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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon, février

bouquetfleuri
le mercredi 12 février 2014 à 14h34
N'oubliez pas : c'est à l'Antre Autre, 11 rue Terme, 69001 Lyon Jeudi 27 février, à 19 h 30
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

bouquetfleuri
le mardi 11 février 2014 à 11h20
Un point m'interpelle.
Il me semble que le cheminement vers une expérience choisie de ses relations amoureuses passe nécessairement par le développement de son éthique prenant un peu de distance avec une morale insatisfaisante. Il y a bien sûr des exceptions et des modalités différentes ou des applications particulières, mais c'est quasiment un invariant de tous les parcours et probablement, sans que cela puisse être pointé, ce qui relie la grande majorité d'entre nous. Les bisbilles et les oppositions parfois sanglantes ne remettent pas en cause cette implicite reconnaissance.
Bon. C'est une chose.
Du point de vue de l'éthique justement, qu'en sera-t-il dans un site de rencontre couplé à cette communauté ?
Faut-il la définir, ce qui ne me paraît ni possible, ni seulement souhaitable ou acceptons-nous le risque que la partie "rencontre" entraîne sous les agissements libres et incontrôlés de certains une dégradation de cette perception ?
Imaginera-t-on une modération portant sur des points techniques de comportement ou quoi d'autre ?
Ce n'est pas de la pusillanimité, c'est une vraie question qui rejoint les premières réticences de bohwaz.
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

bouquetfleuri
le dimanche 09 février 2014 à 21h20
Faut-il vraiment tout avouer ?
hahahahahahahahahahah
Discussion : 4 ème jeudi à Lyon, mars
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

bouquetfleuri
le dimanche 09 février 2014 à 15h21
Mais le dialogue, c'est la pierre angulaire de la vie ! Rien de plus et rien de moins.
La parole est la pierre angulaire de soi et quand deux soi se rencontrent, c'est le dialogue qui fait exister ensemble ces deux paroles, qui les intriquent.
Le dialogue est la construction amoureuse, quand on choisit d'oeuvrer dans ce sens. Il peut aussi être la déconstruction amoureuse.
Et par dessus, on peut faire des choix, amour ou/et ersatz d'amour, poly amour ou/et mono amour, couleur rose pour la fille ou non etc. sexe ou/et tendresse, violence ou douceur etc.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

bouquetfleuri
le dimanche 09 février 2014 à 14h10
Et que fais-tu de ce que l'on a écrit en répondant à une question précise ?
Hahaha, les modos vont avoir du travail pour tout modifier...
Non sérieusement, que ce soit une relation nouvelle ou un souvenir dont on n'est pas fier ou quelque chose que l'on veut garder pour soi, le principe reste le même.
J'ai l'impression que ta volonté de réduire ce qu'il faut dire nous emmène vers une idée de contrat.
Et c'est bien cela qui m'exaspère dans une relation, qu'elle soit bordée par un ou des contrats. J'ai vraiment le sentiment que ces outils facilitateurs le sont au détriment d'autres outils qui peuvent être le dialogue, l'introspection, et qu'ils se mettent en travers de l'imbrication de deux personnes en ne facilitant pas la connaissance perpétuelle des partenaires.
Il me semble que l'on devient poly-amoureux parce que justement on brise ou on veut briser des contrats, sociaux, législatifs, moraux etc. sans prétendre à plus de liberté, mais à une autre liberté. C'est à dire une liberté qui se construit avec l'autre et les autres
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

bouquetfleuri
le dimanche 09 février 2014 à 13h50
Je rajoute une nuance. Ce qui me paraît important, ce n'est pas forcément de tout dire, mais d'être capable de tout dire.
Avant le dialogue, il y a un travail personnel qui se fait. Et le dialogue est une mécanique qui s'auto alimente. "Ne pas dire quelque chose" n'est pas le contraire de "dire quelque chose"
Voilà pourquoi, être capable de tout dire n'entraîne pas forcément à dire tout.
C'est à l'image du poly-amour.
Discussion : Pourquoi diable, faut-il tout avouer ? (Edit : en particulier une nouvelle relation)

