Participation aux discussions
Discussion : D'une tragique nécessité d'être fertile...

kill-your-idols
le jeudi 31 août 2017 à 17h32
Tu peux lire "papa gay" de Pascal Pellegrino: l'histoire correspond assez bien à ce que tu cherches.
Pour trouver une future maman ouverte au polyamour, mieux vaut aller sur les sites de rencontre traditionnels (l'idéal est Tinder, mais aussi OKCupid peut aller bien, si on ne croit trop à l'histoire des Match et on se prend pas trop la tête avec les pourcentages). On contacte des femmes de 30-35 ans, on garde une attitude amicale/sexuelle, et quand on est assez en confiance (normalement après 3-4 mois), on leur demande si elles veulent avoir des enfants.
(je suis aussi dans la même démarche, et ça c'est ce que je fais)
Discussion : Relations amoureuses actuelles, prédominantes et émergentes

kill-your-idols
le jeudi 24 août 2017 à 10h26
gilloucloclo
Bon si un jour tu veux faire des « campagnes d’informations » sur les forums type auféminin, … je suis partant. ;)
Oui, c'est prévu!!! :-)
(il faut juste que je prenne un moment pour tout organiser)
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le jeudi 24 août 2017 à 00h30
Personnellement, le sexe facile et sans tabou ne m'intéresse pas beaucoup. Normalement, je préfère les relations longues, où il y a une certaine intimité entre les partenaires. Et en principe, je suis assez transparent dans mes relations.
Ceci dit, après quelques années de fréquentation du milieu polyamoureux, je me suis rendu compte que de gens qui aiment les relations plurielles et transparentes il y en a pas des masses, et que la plupart des personnes qui se disaient polyamoureux étaient des gens avec qui je n'étais pas du tout compatible.
Au final, je tiens à mes idéaux, mais je suis prêt au compromis. Je peux comprendre que mes partenaires ne soient pas à l'aise à révéler leur statut d'amoureuses plurielles à leur employeur et à leur belle-mère, et je m'adapte à leurs besoins. Au final, c'est leur problème, pas le mien.
Et je n'ai pas besoin non plus de tout expliquer: au lieu de dire que je suis disponible uniquement deux jours par semaine, je montre que je suis disponible uniquement deux jours par semaine. Les gens comprennent vite, et font vite leur choix.
Discussion : Couple libre récent : témoignage, doutes et interrogations

kill-your-idols
le mercredi 23 août 2017 à 20h33
gilloucloclo
Je m’interroge plutôt sur les règles, je vois que chacun en a.
Perso elles sont simples pour moi :
=> Rester avec ma femme
=> N’avoir qu’une maitresse en même temps, dans un cadre suivi
=> Etre discret
Bon en fait je viens un peu déculpabiliser et échanger. Je ne connais pas de couple libre dans mon entourage (ou si j’en connais, ils ne me l’ont pas dit)
Puis j’ai souvent lu que c’était l’antichambre du divorce, la boite de pandore, …. Ce côté m’inquiète.
Je précise aussi que ma femme ne semble pas avoir de liaison (elle fantasme sur une liaison potentielle avec une femme, j’ai l’air de lui convenir sur le reste).
Merci de m’avoir lu.
;)
Cool! Bravo!!!
Le couple libre n'est pas du tout l’antichambre du divorce ou la boite de pandore: bien au contraire, je connais plein de gens qui sont en couple libre après avoir été dans un mariage classique. Et, depuis qu'ils sont en couple libre, ils sont tous heureux! :-)
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mercredi 23 août 2017 à 20h20
ScottBuckley
Quant à tes affirmations du style "C'est un livre utile si on veut faire partie de cette communauté, mais pour une personne ordinaire qui fait sa petite vie en province c'est un livre pas très utile"
... précision : "pas très utile" Pour Toi ! .
Pour moi et pour toutes les personnes qui souhaitent se lancer dans les relations multiples sans pour autant dévenir des polyamoureux militants.
J'ai lu ce livre trois fois (pour être sûr de ne pas louper un seul détail), organisé une dizaine de café poly, participé à des événements partout en France et Suisse, discuté avec 100-200 personnes, et je peux affirmer sans aucun doute, que La Salope Éthique est un livre adapte uniquement à un certain groupe, bien défini du point de vue social et relativement homogène.
