Participation aux discussions
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 15h23
Je suis un des chantres de l'indépendance absolue.
Mais, dans la pratique, mes propos sont plus nuancés.
Je suis indépendant et je suffis à moi-même, mais j'ai une famille qui, pour plusieurs aspects, est dépendante de moi.
J'ai une femme, des enfants, des parents âgés, des partenaires secondaires, une entreprise à faire tourner... Plein de gens qui, si je n'étais pas là, seraient dans une situation très problématique.
Donc, j'ai des obligations.
D'abord, l'obligation de rester en vie. Pas de moto pour moi, pas de sauts en parachute, pas d'escalade à la montagne et pas de sports dangereux.
Ensuite, l'obligation de travailler pour nourrir tout le monde.
Et l'obligation de passer un peu de temps avec chacun, dans la limite de mes engagements professionnels, et en essayant d'être le plus juste possible.
Mais toutes ces obligations je les ai faites non pas parce que la société me les impose, mais parce que j'ai choisi.
Et il y a plein de personnes pour lesquelles j'ai choisi de n'avoir aucune obligation. Des personnes violentes, manipulatrices, qui ne méritaient pas d'être dans ma vie.
Discussion : [Lexique] Poly par défaut

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 14h13
De mon côté, je suis à un niveau encore supérieur.
Je n'ai jamais été en couple monogame.
À l'adolescence, j'étais trop occupé à fuir le couple dysfonctionnel de mes parents pour m'occuper d'avoir une relation (j'aurais bien aimé, mais je n'avais pas l'énergie pour le faire)
Sorti de la maison familiale, j'avais trop à coeur ma liberté, et j'avais trop de choses à explorer pour m'engouffrer dans un couple monogame.
Puis j'ai été pendant très longtemps l'amant de femmes mariées ou fraichement divorcées, et j'ai fait quelques expériences dans l'échangisme.
J'ai eu ma première expérience de vie de couple vers mes 35 ans. Et là, c'était trop tard pour renoncer à ma liberté.
Donc, je sais que je peux supporter une relation de couple avec, grand maximum, le 20% de mon temps. Dès que ça dépasse ce taux là, je commence à chercher les sorties de secours.
Discussion : Je ne sais pas si c’est de la jalousie ou de la déception ou les deux…

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 14h02
Schmariel
Avec l’une de mes relations, j’ai quelques difficultés. Il a tendance à modifier certaines choses parfois et ça me blesse. Cette semaine fut la goutte de trop, il m’a demandé à bouger mon jour où on se voit pour qu’il puisse voir une autre. J’ai dit ok mais c’est la dernière fois. Au final, on n’a pas passé un super moment pour des raisons indépendantes et extérieures à notre volonté. Et aujourd’hui j’apprends qu’il voit son autre, toute l’aprem et soirée… et je suis un peu deg. Surtout ils vont faire des trucs un peu « extraordinaires » et je me dis ben et moi dans tout ça ? On me bouge du planning, on fait pas un truc qui sort du quotidien, etc. Bref je me sens mise de côté, je suis triste. Et je me demande si y a pas un peu de jalousie… je culpabilise alors que je pense que ma réaction est tout à fair valable.
Et puis, leur relation apparemment ne va pas très bien mais du coup, la nôtre est… comment dire ? Relégué à l’arrière ? Je sais pas je suis vraiment triste dans toute cette histoire et je déprécie ma meta que j’aime bien à la base alors que le responsable c’est mon amoureux et pas elle… vos avis ?
C'est juste un trou dans le planning. Rien de grave, ça arrive.
Essaie de t'occuper avec quelque chose d'autre, et ça passera tout seul.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 14h00
artichaut
Asséner une chose n'en fait pas une vérité.
Penser le consentement hors de tout cadre prenant en compte les privilèges, hors des situations d'emprise, hors de la précarité affective et du degré de confiance en soi, c'est penser qu'on est tous et toutes égales face au consentement. Ça mène au monde dans lequel on vit : ce sont les plus forts qui gagnent en opprimant et se servant des autres.