bouquetfleuri
le dimanche 09 février 2014 à 13h24
Ça fait chier, ces sujets qui obligent à être sérieux ! Hahaha
Bon, on en discutera probablement bientôt, Éric, mais je suis plutôt du bord : il faut tout dire, ou plutôt, il faut arriver à tout dire.
Quelques détails importants tout de même : je sais que je ne peux pas tout dire, je sais aussi que je m’efforce de pouvoir le faire.
Et c’est là que se situe la fracture.
Quand je dis « tout n’est pas dit », je ne dresse pas seulement un constat, j’affirme quelque chose qui laisse entendre que j’ai la volonté de ne pas dire tout. Quid de l’autre s’il a envie d’en savoir plus ?
Mais quand je ne peux pas tout dire, pour quelques raisons que ce soit, je préfère dire qu’il y a quelque chose que je n’arrive pas à dire, soit parce que cela m’est difficile, une réponse floue à une question précise par exemple ou parce que se joue en moi quelque chose qui me dépasse ou m’ennuie.
Cela permet que l’autre intervienne s’il a envie de me faciliter la réponse ou au contraire s’il préfère accepter mes incapacités ou impossibilités.
Le dialogue non seulement n’est pas rompu, mais se trouve étoffé.
Si je dis « tout n’est pas dit », j’ai l’impression de brider le dialogue. Mais c’est mon cas, et cela peut ne pas être la même chose pour tout le monde. Je ne veux pas projeter mon expérience. C’est d’ailleurs dans cette optique (ne pas projeter, ne pas déterminer à la place de l’autre ce qu’il veut savoir ou a le droit de savoir, ni si le non-dit lui profite) que je me place pour pouvoir décider ensemble s’il est important de ne pas tout dire.
Mais tout dire peut parfois aussi entraver le dialogue, le ficeler, si le ou la partenaire n’arrive pas à tout entendre. Là aussi, le dialogue s’en trouve vivifié quand le partenaire arrive à dire qu’il ne peut pas ou ne veut pas tout entendre.
En conclusion, ne pas dire tout quand c’est un élément de l’échange, oui, mais si ne pas tout dire instruit un rapport de force, c’est comme un mensonge pour moi. Une forme de mensonge par omission, et ce n’est pas parce qu’on dit qu’on ment par omission qu’on n’est pas un menteur.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

bouquetfleuri
le samedi 08 février 2014 à 20h41
Et quel sera le nom de ce site ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : En combien de temps tombez-vous amoureux ?

bouquetfleuri
le samedi 08 février 2014 à 15h12
Pourquoi utiliser l'acception d'un mot qui rend incohérente l'idée générale de ce qui est dit ? Cela me rappelle une autre discussion. Je dois le faire exprès, hihihi !
En même temps, ce n'est pas si faux que cela.
"Vanité" est bien tout ce qui est illusoire pour moi, pas forcément pour les autres, tout ce qui s'agence pour être "quelqu'un", tout ce qui n'est pas mon essence, mon essentiel à savoir la vie et cette pulsion de vie, ce moteur que je nomme amour et dont je ne peux m'extraire. En d'autres mots, je ne vaux pas pour ce que j'ai fait, lu, créé ou tout ce qui conduit à hiérarchiser, je vaux pour ce que je suis, fondamentalement, parce que c'est ce qui nous met tous à égalité.
Et l'espoir est le fait d'attendre et de prolonger la rencontre avec un autre essentiel qui n'est pas moi. C'est l'interface de deux pulsions de vie.
J'accepte l'idée que cette pulsion soit d'ordre animal. Elle génère beaucoup d'envies, elle est instinctive et je voudrais rencontrer toutes les femmes de la terre. Je tombe donc amoureux facilement, pour autant je ne construis d'histoire d'amour que quand le dialogue s'installe.
À ce moment-là se confrontent (et pour ceux qui sont dans le rapport de force, s'affrontent) deux univers distincts échafaudés sur des différences, parfois marquantes. En arrivant à faire exister ensemble ces deux univers, à imbriquer au quotidien ce qui peut paraître incompatible, l'on se rend compte que tout ce qui contribue à produire du jugement est vain, dans une histoire d'amour.
Voilà dans quel sens je parle de ma vanité.
C'est aussi dans ce sens que j'appréhende la vie entre un partenaire dit ou qui se dit mono-amoureux et un partenaire dit ou qui se dit poly-amoureux. Je suis persuadé que la vie amoureuse est possible, même si les étiquettes ne collent pas ensemble.
C'est bien beau, mais tout cela ne fonctionne évidemment pas d'une manière aussi tranchée. On ne peut pas réagir totalement en dehors de sa construction personnelle et sociale, avec tous les paradoxes que l'on déterre au tournant de chaque avancée, je veux seulement dire que c'est le travail que je fais.
Et je suis vraiment désolé si je donne l'impression d'étaler une quelconque satisfaction. En général, on me reproche plutôt de ne jamais être satisfait de ce que j'ai pu faire, ou dire.
Discussion : En combien de temps tombez-vous amoureux ?