En dehors de ce groupe, l'approche décrit dans La Salope Éthique ne marche pas.
Discussion : Relations amoureuses actuelles, prédominantes et émergentes

kill-your-idols
le mercredi 23 août 2017 à 18h12
gilloucloclo
Papier très intéressant.
« La quasi absence de résonance sociale positive de mon orientation sexuelle et amoureuse dans le quotidien, le rejet, la réduction à une étiquette. »
Dès la première page je prend une claque. hahaha
C'est pour cela que je soutien la nécessité pour les polyamoureux d'avoir une grande gueule:
- Bonjour, je note une quasi absence de résonance sociale positive de mon orientation sexuelle et amoureuse dans le quotidien, le rejet, la réduction à une étiquette.
- ha ha ha!!! Et par qui? par ces soi-disant monogames pluri-divorcés? Une preuve de plus que la monogamie ne fonctionne pas!
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le samedi 19 août 2017 à 11h42
bonheur
J'adore mon nid douillet (ma maison... et accessoirement la piscine) et j'apprécierai encore plus le moment où elle sera enfin mienne. Le salaire minimum m'est suffisant et au diable les vacances au bout du monde. Je ne joue pas au loto et je n'ai besoin de rien d'autre que ce que j'ai.
Tout à fait d'accord! :-)
bonheur
La salope éthique, je l'ai lue et ce livre ne m'a pas vraiment fait vibrer, ni je ne m'y suis retrouvée. Mais alors pas du tout, du tout... Pour moi, mais là ce n'est que moi, ce livre est contre-productif. Il parle à mes yeux trop de cul et pas d'amour. Peut-être le caractère trop conceptuel des auteures pour qui amour n'a pas le même sens que pour moi. Donc forcément...
Encore une fois, je suis d'accord!
La Salope Éthique décrit la réalité d'un certain type de communauté Libertine-LGBT-BDSM qu'on peut trouver dans certains lieux de San Francisco ou de Paris. C'est un livre utile si on veut faire partie de cette communauté, mais pour une personne ordinaire qui fait ça petite vie en province c'est un livre pas très utile. Ou à la limite est contre-productif, car il lui fait penser que dans cette communauté tout le monde couche avec tout le monde et que c'est le pied du matin au soir (j'ai brièvement fréquenté cette communauté entre 2013 et 2014 et je l'ai trouvée beaucoup moins intéressante de ce que je croyais).
La plupart des gens n'ont pas besoin d'arriver jusqu'à là: ils ont juste besoin d'un peu plus de fluidité dans les relations et de la possibilité de ne pas se laisser enfermer dans une relation qui ne leur correspond pas. Et finalement, à beaucoup de monde suffit d'avoir 1 relation principale (vie en commun, enfants, etc...), 1-2 relations secondaires, de la stabilité dans la vie et dans les relations, un peu de temps pour soi...
Après, chacun arrivera à trouver son bonheur avec les actions et les mots qui lui conviennent le mieux: je suis un businessman, et je réfléchis en terme de "stratégie", "solutions" et "efficacité". Une personne plus affective y arrivera par le biais d'"amour" "tendresse" "câlins".
À chacun sa solution.
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mercredi 16 août 2017 à 21h52
Merci à tous ceux qui m'ont répondu et surtout à ceux qui n'étaient d'accord avec moi!
Donc, je repars de là:
ScottBuckley
Désolé Mr Kill-your-idols, mais je ne comprends pas ce que tu essaies de dire entre les lignes. A mes yeux tu n'es pas clair. Elle est où la transparence, la morale, la clarté, l'éthique, là?
Ce qui me semble sortir des différents échanges est que, dans le milieu polyamoureux:
éthique = transparence
Dans le milieu polyamoureux, une relation est éthique si elle n'est pas cachée: si on peut en parler autour de soi, si on peut se faire des câlins en public et participer ensemble à des sorties publiques, alors la relation est éthique (= transparente).