Dans le cas présent @Bluerose exprime un très fort manque de confiance en soi. Et son conjoint se lance dans une aventure "poly" (on pourrait presque dire d'adultère déclaré). Il n'y a clairement pas eu respect de consentement relationnel. D'une part car non respect d'un contrat tacite, d'autre part car aucune prise en compte des enjeux de pouvoir dans la situation.
Ne pas être prise en compte alors qu'on est en relation depuis 5 ans, a fortiori dans une situation de grand déséquilibre en terme de confiance en soi, c'est non seulement dur à avaler, mais de surcroît propulse dans une situation dangereuse.
C'est facile de dire que le consentement c'est facile, quand on est soi-même pétri de privilèges.
Malheureusement on peut forcer l'autre, juste parce qu'on profite de sa situation de précarité (émotionnelle, affective, matérielle, etc).
Le manque de confiance en soi n'est pas une raison valable pour jeter la faute sur l'autre.
Personnellement, je préfère directement éviter de me mettre en relation avec des gens qui ont du manque de confiance en eux-mêmes, et qui essaient de combler leur manque par ma présence.
ça donne vite des dynamiques malsaines, où l'autre personne devient vite dépendante de moi, et où je deviens le bouc émissaire de ses manques de confiance.
Si vous vous retrouvez dans ce type de situation, FUYEZ!
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 13h56
artichaut
La monogamie imposée est une violence, de même que le "polyamour" imposé.
Tu semble vivre dans ton utopie masculiniste et ne vouloir voir que la violence… des autres…
J'arrête là également les échanges ici avec toi, pour ne pas polluer le fil de @Bluerose
Même si cela ne vous plait pas, la monogamie reste une forme de relation non consensuelle et avec un certain côté violent.
Et comme toutes les formes de relation non consensuelle, c'est une forme de relation qui ne dure pas longtemps. Tôt ou tard, les gens se libèrent.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 12h46
Alabama
@kill-your-idols
Bien sûr qu'on peut obliger quelqu'un à faire du sexe avec nous, à être fidèle, à rester en relation avec nous. Ça s'appelle même de la violence conjugale, et c'est puni par la loi. Donc le consentement n'est pas de soi à soi, même si je vois ce que tu veux dire. Il est aussi dans le rapport à l'autre : s'assurer que l'autre est d'accord avec ce qu'on lui propose.
Et la question se pose souvent dans le cadre du polyamour qui "débarque" à l'improviste : a t'on demandé le consentement de l'autre pour aller dans le polyamour ? Ce consentement est-il enthousiaste, éclairé et libre ?
Dans un contexte où le consentement est appliqué systématiquement, le polyamour qui débarque à l'improviste est parfaitement légitime.
Au contraire:
La monogamie est une forme de négation du consentement, et même une forme assez violente. Vous décidez de ce que l'autre personne peut ou ne peut pas faire avec ses organes sexuels, et vous le menacez de lourdes conséquences s'il fait de ses organes sexuels un usage différent de celui que vous lui avez imposé.
Même chose pour la mono-affectivité. Vous décidez les sentiments que l'autre personne doit et ne doit pas éprouver, et vous le menaces de lourdes conséquences s'il éprouve des sentiments qu'il ne doit pas éprouver.
La monogamie est une forme de violence et de non consentement largement normalisée. Mais cela ne la rend pas moins violente.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 12h07
artichaut
Moi, perso, je tique sur cette formule.
Même avec le développement qui pourrait laisser penser qu'il s'agit de consentement relationnel et non de consentement sexuel, je tique.
Il y a certes un consentement avec soi même que l'on peut avoir tendance à oublier dans le lien à l'autre, mais ne penser les interactions que vis à vis de soi-même, que de son point de vue à soi, c'est refuser le lien, ou bien c'est utiliser l'autre pour ses seuls besoins.
Je répète: le consentement est toujours relatif à soi-même:
- vous ne pouvez pas obliger quelqu'un à faire du sexe avec vous
- vous ne pouvez pas obliger quelqu'un à vous rester fidèle
- vous ne pouvez pas obliger quelqu'un à rester en relation avec vous.
