La psy avec qui je travaille m'a dit la même chose que toi...Moi-même j'ai fait un stage dans une asso qui luttait contre les PN et j'ai vu beaucoup de victimes parler de ces personnes, et je n'arrive pas à le reconnaître là-dedans. J'admets des "côtés" narcissiques comme je l'ai dit plus haut, mais comme je l'ai aussi dit j'ai l'impression qu'il est plus "paumé" que franchement manipulateur. Je lui avais dit que la psy m'avait dit qu'il était manipulateur et il me l'a ressorti souvent quand on se disputait, ça l'a beaucoup marqué... Je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression qu'il ait tenté de m'isoler des autres, il ne me reprochait pas sans arrêt ce que j'étais, il ne m'a jamais promis monts et merveilles ou fait rêver pour ensuite me casser, il a des relations amicales et familiales assez normales... Car oui, on peut TOUS avoir des comportements manipulatoires, et il a même dit un jour "oui peut-être que parfois je tente de te manipuler", comme si c'était plus un symptôme de la confusion qui régnait entre nous... Qu'est-ce qui te fait penser qu'il l'est?
Je dirais qu'il a admis des choses à certains moments (par exemple, que quand il veut avoir raison l'autre en face pourra dire n'importe quoi, il trouvera la parade pour lui donner tort, ou encore qu'il faisait des "fixettes" sur des choses apparemment insignifiantes [être très contrarié quand j'annule quelque chose qu'on avait prévu]...) mais il ne s'est pas vraiment remis en question, non. Après j'ai peut-être aussi peu formulé les choses dans le sens "tu devrais te remettre en cause" car j'étais assez obsédée par ma propre remise en question donc...
A notre activité d'aujourd'hui il était assez sombre, ralenti, et moi très enjouée (défensivement j'imagine, et pour l'avoir vu très "joyeux" aussi après une grosse dispute je sais que ça peut faire très mal, mais c'était plus fort que moi, il fallait que j'enchaîne les blagues). J'appréhendais beaucoup de le voir mais dans le sens "ça me saoule, c'est une corvée". Puis ce soir il a posté une chanson sur facebook où les paroles sont clairement dirigées vers moi...qui parle en gros d'amour de haine et d'espoirs déçus...Bref. J'ai l'impression d'être un peu dans le déni car à part le jour où nous avons rompu où je n'ai fait que pleurer, depuis jeudi, j'y pense sans être triste, tout en guettant s'il ne m'écrit pas, des choses comme ça. Je me méfie :-)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le samedi 31 mai 2014 à 14h58
Ca peut être difficile à concevoir mais j'ai été consciente de ces comportements dès le début. Le problème c'est qu'ils avaient une valeur défensive forte, mon instinct de protection m'y poussait sans cesse. quand on se chamaillait sur ces points que je cite plus haut, j'en ressortais déterminée à faire des efforts. Mais une forme de peur revenait et je suis TOUJOURS restée bloquée dans ce retrait passif-agressif.
C'est dur d'imaginer qu'il soit si immature émotionnellement, il a l'air si...expérimenté (que ce soit dans ses études, ses voyages, ses relations, sa vie quoi). Quand il n'était encore qu'un ami, j'étais doucement fascinée par ce que j'appelais son "assurance sereine". Je reste malgré moi sur une espèce de position où c'est moi qui ai mal géré (en acceptant ce que je n'étais pas en mesure d'accepter au début, etc) et qu'effectivement, si cela n'a pas fonctionné c'est """à cause""" de moi.
J'ai tenté de rompre plusieurs fois vers le dernier mois mais le sentiment d'inachevé était trop puissant à chaque fois. Je crains un peu le rejet, mais pas tellement, parce que mon corps me remercie depuis 3 jours et c'est un signal fort. J'ai passé ma première nuit sans anxiolytique hier et j'ai réussi à pondre mon mémoire + mon rapport de stage ces 2 derniers jours (bon après pour la note faudra voir hein :-D ). Je me sens un peu vide mais j'ai tellement souffert pendant la relation (déprimes à en dormir toute la journée, angoisses permanentes, perte de poids...) que je ne peux pas omettre le fait que cette rupture me fait du bien. Je checke toujours Facebook pour voir s'il m'écrit, je pense tout le temps à lui, je me repasse le film de la relation, mais je suis pas dans une attente de quelque chose.
Après, vu que ça fait 3 jours, je m'emballe pas. Ca me semble bizarre que ce soit si facile donc j'attribue ça au fait que ce soit le "début" de la rupture.
Et oui je suis un "matou grincheux" selon mon meilleur pote, une chafouine de base, une pince-sans-rire parfois cynique (mais jamais mauvaise), mais à dose raisonnable à part avec les chéris, et j'accepte tout à fait ça chez moi (voire c'est ce qui peut plaire).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le samedi 31 mai 2014 à 12h46
Ton message me fait chaud au coeur.
Je vais quand même faire mon mea culpa car je culpabilise sur beaucoup de choses et je ne veux pas que ça biaise ce post :
- J'ai été démissionnaire pendant toute la relation (ne pas oser proposer des choses, me protéger des ses possibles "aventures" en laissant planer des mystères pas forcément très sains sur d'éventuelles aventures de mon côté)
- Il a crée un projet musical dont le personnage principal porte mon nom et j'ai été incapable de m'y investir alors que c'était une chance pour nous de créer ensemble quelque chose, et il s'est battu jusqu'au bout pour que je m'y implique et que notre "oeuvre" se fasse. Je n'ai pas réussi
- J'ai eu des comportements très incorrects, défensifs mais incorrects : flirter ouvertement, devant lui, avec un ami proche à lui un soir où j'avais un peu picolé, pour le rendre jaloux ; le soir de notre rupture, alors qu'il était très énervé, quand il a enfin accepté de me rejoindre, je lui ai dit "ben viens on est au bar avec un pote!" ce qui était très déplacé, j'aurais du le rejoindre en "tête-à-tête", j'ai été inconsciente. J'ai fait plein de choses comme ça.
