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Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

kill-your-idols
le lundi 25 août 2025 à 17h43
artichaut
En tout cas le titre est un peu naze : C’est prouvé, les couples qui se rencontrent sur les applis sont moins épanouis.
Comme je le dis ici, ma critique des "sites de rencontres", ne vise pas à négativer en soi l'usage des dits sites, mais à regarder de plus près ce qu'ils sont, fabriquent et impliquent. En l'occurence déjà à visibiliser qu'il s'agit plutôt de sites de recherche ou de rencards que de réel sites de rencontres. Mais heureusement on peut aussi rencontrer et s'épanouir par ce biais. C'est juste que ça ne va pas du tout de soi et que l'outil en tant que tel n'est pas forcément aidant.
Tout dépend de la manière d'utiliser les sites de rencontre.
De mon côté, grâce aux applis, je me suis marié et j'ai fait des enfants.
Et, globalement, je suis plutôt satisfait.
Discussion : Candauliste mais... malheureux aujourd'hui

kill-your-idols
le dimanche 24 août 2025 à 13h05
Maxlyon
Je lis également ton insistance à obtenir satisfaction auprès de ta compagne, au point à en devenir un sujet tabou et ça peut être problématique quand le non-consentement est clairement verbalisé.
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Leçon de morale donc :-(
je m'y attendais un peu !
Il n'y a aucune insistance de ma part, puisque je souffre en silence .C'est juste un constat qui me fait souffrir et quelque part une ambiguïté de sa part sur le sujet et je partage tout simplement ce sentiment ici. Ceci dans le naïf espoir de tomber sur une personne ouverte qui ne catégorise pas immédiatement. Une personne qui puisse comprendre et ressentir un peu la situation en conseillant autre choses que "allez voir un thérapeute !" ou ton sujet n'a rien à faire ici dans la rubrique sexualité de polya. Dommage. Bonne journée 😉
Le candaulisme, comme beaucoup de pratiques échangistes, est une forme relationnelle strictement monogame. C'est une forme relationnelle qui prévoit une sexualité ouverte, mais qui reste quand même strictement monogame.
Et comme toutes les formes relationnelles monogames, a toujours le même problème. A un certain moment, les intérêts des deux divergent, et un des deux partenaires se retrouve sur le carreau.
Donc, au même problème, correspond toujours la même solution.
1) comprendre que ta partenaire ne pourra plus satisfaire tes besoins relationnels.
2) aller chercher ailleurs la réponse à tes besoins.
Personnellement, le candaulisme n'est pas forcément mon kink, donc je ne saurais pas exactement où chercher. Mais, en cherchant un nombre conséquent de nouvelles personnes, il y a des fortes chances qui tu en trouves quelques unes qui correspondent à tes préférences.
Discussion : Ma femme est poly : au secours !

kill-your-idols
le dimanche 24 août 2025 à 12h50
Vu que je ne peux plus répondre par là, je réponds ici.
Dans ton expérience, je vois un point négatif et un point positif.
Le point négatif
Tu n'avais pas de confiance, donc tu as mis plein de règles à ta compagne: elle doit se limiter à une relation platonique, elle ne peut pas se faire embrasser, pas de sexe, etc...
C'est un point négatif parce que c'est asymétrique, et ça ne marche jamais.
Il y a toujours une personne qui n'as pas de confiance, et fixe les règles. Et une personne qui a besoin de liberté, qui ces règles le subit. Et, tôt ou tard, la personne qui a besoin de liberté décide de ne plus suivre ces règles. Ça peut arriver parce qu'elle a envie de défier l'autorité, parce qu'elle n'est plus en phase avec ces règles, ou tout simplement parce qu'elle veut voir ce qui se passe si elle ne suit pas ces règles.
Mais ça arrive. TOUJOURS.
Donc, dans ce cas, c'est plus sain de jouer sans règles. On laisse l'autre personne libre de faire sa vie, et on attend de voir si elle reviendra, ou pas. Et plus on laisse de liberté à l'autre, plus il y a de chances que l'autre reviendra vers nous. Et si elle ne reviendra pas, tant pis.
Le point positif
Tu as compris que, si ta compagne vit dans un milieu social qui lui permet plein d'occasions pour trouver de nouveaux partenaires, ton milieu social ne permet pas de créer des nouvelles relations aussi facilement. Dans ce cas, il faut pousser la réflexion jusqu'au bout, et chercher toi aussi un milieu social qui te permette de trouver de nouvelles partenaires.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le mercredi 20 août 2025 à 20h29
Intermittent
Tout ça n'a rien à voir avec la monogamie ou le polyamour.
Je te considère comme toxique dans n'importe quelle type de relation vu que tu assènes tes vérités comme tu dois le faire dans ton entourage proche qui d'après ce que tu as écrit dépend de toi financièrement.
C'est en cela que tu as un comportement de gourou.
Dans ce cas, je ne peux que te laisser à tes certitudes.
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : [Lexique] Poly par défaut