Tout ce que vous pouvez faire est décider de votre consentement:
- vous pouvez décider (ou pas) de faire du sexe avec une personne
- vous pouvez décider (ou pas) de rester fidèle à une personne
- vous pouvez décider (ou pas) de rester en relation avec une personne.
Mais vos choix n'engagent que vous, et l'autre personne n'est pas obligée de faire les mêmes choix que vous. De plus, chacun de vous peut modifier ses choix en tout temps.
Après, c'est bonne éducation d'informer ses partenaires s'il y a un changement, de manière qu'ils puissent faire leurs choix en toute cognition de cause. Il est aussi bonne éducation de ne pas faire de drames si l'autre personne modifie ses choix.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 19h56
Lili-Lutine
Tu présentes ça comme un “rééquilibrage” plutôt que comme une manipulation Mais il me semble utile de souligner deux points qui peuvent poser problème :
1.Ta définition de la manipulation change en fonction de ton exemple, de manière à te dédouaner Or, ta "technique" reste bien une façon de moduler artificiellement ton comportement pour influencer l’autre, ce qui relève d’une stratégie indirecte plutôt que d’un échange transparent
Ma technique est surtout une façon de moduler son comportement pour se comporter comme un être humain adulte et indépendant. D'abord c'est un entrainement sur soi-même. Comme conséquence inattendue, en étant plus adulte et indépendant, on attire naturellement les autres.
Lili-Lutine
2.Tu présentes la communication ouverte comme une forme de manipulation, ce qui est un renversement rhétorique assez classique : discréditer une pratique relationnelle saine (dire ses besoins) en l’assimilant à un "piège" pour l’autre
Pour moi, exprimer ses besoins et ses ressentis n’est pas "se décharger" sur l’autre, mais au contraire assumer sa responsabilité dans la relation et permettre à l’autre de faire des choix libres et éclairés , ce qui est la base du consentement
La communication ouverte n'est pas du tout une pratique relationnelle saine. C'est surtout une manière de se nettoyer la conscience. On pose plein d'attentes, mais on le pose de manière polie, sans crier et sans pleurer, et on se sent bien parce qu'on n'a pas crié et on n'a pas pleuré.
Mais la question de base reste la même. On a fait plein de requêtes à l'autre, et on s'est déchargés de toutes responsabilités. Si l'autre n'accepte pas les requêtes (et il ne les acceptera pas, sinon on ne serait pas arrivés là), c'est sa faute.
Lili-Lutine
Je ne vais pas jouer au ping-pong sur ce point avec toi, car je sais que tu continueras à appuyer sur ta propre vérité Je préfère laisser ces éléments ici, afin que chacun·e puisse se faire sa propre réflexion
ok. ça me va bien.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 17h21
Lili-Lutine
Je comprends l’idée de départ sur le consentement : on ne peut décider que pour soi-même, et c’est une base saine dans les relations
En revanche, la partie "moyen pour faire revenir une personne" m’interpelle...
Ajuster volontairement son intérêt "un cran plus bas" que celui perçu chez l’autre, dans le but de provoquer une réaction, ça ressemble beaucoup à une stratégie de contrôle affectif...
Ce type de mécanique joue sur le manque, sur la frustration, et non sur la communication ouverte
Même si ça peut "marcher" ponctuellement, ça s’appuie sur une forme de manipulation émotionnelle qui, à mon sens, n’a pas sa place dans une dynamique éthique ou consentie
Dans les relations où l’on souhaite de la liberté et de la sécurité émotionnelle, il me semble plus constructif de dire clairement ce qu’on ressent et ce dont on a besoin, plutôt que de doser intentionnellement son intérêt comme un levier !Message modifié par son auteur il y a une heure.
En réalité, ajuster son intérêt est plutôt une manipulation sur soi même. Une relation fonctionne bien quand elle est équilibrée, et quand les deux personnes y mettent la même énergie. Ce que je conseille est d'y mettre la même énergie que l'autre personne, voire un petit peu moins, et ceci même si on aurait envie d'y mettre beaucoup plus d’énergie.
