Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité
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LuLutine
le lundi 22 février 2010 à 15h42
Clementine
Voilà, justement! J'en connais qui cherchent activement une deuxième personne de qui tomber amoureux. Ca, ça me laisse bouche-bée.
Hmmm c'est peut-être ça qui pose problème à un de mes amoureux : il cherche sans arrêt.
Moi j'ai jamais cherché (même quand j'étais célibataire), ça m'est toujours tombé dessus !
Ne cherche pas l'Amour, l'Amour te trouvera.
(Bon ça fait un peu "Pas la peine de chercher Chuck Norris, Chuck Norris te trouvera" ^^)
On a aussi un ami célibataire qui cherche et espère depuis des années...peut-être que ça lui tombera dessus au moment où il arrêtera de chercher !
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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Pulsar
le lundi 22 février 2010 à 17h41
LuLutine
Moi j'ai jamais cherché (même quand j'étais célibataire), ça m'est toujours tombé dessus ! Ne cherche pas l'Amour, l'Amour te trouvera.
Pareil pour moi. Après une déception amoureuse (mon ex a tout arrêté à 3 mois d'emmenager avec moi, alors qu'il parlait de mariage, de bébé .....), je ne cherchais rien ni personne et voila qu'en quelques clics de souris sur un site (même pas de rencontre lol) , j'suis "tombé" sur JHGrenoblois et ça fait 2 mois que ça dure...... .
Alors, oui effectivement, ne cherchez pas l'Amour ou les Amours, lui (ou eux) te trouvera(ont).....
<3 à toi JH
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Jena
le mercredi 24 février 2010 à 04h02
Tchu
Bon, après, tomber amoureuse, je le prévoies jamais évidemment, moi je tombe amoureuse comme on tombe d'une chaise, j'ai mal au cul et des bleus partout et après seulement je fais attention :D
#benabar ! :)
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ERIC_48
le jeudi 25 février 2010 à 16h47
J'aurais voulu que les polyamoureux libertins qui me lisent m'expliquent un truc, svp.
Je croyais avoir compris la notion de polyamoureux libertin, mais en réfléchissant, c'est devenu moins clair. Je précise que je suis séduit par l'expression car elle évite les confusions de vocabulaire. Mais ceci ne m'empêche pas d'avoir une question.
Je précise ma vision pour être sûr qu'on est d'accord. "polyamoureux" me semble vouloir dire "libre d'aimer plusieurs personnes" alors que libertin me semble vouloir dire "libre d'avoir une activité sexuelle avec plusieurs personnes sans en aimer aucune sauf sa moitié".
Pour un poly, je comprend bien que certains partenaires soient aimés et pas d'autres (je dis que je comprend, mais en fait j'ai du mal, mais là n'est pas ma question, donc je ne m'étend pas, je poursuis). Il y a donc plusieurs "partenaires sexuels aimés", et plusieurs "partenaires sexuels non aimés". On dirait qu'il n'y a pas de contradiction.
Ce qui m'intrigue c'est que par exemple, dans une soirée libertine, en supposant que je soit poly libertin, il se peut que tout d'un coup je tombe amoureux sans le faire exprès et surtout malgré moi, car je ne me connais pas si bien que ça. Si je suis libertin bien élevé, j'essaye de ne pas le montrer, alors que si je suis polyamoureux j'essaye d'aller plus loin (certes, ce n'est pas gagné vu que la partenaire s'interdit d'aimer et que sa moitié veille jalousement au grain, mais impossible n'est pas francais).
Donc, à cet instant, je suis bien obligé de choisir entre "libertinage" et "polyamour", et je suis même obligé de choisir "libertinage", car entre une liberté et une interdiction, c'est l'interdiction qui est souvent la plus convaincante en terme de rapport de force.
D'ou ma question, comment se fait-il que l'on soit obligé de choisir entre deux notions qui ne sont pas incompatibles ?
Personnellement, je dirais bien que c'est parce qu'elles ne sont pas si compatibles que ça, ces deux notions, ou alors en partie seulement, mais comme je ne suis pas libertin pour un sous, j'aurais bien aimé des avis éclairés...
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Siestacorta
le jeudi 25 février 2010 à 17h18
ERIC_48
Donc, à cet instant, je suis bien obligé de choisir entre "libertinage" et "polyamour", et je suis même obligé de choisir "libertinage", car entre une liberté et une interdiction, c'est l'interdiction qui est souvent la plus convaincante en terme de rapport de force.
D'ou ma question, comment se fait-il que l'on soit obligé de choisir entre deux notions qui ne sont pas incompatibles ?
Je crois bien que c'est toi qui t'oblige tout seul !
Tu t'interdis pas de tomber amoureux à cause du libertinage, et tu es pas obligé d'être amoureux à cause du polyamour. Ya pas de police des relations amoureuses non-monos pour te mettre au mitard si tu suis pas à la lettre des cadres finalement tout théoriques.
