Polyamour.info

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Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

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wazza

le dimanche 25 mai 2014 à 00h45

Bonsoir,
Je lis vos commentaire et je me dis ai- je vraiment décrit l'homme que j'aime ? Ne suis je pas trop négative ? Suis je objective ? Peut on aimer une telle personne ? Vous me remuez les méninges. Alors merci. Que cela fait du bien de pouvoir parler. Moi qui suis si introvertie habituellement (je me qualifie de huître ) et bien je me découvre une parole. Je n'ai pas eu l'énergie de revenir sur le site avant ce soir. Je lis vos commentaire et je me dis mais je suis avec un monstre ... Et bien non.
Alors avant de vous raconter mon évolution je vais essayé de répondre à certaines de vos interrogations.

Le polyamour il n'y connaît rien c'est moi qui est aborder ce mot avec lui quand j'ai commencé à faire mes recherche. Lui même ne se qualifie pas de polyamoureux. Il dit aimer les gens et rechercher l'amour à travers eux (vibration, osmose, âme ). Il a ose aller au bout d son "évolution " il s'est accorder le droit de pouvoir aimer une autre personne. Me préparer au cours de ces années je ne crois pas, cela fait partie de sa continuité. Et assume ou pas la personne qu'il veut être. Mais son choix est imposé et subit de mon côté. Malgré mes efforts d'ouverture, il m'a souvent reprocher d'avoir même un peu trop lu et le faire des idées ou plutôt d'attendre trop de réponses à mes questions à travers eux.

Nous continuons de parler ensemble. Bon même si à certaines période ce ne fut pas la joie il y a toujours eu du dialogue. Le problème c'est que l'on se parle mais on ne s'entend pas.
Merci siestacorda pour ta réflexion pertinente. Et oui nous sommes deux. Un père et une mère. Nous avons tous les deux notre part de Responsabilité vis à vis des enfants. Comment mon fils peut ne pas souffrir s'il voit sa mère en pleurs et son père avoir ce comportement. Comment s'épanouir dans un tel climat ? Impossible.

Frustration? Non je n'emploierais pas ce mot. Je lui toujours dit tu es un anarchique. Toujours à ce battre contre le système, refuse d'être un mouton. Vous connaissez le dictons il est interdit d'interdire (tiens il faudra que je lui dise celle la). On ne dicte pas ma conduite et viens après le je suis libre.

L'autre..... 19 ans, qui a beaucoup souffert de problème été santé dans sa jeunesse, maladie génétique ( en admettant qu'elle soit vieille), étudiante, des problèmes familiaux (comme tout le monde). Et qui est follement amoureuse d'un homme qui est beau, intelligent, avec de l'expérience (pour le coup oui il est vieux et moi par la même occasion), qui sait parler en société, qui a du charisme (allez je stoppe ou vous allez vouloir son tel ). Amoureuse, qui plussoie à ses paroles, ne le contredit pas ou très rarement. Bois ses paroles, Alors vous me comprenez peut être quand je parle de cycle. Toujours quelqu'un en détresse pour être sauvé. Et ce sentir exister. J'entend le mot gourou de certains. Rael et elohim bon j'espère qu'il ne le connaît pas celui la....
Elle a la folie de sa jeunesse. Elle est au courant tout ou presque tout, puisqu'il ne cache rien. Ni à elle ni à moi. Elle est malheureuse de cette situation (comme dit mon collègue je suis trop sèche pour pleurer) et est triste de voir souffrir mes fils et moi. Mais ils sont dans une telle vibration commune, que je ne sais pas qu'elle note est joué.

Foncer, pourquoi foncer. Pas de temps à perdre la vie est trop courte, et quand vous perdez votre père dans cancer à 46 ans alors il y a urgence à vivre. Il a toujours foncez dans tout ce qu'il entreprend. Même les relations amoureuses du coup.