kill-your-idols
le mercredi 20 août 2025 à 19h18
HiBou
kill-your-idols
De mon côté, je suis à un niveau encore supérieur.
Je n'ai jamais été en couple monogame.
Puis j'ai été pendant très longtemps l'amant de femmes mariées ou fraichement divorcées, et j'ai fait quelques expériences dans l'échangisme.
J'ai eu ma première expérience de vie de couple vers mes 35 ans. Et là, c'était trop tard pour renoncer à ma liberté.
Donc, je sais que je peux supporter une relation de couple avec, grand maximum, le 20% de mon temps. Dès que ça dépasse ce taux là, je commence à chercher les sorties de secours.
ça me semble encore une fois très incohérent ;)
Tu dis ne pas être en couple monogame mais bizarrement tu fréquentes des femmes monogames, post rupture, libertines, ça me fait penser à de la consommation !!!
C'était de la consommation, et j'étais le produit.
Discussion : Comment accueillir le sentiment amoureux sans douiller ?

kill-your-idols
le lundi 18 août 2025 à 11h30
Un des aspects problématiques de la construction sociale est qu'elle lie le sentiment amoureux à une nécessité d'agir:
On développe un sentiment amoureux pour une personne => il faut tout quitter pour aller vivre avec cette personne
Le sentiment amoureux n'est plus là => il faut arrêter de sortir avec cette personne, et chercher au plus vite une nouvelle personne pour laquelle prouver un nouveau sentiment amoureux.
Donc, la première étape pour se libérer de la tyrannie du sentiment amoureux est celle de ne pas agir. On expérimente le sentiment amoureux et ses hauts et bas, mais on le laisse venir sans rien faire.
(c'est un peu comme Ulysse avec les sirènes: Ulysse se fait accrocher au poteau du navire, comme ça il peut écouter le chant des sirènes, sans pour autant être obligé à tout quitter pour les rejoindre)
Après, on peut aller encore plus en profondeur: Qu'est-ce qui nous attire chez l'autre personne? A-t-il une qualité, un hobby, une caractéristique qui nous le rend si fascinant? Est-ce que nous pouvons développer nous-même cette caractéristique?
Discussion : Mon histoire
Discussion : Habitat et non-monogamies

kill-your-idols
le vendredi 15 août 2025 à 18h45
Intermittent
T'es un petit malin ...où comment déformer sa propre citation qui est :
" je ne connais pas beaucoup de couples qui habitent ensemble" et non "il n'est pas difficile de ne pas voir des couples autour de so"
S'il y a moins de couples, il n'empêche que la tendance à habiter ensemble reste la même pour les couples qui se forment.
"Cette proportion de 4 % est inchangée entre 2006 et 2019."
Tout à fait.
En tous cas, le résultat ne change pas. Je suis entouré de personnes (parfois seules, parfois en couple) qui vivent seules, ou seules avec leurs enfants.
De gens qui sont en couple et qui habitent ensemble, j'en connais pas beaucoup.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

kill-your-idols
le vendredi 15 août 2025 à 17h14
Catiiiiiiiiii
Bonjour
En fait, attendre de l'autre qu’il n’ait pas d’attentes... c’est pas déjà une attente ?
Celle d’un certain profil... ? d’un chemin déjà fait ?
Tout à fait.
Le fait de ne plus avoir des attentes est un chemin individuel.
Je peux arriver au point où je n'ai plus d'attentes, mais il est possible (voir fort probable) que les personnes autour de moi puissent ne pas avoir fait le même chemin, et il se peut qu'ils aient toujours des attentes vers moi.
Donc, là il faut vérifier si leurs attentes sont compatibles avec ce que je peux offrir. E si ne le sont pas, comment gérer le décalage.
Discussion : Habitat et non-monogamies