Plus concrètement, si tu tombes amoureux dans une partouze, c'est pas les organisateurs qui vont te dire la suite. C'est la personne dont tu seras tombé amoureux.
Et à ce moment là, les règles ne sont pas différentes que dans n'importe quelle rencontre : la personne t'aime en retour, ou non.
C'est vrai que l'autorisation de faire l'amour et être tendre en dehors d'une relation amoureuse floute la situation, peut favoriser une illusion que l'autre aime comme on l'aime...
A ce moment -là, ce n'est pas un choix moral ou intellectuel. Il ne s'agit pas alors de s'interdire d'être amoureux pour cause d'orthodoxie libertine ou PA, mais parce qu'on est capable ou pas de faire face à ses peines de cœur, à l'idée qu'une histoire n'aura pas lieu.
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ERIC_48
le jeudi 25 février 2010 à 17h26
Je comprend bien ce que tu dis, mais Pullmarin avait l'air de dire qu'il se faisait malmené.
Peut-être pas par les organisateurs, mais pas non plus uniquement par lui-même.
En tous les cas, c'est vrai que la question est, s'interdit t-on de tomber amoureux dans une soirée libertine, et si oui, comment conjugue t-on cela avec polyamour quand on tombe amoureux.
A mon avis, c'est pas si simple.
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(compte clôturé)
le jeudi 25 février 2010 à 18h47
Siestacorta
Je crois bien que c'est toi qui t'oblige tout seul !
[...]
Je dois pas être jalouse. Il l'a dit encore mieux que ce que je pensais. J'ai un gros rhume, c'est pour ça que j'ai rien pu faire. Non je ne suis pas mauvaise perdante.
Je dois pas être jalouse. Il l'a dit encore mieux que ce que je pensais. J'ai un gros rhume, c'est pour ça que j'ai rien pu faire. Non je ne suis pas mauvaise perdante.
Je dois pas être jalouse. Il l'a dit encore mieux que ce que je pensais. J'ai un gros rhume, c'est pour ça que j'ai rien pu faire. Non je ne suis pas mauvaise perdante.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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(compte clôturé)
le jeudi 25 février 2010 à 18h52
ERIC_48
Je comprend bien ce que tu dis, mais Pullmarin avait l'air de dire qu'il se faisait malmené.
Peut-être pas par les organisateurs, mais pas non plus uniquement par lui-même.
En tous les cas, c'est vrai que la question est, s'interdit t-on de tomber amoureux dans une soirée libertine, et si oui, comment conjugue t-on cela avec polyamour quand on tombe amoureux.
A mon avis, c'est pas si simple.
Ben non, c'est pas si simple, sauf si tu cherches une équation universelle aux polyamoureux. Qui serait simple à formuler, mais comme y'a rien à trouver, comme formule...
Si l'amour a mille visages, celui du PA est légion... nyèrk nyèrk.
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(compte clôturé)
le jeudi 25 février 2010 à 20h59
Je suis navrée de devoir rappeler des basics, mais Eric, la définition que tu donnes du libertinage est erronée. Les descriptions que tu fais font référence à l'échangisme et pas au libertinage.
Mais je reconnais que je n'ai pas le courage de chercher une définition du libertinage ce soir...
Pour moi, le libertinage serait plutôt une porte ouverte...à toutes les fenêtres du PA !
Mais si je me trompe...je sors par la petite porte ! :-D
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Siestacorta
le jeudi 25 février 2010 à 20h59
ERIC_48
En tous les cas, c'est vrai que la question est, s'interdit t-on de tomber amoureux dans une soirée libertine, et si oui, comment conjugue t-on cela avec polyamour quand on tombe amoureux.
A mon avis, c'est pas si simple.
Je ne comprend pas bien pourquoi on pourrait moins tomber amoureux dans une soirée libertine qu'ailleurs.
C'est vrai que les gens semblent dire qu'ils ne sont pas là pour tomber amoureux, mais en quoi ça nous empêche nous-même de le faire ? Du moment qu'on leur gâche pas leur soirée, ça nous regarde, on tentera le coup, et si on se fait tej, ça n'est pas plus complexe que dans d'autres contextes à comportement codés, le boulot, les transports publics...
Tout est dans la manière de se présenter, l'environnement joue, mais il reste secondaire par rapport à ce qui passe entre deux personnes.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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lam
le vendredi 26 février 2010 à 08h18
ERIC_48
En tous les cas, c'est vrai que la question est, s'interdit t-on de tomber amoureux dans une soirée libertine, et si oui, comment conjugue t-on cela avec polyamour quand on tombe amoureux.
A mon avis, c'est pas si simple.
Ben, je sais pas comment on y arrive à ne pas tomber amoureux(?)
Personnellement, je n'arrive pas à refouler mes émotions comme ça. C'est d'ailleurs ce qui m'a amenée à me poser les questions qui m'ont fait comprendre que j'étais poly.
