Désespoir et rupture d'un couple de 19 ans en contexte polyamoureux
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Bluedahlia80
le mardi 30 avril 2024 à 07h13
Bonjour à tous! c'est un peu long, mais c'est une histoire à couper le souffle.
J’ai été dans un couple exclusif pendant 19 ans avec un homme merveilleux qui est le père de mes enfants. Notre chimie a toujours été parfaite et l'intimité amoureuse a toujours été exemplaire car nous sommes deux êtres intenses et passionnés. Il y a un peu plus d’un an j’ai démarré une discussion sur ce forum ‘’Entre la tête et le cœur, une lutte intense contre vent et marée’’. Mon conjoint de l’époque, Mashkwa.avait aussi démarré une nouvelle discussion qui s’intitulait ‘’Sommes-nous sur la bonne voie’’. Nous vivions des enjeux dans notre couple, nous étions devenus fragiles suite à certains évènements dont un gros flirt pour moi qui s’est vécu dans ma vie professionnelle qui m’a donné envie d’ouvrir d’autres possibilités, dont un nouveau mode relationnel dans ma vie conjugale qui manquait un peu de piquant et de renouveau depuis l’arrivée des enfants. Une routine devenue étouffante dans le cadre d’une relation amoureuse très fusionnelle. J’avais aussi cumulé plusieurs frustrations également puisque la charge mentale, familiale, organsionnelle m’incombait presque totalement. Lui, étant plutôt passif et prenant peu d’initiatives pour ce qui est de l’organisation familiale, les évènements, les sorties, les activités avec les enfants, le planning des vacances, les besoins de tout le monde, les rendez-vous de suivi etc…travaillant moins d’heure par semaine, il me semblait normale de prendre plus de choses en charge que lui, mais je crois que j’ai commencé à me sentir bien seule dans tout ça. J’ai eu aussi une panne de libido en 2016 après la naissance de ma deuxième dans laquelle j’étais peu validée et comprise par mon compagnon.
En 2019-2020, j’ai fait une rencontre bouleversante au travail qui avec le recul fut symptomatique d’un mal être que je vivais dans mon couple. Je ne m’en rendais pas compte mais aujourd’hui, je le sais. J’avais le goût de vivre une aventure avec cet homme et le désir explicité entre nous deux était partagé. Comme il était marié, il souhaitait se permettre un seul moment intime avec moi. Me sentant troublée je savais très bien sur quels principes reposent notre contrat moral dans le couple, ce qui fait que je l'ai aborder avec mon conjoint un beau soir. On s'est toujours tout dit et je lui ai nommé ce que je vivais et je lui ai dévoilé cette attirance que j'avais. Sur le coup, il en a pas fait une histoire. Il comprenait, était attentif à moi. Or, le désir est devenu de plus en plus fort. de semaine en semaine. Et un jour, j'ai osé lui demander si il serait prêt à me laisser vivre une aventure avec lui ne serait-ce qu'une fois. Ce fut un refus catégorique! Déjà que je ne livrais pas fort du côté sexuel, je peux comprendre. Il y avait aussi une question de valeurs et de principes inflexibles. J’ai tout fait pour m’enlever ça de la tête! Mais mon besoin criait fort et j’ai insisté longtemps pour le faire changer d’idée. Je souhaitais qu’il adhère à une certaine ouverture. Je souhaitais pas le quitter, mais j'avais envie de succomber à ses papillons dans le ventre. Plus ça allait, plus je vivais de la frustration et…du désir pour l’autre homme. J’avais l’impression d’être enveloppée par sa présence qui était sécurisante et douce. Il était d’un calme inouï, très posé et pas anxieux du tout contrairement à mon homme. Il semblait surtout être capable de prendre des décisions et avec lui je me sentais dirigée, guidée comme si je n’avais pas besoin d’être celle qui prend les choses en main et qui pense à tout. En fait, il me secondait dans des décisions à privilégier dans des dossiers complexes et litigieux comme professionnelle des services sociaux. Au-delà du travail, il est devenu un grand confident. Un jour, la tension est devenue telle que cette envie de me laisser vivre ce moment d’égarement et de passion est devenue plus fort que moi, comme si quelque chose en moi ne pouvait m’empêcher de vivre ça. Il me faisait vibrer alors que je ressentais plus la même exaltation pour Mashkwa. C’était fort et j’étais incapable de me résigner à diminuer mes contacts avec lui. Mon conjoint souffrait déjà depuis un bout de temps de me voir rêvasser à cet homme et revenir à la charge pour remettre en question ce refus d’ouverture. J’aurais dû m’arrêter là et ne jamais insisté. Je l’aimais mon conjoint mais je crois que j’étais déconnectée par rapport à mes besoins. En plus, nous formions une belle famille avec nos deux filles de 8 et 10 ans. J’avais cumulé des insatisfactions qu’à l’époque je n’étais pas en mesure de mettre en lumière.