Enfants, je ne l'ai peut être pas bien décrit ou mal décris. Il n'est pas le père qui ne s'occupe pas de ses enfants malgré ce que vous pouvez penser. Jusqu'à présent il s'en est toujours bien occupé, présence et écoute. Et si notre famille en est la c'est grâce à lui. Je vous entend. Tu parles d'un résultat. Il ne faut pas oublié qu'à son divorce il s'est battue pour la garde de son fils, aujourd'hui il m'appelle maman et il a un frère, non pas une moite de frère. Alors même s'il par en cacahuète maintenant ....

La situation aujourd'hui. J'ai l'impression d'être l'héroïne de ma proposée série. Retour d'un WE de compétitions dans le nord, brutal. On discute de mon fils, j'ai vu la maîtresse qui me dit qu'il est intenable à l'école devine violent envers ses camarades et lui même, il ne prend pas la peine de copier ses cours, reste stoïque face à la maîtresse qui lui demande d'écrire. Il voit rouge me dit que si on en est la c'est de ma faute que j'aurais du le laisser faire à son idée et qu'au dépars les choses se passaient bien puisqu'il faisait du Skype avec mon fils derrière. Que maintenant il la déteste et que moi aussi. Qu'il l'aurait du l'emmener au cours et ses "escapade" et que les choses se seraient fait naturellement. Que la situation est injuste car il est honnête envers moi puisqu'il ne me cache rien. Qu'il n'est pas comme les autres qui mentent et font tout en douce. Me reproche de lire ses sms et Facebook (je ne peut pas lui reprocher je suis jalouse et oui et maso aussi par la même occasion car je sais que cela ça me faire du mal). Il dit m'avoir laisse du temps, mais que je ne m'adapterais jamais à sa manière de penser, de vivre.et dit que cela doit s'arrêter. Je lui ai dis stop. Stop on arrête tout, je partirais, je me prendrais un appartement, je me revois lui dire d'une manière tout à fait calme, je partirais. Je ne veux pas que l'on se haïssent ou se déchire. Il a fait son sac, je lui ai demande ou il allait, ne ma pas répondu. Je ne l'ai pas retenu. Le lendemain il ma envoyé un message pour me demande si les enfants éteint réveillés. Non. alors il est rentrer directement ce coucher avec mon fils et la emmener à l'école. Le matin il ma envoyé un message via face book pour me dire qu'il était heureux de nous revoir à l'aéroport qu'il n'avait pas osé m'embrasser par respect car il ne connaissait pas mes envies et besoins, quand je lui ai parle de notre fils cela a été très dur à entendre et que c'était trop pour lui à ce moment de sa reconstruction et que maintenant il était perdu, que cette nuit resterait extrêmement douloureuse car je lui ai dit que cela faisait 12 ans que je l'avais mal aimé. 12 ans un record pour lui qui s'était fixe la barrière des 7 ans dans une relation. Le soir je lui ai demandé comment ça allait, m'a répondue comment veut tu que je répondent à la question. Le lundi main matin avant que le réveil sonne je l'ai sentie se blottir contre moi. Avec une telle force, de l'amour, chose que je n'avais pas sentie depuis des mois. Je pense qu'il s'est retenu et ne pas pleurer . Je lui ai dit qu'il n'avait pas de Poids à avoir sur ses épaules que je ne lui en mettrait pas. Mais qu'il ne pouvait pas prétendre être heureux.

Alors maintenant un nouveaux sentiment est présent, il fait attention à moi, la nuit suivante nous avons parler de ses doutes des miens. Me prend dans ses bras et me serre fort. M'embrasse avec passion, et envies. A envies de passer du temps avec sa famille et moi par la même occasion.