Le problème sort quand un polyamoureux veut commencer une relation avec quelqu'un qui n'est pas du milieu, car l'attitude communément acceptée par rapport aux relations ouvertes est exactement l'opposé de l'éthique polyamoureuse, à savoir:
toutes les relations qui sont en dehors de la relation principale (unique et sérieuse) sont des relations cachées.
et cela peut arriver dans plusieurs cas:
- une personne marié qui cache les autres relations au partenaire
- un couple ouvert qui veut garder l'image de famille traditionnelle
- un couple libertin qui ne veut pas dire à tout le monde ce qu'il fait le samedi soir
- une personne célibataire qui ne veut pas gâcher la possibilité de trouver l'amour de sa vie...
(de cas comme ça il y en a plein)
En résumant:
Le polyamoureux =====> cherche une relation ouverte et transparente
La personne ordinaire => cherche une relation monogame et transparente, ou une relation ouverte et sécrète.
à ce point là, comment on met d'accord les deux exigences?
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mardi 15 août 2017 à 18h54
Etrendil
Bien-sûr que si que l'on peut avoir les deux :)
L'éthique et le bonheur. Pas avec tout le monde certes car il y a des incompatibilités naturelles entre les personnes parfois, mais c'est possible, avec les bonnes personnes. Désolé de t'annoncer que je suis empli de bonheur de ces relations saines et éthiques.
Si tu y es arrivé, je suis content pour toi! :-) :-) :-)
Etrendil
A force de dire que l'amour doit cesser d'exister, de faire aussi parfois des parallèles entre culture du viol et la culture de l'amour (Il me semble que tu avait déjà dit quelque chose comme quoi il fallait éliminer la culture de l'amour une fois), de dire que le bonheur est incompatible avec l'éthique de la même manière que la terre tourne autour du soleil, en imposant aussi tes réponses comme étant "La Vérité", tu est capable et tu essaye directement d'enfermer des personnes dans une pensée unique différente de celle que tu prétend combattre, la Tienne à défaut non pas de celle des Théoriciens de l'Amour. (Comme si ces penseurs disaient tous la même chose et parlaient tous d'une seule voix.)
Oui, c'est vrai. Avec la grande gueule que je me retrouve, je risque de me retrouver à faire le gourou de ma petite pensée unique. Mais je n'ai aucune envie d'être un gourou: je préfère que les gens trouvent eux-même leurs voie. Et s'ils pensent que j'ai tort, je suis toujours intéressé à avoir leur avis: c'est grâce au retour d'expérience des gens que je fais évoluer mes idées.
Etrendil
Mais des ces penseurs dont tu fait partie sans le savoir en donnant ton avis. Qui forment une immense et formidable pluralité d'idées, d'opinions qui justement, ne font pas consensus et par conséquent imposent aucune règle. Ils évoquent leur vision des choses sans vouloir spécialement imposer leur vision, et témoignent de leurs solutions sans imposer un quelconque dogme.
Ce que tu semble vouloir faire au contraire, sauf si je me trompe.
Ils sont différents dans les détails, mais globalement similaires dans la substance. Et finissent pour la plupart à être très auto-référentiels, et très centrés sur la communauté polyamoureuse (qui, à l'échelle de la France, est très très petite).
Au contraire, ce qui m'intéresse est de trouver des stratégie qui fonctionnent pour les masses. Encore une fois, s'il y a des autres solutions qui marchent, je prends volontiers votre avis! :-)
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mardi 15 août 2017 à 17h05
gdf
Il me semble qu'on trouvera facilement des contre exemples pour ces deux cas, certains choisissent l'éthique et s'en portent très bien, d'autres choisissent "l'efficacité" (comprendre, le mensonge) et ça leur pète à la gueule.
Je ne dis pas que c'est toujours le cas, et je serai même prêt à admettre (si on me mettait des chiffres robustes sous les yeux) que la probabilité d'être heureux est plus importante en choisissant la seconde solution que la première, mais l'éthique, c'est malheureusement un prérequis pour beaucoup d'entre nous.
Heureux ceux qui n'ont pas de morale, ils se posent beaucoup moins de questions...
L'efficacité n'est pas une promotion du mensonge, mais c'est plutôt le fait de comprendre que beaucoup de gens n'ont pas le besoin de transparence que nous avons et qui ont au contraire un besoin de discrétion: on comprend que notre point de vue n'est pas meilleur que celui de l'autre et on s'adapte à ses conditions.