Ma relation amicale s’est poursuivie avec (R) demeurant platonique bien que la tension entre nous deux étaient palpable et explicité. J'étais comme transcendée par ce désir de lui, l'euphorie qui me faisait sentir o combien vivante! Ce jeu de séduction était flagrant entre moi et cet homme de 15 ans mon aîné. Je voyais qu'il soufflait le chaud et le froid envers moi. Il recadrait les choses lorsqu'il sentait que ça dérapait entre nous. C'est souvent moi qui exprimait plus ouvertement ce que je ressentais à son égard et lui qui calmait mes ardeurs. On s'avouait clairement notre attirance l'un pour l'autre mais il était clair pour lui que cela ne pouvait être bon pour personne. Il voulait pas devenir infidèle. Il me sentait aussi fragile et voyait que tous les deux avions beaucoup à perdre. Nous avons continué à se voir. Je me permettais seulement café et dîner avec lui. Par contre, Mashkwa savait déjà que je ne lui disais pas tout. Ce café ou ce dîner improvisé avec (R ) pendant ma pause dîner, je lui cachais ne souhaitant pas susciter d’inquiétude. Informaticien, il avait élaboré des dispositifs de contrôle digne d’un espion de la CIA. Il pouvait me suivre à la trace et intercepté tous mes courriels et même tout ce que je faisais sur mon ordi. Je prenais plaisir à contourner ces obstacles et lui à me surprendre en défaut et me confronter pour voir si je mentais ou pas. Nous étions rendus à jouer au chat et à la sourie et l’ambiance a commencé à s’envenimer petit par petit. Cela a exacerbé encore plus mon besoin de m’émanciper et de m’affranchir de cette fusion. Cette folie, cette emprise de mon conjoint, exacerbaient mon désir de cet autre homme qui me regardait comme une femme attrayante, désirable et excitante et non comme la mère, la gardienne de logis, ou la domestique de service. Pis je crois qu'un moment donné (R) a un peu craqué et à son tour, m'a fait des avances comme quoi il me voulait et que là il ne pouvait plus résister. Il me voulait une fois me laissant comprendre qu'il ne faudra plus que cela se reproduise après. Je ne m'attendais plus à ça puisque nous avions recadré cette attirance à maintes reprises. J'étais bcp plus à l'aise et naturelle avec lui. Pendant plusieurs semaines j'ai tergiverser et je me suis sentie torturée entre mon engouement pour ( R) et de trahir l'homme de ma vie. J'ai consulté pour avoir les idées plus claires, j'en parlais à mes amies. Puis, j’ai succombé à mon désir de passer à l’acte. Je n’ai jamais pu me rendre très loin dans ce projet. Mon conjoint a pu intercepté ce courriel fatidique qui démontrait clairement le pot aux roses. Nous avions encore rien consommé mais étions à planifier une rencontre intime. Cela a été un coup de poignard pour mon conjoint, il a quitté la maison, voulait qu'on se sépare, mais voulait surtout me faire peur. Ce jour là, j'ai complètement trahie sa confiance et son amour. Il a pris une pause de quelques jours mais est revenu rapidement. A alerté l’homme en question pour le mettre en garde sous forme de menace voilées qu’il est en train de démolir un couple. Ce que j’aurais dû percevoir comme un geste d’amour désespéré m’a en fait humiliée. Je me sentais infantilisée et j’ai eu beaucoup de colère dans les mois qui ont suivis. Mashkwa est revenu après quelques jours, à condition que j’oublie cet homme, et que je lui fasse la promesse de ne plus jamais contacter (R) ou essayé de le revoir. Pendant des mois, j’ai repoussé mon chum. Je lui en voulais d’avoir décidé de statuer à ma place sur cette amitié avec un nouvel ami et collègue que j’appréciais beaucoup. Je comprenais pourquoi il avait agit ainsi mais ça ne passait pas. J’étais dans une sorte de désamour. Je fantasmais sur (R ) encore. J’avais été cour circuitée et j’étais tellement enragée.