Moi je tâtonne face à ce revirement mais qui l'espérais tant. Je me fais suivre par un psy pour avancer sur moi même. Certains dirons sortir de sont emprise, de ses manipulations. Mais je ne peux pas tout lui mettre sur le dos. Je sais maintenant ce que je ne veux pas. Dans ma vie professionnelle je suis infirmière. J'ai bien dit dans ma bien professionnelle. Et je ne veut plus l'être dans ma vie amoureuse. Pendant toutes ses années j'ai été son infirmière et absorbé ses maux, une vraie éponge et du coup je n'ai jamais pu exister en tant que tel lui qui était sur un tel pieds d'estal (il a résolu tous mes conflits existentiels). Maintenant nous sommes à égalité si je puis dire. Je commence à exister. Je me souviens avoir demandé à une amie qui avait vécu une chose similaire, quand est ce qu'on arrête de souffrir. Quand on est détaché. Et je crois que aujourd'hui je suis détaché. Je vie mieux la chose. Ce soir il n'est pas la (j'y reviens) mais cela ne me fait pas de mal cela me laisse du temps pour faire autre chose, m'occuper de mon fils et pour papoter avec vous. Je ne sais peut être pas encore ce que je veux mais je sais ce que je ne veux pas.
Il a un tel mal être que cela frise la pathologie pour ne pas dire qu'il est pathologique et je crois que s'il ne se décide pas à m'écouter et voir un psy pour lui donner ce que j'appelle les clés pour être heureux et vivre la vie qu'il souhaite. Et enfin faire le deuil de son père. Ne plus faire de cycle. Un jour je lui ai dis qu'il était impossible pour lui de sortir avec une personne "normale " sans casserole. Cette semaine il ma dit vouloir préparer ses enfants à son départ. Je ne parle pas d'un départ avec des valises mais d'un suicide, certains diront il bluffe s'est pour te retenir mais cela est tellement encré en lui et depuis tant de temps. Je l'ai toujours connu avec ce mal être, plus ou moins marqué avec le temps mais toujours présent, d'où je l'ai mal aimé. Je lui ai répondu que l'on ne pouvait prépare ses enfants à une telle fin. Qu'il était le mieux place pour savoir ce qu'est l'absence d'un père ( il avait 18 ans quand son père est mort et du coup à été soutient de famille ) mais je dois me protéger et surtout mon fils. Je n'ai pas à endosser son mal être, ne plus l'eponger.
J'ai prie un rendez vous pêchée le psy pour mon fils suite à la discussion avec la maîtresse. Il ma dit que j'avais bien fait de l'emmener qu'il était en grande souffrance et colère et peur pour sa maman. Qu'il était très sensible. Il veut le revoir encore une fois avant de nous voir tous les deux son père et moi. J'espère que cela sera aussi un déclic pour lui.
Aller dernier point, j'ai dis qu'il n'était pas la. Depuis 4 jours elle est la, dans la ville voisine. Il fait les aller retour pour dormir ici et être présent pour son fils. Ce soir on a trouver un prétexte de compétition pour noyer le poisson à mon fils. Sera t'il dupe ? Je l'espère pour sa construction. Mais les choses se gâtent de l'autre côté car elle veut du temps pour elle. Et lui dit vouloir passer du temps avec sa famille et même moi. Ce matin il ma dit ne pas vouloir aller la bas avec elle car il se sent obligé car elle est très " mal " mais qu'il ne peut faire autrement car il ne veut pas faire souffrir ( et oui pourtant j'ai souffert). Il ma même dit je t'aime ce matin, je n'ai pas su répondre. J'ai trop de douleur encore. Je ne sais pas si je serais capable de continué de vivre avec lui, lui "pardonner" le mal qu'il nous a fait. Car comme il a dit il y a eu x avant moi maintenant y aussi et demain qu'il y en aurait une autre. Et cela me laisse encore pleins d'interrogations et de doutes quand a ma capacité au polyamour.
Cela est étrange de raconter sa vie à des personnes que l'on ne connais pas alors que sa propre famille n'est au courant de rien. Ce soir j'espère qu'à mon écriture vous me sentez plus sereine et mieux dans ma peau. Bon cela est valable à c'est instant T et on verra plus tard. Mais c'est quand même un peu frustrant maintenant que vous connaissez ma vie de ne pas pouvoir en parler de vive voix. Je découvre une voix, ma voix même si je ne sais pas qu'elle sera ma voie.
Merci

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wazza

le dimanche 18 mai 2014 à 19h00

hello,
je reviens vers vous à la suite de mon post pour ne pas avoir à vous faire subir de nouveau mon histoire.
Juste vous parler de l'évolution de la situation.