Mon conseil aurait été de la manipulation si j'avais dit d'y mettre beaucoup moins d’énergie que l'autre personne. Dans ce cas, l'autre se retrouverait en manque d'affection sans trop d'explication, et ça ne serait pas correct vers lui. Au contraire, je propose plutôt un rééquilibrage, ou personne ne se sent négligé et personne ne se sent étouffé.
Dire clairement ce qu'on ressent et exprimer ses besoins: bien que cela puisse sembler un acte anodin et bienveillant, c'est un acte de manipulation très fort. En disant tout, on se décharge de toute responsabilité, et on met sur l'autre toute la responsabilité de la relation.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 16h01
Le consentement est toujours uniquement relatif à soi même.
Si l'autre personne vous trompe ou vous quitte, vous ne pouvez pas consentir à sa place.
Tout ce que vous pouvez faire est accepter son changement et décider ce que vous faites.
- je reste?
- je pars?
- je trouve moi aussi une autre relation de mon côté?
- j'essaie de la convaincre à rester avec moi jusqu'à qu'elle cède ou jusqu'à qu'elle me bloque de partout?
Mais vous ne pourrez jamais décider à la place de l'autre personne.
------------------------------------
Ceci dit, il y a un moyen pour faire revenir une personne qui a perdu de l'intérêt pour vous. Ça ne fonctionne pas dans le 100% des cas, et souvent ça prend du temps pour fonctionner. Mais, en général, ça fonctionne toujours plutôt bien.
Vous observez votre partenaire, vous prenez note de l'intérêt qu'il porte pour vous. Essayez de le quantifier, et faites de manière que votre intérêt pour lui soit toujours un cran plus bas de l'intérêt qu'il porte vers vous.
De cette manière, il se sentira libre, il ne se sentira pas jugé, et il sera libre de venir vers vous à la première occasion.
Discussion : Entre passion et douleur, comment trouver l’équilibre?

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 13h51
Tout à fait. Il faut que l'emploi du temps soit équilibré des deux côtés.
Avoir un deuxième partenaire est le meilleur moyen de remplir le vide. Sinon, des intérêts divers et variés pourraient aussi faire l'affaire.
Discussion : Les traces de la monogamie dans tous nos liens : système, loyautés, attachements, et comment on compose avec

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 13h40
Topper
Je pense que l'on peut tout à faire sans escalator relationnel. Certaines relations polyamoureuses en sont totalement exempte. Ces personnes se voient quand elle se voient, passent de merveilleux moments ensemble, s'aiment, ne "construisent" absolument rien d'autre que leur lien, n'ont aucun projet commun et ne veulent pas plus que ça.
J'ai au moins un exemple de couple monogame dans mon entourage qui a fait sans escalator relationnel. Ils ne se sont jamais mariés, jamais d'enfants, et ont toujours vécu séparément tout au long de leur vie. Cela fait quarante ans qu'ils sont ensemble. Ils se sont finalement installés dans la même maison il y a quelques années à environ 65 ans.
Si on y regarde de plus près, qu’est-ce qui n’est pas escalator dans la vie? Notre carrière, nos loisirs, nos sports, notre style de vie etc. j’ai un peu l’impression que tout suit une envie de toujours plus.
C'est vrai, et c'est ce que j'évoque dans mon message précédent. Est-ce que l'envie de toujours plus est propre à l'humain ? Le capitalisme qui est construit ainsi nous pousse-t-il à ça ou est-il la résultante de la construction humaine ?
Quand bien même, est-ce que ça justifie de ne pas le remettre en question ?
Il y a trente ans, on imaginait pas la planète comme quelque chose d'épuisable. Aujourd'hui, on a complètement changé notre perception (du moins pour une part de l'humanité). On réalise que les ressources sont limitées, que la croissance infinie est impossible. Ce n'est pas parce que on a toujours fait comme ça que c'est la bonne et la seule façon de faire.