Les mois ont passé, mon chum a cheminé, a lu, a réfléchis pour finalement accepter une ouverture du couple à mon grand étonnement. Il voyait que cela était encore dans ma tête. Que si ce n’était pas avec ( R ) il demeurait convaincu que ça serait avec un autre qui pourrait me plaire. Je prenais plaisir parfois à lui rappeler que mon corps et mon corps et que c’est moi qui a le dernier mot. Je pense que je lui en voulais pour cette prise de contrôle. Finalement, nous avons décidé ensemble d’aller de l’avant et d’ouvrir le couple sans trop y mettre de balises et de conditions. Il fallait que ce soit une femme en couple et pour le reste, nous nous sommes dit que si l’un et l’autre ne se sentait pas bien, on se respecterait. C’est ainsi qu’il s’est inscrit sur un site qui l’a conduit vers ( C ). Notre plan était qu’il rencontre cette femme et que moi je relance (R) avec qui j’étais restée sur ma faim. Or, pour moi, cela s’est soldé par un échec puisque ( R ) n’était plus au rendez-vous, plus intéressé après la douche froide reçue de mon conjoint. Il me voyait comme une femme à problème. Souhaitait me revoir de temps à autres pour un café, mais j'ai refusé un peu frustrée de son refus et de voir que j'étais la locomotive de cette amitié où je semblais être la seule à cultiver.
Pour Mashka la première rencontre avec ( C) fut déterminante; chimie et attirance physique très fortes dès la première rencontre. Quand j’ai constaté que mon plan avec ( R) ne se concrétiserait jamais, j’ai souhaité qu’on referme cette porte pour en revenir au mode traditionnel. Je ressentais plus tellement l’envie. Or, Il avait planifié la revoir une deuxième fois, j’étais peu chaude à l’idée. Par culpabilité, je l’ai laissé aller puisque je me sentais mal d’avoir été l’investigatrice de ce changement de paradigme amoureux. Je l'avais tellement brusqué! Tout l’effort que ça lui avait demandé de se rendre là. De dépasser ses valeurs par amour pour moi. Et là, ce fut l’effet inverse et le commencement de la fin. Mon conjoint s’est découvert par surprise cette capacité d’aimer au pluriel. Ce qu’il ressentait pour elle, ne m’enlevait absolument rien à moi. Il se voyait très bien entre deux femmes. Pour moi, c’est vite devenu claire que ce mode de vie ne serait pas viable pendant très longtemps. C’est moi qui suis devenue insécure, jalouse et apeurée de perdre mon conjoint pour ( C). Ma vie est devenue un véritable enfer. J’avais toujours besoin d’être rassurée. Contrairement à moi avec (R), lui avait accès à ( C) et celle-ci lui démontrait temps et intérêt. Ils se sont rencontrés environ 5 fois sous mon règne. Quand j’ai vu qu’elle commençait à avoir des sentiments sérieux pour mon chum, j’ai souhaité que cela arrête. Il clavardait avec elle parfois du matin au soir pendant ses heures de travail. La relation a dérapé. Elle s’est mise à lui démonter des signes qu’elle entretenait une romance envers mon chum. Elle lui envoyait des chansons, tels que Sweet Valentine ou Sea, sex and sun, You go to my head, ou l’encre de tes yeux. Elle postait des poèmes ou des images évocatrices d’un amour impossible sur sa page FB, bref, n’importe quoi pour atteindre mon chum ou provoquer un mouvement vers elle. Elle se victimisait beaucoup d’être toute seule dans la vie, sans amie, peu de famille, celle-ci étant dysfonctionnelle. Mon conjoint est devenu son confident et celui qui l’aidait à se mobiliser, se prendre en main pour améliorer sa vie. Elle vivait en couple avec un homme depuis 15 ans avec qui il y avait pu rien de charnel et amoureux. Vivait des difficultés relationnelles et une insatisfaction par rapport à son travail. Une estime d’elle plutôt faible. Je supportais qu’il voit (c) et je savais qu’a chacune de leur rencontre il y avait des rapprochements sans vivre une relation sexuelle complète. Mon chum hésitait et je lui faisais refléter que (C ) se ferait beaucoup de mal s’il continuait à aller plus loin avec elle. J’ai commencé à me mêler de toute cette affaire et faire certaines mises en garde. Mashkwa a donc commencé à lui nommer certaines réticences à l’idée de vivre une réelle aventure jusqu’au bout considérant qu’elle s’attachait et avait déjà mal après seulement quelques rencontres et échange d’affection. Il hésitait à laisser libre court à une rencontre intime complète car tout laissait croire qu’elle devenait amoureuse et qu’elle avait des attentes non dites d’être choisie comme principale et qu’il me quitte pour elle. Clairement, elle n'était pas satisfaite de ne pouvoir l'avoir plus. Mon chum lui faisait comprendre qu’il souhaitait continuer à donner une chance à notre couple parce qu’il m’aimait et y croyait toujours. Il tentait de recadrer les choses pour éviter qu’elle entretienne tout espoir. Malgré les mises en garde de Mashkwa, ( C) l’a finalement convaincue qu’elle serait capable de vivre ‘’la totale’’ avec lui et que même si elle devinait la souffrance