Alors depuis je dirais que les choses et bien s'enveniment. Le sentiment d'être écrasé par un bulldozer. Je m'explique je vous passe le nombre de textos envoyés par jour presque je pourrais dire une centaine par jour mais la mon côté peste prend le dessus. Les skype qui durent quand je bosse. Après avoir demander un peu de discrétion il y en a moins quand je suis là. Comme il est en arrêt de travail depuis quelques temps alors ils se rejoignent tous les 15 jours pendant 3 ou 5 jours. Presque je commence à m'y habituer. Le problème c'est que depuis qu'il a décidé de changer de vie et être heureux (chose que vraiment je lui souhaite) c'est le chaos à la maison.
Le plus grand 17 ans ne veut pas en entendre parler. Il a dit à son père vie ta vie mais je ne suis pas d'accord. Mon fils qui était très complice avec son père s’éloigne (je dirais que lui et moi on se rapproche d'avantage). Il lui a présenté lors de compétition de sport. Pour lui cela à été difficile il lui a dit bonjour et au revoir (car il est polis). Il a même fait dormir dans le même hôtel que eux lors d'un déplacement. Je peux vous dire que pour moi cela est très dur et je m'efface, je crois que je ne serais plus capable d'assister à une course de mon fils. Malgré le fait que mon fils lui ai dit je ne veut pas la voir quand il fait une course, et bien son père revient à la charge avec elle, il lui a même proposé de dormir avec ou dans leur "baise en ville" que lui prête un ami a lui quand elle vient sur la région. Il a refusé et est allé dormir chez un collègue de sport.

Le plus petit lui réagit à sa manière. Déjà qu'il a du mal à tenir en place alors maintenant c'est pire. Sa maîtresse n'arrive plus à le gérer en classe il perturbe la classe, ne veut pas écrire ses cours répond à la maîtresse et est violent avec ses camarades. Alors après avoir discuté avec lui il me dit que d'une il s'ennuit en classe il faut copier des choses qu'il connait déjà puisque on les a travaillé à la maison. Et la 2ème il est en colère après son père qui passe selon ses mots son temps au café le matin avec ses collègues, la journée sur skype avec elle ou alors il est absent. Alors que son père refuse toute contrainte pourquoi lui il devait en avoir ? Il lui a même chanté il faut que t'oublie cette fille et soit heureux...

Et moi, je me perds, j'ai le sentiment de n'avoir plus de place. Pas de texto qui disent je t'aime, amour, tu me manques...c'est plutôt tu finis à qu'elle heure il manque du pain. Je m'éloigne je pleure intérieurement chaque fois que son téléphone sonne pour un message (peut importe qui l'envoie). Je supporte plus facebook. Je lui ai dis que je ne me sentais pas aimé que je voulais avoir moi aussi des messages, mais il dit comment il pourrait m'en envoyé alors que mon comportement ne lui donne pas envies de preuves d'amour (je le comprend). Sous prétexte qu'avant on ne s'envoyait pas 50 messages par jour pourquoi le faire maintenant.
Le soir on s’éloigne de plus en plus dans le lit. Il vient quand même vers moi pour me prendre dans ses bras mais je ne ressens pas son étreinte. Parfois il parle la nuit et dit mon baby d'amour et me prend dans ses bras, c'est comme une erreur de destinataire il ne ma jamais appelé ainsi.
Les rares fois ou l'on a fait l'amour, je suis tellement focalisé sur ses gestes, son regard que je ne sais pas s'il pense à moi quand on le fait. Mais c'est probablement mon côté dépressif qui parle. Mais que dire d'un homme qui ne vous regard pas quand il vous fait l'amour alors qu'il l'a toujours fait.