Malheureusement je n'ai pas de statistiques proches de moi, mais je vois qu'il y a plein de gens en relation ouverte qui souhaitent sauver les apparences et garder une certaine discrétion sur leur vie sentimentale (je dirais que pour chaque personne qui s'affiche comme polyamoureuse, il y en a au moins 10 qui le sont de manière discrète).
Après, si vous avez de contre-exemple, je suis très intéressé à en savoir plus! :)
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mardi 15 août 2017 à 14h12
ScottBuckley
Désolé Mr Kill-your-idols, mais je ne comprends pas ce que tu essaies de dire entre les lignes. A mes yeux tu n'es pas clair. Elle est où la transparence, la morale, la clarté, l'éthique, là?
Très simplement: il y en a pas.
Quand on démarre dans le polyamour, on peut choisir deux voies:
- Soit on est une salope éthique, et on suit les règles établies par les théoriciens du polyamour: on pratique et on demande la transparence absolue et on demande à l'autre de se conformer à nos règles. Dans la plupart des cas, l'autre ne le fera pas, et continuera allégrement à tromper son conjoint avec quelqu'un de moins regardant. Résultat: problèmes, malheurs, solitude, déceptions amoureuses et longs messages désespérés sur polyamour.info
- Soit on est une salope efficace, on fait un pied de nez aux théoriciens du polyamour et à leur règles, et on fait tout simplement ce qui marche. On est transparent seulement quand il faut, on admet que des autres personnes puissent avoir des autres besoins, notamment un besoin de discrétion; on respecte le besoin de discrétion de l'autre et on le laisse gérer lui-même la relation avec son entourage. Résultat: tout le monde y trouve son compte, tout le monde est heureux.
On ne peut pas avoir de l'éthique et du bonheur au même temps. Il faut choisir.
Discussion : L'amour dans les relations: un bien ou un mal?

kill-your-idols
le samedi 05 août 2017 à 16h42
Tcheloviekskinoapparatom
Ne s'agit-il pas plutôt d'un débat sur la définition du mot "amour" ?
oui. Le but de cette discussion est de reprendre celle qu'on avait interrompu sur l'autre fil, et que je trouvais fort intéressante. Soyez libres d'exprimer votre point de vue, même s'il ne correspond pas à 100% au titre de ce fil.
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le samedi 05 août 2017 à 16h29
bonheur
Je ne suis pas anglophone, donc je ne pige pas, mais puisqu'apparemment il y a des sujets inopportuns, oui, passons à autre chose.
La discussion est intéressante, mais hors sujet du fil. Je propose de la continuer ici
Discussion : L'amour dans les relations: un bien ou un mal?

kill-your-idols
le samedi 05 août 2017 à 16h28
Dans un autre fil, on avait commencé à discuter sur l'existence de l'amour et sur la question si l'amour dans les relations était plutôt un bien ou un mal.
Vu que le sujet était intéressant, mais hors sujet avec le fil en question, je reprends la discussion ici.
bonheur
En gros, dans polyamour, il y a poly et il y a amour. Si chacun peut construire une image sans ambiguïté du terme poly (plusieurs), il est plus difficile de définir exactement le terme "amour".
J'ai eu une relation amoureuse (pour moi) avec quelqu'un qui m'a dit "l'amour n'existe pas, c'est un mythe". J'ai donc répondu qu'il ne m'aimait pas et il a acquiescé indiquant malgré tout que ce qu'il vivait était plus comme de l'amitié. Ca fait déjà un certain temps et les mots ne sont sans doute pas exacts mais subsiste l'idée générale trop fortement dans mon esprit.
La question reste entière. Les personnes qui sont amoureuses, le sont-elles vraiment ? Les personnes qui pensent que l'amour est un mythe, ne sont-elles pas à l'écoute de leurs émotions (ou n'en n'ont-elle pas, en matière d'amour) ? Ces personnes ont-elles "peur" de leur ressenti (amoureux) au point de les "travestir" ou de les minimiser ?
kill-your-idols
Vu que je suis un de ceux qui pensent que l'amour n'existe pas, et que c'est mieux de baser ses relations sur l'amitié, j'explique mieux le concept.
Il y a plusieurs sentiments: entre autres, l'amour, la rage, la haine, l'orgueil, la joie, la passion, la jalousie, le bonheur, la satisfaction...
Certains sentiments sont beaux: la joie, le bonheur, la satisfaction...