qui l’affligerait un peu par la suite, elle était capable de vivre ça quelques fois puis de repositionner la lien pour qu'il demeure amicale et platonique. Et cette rencontre dans une chambre d’hôtel a eu lieu. Cela a été excessivement difficile pour moi, une vraie torture. J’ai compris qu’au final ce que jadis j’étais prête à infliger à mon chum, moi-même j’étais incapable d’endurer ça. Je tentais de mettre mes limites mais Mashkwa me renvoyait à la frustration qu’il pourrait ressentir à son tour si je m’opposais à ce qu’il puisse vivre cette histoire jusqu’au bout. Le matin où il est allé rejoindre ( C ) pour vivre cette rencontre intime, j’ai fait de l’anxiété toute la nuit, me grattant le bras jusqu’au bout de mon sang. J’ai tenté de l’empêcher mais il m’a fait comprendre que si je m’opposais, il le ferait probablement en cachette un moment donné considérant qu’il s’était rendu loin avec elle et que cela serait frustrant et irrespectueux de faire marche arrière. J’ai plié. Quand il est rentré le soir, il se disait toujours amoureux et fou de moi. Il m’a rassuré à quel point il me désirait toujours autant et combien il me trouvait belle, qu’il me trouvait plus jolie, plus douce. Sexuellement, il me faisait sentir à quel point j’étais la meilleure pour m’occuper de son plaisir. Il se sentait encore plus amoureux de moi et ce même s’il venait de la consommer. Il me rassurait qu’il ne se projetait pas du tout avec ( C). Il me rassurait ++. Ce soir là nous avons fait l’amour comme jamais. À voir, combien j’avais mal vécu qu’il se donne à une autre femme, il a décidé qu’il ne recommencerait jamais ça. Dès lors, il a recadré la relation avec C. Elle ne l’a vraiment pas pris, se sentant utilisée et rejetée alors que leur idylle devait s’étirer au moins sur quelques rencontres, Mashkwa en avait décidé autrement. Il ne souhaitait pas que je souffre une autre fois comme ça. Par la suite, elle lui a envoyé plusieurs missives par écrit où elle était en colère et très insultante et dénigrante envers mon conjoint et moi-même. De façon récurrente, elle menaçait de le flusher comme ami, mais ne le faisait jamais. Elle imposait un temps d’arrêt indéterminée puis, revenait à la charge. Elle a continué de jouer à la victime et trouvait toutes sortes de stratagèmes pour attirer l’attention de mon conjoint qui a toujours eu la fibre d’un sauveur dans l’âme qui aime se rendre indispensable pour autrui. Elle pouvait afficher des images troublantes sur son post FB. Par exemple, un cœur transpercé avec des aiguilles, des images ou des morceaux de poésie qui évoquent son état d’âme d’amoureuse délaissée. Elle s’est mise à reprocher et blâmer mon chum de la rendre si malheureuse et mal en point, de profiter d’elle etc J’avais l’impression qu’elle l’accablait de reproches par rapport à toutes ces souffrances. Mon conjoint me disait tout, me faisait lire leur échange, et ses réponses. Je le corrigeais quelques fois. D’une manière insidieuse, je me suis ingérée dans leur relation. Je crois que je voulais protéger mon territoire. Or, je me suis beaucoup nuit. Je voyais mon chum avoir des difficultés à poser et maintenir des limites comme toujours. Je me sentais envahie par ( C ) dans notre intimité , nos moments en famille. Elle savait tout ce qu’on faisait et où nous étions. Pis lorsqu'elle était insatisfaite, Il se laissait insulter, dénigrer, brasser par elle alors qu’il lui donnait attention, soutien, écoute, et temps. Pour moi, c’était inacceptable. J’aurais voulu qu’il se défendre lui mais aussi notre couple, notre noyau depuis toujours. Il tentait de prendre de la distance de cette femme tourmentée et très dépendante. Il ne savait plus trop quoi faire par moment. Je le supportais, je l’écoutais mais l’amoureuse souffrait énormément. Je voyais qu’il était affecté par ça. Au final, il n’a jamais cru bon de mettre fin à la relation. Il sentait qu’elle avait besoin de lui et qu’elle avait personne dans la vie ( c’est ce qu’il me faisait croire) et qu’il ne souhaitait pas qu’elle se sente abandonnée avec la fragilité qu’il voyait chez elle. Elle lui faisait des menaces de vouloir mettre fin à ses jours, avait même un plan en tête. Pour moi cela était inacceptable que mon conjoint entretienne cette relation-là. Il s’en voulait beaucoup d’avoir une responsabilité dans le mal et la souffrance qui l’affligeait. Il regrettait de l’avoir amené au lit. Moi je ne trouvais pas ça normale que cette femme continue à jouer dans les plates-bandes d’une autre femme. Elle savait très bien que j’étais là. Elle devenait à mes yeux une menace pour notre équilibre familiale, ce n’était pas drôle. Il passait des heures à clavarder avec elle, s’enfermait dans la salle de bain en cachette pour continuer à lui parler. Cela prenait des proportions exagérées. Pendant tout ce temps, il continuait à me rassurer se montrer doux et amoureux de moi. Il tentait aussi de rétablir le lien