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Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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(compte clôturé)

le vendredi 12 février 2010 à 18h23

Voui, et ce n'est pas ssssâââle.

Céssa qui me fait dire que l'égoïsme au sens strict du terme est un élément de pondération indispensable pour bien penser l'altruisme.

Comment être bien en compagnie des autres, si on n'est pas bien en sa propre compagnie, et comment être bien tout court si on ne s'occupe pas bien de soi, hein... je ne vois pas.

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Gin

le vendredi 12 février 2010 à 20h50

oui, le bonheur des autres passe aussi par le notre...

mais ton gars au départ Clémentine, il utilisait le mot "utilitarisme" dans le sens wiki et Nino ou dans le sens qui fâche ?

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(compte clôturé)

le vendredi 12 février 2010 à 20h57

C'est curieux, le mot prête à confusion... moi-même je n'aurais pas pensé tomber là-dessus.

Je pense que c'est le sens qui fâche, si on relit ce qu'il y a autour.

Et pourtant le gars a fréquenté le forum un peu, il y a un moment, et c'est ça qu'il en a retiré, de nos conversations... :-(

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titane

le vendredi 12 février 2010 à 21h36

Comment être bien en compagnie des autres, si on n'est pas bien en sa propre compagnie, et comment être bien tout court si on ne s'occupe pas bien de soi, hein... je ne vois pas. ... C'est souvent là oú on diverge tous les deux... Dit verge: verge.

On recherche le même but: un Max de bonheur pour tout le monde ou tout au moins le plus accessible. Pourtant, par expérience, c'est en étant en bonne compagnie avec les autres que j'ai appris à être en bonne compagnie avec moi-même. Tout seul je tournais en rond.

Que le bonheur des autres par soi: of course et dans l'amour cela devient plus évident encore... Qui est l'oeuf et qui est la poule? Mystère.

J'ai accompagné et aimé une amie qui voulait être bien avec elle avant d'être bien avec les autres... Elle cherche toujours et n'est bien avec personne. Elle n'est pas douée pour l'amour a-t-elle décidé! L'impasse... Ceux qui l'ont aimée auraient voulu quelle accepte d'abord d'être bien avec nous afin qu'elle se décrispe et quelle soit enfin bien avec elle... Son obstination ressemblait davantage à un auto sabotage amoureux...

Le bonheur et l'amour pour moi sont réflexifs et contagieux pour ceux qui accepte d'en être conducteur dans les deux sens. Certains égoïsmes nous poussent à n'être que des séminaire-conducteur de l'amour ou du bonheur... On se contenterait que d'un demi amour ou demi bonheur...

C'est déjà pas mal!! On les multipliant!! Ça restent que des demis!!

Et un demi pour la demoiselle !!!

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ERIC_48

le vendredi 12 février 2010 à 21h47

Ah, le vrai titane est revenu, ouf, j'ai cru qu'il s'était perdu dans la forêt qui cache l'arbre

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titane

le vendredi 12 février 2010 à 22h12

Éric... Je n'étais pas perdu mais je suis heureux que tu m'aies retrouvé. Faudra quand même que tu me présente au vrai titane ! Suis curieux... Suis pas sur que ce soit le même que celui de Clem, Siestacorta, Anna ou Junon ...

Et toi? Quelle est la première marche de ton bonheur? Toi ou les autres?

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ERIC_48

le vendredi 12 février 2010 à 22h50

La question qui tue. Normalement, c'est le sujet de la discussion sur l'amour de l'amour et le narcissisme et tout, mais comme personne n'y vient, je vais répondre ici.
D'après moi, les autres sont en nous. Donc la question n'a pas de sens. Quand on aime les autres, on aime les autres qui sont en nous, donc on aime la partie de soi qui aime l'autre partie de soi. Voilà. C'est un peu beaucoup trop psy. ya une histoire de projection identification transfert qui se fait dans l'enfance et qui permet de construire tout ça.

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ERIC_48

le vendredi 12 février 2010 à 22h51

Le vrai Titane est celui que j'aime, parce que j'aime mieux ce que j'aime que ce que je n'aime pas

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ERIC_48

le vendredi 12 février 2010 à 22h52

Le vrai Titane, il n'y en a qu'un c'est celui qui est en nous.

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(compte clôturé)

le vendredi 12 février 2010 à 22h58

Continue à parler en "je", c'est moins heurtant :-P

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Papaverum

le vendredi 12 février 2010 à 23h00

ERIC_48
La question qui tue. Normalement, c'est le sujet de la discussion sur l'amour de l'amour et le narcissisme et tout, mais comme personne n'y vient, je vais répondre ici.