Des autres sont plutôt sombres: la rage, la haine, la jalousie, l'orgueil...
Et pour vivre heureux on aimerait bien expérimenter beaucoup d'émotions positives, et minimiser les émotions négatives. Et on aimerait fonder nos relations sur des émotions positives, telles que la joie et le bonheur, plutôt que sur des émotions négatives telles que la rage ou la haine.
Dans tout ça, on met où l'amour? Traditionnellement, on devrait le mettre parmi les émotions positives. Pour moi sa place est plutôt parmi les émotions négatives, à côté de la rage et de la haine.
Comme dans la rage ou dans la haine, dans l'amour on se sent petits et vulnérables, et on cherche ailleurs ce qu'on devrait trouver en soi-même. Donc, fonder une relation sur l'amour nous assure un futur de petitesse et vulnérabilité, deux conditions qui ouvrent la porte aux autres émotions négatives.
Donc, baser ses relations sur l'amour, non merci! Je préfère l'amitié, le respect mutuel. Je veux partager ma vie uniquement avec des personnes fortes, qui savent qu'elles sont et ce qu'elles veulent.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le vendredi 04 août 2017 à 01h14
bonheur
En gros, dans polyamour, il y a poly et il y a amour. Si chacun peut construire une image sans ambiguïté du terme poly (plusieurs), il est plus difficile de définir exactement le terme "amour".
J'ai eu une relation amoureuse (pour moi) avec quelqu'un qui m'a dit "l'amour n'existe pas, c'est un mythe". J'ai donc répondu qu'il ne m'aimait pas et il a acquiescé indiquant malgré tout que ce qu'il vivait était plus comme de l'amitié. Ca fait déjà un certain temps et les mots ne sont sans doute pas exacts mais subsiste l'idée générale trop fortement dans mon esprit.
La question reste entière. Les personnes qui sont amoureuses, le sont-elles vraiment ? Les personnes qui pensent que l'amour est un mythe, ne sont-elles pas à l'écoute de leurs émotions (ou n'en n'ont-elle pas, en matière d'amour) ? Ces personnes ont-elles "peur" de leur ressenti (amoureux) au point de les "travestir" ou de les minimiser ?
Vu que je suis un de ceux qui pensent que l'amour n'existe pas, et que c'est mieux de baser ses relations sur l'amitié, j'explique mieux le concept.
Il y a plusieurs sentiments: entre autres, l'amour, la rage, la haine, l'orgueil, la joie, la passion, la jalousie, le bonheur, la satisfaction...
Certains sentiments sont beaux: la joie, le bonheur, la satisfaction...
Des autres sont plutôt sombres: la rage, la haine, la jalousie, l'orgueil...
Et pour vivre heureux on aimerait bien expérimenter beaucoup d'émotions positives, et minimiser les émotions négatives. Et on aimerait fonder nos relations sur des émotions positives, telles que la joie et le bonheur, plutôt que sur des émotions négatives telles que la rage ou la haine.
Dans tout ça, on met où l'amour? Traditionnellement, on devrait le mettre parmi les émotions positives. Pour moi sa place est plutôt parmi les émotions négatives, à côté de la rage et de la haine.
Comme dans la rage ou dans la haine, dans l'amour on se sent petits et vulnérables, et on cherche ailleurs ce qu'on devrait trouver en soi-même. Donc, fonder une relation sur l'amour nous assure un futur de petitesse et vulnérabilité, deux conditions qui ouvrent la porte aux autres émotions négatives.
Donc, baser ses relations sur l'amour, non merci! Je préfère l'amitié, le respect mutuel. Je veux partager ma vie uniquement avec des personnes fortes, qui savent qu'elles sont et ce qu'elles veulent.
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le vendredi 04 août 2017 à 01h01
ScottBuckley
Sauf erreur de ma part, c'est un encouragement à tromper son/sa partenaire que tu suggères? Ou bien j'ai mal compris? Utiliser un mot et le détourner de son éthique pour attraper des personnes comme des mouches, avec un "aimant" me dégoute, c'est de la manipulation par le mensonge.
L'adultère n'a rien à voir avec le polyamory. Il ne s'agit pas de faire du chiffre, ni de multiplier les cibles sexuelles, ni d'avoir/de posséder, mais d'être.