kill-your-idols
le vendredi 15 août 2025 à 17h10
Ce qui a changé est que, par rapport à 2006, il y a beaucoup moins de couples, et beaucoup plus de célibataires.
Toujours selon l'INSEE:
INSEE
En 2019, en France, 31 millions de personnes vivent en couple dans le même logement, soit 59 % de la population âgée de 18 ans ou plus (sources). Cette proportion diminue au fil des décennies : elle était de 62 % en 1999, 64 % en 1990 et de l’ordre de 66 % entre 1962 et 1982. Cette baisse reflète essentiellement les évolutions des comportements de conjugalité. La diminution observée depuis les années 1980 aurait en effet été presque la même si la structure par âge n’avait pas changé.Les premières unions deviennent plus tardives après 1975 et plus fragiles [Insee, 2015]. Elles sont plus souvent rompues que par le passé et les remises en couple ne sont ni immédiates ni systématiques. La moindre fréquence de la vie en couple a concerné d’abord les femmes de moins de 50 ans et les hommes de moins de 40 ans (figure 1). Après 1990, elle s’étend aux personnes un peu plus âgées.
Avec un bon 40% de personnes célibataires, il n'est pas difficile de ne pas voir des couples autour de soi.
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Habitat et non-monogamies

kill-your-idols
le vendredi 15 août 2025 à 12h31
J'avais lancé cette idée d'habitat poly il y a 10-15 ans.
Entre temps j'ai trouvé ma solution idéale: plusieurs maisons dans le même quartier, ou le long de la même ligne de métro
De cette manière, on a un certain nombre de pièces, qu'on peut utiliser (ou pas) selon l'évolution des relations. Et on peut facilement aller chez les uns ou chez les autres, selon les envies, sans y perdre beaucoup de temps, et sans forcément devoir croiser tout le monde tout le temps.
Au niveau personnel, je préfère vivre seul ou avec des colocataires, de manière à avoir beaucoup de temps pour travailler sans distractions. Et j'ai un petit côté nomade, donc j'aime bien aller d'une maison à l'autre.
(par ailleurs, cela me fait penser que je ne connais pas beaucoup de couples qui habitent ensemble. je ne sais pas si c'est moi qui est bizarre, ou bien cela ne se fait plus)
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Réflexions sur la sexualité exclusive, ou relation sexuelle unique.

kill-your-idols
le vendredi 15 août 2025 à 12h15
De mon côté, j'ai une sexualité relativement tranquille, presque monogame. J'ai une femme stable, avec qui je suis en couple officiellement, une maîtresse assumé, que tout le monde connaît, et quelques amies avec qui je sors mais avec qui je ne fais pas forcément du sexe.
Et je ne cherche pas activement de nouvelles personnes.
Pourquoi?
Aucune raison idéologique ou philosophique, mais beaucoup de raisons très pratiques.
1) je n'ai pas le temps pour d'autres partenaires. Je travaille beaucoup, et ma vie sociale en est fortement réduite. Au vu de ça, je préfère dédier mon temps libre à peu de personnes, plutôt que de multiplier les rencontres.
2)rencontrer des nouveaux partenaires prend du temps. Du moment où je décide que je veux rencontrer un nouveau partenaire, jusqu'au moment où la relation se stabilise et on trouve un équilibre avec tout le monde passent environ 2-3 ans. 1 an pour trouver la nouvelle personne, et 1-2 ans pour qu'on arrive à trouver un nouvel équilibre avec tout le monde. De plus, c'est un processus qui peut être stressant. Il faut redéfinir tous les équilibres et tout l'emploi du temps, et il y a un certain risque que avec des nouvelles personnes la relation n'aille pas bien. Jusqu'à présent, j'ai initié la recherche de nouvelles personnes une fois tous les 10 ans (deux grosses vagues, en 2012-2014 et 2020-2021), et je n'ai pas trop envie de m'y remettre.
3)j'ai peur des MST, et je n'ai pas trop envie de me protéger. je préfère réduire les risques en limitant l'activité sexuelle aux personnes de confiance. Pénétration uniquement avec ma femme, quelques jeux avec ma maîtresse, et cela me suffit largement.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 18h47
Intermittent
Ca s'appelle une inversion accusatoire.
Accuser les autres ou ceux qui ont d'autres conceptions des relations de violence, alors que c'est ton discours que je trouve éminemment violent et simpliste, comme d'ailleurs les conseils que tu donnes comme :
c'est une inversion accusatoire parce que, pour vous, le rêve principal reste celui de la monogamie.
Mais cela ne change pas les choses. La monogamie reste une forme d'oppression et, face à l'oppression, l'autre a tout le droit de fuir.
Intermittent
La méthode est toujours la même.
1) essaye de ne pas penser à lui. Trouve d'autres intérêts et d'autres manières d'occuper ton temps. Si tu te retrouves à penser à lui et à tomber amoureuse, essaie au plus vite de penser à autre chose.
2) continue à le voir comme si rien n'avait changé.
C'est tout simplement inapplicable et culpabilisant pour ceux qui les reçoivent et qui n'y arriveraient pas.
Si on n'y arrive pas tout de suite, c'est normal. Personne n'y arrive tout de suite.
Mais le fait de n'y arriver au premier coup ne justifie pas le fait de ne pas vouloir essayer.
Intermittent
Ca sent le gourou en puissance ....tous ces discours.
Je n'ai aucune envie de devenir un gourou. Je suis juste une personne quelconque qui écrit des choses sur internet. Si ce que je conseille ne vous convient pas, vous n'avez aucune obligation de me suivre.
Discussion : Je ne sais pas si c’est de la jalousie ou de la déception ou les deux…