avec ( C) pour en faire une amie. Mais j’avais du mal à accepter ça. Je n’avais aucune confiance en cette femme qui semblait vouloir me prendre mon homme. Elle confiait à mon conjoint être jalouse de tout ce que j’ai dans la vie et du peu de chance qu’elle a d’avoir ni amoureux, ni maison, ni famille, ni confort financier, ni projets futurs avec un homme. Bref, mon conjoint voyait très bien l’inégalité et le pourquoi elle pouvait l’idéaliser autant. Et cela a fini par devenir un gros sujet de disputes entre nous deux. Je me sentais en danger. Insécure. Il ne protégeait pas notre union, notre famille. Cela me fâchait. Je trouvais qu’il ne s’affirmait pas devant elle et se laissait traiter n’importe comment. Cela me rendait folle. On n’arrêtait pas de parler d’elle. Je sais toute sa vie à ( C ) et tout ce qu’elle pouvait dire à mon homme pour le culpabiliser de ne pas la choisir. Je me suis tellement retenue pour ne pas la contacter et lui dire d’enlever ses salles pattes sur mon homme. Cela n’avait aucun sens. Tout le monde disait à mon conjoint qu’il risquait de couler avec elle si ça continue. Sensible, Il avait du mal à mettre ses limites J’étais rendue à devoir consoler mon homme qui pleurait de se sentir si coincée entre ( C) et moi, sa conjointe. Elle faisait n’importe quoi pour provoquer des électrochocs et espérer atteindre la cible. Elle pouvait le barrer sur les réseaux sociaux pendant des jours, le bouder ou encore, lui faire des critiques, lui écrire complètement ivre en pleine nuit, lui envoyer des chansons de désespoir etc.
Je savais qu’il avait des sentiments pour (c) et qu’une histoire avec elle pouvait très bien être possible. Par contre, sa position est toujours restée la même envers moi, à l’effet que quoi que cette fille maline puisse faire il allait restée avec moi. Son choix était fait et avait aucun doute. Or, je ne l’ai pas cru. J’ai commencé à saboter notre relation. Me fâcher de voir qu’il ne se faisait pas respecter par cette femme. Je trouvais qu’elle avait aucun scrupule ni respect pour une famille. J'avais juste l’impression qu’elle voulait s’approprier de ma vie. Elle voulait mon homme, très clairement. Je souhaitais que mon conjoint se réinvestisse à notre couple car veut veut pas, j'étais aussi blessée, j'avais l'impression d'avoir largement dédommager mon amoureux pour mes erreurs de parcours en lui laissant vivre ce qui pour lui était impensable. Je souhaitais qu'on revienne à nous deux. Cette femme lui gobait beaucoup de son temps, de son énergie à toujours avoir besoin d’être remontée, à ne jamais aller bien car très très isolée socialement avec peu d’habiletés au niveau relationnel. Nous avions identifié qu’elle avait probablement des traits limites vu le sentiment de vide et l’échec perpétuel de ses relations et sa tendance à une consommation excessive pour gérer ses émotions. J’ai fini par me sentir frustrée et en même temps très insécure que mon chum continue à lui donner autant de place dans sa vie. Même si ce n’était plus de l’ordre de vivre une intimité amoureuse, il poursuivait les discussions et plusieurs heures par jour, c'était trop à mes yeux. Il avait en commun avec elle un intérêt pour les arts. Elle nourrissait des facettes de sa personnalité qui étaient moins investies avec moi. Je sais qu’il avait une certaine curiosité pour la nouveauté qu’elle lui apportait. J’étais prête à accepter qu’il vive cette amitié mais je souhaitais que ça respecte aussi mon seuil de tolérance considérant l’attirance mutuel, émotionnelle entre les deux. J'étais blessée à mon tour et c'était normal pour moi d'imposer mes attentes et être considérée. La confiance avait été ébranlée de part et d’autre et nous nous étions repoussés dans nos limites. Je voyais qu’il continuait à en donner juste assez à ( C) pour garder la porte ouverte. C’était comme de nourrir un petit chien affamé juste assez pour qu’il revienne chaque jour en souhaitant toujours en avoir davantage chaque fois. C’était mon impression. Plus ça allait, plus je devenais agressive dans l’expression de mes limites. La passivité, l’inaction de mon chum me maintenaient dans une position intenable. Je me suis mis à vouloir tout savoir sur les états d’âmes de mon chum et de cette femme. J’exigeais qu’il me fasse lire leurs échanges. Je me mêlais même des réponses qu’il allait lui donner. Je lui reprochais d’être trop bon, trop doux, trop clément et pas assez ferme. Elle le dénigrait et je trouvais qu’il manquait un peu de mordant pour défendre son idée et surtout défendre sa famille. J’aurais voulu voir mon chum nous protéger et mettre un terme à tout ce manège. Je voulais qu’il prenne ses distances d’ici à ce qu’elle se trouve quelqu’un d’autre. Qu’il lui laisse du temps pour se détacher et que ça devienne moins intense ce qu’elle ressent. Mon chum était le deuxième homme avec qui elle essayait de quitter son chum pour améliorer sa situation.