A mon sens, ce n'est pas ce qui compose les étapes de l'escalator le problème. C'est le mécanisme même d'escalator. Lorsque tu mets le pied sur la première marche, tu es irrémédiablement entrainé vers l'étape suivante. Tu ne te poses pas la question de ce que tu veux. Ton/ta partenaire, ta famille, tes amis, les livres, les films, les séries, la société s'en charge pour toi. Tu n'as pas à réfléchir.
Le problème, c'est que les gens sont conditionnés, ne réfléchissent pas, se réveillent 25 ans plus tard alors qu'ils ont la baraque, le crédit, les gosses, le monospace et s'aperçoivent qu'ils ne sont pas heureux. Entre temps, la moitié de la vie est passée.
Pour revenir à l'escalator relationnel, il me semble intéressant de comprendre pourquoi on ressent une envie de plus, une frustration de ne pas avoir plus, comment ça modifie notre perception de la relation et notre satisfaction. Surtout, pourquoi ça peut nous mettre dans une telle souffrance que l'on peut préférer saboter une relation autrefois satisfaisante, uniquement parce qu'elle ne répond plus à cette envie sans cesse grandissante ?
Aussi, quelle est la limite du toujours plus ? Car si l'aboutissement est la vie monogame, alors toutes relations polyamoureuses qui ne se satisfont pas de ce qu'elles ont à offrir, sont vouées à se terminer à cause de ça.
L'escalateur relationnel existe parce que vous avez envie de le faire exister. Vous prenez le système relationnel que la société vous conseille, et vous l'appliquez tel quel.
En réalité, il suffit de très peu pour l'abandonner. Beaucoup de monde déteste l'escalateur relationnel. Ils sont juste trop paresseux pour imaginer quelques chose d'alternatif. Dès qu'on leur fait tester les alternatives, presque personne n'a envie de revenir en arrière.
Discussion : Politiser la non-monogamie

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 13h33
Pendant que vous discutez de révolution et subversion politique, j'ai déjà mis en pratique ma stratégie politique. La voici.
1) Devenir riche. Avoir beaucoup d'argent résout déjà la plupart des problèmes. Si l'État doit s'en prendre à quelqu'un, il ne va pas chercher les riches. il va plutôt chercher les chômeurs ou les bénéficiaires d'aides publiques.
2) Utiliser les instruments d'optimisation qu'on a déjà. On peut toujours constituer une SCI, ou faire un testament ou des donations à sa famille choisie. Sur cela il y a plein de possibilités, mais un fiscaliste en sait davantage que moi.
3) Si vous avez un projet politique à plus grande échelle, et vous connaissez pas mal de gens qui la pensent comme vous, faites comme les gays à San Francisco ou comme les musulmans dans le 9-3.
4) Concentrez-vous dans une petite région: un quartier, une ville, ou un département (cela dépend de combien vous êtes. Occupez l'espace public, ouvrez des activités, créez des places de travail.
5) Infiltrez les différents partis politiques de la région, sans vous limiter à la gauche ou à la droite. Plus vous vous différenciez, mieux c'est.
6) une fois que vous aurez occupé toute la région, vous pourrez faire des lois à votre image sans trop de problèmes.
Discussion : [Outil] micro-rupture (ou microrupture)

kill-your-idols
le mercredi 13 août 2025 à 00h00
C'est ce que je fais d'habitude.
Il arrive assez souvent que les relations évoluent, et quelques unes de mes partenaires n'aime plus faire quelque chose qu'elle aimait faire auparavant.
Dans ce cas, j'en prends acte, et pour cette activité je cherche quelqu'un d'autre.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le mardi 12 août 2025 à 23h52
AD32
Bonsoir, je l'ai vécu, pour ma conjointe. Donc déjà il n'est pas polyamoureux, car la situation n'était ni connue, ni sincèrement acceptée de tous. Il n'y a eu aucun échange apaisé AVANT cet événement, ayant mené à un accord et au respect de tes besoins.