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 18h21
Intermittent
Je ne suis pas toujours un modèle du genre, mais franchement ce genre de conseil, ça craint ....
C'est le genre de conseil qui m'a sauvé il y a 12 ans.
J'étais dans la même situation: une amoureuse beaucoup plus occupée que moi, qui n'arrêtait pas de changer ses plans et de me poser des lapins.
J'arrive en détresse au café poly, j'expose mon problème, et un gars me sort la même chose:
"ce n'est pas un problème d'amour, c'est un problème d'emploi du temps".
Et, fondamentalement, il avait raison. Une fois le problème reformulé comme problème d'emploi du temps, il devenait beaucoup plus facile à gérer.
(après, les nombre de changements de plans de cette amoureuse a commencé à devenir un peu trop excessif, et j'ai arrêté la relation)
Discussion : Politiser la non-monogamie
Discussion : Politiser la non-monogamie

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 17h07
@Alabama ce n'est pas de l'arrogance, c'est de l'asperger.
Ma stratégie est la même des Kourdes, des musulmans, des juifs, des Amish, des Afrikaners, et de la plupart des groupes ethnico-religieux qui veulent coloniser un territoire.
D'abord on commence dans un petit territoire. On s'y établit, on y ouvre des activités, on offre des services, on vise une haute densité de population et on devient vite la majorité dans le territoire. Et puis, ensuite, on rayonne sur d'autres territoires.
C'est une méthode universelle, qui fonctionne toujours et qui n'a pas besoin de beaucoup d'auto-organisation.
Le gros problème dans tout ça est que les polyamoureux (et les sous-cultures occidentales en général) ne sont pas assez soudées pour coloniser un territoire.
Donc, on se perd dans beaucoup de discours théoriques, on fait des études sociologiques, on cherche une convergence des luttes avec d'autres réalités militantes et des partis politiques, et au final on perd beaucoup d'énergie pour très peu de résultats.
Discussion : [Lexique] Poly par défaut

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 16h07
Lili-Lutine
Et je me demande comment on pourrait nommer les personnes qui, depuis le début de leur vie, regardent la monogamie comme étrange et peu enviable… comme un truc perçu très tôt comme risqué, contraignant, pas pour elles
Celles qui sentent confusément qu’il faut se méfier, que ça ressemble à un piège
Sans forcément avoir les mots, ni les références, ni même les exemples autour d’elles, elles savent tôt dans leur vie que ce format relationnel n’est pas le leur
Elles vont alors passer des années à se cogner à la norme, aux structures, aux autres, toustes les autres, avant de réussir à s’en extraire ou à ne jamais y entrer du tout
Peut-être que pour elles, on pourrait parler de Poly instinct ? :-D
oui! <3 <3 <3
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : [Lexique] Poly par défaut