Bref, au final ces disputes, ces désaccords, cette ambiance lourde ont fini par avoir raison de l’amour qu’il me portait. J’ai carrément étouffé mon amoureux. Plus je le voulais juste pour moi, plus je l’éloignais de moi. Il a fini par se sentir coincé entre elle et moi. Je tirais la couverture de mon bord et elle aussi. Je me désorganisais, je vivais de la détresse, je faisais souvent des crises de sanglots, je pleurais souvent en cachette, je lui faisais des menaces comme quoi je le quitterais s’il n’était pas raisonnable, je refusais de plus en plus des rapprochements même si j’en avais envie, je n’arrivais plus à être fonctionnelle, j’avais des symptômes dépressifs majeurs, nous avions de moins en moins de temps de qualité avec nos filles. Il me laissait souvent toute seule à gérer les filles pendant qu’il s’occupait d’elle en ligne. Elle avait que ça à faire dans sa vie de clavarder avec mon homme et l’attendre. J’étais révoltée. Nous étions plus en relation mais en réaction l’un et l’autre. je lui reprochais de ne pas être assez ferme pour lui faire comprendre qu’elle n’était pas choisie. Cependant, chaque dispute se finissait par des rapprochements amoureux de plus en plus passionnés et intenses. Le sexe était extrêmement bon, mais déchirant et j’en étais rendu à pleurer souvent pendant qu’il me faisait l’amour. J’avais si peur de le perdre et j’étais redevenue aussi amoureuse qu’au premier jour sinon plus.
Il m’a laissé en juin 2023 après que je sois restée presque 1 an à endurer la présence de( C) dans sa vie et tout ce jeu de chaise berçante entre elle et moi, devenue une véritable torture. Je suis encore bouleversée et je porte encore les séquelles de tout ça. J’ai des cauchemars et plusieurs symptômes de stress post traumatique en plus de vivre une dépression majeure qui me rend invalide. J'ai du être hospitalisée. J'ai fait un tako tsubo où le coeur j'ai passé tout près d'une mort subite si je n'avais pas eu les bons reflexes. J’ai vraiment poussé mes limites à l’extrême et je n’ai pas su m’extirper de cette dynamique toxique et cette violence psychologique que je vivais. La plupart du monde me disait de ne pas rester avec lui. J’étais incapable de faire ce pas. Chaque fois je pensais à mes deux filles et tout l’amour et l’histoire que j’ai avec Mashkwa. J’étais pas capable de partir même si j’en subissais des lourds préjudices psychologiques. Mais rien ne m’obligeait à endurer ça. J'ai plein de ressources et je ne peux pas me victimier puisque j'ai choisis de rester à ses côtés même s'il ne me méritait plus. J’avais soif de réparer mes erreurs, être pardonnée pour mes mensonges et redevenir digne d’être aimée par celui que j’aime pour de vrai. Donc, tout cela pour dire que 1) plus jamais je souhaite souffrir en amour 2) le polyamour n’est pas fait pour moi. J’ai tout perdu! Je suis finie.
Message modifié par son auteur il y a un an.
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De passage (invité)
le mardi 30 avril 2024 à 21h10
Elle est triste ton histoire. J'ai juste envie de te dire que j'espère que tu vas aller mieux.
Je préfère rester dans le registre de l'émotion. Je ne pense pas que tu ai besoin d'une analyse clinique de ta situation.
Vraiment, non, tu n'es pas finie.
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benhur (invité)
le mercredi 01 mai 2024 à 02h11
<< J'ai plein de ressources et je ne peux pas me victimier puisque j'ai choisis de rester à ses côtés même s'il ne me méritait plus. J’avais soif de réparer mes erreurs, être pardonnée pour mes mensonges et redevenir digne d’être aimée par celui que j’aime pour de vrai. Donc, tout cela pour dire que 1) plus jamais je souhaite souffrir en amour 2) le polyamour n’est pas fait pour moi. J’ai tout perdu! Je suis finie >>
Ton histoire est vraiment poignante et d'une tristesse infinie. Il n'y a pas de place pour un quelconque commentaire culpabilisant pour toi dans ce post.