Je pense aussi que si je refoule trop une émotion, je finirai par être plus bléssée que si je l'accepte
(même si les besoins générés par cette émotion ne sont pas satisfaits, comme tomber amoureux unilatéralement)
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
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lam
le vendredi 26 février 2010 à 08h44
Clementine
Ben non, c'est pas si simple, sauf si tu cherches une équation universelle aux polyamoureux. Qui serait simple à formuler, mais comme y'a rien à trouver, comme formule...
Si l'amour a mille visages, celui du PA est légion... nyèrk nyèrk.
une question complexe "l'équation universelle".... Oui le visage du "concept poly" est légion, mais chaque amour est forcément unique.
Pour moi cette histoire d'équation ça revient à avoir un bon set d'étiquettes, sur lequel on s'est bien pris le chou pour donner une définition à chaque étiquette qui ne soit pas redondante avec les autres "catégories".
Quand on essaye s'analyser ce qu'on vit nous même, je ne crois pas que cela soit possible de désigner la nature d'une relation avec un petit sticker "mono", "poly", "bi", "hétéro", "libertin", etc. ... Si on reste dans le concept on associe souvent plusieurs catégories.
Bien sur les concepts sont utiles pour ne pas réinventer la roue à chaque phrase, mais la réalité est tellement complexe par sa multitude de nuances et de variations incessantes.
C'est un peu comme quand tu veux classer ta musique. Tu dois associer les étiquettes de "grandes familles" pour bien décrire certains morceaux (ou albums, ou artistes...). Dire d'une musique "c'est du jazz", c'est aussi flou que de dire "c'est une relation poly".
Alors quand on pousse pour chercher à définir précisément cette musique à partir des concepts de base ça peut donner un truc du genre: c'est du jazz électro acoustique, avec des influences dub et abstract hip-hop.... tu vois quoi? :-D
Pour les relations, pareil. On reste dans les concepts si on parle en général (cf. le titre de ce fil) mais quand on décrit précisément ce que l'on vit, on mixe forcément les étiquettes.
On est complexes, quoi! :-D et heureusement parce que si on avait trouvé l'équation, on s'emmerderait non?
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(compte clôturé)
le vendredi 26 février 2010 à 08h59
lam
Ben, je sais pas comment on y arrive à ne pas tomber amoureux(?) [...]
Ben comme tu dis, ou à peu près, on enkyste. Pour supporter de côtoyer mon homme-des-fouilles-qui-voulait-pas-parce-que-c'était-trop-fort, ne pouvant quitter mon travail, j'ai fait un peu le ménage dans mes sentiments. Mon chef nous avait en plus mis ensemble à l'écart pour bosser sur un truc particulier, en plus... je l'ai béni, mon chef :-( .
C'est du même tonneau, s'empêcher de tomber amoureux: tu te laisses pas aller, simplement. Tu montes une barrière, tu prends des distances... mais faut pas oublier de ventiler ailleurs, ça fait une grosse poche de chagrin immense, sinon. Mais de toute façon, c'est pas bon pour la suite: quand tu sais que tu peux le faire, y'a tendance à répéter la manœuvre si la voie est pas tout-à-fait libre, ça te casse la combativité du travail de séduction, et de celui de donner une chance de cueillir un fruit qui est sur le point de tomber de son arbre pour d'autres raisons.
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(compte clôturé)
le vendredi 26 février 2010 à 09h08
lam
C'est un peu comme quand tu veux classer ta musique. Tu dois associer les étiquettes de "grandes familles" pour bien décrire certains morceaux (ou albums, ou artistes...). Dire d'une musique "c'est du jazz", c'est aussi flou que de dire "c'est une relation poly".
Alors quand on pousse pour chercher à définir précisément cette musique à partir des concepts de base ça peut donner un truc du genre : c'est du jazz électro acoustique, avec des influences dub et abstract hip-hop.... tu vois quoi ? :-D
Ca me fait penser aux râleries des usagers des bibliothèques qui, pour peu qu'ils soient ferrés en une matière, viennent te signaler au desk, d'un air important, que les ouvrages de Trucmuche n'ont rien à faire dans cette partie des rayons... Je devrais penser à monter un petit cours magistral qui parlerait d'indexation, de classification, des gros mots savants bien dodus pour dire que finalement, toussa c'est chickos, mais l'important c'est de retrouver un bouquin dans 12 000.
Bref, l'important c'est de savoir ce qu'on est, ce qu'on veut, ce qu'on souhaite mais qu'on n'aura pas forcément. Et pour ce qui ne dépend que de soi, de foncer pour le trouver.
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Junon
le vendredi 26 février 2010 à 11h25
La Dewey, say le mal et pis c'est tout (corporate joke inside mais je sais qu'on sera au moins 3 à la saisir)
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(compte clôturé)
le vendredi 26 février 2010 à 11h42
Yes. Mais ce type était un génie quand même, [soupir], même s'il devait avoir des naraignées dans la tête. Bouarque, les naraignées.
( Les gens: vazy voir et pars en courant: classification Dewey)