Il ne s'agit pas de cacher le fait qu'on aime aussi quelqu'un d'autre, mais de l'assumer, d'être dans une ou plusieurs relations intimes en parallèles, d'en parler franchement, entre adultes consentants, avec l'intelligence du coeur.
Tout la différence est là.
Non. Je ne suggère à aucun moment de tromper son partenaire.
Je dis que les polyamoureux sont souvent la proie facile des personnes qui veulent tromper leur partenaire. Pour les adultères, le polyamoureux est l'amant idéal: il ne demande pas de la monogamie et il s'occupe pendant que l'adultère revient chez sa famille.
Si le polyamoureux ne se mêle pas trop de la vie de l'autre, et ne lui fait trop la morale, les deux peuvent vivre une relation heureuse et épanouie!
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mercredi 02 août 2017 à 20h52
Tcheloviekskinoapparatom
Pas mal ton récapitulatif, kill-your-idols, mais faut bien sûr adapter suivant les situations particulières.
Par exemple on peut être polyamoureux et chercher "un mari ou une femme à épouser" ou en tous cas être ouvert.e à la rencontre avec quelqu'un.e avec qui former un projet familial. La difficulté avec les célibataires est précisément de montrer que relation non-exclusive ne signifie pas nécessairement absence d'engagement, etc.
Et parmi les gens mariés il y a aussi un certain nombre de couples ouverts, mais en général on ne le sait pas avant d'en avoir parlé....
Oui, tout à fait d'accord.
Pour l'instant j'ai fait quelques cas généraux, tout en sachant qu'il y a toujours des cas particuliers.
Discussion : Rencontres

kill-your-idols
le mercredi 02 août 2017 à 14h26
Vu que la question sur comment trouver des nouveaux partenaires polyamoureux revient tout le temps sur le devant de la scène, j'ai préparé mon petit récapitulatif.
En gros, on peut trouver des nouveaux partenaires polyamoureux:
1) parmi les autres polyamoureux. Mais de polyamoureux affichés il y en a pas beaucoup,et ils se connaissent presque tous entre eux. Donc, je ne le conseille pas.
2) parmi les gens célibataires. Il y a même pas besoin de dire qu'on est polyamoureux (bien au contraire, ça fait fuir les gens): ça suffit de dire qu'on ne cherche pas un mari ou une femme à épouser. L'autre personne comprend vite et, si elle est intéressée, reste avec nous.
3) parmi les gens mariés. Le fait de prononcer le mot "polyamour" est un aimant pour tous ceux qui cherchent à tromper leur conjoint. Si on est prêts à assumer le caractère temporaire et aléatoire de la relation, c'est une option valide.
4)Parmi les libertins. Là, il faut savoir faire beaucoup de sélection, mais chez eux il y a pas mal des gens qui cherchent davantage que du sexe facile.
Discussion : Évolution d'une relation primaire... en secondaire

kill-your-idols
le jeudi 20 juillet 2017 à 17h49
Livia
Bonjour à tous,
Cela vous est-il déjà arrivé ? Comment envisager de vivre ce qu'il y a encore à vivre alors que certains projets de vie ne sont plus envisageables ensemble mais que, malgré tout, l'amour et l'envie d'être ensemble demeurent toujours là ?
D'avance, merci mille fois pour vos témoignages car je suis perdue et terriblement triste.
pour moi c'est un peu le cas en ce moment. Et ça se passe assez naturellement: on voit que les projets divergent, on sait que pour la plupart de nos projets l'autre ne sera pas là, on accepte la situation et on continue nos vies!
Discussion : Pulsion ou nature profonde ?

kill-your-idols
le lundi 17 juillet 2017 à 20h10
Acajou
Donc oui, parle, et ça peut prendre du temps de trouver les mots adéquats qui ne la blesseraient pas.Là je te sens pris de contradictions, entre le fait de ne pas la faire culpabiliser qu'elle ne te suffise pas, et puis tes envies qui sont réprimées. C'est bien souvent ce type de conflits intérieurs qui font souffrir, et qui sont difficiles à verbaliser.
En ayant fait ce pas plusieurs fois, je remarque que, très souvent, quand on leur parle de polyamour, mes partenaires ne souffrent pas. Au contraire, elles se sentent comme libérées d'un poids.