Fais ta propre analyse de la situation dans laquelle tu es, sans complaisance pour toi-même.
Tu comprendras certainement à quel moment << ton homme >> a estimé que tu es << sa femme >> et que tu as décidé de ne pas arrêter de le titiller avec cela estimant certainement que tu étais sur le bon chemin.
On a tous le droit d'essayer un autre mode relationnel en amour et dans d'autres domaines de la vie, malheureusement on a de facto la charge de payer et parfois de manière très chère.
Regardes donc le massacre !
Ton compagnon que tu aimes pour de vrai (tu le dis et je te crois) perdu (à jamais?)
Vos filles qui, je l'espère, ne souffriront pas de cette horrible situation!
Ta santé que tu as mise en danger..
Et pourquoi tout cela ?
Pour une lassitude compréhensible d'un couple après tant d'années ?
Soit!
Tu voulais garder << ton homme >> et satisfaire des <<papillons>> dans le ventre. Tu n'as pas vu venir le drame après sa douleur et sa détresse.
Beaucoup de personnes devraient lire ce témoignage poignant et mesurer l'étendue des ravages que cela peut provoquer dans un couple.
Quand à toi, il y a une seule affirmation que je tiens pour absolument fausse: JE SUIS FINIE.
NON, tu n'es pas finie.
On n'est fini que le jour ou on décide ne plus se battre.
Alors bats toi. remontes la pente, réapprends à vivre et fais confiance à la vie.
Je te souhaites tout le courage et toute la volonté du monde.
NON, TU N'ES PAS FINIE.
Ton post montre toute la lucidité dont tu fais preuve dans ce tragique moment de ta vie.
Et tu es pleine de ressources (je te crois aussi quand tu dis ça).
Tu as certainement besoin d'un temps d'arrêt pour faire le point. Prends-le pour respirer et faire des choix.
Encore une fois, bon courage
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Bluedahlia80
le mercredi 01 mai 2024 à 04h33
Ce que j'ai voulu illustré dans mon témoignage c'est à quel point on peut tomber dans le piège et se mentir à soi-même lorsqu'au fond, le couple n'est pas aussi solide. Je me suis leurrée à croire qu'il l'était et je ne pouvais pas faire de lien entre cette forte attraction soudaine pour un autre homme et les déceptions cumulées dans mon ménage. La plus grande leçon que je retire c'est de ne jamais opter pour ce nouveau mode pour sauver son couple surtout si il y a eu une trahison sous jacente de l'un des protagonistes. Mon conjoint était fragile et notre couple aussi. Cette ( C ) a a vue une opportunité là où elle aurait du voir des drapeaux rouges car c'est bien simple, elle lui a tout simplement redonné ce dont je l'avais privé depuis trop longtemps, un regard amoureux et tout ce qui vient avec. Comme une bouée, il s'est agrippé et ne pouvait plus revenir sur notre île, comme ma psy le nomme si bien une relation tampon après tant de blessures et tout ce sentiment de trahison qu'il a vécu.
Dans ma situation,je n'ai jamais rien retiré de positif du polyamour. J’ai réalisé que ce n’était pas fait pour moi. Que de partager mon homme était inconcevable. Je me mords les lèves aujourd’hui de ne pas avoir compris ça plus tôt. Je ne parviens pas à accepter de le voir avec ( C ). C’est inconciliable que j’existe dans sa vie aussi longtemps qu’il la choisira. À mes yeux, c’est comme si j’avais été sacrifié pour sauver une femme en détresse pendant que je ne cessais de m'enfoncer à côté.... J’ai l’impression qu’il s’est fait embobinée et qu’un jour il réalisera tout ce qu’il a perdu. Plusieurs personnes autour de moi sont plus au moins convaincue que cette relation sera viable une fois la passion et la nouveauté effritées. Cet homme m’a aimé comme un fou, j’étais sa meilleure. Plusieurs de mes amies croient aussi que sans mes agissements qui l’ont mis au pied du mur, jamais il serait partit avec ( C ). Il a mis fin à notre relation car semble-il ne m’aimait plus, mais aussi car il voyait comment je me faisais du mal. Je l’aimais trop pour le laisser. Pourtant dans les mois qui ont précédé la rupture, rien ne laissait présager que j’avais un amoureux qui était sur le bord de me laisser partir. Il était totalement investi, j’étais son grand amour, il me câlinait chaque jour, était tjrs colleux, m’envoyait des mots doux au travail, et même les gens autour de moi me faisait refléter tout le regard admirateur qu’il avait pour moi quand je parlais. Je réalise que ce fut une erreur de m’en faire autant car si j’avais mieux géré mes émotions, je crois qu’il serait encore avec moi aujourd’hui. Jamais avec elle. Je suis devenue comme folle dans tout ça et je suis devenue que l’ombre de moi-même. Le jour où il m’a laissé, j’étais complètement effondrée, le cœur en miettes. J’avais tout donné de moi et je m’étais fait du mal pour qu’il puisse vivre ces moments de bonheur pendant que je souffrais à côté de lui.