D'après moi, les autres sont en nous. Donc la question n'a pas de sens. Quand on aime les autres, on aime les autres qui sont en nous, donc on aime la partie de soi qui aime l'autre partie de soi. Voilà. C'est un peu beaucoup trop psy. ya une histoire de projection identification transfert qui se fait dans l'enfance et qui permet de construire tout ça.

Par expérience d'un amour que j'ai vécu (et vis encore) avec une personne aujourd'hui bien éloigné pourtant, je trouve qu'il manque un petit morceau dans cette description.

Parce que parfois l'explication ne peut se résumer à cela.
Et c'est tant mieux d'ailleurs ;)

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ERIC_48

le vendredi 12 février 2010 à 23h01

OK
D'après moi, les autres sont en moi. Donc la question n'a pas de sens. Quand j'aime les autres, j'aime les autres qui sont en moi, donc j'aime la partie de moi qui aime l'autre partie de moi.
S'il n'y a que ça pour vous faire plaisir, moi, ça me fait plaisir aussi.

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ERIC_48

le vendredi 12 février 2010 à 23h02

Papaverum : explique voir, ça m'interesse (enfin si tu veux/peux)

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Papaverum

le vendredi 12 février 2010 à 23h53

Je le peux même s'il s'agit de quelque chose de personnel, mais après tout, nous abordons des sujets assez personnels ici non ? :-)

Je vais essayer de faire court et clair, ce qui n'est pas ma première qualité.

L'histoire se joue en trois tableaux : le premier se jouant à la tombé de la nuit un soir de fin d'automne il y a presque seize an.

je revenais à pieds de la gare vers mon appartement.
A un moment, sur le chemin, alors qu'une voiture me croisait, j'ai eu ce ressenti d'un chavirement violent en moi, pas un "coup de foudre" mais comme d'être englobé dans un sentiment d'amour puissant.
Le genre de truc qui affole ton cœur et fait bourdonner le sang dans tout ton être, et je me senti puissamment heureux, comme lorsqu'on retrouve l'être aimé.
Mais d'être aimé il n'y avait point pour moi à cette époque.

C'était comme une sphère de bien être vers laquelle tout mon être se tournait.
Cette sensation s'estompa tandis que la voiture s'engageait sur le rond point, plus loin.
Je ne savais pas ce qui s'était passé, mais je suis resté perché sur un petit nuage des jours durant, puis la vie repris son cours.

Le second tableau se joue deux années plus tard, tandis que j'allais rendre des ouvrages à la bibliothèque.

Je venais de passer le SAS d'entrée et y restait.
Devant moi se tenait une femme que je ne connaissais pas.
Ce fut une répétition des événements précédents mais avec un vis a vis en chair et en os.

Les premières paroles qu'elle m'adressa après les salutations me mirent le cerveau en ébullition : "tu te souviens de moi... dans la voiture, il y a deux ans, vers la gare ?"

Je ne pouvais me souvenir d'elle, ne l'ayant pas vu, mais ce que je ressentait à ce moment, oui, je le reconnaissais.
C'était impossible de ne pas s'en souvenir.

Elle n'était que de passage pour deux trop courtes semaines.
Notre relation commença alors, mono tout d'abord, puis poly.
Souvent elle repassait et nous offrions de beaux moments d'extases tant amoureuses que charnelles.
Lorsqu'elle était au loin, nous nous "sentions" au point de s'appeler quand on sentait que l'autre avait des soucis ou au contraire lorsqu'un grand bonheur nous soulevait.
Et nous ne nous trompions jamais lors de nos appels.
Le troisième tableau prend place après deux ans de cette relation et ne s'est pas achevé à ce jour.

Notre amour ne faiblit pas, mais nos chemins de vie étaient différents : j'avais des choses à construire ici et sa carrière allait l'amener à vivre hors de France, peut-être de manière définitive.

C'est donc par la distance que nous fûmes séparés.
Je la revis pourtant de temps à autre lors de courts passages en France.
Le lien entre nous n'a jamais faibli, même avec la présence d'autres amours.
Et nous avons encore cette chose que je ne sais expliquer, qui nous fait ressentir les grands mouvements de l'âme de l'autre.

Cette relation à été essentielle par bien des aspects car elle à apporté des réponses à bien des questions que je me posais vis a vis de mon rapport à l'autre.

Ce fut le premier pas dans le monde d'un amour plural. Mais -peut-être à cause de cette histoire si particulière- je continue à employer le terme "Amour" plutôt que "amour-libre" ou Polyamour, car je pense que les racines de l'amour sont plurales et que seuls des facteurs socioculturels hérités depuis moult générations et des traits de caractères liés au désir de possession le diminuent à sa dimension "mono".