Selon moi, il n'y a pas besoin de psy mais de clairement lui rappeler les valeurs de votre union. Et d'être très ferme à ce sujet. Le risque etant que tu acceptes tout pour son bien-être car monsieur a des besoins à combler. Mais surtout ne t'inquiète pas , elle est "complémentaire" .. Mon œil. C'est encore un énième adultère à la sauce polya. Ta tristesse et ton angoisse sont parfaitement légitimes. La solution à court terme est de briser les non-dits, de rappeler tes besoins et qu'il exprime en quoi tu ne lui apportes pas ce qu'il cherche. On ne peut pas combler tout le monde mais ce n'est pas une raison pour agir dans ton dos.
Poser un cadre clair, mettre des règles, rappeler les valeurs de l'union, et être fermes sur ces points: c'est la meilleure recette pour faire fuir l'autre personne à toute vitesse.
C'est un amoureux, pas un chien.
Donc, en principe, on est entre adultes consentants.
Et personne n'a le devoir de nous apporter ce qui ce soit.
On apporte quelque chose à quelqu'un parce qu'on veut le faire. Et avoir l'autre personne qui demande de l'amour à longueur de journée est la meilleure méthode pour casser un couple.
La seule solution viable est que nous allions chercher ce qui nous manque. Nous pouvons le trouver dans nous-mêmes, chez notre partenaire, chez des personnes en dehors du couple... Le monde est grand et les ressources sont presque infinies.
Discussion : Homosocialité et Hétéronormativité

kill-your-idols
le mardi 12 août 2025 à 23h43
Je lisais les différents fils relatifs à la norme monogame, à l'escalateur relationnel, à la friendzone, et à tous les sujets connectés. Ce sont des discussions très intéressantes, que je lis avec beaucoup d'intérêt. Mais j'ai l'impression que manque quelque chose, un cas général qui englobe tous les autres.
Et je crois de voir de quoi il s'agit.
En gros, c'est le lien entre l'Homosocialité et l'Hétéronormativité. Lien que, dans la pratique, se traduit en:
1) on a des relations amicales avec des gens du même sexe.
2) on a des relations romantiques avec des gens du sexe opposé.
Dans la pratique, cela veut dire qu'on ne peut avoir une relation amicale et romantique avec la même personne, et que le type de relation est strictement dépendant du sexe des participants:
1) même sexe = relation amicale, camaraderie, pas de toucher, pas de sensualité, pas de sexe.
2) sexe opposé = relation romantique, sensualité, sexe, friendzone, escalateur relationnel, monogamie, rupture brutale en cas de désaccord, méchanceté avec les ex.
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De mon côté, j'ai grandi avec un modèle légèrement différent: je suis Hétérosexuel (avec un léger côté bi) mais presque strictement Hétérosocial. Que ça soit pour un rapport d'amitié ou pour un rapport romantique, je vais presque toujours naturellement vers des femmes (pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis un homme).
Donc, mon rapport aux relations est totalement différent de celui de l'individu lambda.
1) Mon premier rapport avec une personne du sexe opposé est toujours amical.
2) Dans la plupart des cas, on en reste là.
3) Parfois, quelques relation amène à quelque chose de plus: du sexe, des voyages à deux, vivre ensemble, se marier, faire des enfants...
4) ces plus peuvent aller ensemble, ou pas. Je peux être marié et avoir des enfants avec une personne, habiter avec une autre, faire du sexe avec une troisième, et voyager avec une quatrième.
5) à chaque moment, on peut annuler les plus, et revenir à l'amitié de base (sauf pour les enfants: une fois qu'on les a faits, on ne peut pas les défaire)
Étrangement, c'est un modèle qui convient très bien à tout mon entourage. Et mon entourage est assez vaste. Probablement, les gens de mon entourage se rendent compte que mon système est très stable, et que, finalement, il donne beaucoup moins de soucis par rapport à un système traditionnel.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le mardi 12 août 2025 à 20h36
La méthode est toujours la même.
1) essaye de ne pas penser à lui. Trouve d'autres intérêts et d'autres manières d'occuper ton temps. Si tu te retrouves à penser à lui et à tomber amoureuse, essaie au plus vite de penser à autre chose.
2) continue à le voir comme si rien n'avait changé.