bouquetfleuri
le samedi 08 février 2014 à 09h58
phoenix
On n' est donc jamais satisfaits de son mode de fonctionnement...
Ben si, on peut être satisfait de ce que l'on ne maîtrise pas toujours, c'est même tout l'enjeu du travail que l'on fait sur soi pour d'abord connaître ce qui arrive et comment cela arrive, puis pour déterminer ce qui relève de nos choix et enfin pour accepter de vivre ce qui nous anime.
Je crois même que c'est l'enjeu du choix d'un autre schéma de la relation amoureuse, et je n'oppose pas là la relation mono et les relations poly.
La question est de savoir si la satisfaction est liée au mode de fonctionnement et au regard extérieur, le réel, jugement moral, exclusion - inclusion sociale ou le virtuel, ce que l'on a intégré de la morale et du regard des autres, ou si la satisfaction peut relever de son libre arbitre, de son éthique et de la libération que l'on met en oeuvre par rapport à des carcans plus ou moins bien identifiés.
C'est ce passage entre les deux formes, fabrications ou expressions de la satisfaction qui accompagne et construit autrement ses relations amoureuses, voire ses histoires d'amour
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Votre fameux 14 février

bouquetfleuri
le vendredi 07 février 2014 à 09h34
La saint valentin, c'est comme noël ou le jour des fous, c'est tous les jours.
Tous les jours je fête mes amoureuses, tous les jours je leur offre tout ce que je peux et tous les jours je fais la fête avec elles.
D'ailleurs cette année, nous allons rassembler autour de nous d'autres personnes, amoureuses ou pas, et ce sera plutôt la fête de l'amour que la fête des amoureux qui seraient coupés des autres.
Cela durera deux jours, comme un mini festival et c'est très bien ainsi.
Il faut bien deux jours pour saisir ce que pourrait être l'amour et le dire, d'une manière décalée ou pas.
Discussion : Cherche volontaires bénévoles pour créer un site de rencontres poly :)

bouquetfleuri
le jeudi 06 février 2014 à 20h38
Hahaha, PolyEric,
c'est vrai que c'est un site sympa. J'y ai rencontré une des grandes amours de ma vie...
Discussion : Café poly parisien à la Cantada - 4 février

bouquetfleuri
le mardi 04 février 2014 à 09h53
Bon et qu'il soit dit que l'animateur a le droit de faire des grimaces ! hahaha
Pas plus et pas moins que tous les participants...
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le mardi 04 février 2014 à 09h47
LuLutine
Tu sais ce qu'on dit : entre ce qu'on pense, ce qu'on veut dire, ce qu'on dit réellement, ce qu'on pense avoir dit, ce que l'autre a compris, ce qu'on pense que l'autre a compris...il y a déjà six possibilités de mal se comprendre (et j'en oublie peut-être encore !
J'ai l'habitude de ne pas me faire comprendre.
C'est même un reproche récurrent (pas sous la forme de reproche, d'ailleurs) que me font mes amoureuses...
Cela est un vrai problème pour moi dans la mesure où je travaille à cela (me faire mieux comprendre) depuis très longtemps et avec beaucoup de coeur et d'espérance. J'imagine que ce n'est pas étranger au manque de confiance qui me traverse de temps en temps.
À gcd68 : si j'ai pu d'une manière ou d'une autre t'ennuyer, ou laisser apparaître dans mes propos quelque chose qui te mette en défaut, je te prie d'accepter mes excuses. Mais devant la souffrance exprimée par aviatha je trouvais intéressant de creuser cette notion de responsabilité et des liens particuliers qui existent dans une relation amoureuse et nulle part ailleurs, à la fois à partir de nos expériences mais aussi en prenant de la distance
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : 4 ème jeudi à Lyon, février