- J'ai eu beaucoup d'attitudes passives-agressives, ce qui rejoint le côté démissionnaire, à ne rien proposer mais à me plaindre que lui n'en faisait pas assez, que la relation n'était pas comme je voulais mais sans oser dire ce que je voulais (puisque je ne savais pas trop), je l'ai beaucoup fait. Encore une fois c'était défensif mais ça le touchait, négativement.
- Avoir remis en doute sa confiance H24 alors que je pense qu'il m'a réellement été fidèle la majeure partie de la relation, jusqu'à lui taper des crises de larmes injustifiées qui entraînaient des disputes épuisantes. J'ai vraiment cumulé une quantité infinie de jalousie et ça a pourri la relation.
- M'être beaucoup reposée sur mes lauriers de psychologie de comptoir en me plaignant de mes "blessures", de mon "passé", de mes "failles", dans un certain immobilisme, sans vraiment agir pour changer et aller mieux, ce qui ne transmet pas grand-chose à part une grande négativité.
- Je lui ai reproché beaucoup de choses en agissant exactement comme lui. Par exemple il voulait que notre relation reste cachée (car nous avons donc une activité en commun et cela pourrait être problématique que tout le monde sache, ce qui m'a toujours un peu gênée), du coup moi je ne l'ai présenté à aucun de mes amis, quand j'allais quelque part avec des gens je ne l'invitais jamais, si je faisais un apéro chez moi je ne l'invitais jamais, pour ensuite lui faire comprendre que j'aimerais bien qu'il m'invite quand lui est dans de telles situations, que je me sentais mise de côté. Ce genre de choses. Alors que j'aurais peut-être pu INITIER les comportements que je voulais, au lieu de me plaindre passivement.
- Puis enfin il me reprochait de tout "négativer" : je tournais souvent les choses en négatif, je tournais facilement ce qu'il me disait en reproche caché. "Ah si tu me dis ça alors ça veut dire ça", toujours dans le sens "en gros tu ne m'aimes pas/je suis pas assez bien", mon côté parano méfiant. C'est très décourageant pour l'autre.
Pour l'instant je n'en vois pas d'autres mais c'est une belle liste. J'avais besoin de le dire. Moi aussi je suis très narcissique et centrée sur moi et je ne dois pas vous faire croire que je suis la psychologue sensible et compréhensive que vous lisez sur ce fil : je peux aussi être un enfer.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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CLM
le samedi 31 mai 2014 à 11h37
Salut bouquetfleuri, il fait beau! (J'avais envie de le dire).
Je ne sais absolument pas si on peut encore dialoguer. Nous avons connu, globalement, 8 mois de chaos, mais le dernier mois était un CONCENTRE de chaos. On en est arrivés à un réel blocage.
Personnellement je suis archi prête à bosser sur moi. Ca ne se voit peut-être pas dans mes propos ici mais je suis vraiment coincée dans des problématiques de dépendance assez ancrées dans mes relations amoureuses et ça, je ne veux le faire porter à aucun partenair. Du reste, lui? Je ne sais pas. Je pense qu'on a besoin de temps, dans tous les cas.
Mon principal problème est de définir ce qui est lié à MOI, ce qui est lié à LUI, et ce qui est lié à NOUS dans toute cette histoire. C'est très compliqué. J'ai plusieurs hypothèses, contradictoires et qui se "tiennent" toutes plus ou moins, sur tous les points de notre relation. C'est un travail de déblayage à faire.
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CLM
le samedi 31 mai 2014 à 00h45
Alors...
- effectivement je suis arrivée à cette conclusion, d'une relation principale avec de possibles à-côtés (+ que discrets quand même)...mais très récemment. Et je n'ai même pas eu le temps de lui en faire réellement part puisque c'est là que j'ai dit que j'avais couché avec quelqu'un d'autre et on connait la suite...
- Lui donnait une forme de priorité à sa liberté...dans les mots. Par la suite il m'a toujours dit "mais pourquoi tu ne regardes pas mes actes, ce sont les actes qui veulent dire quelque chose". Bon, j'y suis pas arrivée, voilà...
- Il dit effectivement 'entretenir le flou' avec moi car il est dans le flou dans sa vie en général (ça n'a pas toujours été comme ça mais depuis à peu près 1 an 1/2 il est en stand-by, dans le flou donc). Il m'a dit qu'il aurait aimé que j'accepte ce flou et que je l'y accompagne. Bon, j'y suis pas arrivée non plus, voilà...
Je ne pense pas pouvoir me remettre avec lui dans ces conditions non, même si je ressens un grand vide et que je ne me leurre pas : je ne peux pas avoir fait mon deuil en 3 jours (on a rompu mardi soir!) et savoir que je le revois dimanche (pour notre activité en commun) me fout un peu le doute (comment je vais me sentir/réagir).
Ca a joué justement, que je demande des avis à droite et à gauche. Mes amis me disaient parfois "c'est louche" et je lui disais ensuite, pour lui faire comprendre mon désarroi. Il a toujours repris ça après dans les disputes pour me le reprocher, un peu en mode victime, alors qu'il peut autant jouer la carte de la culpabilité (quand il me dit qu'il est triste que je souffre, etc).
Après j'émets pas mal de réserves parce que là on parle de lui, mais j'ai quand même fait beaucoup, beaucoup de merde...Et il est très probable que certains de ses comportements aient été ni plus ni moins des réactions à ces merdes...