3) commence à chercher d'autres partenaires. Soit par les biais de site de rencontre, soit par le biais de rencontres réelles (sport, danse, sorties, etc).
4) même si tu rencontres d'autres partenaires, ne fais pas de projets de vie avec eux.
5) si tu te sens amoureuse de ton partenaire ou d'une autre personne, essaie tout de suite de penser à autre chose. L'état amoureux est à éviter absolument, sans exception.
Répète tous ces 5 points autant que nécessaire.
Après quelques temps, tu retrouveras le bonheur: soit ton partenaire sentira moins de pression sur lui, et il reviendra tout seul vers toi. Soit il ne reviendra pas, et tu seras heureuse avec quelqu'un d'autre.
Discussion : [Lexique] Votre terminologie perso (termes et étiquettes pour définir une relation, un·e partenaire)

kill-your-idols
le jeudi 07 août 2025 à 21h16
J'ai beaucoup de peine à utiliser des mots pour décrire mes relations avec les gens. Dès que je colle une étiquette à quelqu'un, je suis obligé de me comporter d'une certaine manière avec lui. Et si la relation change et ne correspond plus à l'étiquette, je dois faire l'effort de créer une nouvelle étiquette et de tout changer.
Donc:
moi: je suis moi-même. Je ne suis pas polyamoureux, je ne suis pas monogame, je ne suis pas à gauche, je ne suis pas à droite, je ne suis pas maladroite. je suis juste moi-même.
Les autres: La chose plus simple est de les appeler par leur prénom. Je fais quelques exceptions pour ma femme dans le milieu professionnel, juste pour me mettre en phase avec mes collègues.
La seule exception je la fais pour mes enfants. C'est la seule étiquette qui ne va pas changer. Ils sont mes enfants, je suis leur papa, et il n'y a pas de risque que cela change.
Discussion : L'escalator relationnel, plafond de verre des relations polyamoureuses ?

kill-your-idols
le mardi 23 mai 2023 à 20h42
Topper
Selon-vous, est-ce que l'escalator relationnel est un reste de la construction monogame ou est-ce que c'est quelque chose de naturel dans une relation entre deux personnes ?
Si c'est quelque chose de naturel et que l'on ne peut pas ou difficilement contraindre, est-il possible de gérer cette limite à l'évolution de la relation ou sera-t-elle forcément mise en échec à un moment donné ?
L'escalator relationnel est une caractéristique de toutes les relations: on part d'une situation où on est tous les deux des parfaits inconnus, et peu à peu on se connait, et on décide ce qu'on a envie de mettre en commun et ce qu'on n'a pas envie.
Après, il n'est pas dramatique de vouloir mettre en commun certaines choses et pas d'autres. On peut très bien avoir un projet de famille avec une personne, des projets de vacances avec une autre et passer des soirées romantiques avec une troisième. (c'est bien plus sain de faire cela que forcer la mère de tes enfants à aller en vacances avec toi dans un endroit qui ne lui plait pas).
Après il y a le niveau supérieur, qui celui que je pratique moi-même, à savoir l’escalator relationnel anarchique. Je me suis retrouvé avec plusieurs belles-mères, des fêtes de noël avec amours, beaux-parents et métamours, et j'ai présenté à mes parents je ne sais pas combien de femmes différentes.
Mais ce niveau là je ne le recommande pas à tout le monde. Il faut être très experts dans le relationnel pour le pratiquer (ou, en alternative, il faut avoir un TDAH très fort, ce qui est plutôt mon cas).
Discussion : Témoignage vie commune de polycule

kill-your-idols
le lundi 22 mai 2023 à 13h41
Colibri34
Bonjour à tous,
Certains d'entre-vous vivent-ils en habitat collectif avec leur polycule ? Avez-vous des enfants ? Avez-vous des conseils ? Quel type d'habitation ?
Merci pour vos retours !
On ne vit pas en habitat collectif, mais on vit chacun chez soi, tous dans le même quartier. Le but est que, à chaque fois que des nouveaux membres viennent dans les polycule, ils viennent aussi habiter le quartier.