bouquetfleuri
le lundi 03 février 2014 à 16h34
C'est dans deux semaines !
Je vous propose pour cette fois un thème de discussion :
"Y a-t-il une différence de nature entre le dialogue amoureux et le dialogue poly-amoureux ?"
Je soutiens que oui et si vous voulez en savoir plus, venez nombreux !
Hahaha
Il va sans dire (mais c'est mieux en le disant) que ce thème n'est qu'une proposition et que la soirée peut bien s'articuler autour d'autres idées ou questions que vous exposerez ici ou directement avec nous...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le lundi 03 février 2014 à 12h19
Tout ceci m'attriste un peu, gcd68.
Tu fais sans doute beaucoup d'effort pour construire une pensée qui t'appartienne et qui soit en accord avec ce que tu vis. C'est perceptible et cela apporte beaucoup à des personnes en quête de regards différents.
Pour autant, que tu lises mes propos de cette façon en tirant des conclusions que tu me prêtes sans vérifier si elles sont logiques avec ce que j'écris, par extrapolation ou par l'absurde me laisse pantois. Manque de précision, lecture en diagonale, je ne sais, mais c'est difficile pour moi de corriger des choses que je n'ai pas dites comme tu les as comprises. C'est sans doute ce qui m'attriste le plus, être responsable de cette incompréhension. Je ne me sens pas responsable, pas plus que je ne te tiens pour responsable, mais je suis responsable de ton incompréhension. C'est pour cela que je t'écris.
Je n'écris jamais que je suis bien placé pour dire telle ou telle chose, parce que je crois profondément qu'on ne doit pas chercher à avoir raison mais qu'on doit chercher la raison avec les autres.
De la même façon, je sais que je ne vis pas sans les autres, parce que je suis trop faible, juste humain.
Cela ne m'empêche pas de me construire, en acceptant d'être construit par les autres, par toi aussi.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le lundi 03 février 2014 à 10h41
Ah, j'ai oublié de préciser dans mes posts précédents que la polémique ne m'intéresse pas.
En revanche, je suis preneur de toutes mes contradictions pour essayer d'y mettre bon ordre. C'est même en acceptant que d'autres soient responsables devant mes propos que je peux y arriver.
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le lundi 03 février 2014 à 00h16
Bon, si ce n'est qu'une question de vocabulaire...
Est responsable celui qui peut répondre de, celui qui sait peser le pour et le contre, celui qui sait ce qu'il dit et fait. Il ne s'agit pas de rendre des comptes, il ne s'agit pas de transformer le responsable en coupable. Je crois que ce dernier point est intéressant à creuser.
Dans mes relations amoureuses, mes partenaires sont responsables de mon bonheur, elles sont responsables de ma construction personnelle parce que je lâche prise et que je m'abandonne totalement à cette dialectique amoureuse où mon travail personnel trouve une réponse dans cette autre / même.
Je ne peux plus avoir la prétention, dès lors que je rencontre quelqu'un, d'être le seul à me vivre et d'être le seul maître de ma vie, même si je reste capable de prendre toutes mes décisions tout seul, même si je continue à vivre seul, indépendant et autonome. Ce n'est pas parce que je vois une partenaire deux jours par mois qu'elle ne vit pas avec moi le reste du temps. Je ne vis pas une succession de tranches de vie, je vis ma vie entière et non dispersée, même si je peux marquer différents temps.
La félicité de mon parcours ne dépend pas que de moi. Mes partenaires en sont responsables autant que moi, je ne construis pas tout seul un chemin qui m'irait bien sans qu'il ne soit borné par les demandes, les vertus, les qualités, les attentes de l'autre, ou par des émotions incontrôlées.
Pas de fusion là-dedans, juste un espace commun de vie, parfois symbolique mais bien déterminé et évolutif au rythme de chacun.
Pour autant, elles ne prennent pas en charge ce que je dois faire pour jouir de ma vie.
Si pour le meilleur, on accepte que ce soit ainsi, pourquoi ne l'accepterait-on pas pour le pire ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : L'un est polyamoureux, l'autre non. Ca marche ?

bouquetfleuri
le dimanche 02 février 2014 à 21h20
Chère gcd68, je ne visais personne en particulier, sinon j'aurais fait une citation.
Mais je m'insurge (c'est un bien grand mot) contre cette tendance de déresponsabilisation sous couvert d'une liberté accrue, d'une indépendance forcenée ou d'une autonomie mal comprise.
Je crois que l'on peut être responsable de la souffrance de son partenaire, tout en restant libre, autonome et indépendant. Je crois que l'on peut être responsable de l'autre sans se charger du poids de sa souffrance. Je crois qu'être responsable de l'autre fait partie de sa connaissance propre et de celle de son partenaire. Je crois qu'être responsable de l'autre favorise la sollicitude, je crois que l'on peut être responsable de l'autre en le respectant.
Je crois même que tout cela s'appelle l'amour.