(Heureusement que j'ai précisé que je ne suis pas mystique hein ? ) :-D

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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ERIC_48

le samedi 13 février 2010 à 00h07

Effectivement. Il faudrait pouvoir recopier ça ou transférer ça dans le fil sur 34 minutes pour tomber en amour. C'est impressionnant. Mais moi à ta place j'aurais déménagé, je serais aller construire avec elle ou près d'elle. Mais bon, c'était peut-être pas dans le feeling. Je serais curieux de savoir si elle te disait t'envoyer des ondes d'amour, ou si elle te disait les ressentir comme toi tu les ressentais. Enfin, tu répond si tu veux seulement, tout le monde écoute.

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(compte clôturé)

le samedi 13 février 2010 à 00h24

Eric, je suis vraiment très dérangée par ces "nous", "tout le monde", etc. Quelqu'un t'a déjà suggéré de parler en ton nom propre, je réitère la demande, je trouve ça très heurtant d'englober autrui dans ton ressenti.
Ca dépasse nettement la sphère du "on", c'est impliquant, et je ne veux pas être impliquée, là.

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(compte clôturé)

le samedi 13 février 2010 à 00h38

Clementine


Et pourtant le gars a fréquenté le forum un peu, il y a un moment, et c'est ça qu'il en a retiré, de nos conversations... :-(

Il a également trouvé l'ambiance pleine de jugements sur autrui - et je trouve pas faux, ici et là.

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Papaverum

le samedi 13 février 2010 à 01h27

C'est vrai que vivre ensemble au jour le jour n'était pas dans nos choix.
Ca ne nous a jamais causé de manque ni de tristesse.
Son "chemin de vie" nécessite cette grande liberté. Très détachée des objets et des lieux, attachant plus d'importance aux gens et à vivre.

Bon, on va me dire que je la décris comme une personne exceptionnelle, que je la vois avec les yeux de l'amour... ça tombe bien, vu que c'est le cas !

Pour ta question sur les ondes... il y a les ressentis, bien sûr, mais au delà d'une "synchronicité" issue de notre amour et qui favoriserai donc les interprétations dans ce sens.

En général ça se fait tout seul : lors qu'une pensée pour l'autre plus forte, ou lorsqu'un événement viens "secouer " l'autre en bien ou en mal.

Ensuite, le ressenti que nous avons l'un de l'autre au quotidien se manifeste quand nous pensons l'un à l'autre, mais là, il peut y a voir ce leurre de l'ébullition des sens qui nous fait croire que nous percevons l'autre alors que c'est seulement notre pensée tournée vers l'autre qui bouillonne à notre front.

C'est très agréable, je ne le nierai pas, mais quand c'est vraiment "elle", c'est autrement plus fort, ça agite tout les sens et les émotions, bouleverse comme si on le vivait ensemble.

Ce n'est pas toujours agréable. Sentir son souffle se couper comme sous l'effet d'un coup de poing et se sentir submergé par des vagues de tristesse violente qui ne viennent pas de soi n'est pas vraiment le genre de chose que l'on aime renouveler.

Un de mes meilleurs ami disait que c'était mon "âme-sœur".
Je trouve le mot joli et pas complètement faux pour décrire ce fait que nous "réagissons" ensemble.

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titane

le samedi 13 février 2010 à 07h49

Clem... Pourquoi te sens-tu heurtée? Ce "nous" n'engagent que Eric, il le sait et n'a aucune mauvaise intention...

Tu n'es pas obligée de te sentir impliquée... Pourquoi? Comment?

Je ne comprends pas... Il y a des "non, pas d'accord" sans explications qui sont bien plus heurtants...

Éric s'exprime et on est tous assez grand pour notre part des choses...

Pourquoi imposer qu'un seul "style"? Il ne s'agit pas de donner des leçons de style ou de forme. Mais de les accueillir et de laisser les autres réagir comme ils le sentent. Personne ne s'en prive!

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titane

le samedi 13 février 2010 à 07h55

Ton "je ne veux pas être impliquée là"... Alors que tu ne l'étais apparemment pas a un petit goût possible de... Tu dis des conneries et je te le dis de façon déguisée... Pas très gentil et sûrement pas ton intention.

Mais comme dans ton sillage il y a une petite masse critique de cops ben voilà... Ça peut ressembler à un jugement gratuit surtout qu'il n'est pas expliqué. Si tu ne veux pas être impliquée, ne t'impliquer pas, non?

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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