alors voilà ou j'en suis, pas amusant....Je ne sais pas si l'on dois se séparer malgré que l'on dit s'aimer. Prendre un peu de distance pour pouvoir se retrouver ou alors ne jamais se retrouver. Lui ne changera pas sa façon de voir la vie être aimé de plusieurs personnes et en aimer plusieurs. Ce que je respecte et comprend et ne veut pas le faire changer puisqu'il serait malheureux et ne veux pas vivre avec quelqu'un de malheureux. Je pense que j'aurais pu d’avantages intégrée se sentiments cette philosophie de vie, j'ai tellement appris de vous de livres (trop de livre à son gout du coup moins de naturel), mais j'ai l'impression que l'on ne m'a pas laissé le temps. J'ai été avalé par lui et son urgence de vivre. Il le revendique l'a présenté à des amis communs (voyez comme je vie il suffit de le faire et de se laissé aller, bande de naze vous faites tous en cachette) et je m'exclus car je ne suis pas capable d'assumer et subit une situation car je suis trop dedans pour prendre une décision. Comme je lui ai souvent dit je ne suis pas une première de ligne qui fait front et se bat pour soi et les autres, d’où mon besoin de temps et de confidentialité.
Alors il est le premier à me dire la vie est belle et que je dois juste regarder du bon côté.

Merci

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wazza

le samedi 22 février 2014 à 23h22

J'ai oublié une question , et oui encore une. Je pose des questions au polyamoureux sur leur expérience ( encore merci) mais celles et deux qui sont de mon "côté" comment vivez vous la chose ? Comment vivez vous la "réunification" (on se croierait dans kolanta) quand il revient de ses weekend end?
Merci

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wazza

le samedi 22 février 2014 à 23h06

Merci pour vos réflexions.
Je suis d'accord pour un consensus afin que nous soyons tous les 2 autonomes. Mais j'ai le sentiment que moi j'avance à 10km/h alors que lui est à 130km/h, puisqu'il s'épanouit dans cette relation et ne fait rien de "mal". Alors il y a un problème de décalage. Alors comment s'harmoniser ?

Pour ce qui est d'hypersensibilité, comme tu l'as dit il n'a pas d'autres choix que d'aider les autres car il s'aide lui même, mais du coup il est sujet au manipulateur. Même moi par ma souffrance, je le manipule et le culpabilise involontairement. Puisqu'il ne support pas l'idée de faire souffrir. Je ne sais pas comment vous faites pour vous sentir "non coupable". Je m'exprime mal, ce que j'essaye de dire c'est que vous vivez plusieurs relations. Mais quand vous vous découvreur polyamoureux comment vivez vous le changement ? Vivez vous bien l'alternance? Y a t'il une "l'officielle " je ne sais pas s'il y a un ordre. Un peu confuse j'en suis désolé.

Très belle remarque sur le sauveur. Il est comme tu dis sincère dans sa démarche. C'est en lui d'aider les autres et un jour je crois qu'involontairement je l'ai blessé quand je j'ai lui ai dis que je n'avais pas besoin de lui que tous mes problèmes étaient réglés (grâce à lui). Du coup zorro est peu être perdu. Mais le problème c'est moi qui m'enferme dans ce rôle de victime et il est le premier a me dire que je me pourrie la vie et que je dois en profiter. Eh oui tu as raison inconsciemment je suis de nouveau une victime. Merci de m'ouvrir les yeux.

Oui j'ai peur de le perdre, je suis dépendante de lui. Je souffre de son manque d'attention à mon égard, je lui dis mais il ne m'entend pas trop NRE. Alors qu'elle sont les bonnes choses à demander pour continuer ? Tout ce que tu dis me parle siestacorta.

J'avoue que pour l'instant je ne pense absolument pas a avoir une relation ailleurs. Je ne sais pas si j'en suis capable. Enfin oui j'ai envie de m'ouvrir et de voir d'autres personnes de discuter comme je le fais avec vous. Et le plus si affinité n'est pas l'ordre du jour. Pour moi parler derrière un clavier est plus facile que de vive voix.
Et comme tu dis y a du boulot car je suis persuader l'un comme l'autre on a envie de cette belle route, faut il en trouver le chemin.

Encore merci pour tous vos échanges, je vais finir par me trouver (la je suis en phase positive) et je m'excuse si je suis maladroite par les questions. Mais quel bonheur de pouvoir parler librement sans peur du regard d autres.