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 15h58
Lili-Lutine
Poly choisi
C’est celui qui se construit dans le temps, souvent après des expériences en monogamie
On modifie peu à peu son parcours relationnel, ses choix de partenaires, et on développe le désir ou la curiosité d’essayer un autre format
Ce n’est pas toujours un chemin linéaire : on teste, on ajuste, on change d’avis, on explore encore, jusqu’à trouver un modèle qui convient
Poly de contexte
Je vais donner ici un exemple personnel : mon compagnon Fred
Il n’avait jamais pensé, ni même envisagé, que la non-monogamie puisse lui convenir
À mes côtés, il a dû se confronter à ses croyances de l’époque sur ce qu’était une "vraie" relation amoureuse
Cela a impliqué environ 18 mois à 2 ans de discussions souvent intenses, parfois d’incompréhensions ou de malentendus
Finalement, il a trouvé dans ce format relationnel un espace d’épanouissement qui aujourd’hui lui fait dire qu’il n’en changera pas
Ce que Fred vit comme choix non-monogame ressemble très peu à ma façon de le vivre
Après quelques essais qui ne lui convenaient pas, il a rapidement choisi de n’avoir qu’une seule autre partenaire que moi
Cette personne, comme lui, ne souhaite pas avoir d’autres partenaires
Iels sont donc en exclusivité l’un·e avec l’autre, et moi avec ellelui
Elle et moi nous apprécions beaucoup, et cela dure depuis plusieurs années
Leur format est le plus adapté à leurs besoins communs, même s’il ne correspond pas à ma propre pratique de la non-monogamie
Sans le contexte (ma non-monogamie dès le départ), Fred n’aurait sans doute jamais eu cette expérience
C’est pourquoi je parle ici de "poly de contexte" : c’est l’environnement relationnel qui rend possible (ou qui amène à explorer) un format qu’on n’aurait pas cherché spontanément
Poly contraint
C’est, pour moi, une réalité qui existe, même si le terme peut heurter
Il désigne les situations où l’on reste dans un lien non-monogame qui ne nous convient pas, mais dont on ne peut pas ou ne sait pas sortir
Les raisons peuvent être nombreuses : dépendance économique, sociale, émotionnelle, peur de perdre ses enfants, peur de la solitude, manque de réseau de soutien, invalidité, pressions culturelles ou familiales…
Ce maintien peut être volontaire pour certain·e·s (« je reste quoi qu’il arrive »), ou transitoire jusqu’à ce qu’il devienne nécessaire pour sa santé mentale ou physique de partir
On ne peut pas analyser cette catégorie sans la replacer dans les structures sociales qui pèsent sur nos choix : patriarcat, culture du viol, inégalités économiques et de genre, validisme… Ces systèmes influencent profondément notre capacité à négocier ou refuser un format relationnel
Peu importe au fond les noms qu’on invente ou les concepts théoriques : l’important reste de se comprendre et d’apprendre ensemble, en décortiquant ce qui se joue dans nos liens
Surtout là où nos angles morts et nos impensés, souvent hérités de normes sociales, peuvent être à l’origine de nos souffrances ou de nos échecs relationnels
Il y a aussi un 4ème type.
Le gold star poly
Défini para analogie au gold star gay, qui est le gay qui n'a jamais eu de relations hétéro, le gold star poly est le polyamoureux qui n'a jamais eu de relations monogames, et qui a de la peine à les concevoir.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 15h55
Alabama
@kill-your-idols : et quelles sont tes attentes dans tes différentes relations ?
Ce que j'ai pu imaginer à travers tes différents messages sur ce site, c'est que tu attends de tes partenaires de te laisser beaucoup de temps seul par exemple. Mais il y en a sûrement d'autres. Qu'est-ce qui fait que tu as une femme et des enfants ? A quels besoins cela répond-il de ta part ? Que fait ta femme qui comble certaines de tes attentes ? Quelles attentes tu as envers la vie ? Envers ton entreprise ? etc...
La seule attente que j'ai est qu'on me laisse assez de temps libre: surtout pour travailler, mais aussi pour explorer le monde.
Et aussi qu'on me laisse beaucoup d'espace. Je peux être la personne la plus adorable, pour autant qu'on ne me freine avec des obligations et des interdictions.
Finalement, j'aime bien avoir une grande famille. Malgré mon côté indépendant, je suis assez tribal dans mon organisation. Et puis, j'adore passer du temps avec mes enfants. Je regrette de ne pouvoir leur dédier davantage de temps, mais en ce moment, je dois me consacrer au travail.
Sur le long terme, je dois aussi faire tourner l'entreprise, de manière à que tout le monde ait à manger. Pour le reste, il s'agit de faire rouler la machine jusqu'à que j'aurai la force de le faire.
Discussion : Je ne sais pas si c’est de la jalousie ou de la déception ou les deux…

kill-your-idols
le jeudi 14 août 2025 à 15h34
@Alabama la colère, comme tous les autres sentiments, passe vite. Et si on ne lui donne pas importance, passe encore plus vite.
même chose pour la jalousie, le sentiment d'abandon et tout le reste. Si on commence à leur donner l'importance qu'ils méritent (qui, dans la réalité, est proche de zéro), ils disparaissent vite.
Message modifié par son auteur il y a un mois.