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wazza

le samedi 22 février 2014 à 07h46

Lu lutine le livre dont tu parles je le connais très bien et lui aussi. C'est moi qui lui ai offert car je trouvais qu'il lui correspondais bien. Il est son livre d référence. C'est pourquoi maintenant il "cultive sa différence" et ne veut plus rentrer dans les dictat de la société il en a trop souffert. Il veut être lui ce que je comprend avec sa manière de penser. Il a compris qu'il était différent des autres et ne veut pas ressembler aux autres. C'est pourquoi je l'aime.

Pour répondre à ta question amour pur. Est un amour pour lui qui est beau, que rien ne peut arrêter. Pas encore polluer par l'esprit malveillant des Hommes. D'où linutiliter de mettre un préservatif (Malgres que j'en ai acheter pour lui). Il a ses propres critères pas tant le physique mais le psychique. Une connection neuronale qui le rend en symbiose avec l'autre, la même corde vibratoire. Si je me souviens bien Tu rencontreras ce terme dans le livre. En fait je crois que moi je ne sais pas mettre les bon mots la dessus.

NRE je ne connais pas mais je vais pouvoir me documenter. Mais cela semble lui correspondre. Et pas que dans l'amour. Des qu'il commence une nouvelle chose c'est à fond et très energivore.

Pour les enfants tu as raison. Je me retrouve à "assumer" d'autant plus que mon esprit de maman fait que je ne peux les laisser. Enfin le plus petit car le plus grand se débrouille. Tu as encore raison en se moment s'est plutôt leur montrer papa a fait une rencontre et maman souffre.

Le temps pour moi comme tu le dis est important, je ne le fais pas assez mais j'apprends. J'essaye d'être "égoïste".

Merci de partager ma souffrance sans jugement. Car cela est très difficile dans parler à mon entourage car ils prendraient partie prie, pour eux dans notre société on ne vit qu'avec une personne.

Merci pour ces pistes de réflexions qui me permettent de faire résilience.

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wazza

le vendredi 21 février 2014 à 23h39

Je me lance le polyamour était un mot inconnu pour moi jusqu'il y a 2 mois. Alors comment la plus part des gens je farfouille sur Google, je lis des livres. Pourquoi ?
Et bien comme souvent l'autre en fait la demande. Pour résumer, je vie depuis 12 ans avec mon compagnon. Il a un enfant d'un premier mariage que nous élevons ensemble et je suis fière qu'il m'appelle maman, il a 17 ans. Nous avons eu un enfant ensemble qui a 9 ans. Mon compagnon, pour ne pas dire mon mari (on est pas marié, mais pacsé mais il n'a jamais supporte l'idée de la possession, ma femme, mon mari) est comme un pourrait dire est à la recherche de "spiritualité " et de paix intérieure., être en accord avec lui même. Depuis que je le connais il a toujours commencé ses relations amoureuses de manières chevaleresque par une relation d'aide (il est très doué voir surdoué pour démêler les conflits intérieur et relationnel de l'autre ) et moi compris. J'ai mis ca sur le fait qu'il n'a pas pu sauver son père décédé d'une longue maladie (il la soutenu plus de 6 mois a l'âge de 19 ans et est devenu soutient de famille ). Il est de nature généreuse il m'aide beaucoup à évoluer. Nous avons beaucoup évoluer ensemble en fait l'un pour l'autre (puisqu'il est passé par beaucoup de haut et de bas pour ne pas dire dépression). Il est excessif quand les choses vont bien (wouah) et excessif quand les choses vont mal.
Il ma trompé quelques temps après la naissance de notre fils. Il cherchait de l'affection ailleurs vu que j'étais centré sur mon fils. Pilule difficile à digérer mais digérer. Je me remet en question et tout redevient "normal". Les années passent et plusieurs années après il s'éprend d'une amie d'un amour "spirituel " d'une telle force... Il n'y a jamais rien eu entre eux pas même un smac comme il ma dit. Elle lui a demandé de choisir entre elle ou moi car elle en voulait plus. Il a arrêté de la voir. Il ne veut pas de possession. Mais elle est reste toujours dans sa tête pendant 5 ans (je viens de l'apprendre ). Il la voie de tant en tant depuis quelque temps et je pense qu'elle est devenue une vraie amie pour lui.
Depuis quelques mois dans sa quête de bonheur intérieur, il intègre un groupe sur un réseau social dans lequel il se reconnaît. Il s'est toujours sentie différent par rapport aux autres sur sa manière de pensée, incompris par la société, rejeté car différent car un peu surdoué et mal dans sa peau, un peu anarchiste , toujours à votre aider son prochain, il est capable de vous analysez et de trouver ce qui fait mal chez vous pour le soigner. Certains pourrait le qualifier de médium tellement il perçoit les émotions des autres. Et sur ce groupe il commence à converser avec une fille avec qui il dit des mots d'amours, peut être comme bien des hommes ou femmes sur des forums. Mais cela c'est arrêté très vite car dans son feeling il y avait un grain de sable.
Puis viens une autre, qui un soir ou plutôt une nuit lors de malêtre, l'aide. Et la les choses changent. Les messages privées, les sms, les appels, ,les skypes. Jusqu'à la rencontre.
Elle habite à 300km de chez nous et est très jeunes (ils ont 25 ans de différences ) et à des soucis de santé et autres soucis à l'époque (zorro est arrive). Cela fait deux fois qu'il va chez elle, ils ont passé un weekend end proche d'ici et un autre est à venir. Il l'aime, ils ont la même vibration, elle prend soins de lui, n'a pas été contrainte là-bas, ils ont eu des rapports (non protégé, car leur amour est "pur").
Mais je sais qu'il culpabilise. Car il l'aime et il m'aime. Alors j'ai beau lire, lire, lire, discuter avec lui (nous parlons beaucoup de la situation, même nous parlons plus qu'avant). Mais moi je souffre et subit pour l'instant cette situation. Même s'il ne m'avait jamais promis le mariage il y a 12 ans on n'avait pas non plus parle de polyamour. Je vis avec quelqu'un avec qui je ne me dispute pas, on a des relations sexuelle épanoui, des projets de vie ( on compte acheter une maison ) de voyages.

Je vais vous passez le couplet sur les violences que l'on peut s'infliger, sur mes émotions, les pleurs, les insomnies, le manque de confiance en moi, la perte de poids (quoi que la ). Mais s'est surtout ce vide quand on vie sa vie à travers l'autre, quand on a la sociabilité d'un ours, quand en fait on vie sa vie de mère, d'épouse , de travailleuse. Mais quand tout part, il y a le néant.

Alors comment s'adapter?
Est ce qu'on le peu?
Doit on en parler aux enfants (pour lui comme il n'y a rien de "mal"il n'y a pas de raison de ne pas en parler au enfants et de leur montrer une autre façon d'aimer pour ne pas souffrir par la suite de mono, ce qu'il a fait d'ailleurs )
Et si je n'étais qu'une monogame pure et dure ?
Et si je m'essayer au polyamour ? Serai je épanoui ? Comment le vivrait il ? Me "l'autoriserait il " ? (Car pour lui je ne le ferai que par "vengeance") comment rencontrer des personnes ?
Est ce que je dois tout savoir sur ce qu'il fait là-bas avec elle ? (Manque de confiance= vouloir tout contrôler et surveiller )
Faut il créer des règles ?
Comment ne pas le rendre otage de me tristesse ?
Il dit qu'il m'aime mais pourquoi ne m'envoie plus de sms, depuis qu'il est avec elle, téléphone aphone ?
Pourquoi ici il envoie des centaines de sms par jour, des appels et des skypes ?
Dois je me laisser conduire vers cette belle route, comme il le dit?
Comment faire ma résilience ?

Et il y a aussi du positif. Perte de poids je me sens mieux dans ma peau( bien qu'ancienne obèse je n'ai jamais eu la perception de mon corps), nous n'avons jamais autant discuter. Il cherche à me faire avancer à m'épanouir à me sentir mieux. Me dis de vivre quand il n'est pas la que nous n'avons qu'une seule vie et l'énergie que je met à pleurer est du temps perdu pour moi. Je m'ouvre un peu plus au monde et à lui. Quand les choses ne vont pas je les lui dits.

Désolé, c'est long à lire et pourtant j'ai essayé de résumé des années de ma vie, de notre vie.
Merci de votre lecture.

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