Tout cela pour dire que depuis cette expérience je vais toujours prôner l’exclusivité. Le polyamour vraisemblement est pas du tout fait pour moi. Je crois qu’il faut être faite forte et avoir une grande confiance en soi pour aller vers ce mode relationnel. Je regrette amèrement d’avoir ouverte cette boîte de Pandore. J’en paye horriblement cher le prix. J’ai envoyé mon conjoint dans les bras de Satan. Sinon, jamais cet homme m’aurait fait du mal. Je suis certaine qu’il m’aimait beaucoup trop pour me voir souffrir comme ça et qu'au fond de lui, un jour il réalisera pas mal beaucoup de choses mais il sera peut-être trop tard. En réalité, il a jamais travaillé sur lui à comprendre ce qui a pu se produire et pourquoi son couple a pas survécu.
Pour le moment, mon coeur me dit de l'attendre, de lui donner du temps et de l'espace. Ca me brise le coeur d'être ainsi privée de lui peut-être à jamais. Je dois me contenter d'être la mère et au mieux l'amie mais plus jamais l'amoureuse ni l'amante. Je n'arrive pas à lui redonner ça et accepter d'être réduite à si peu alors que j'étais tout pour lui! Alors qu'il demeure doux et gentil avec moi, se montre toujours coopératif pour nos deux filles, souligne mes qualités de maman, j'essaie de rester de glace. Il ne faut pas que j'entretienne le moindre espoir. Mais ce n'est qu'une bien fragile façade marquée en vérité de bien plus d'amour, d'affection, de tendresse que l'infime espace que j'ai à l'heure actuelle pour lui en offrir.
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Alinea7
le mercredi 01 mai 2024 à 13h13
Je me rappelle avoir suivi votre histoire. Je voulais me remettre en tête les spécifiques mais les messages ont été supprimés.
Je ne me rappelle plus si vous aviez entamé une thérapie de couple ?
Tu sembles prendre ta part de responsabilité dans ce qui a initié le processus qui vous a mené à cette situation.
N'oublie pas celle de ton conjoint que tu sembles idéaliser. Il y avait de la rancoeur de sa part vis à vis du fait que tu lui avais fait subir un élan vers quelqu'un d'autre et que finalement tu ne supportes pas qu'il fasse ce que tu lui avais demandé.
Vous auriez pu admettre chacun que la situation était effectivement intolérable autant pour lui que pour toi et redevenir exclusifs. Rien ne dit qu'il aurait mieux supporté que la première fois si tu avais eu à nouveau une seconde relation. Aucun de vous n'a jamais été polyamoureux.
Je crois que tu n'as pas voulu mettre en place ce que tu demandais, quelque soit le rythme auquel leur relation avançait. Et je pense de mémoire qu'il a été encouragé ici à être rassurant et à aller aux rythme du plus lent (toi en la circonstance). Ça ne veut pas dire qu'il voulait revenir à l'exclusivité, et ce que tu appelles de la faiblesse c'était ça : un manque total de volonté et d'envie personnelle que ça cesse.
Et puis lui seul pourrait le savoir mais revenir à l'exclusivité c'était revenir à cette possibilité que tu sois à nouveau attirée par quelqu'un, recréer les conditions de ce qu'il a très mal vécu. Avoir une autre relation pouvait être une façon de trouver un équilibre par rapport à cette possibilité.
Pour ce qui est de ton attitude actuelle. Tu souffres et c'est un gros deuil à faire. Mais ta vie n'est pas finie et si tu as pu être en couple si longtemps avec quelqu'un à qui tu trouves autant de qualités, c'est bien que tu n'en es toi même pas dénuée.
Si tu as pu être attirée par un autre homme, ce n'était pas par insatisfaction dans ton couple uniquement mais parce que d'autres personnes peuvent t'attirer, que ça te permettrait de te sentir vivante. Et tu l'es toujours si tu t'autorises à aller de l'avant vis à vis de ce couple qui d'après toi était déjà clairement disfonctionnel dès le moment où tu as été attirée par quelqu'un d'autre.
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Alinea7
le mercredi 01 mai 2024 à 13h16
Bluedahlia80
J’ai l’impression qu’il s’est fait embobinée et qu’un jour il réalisera tout ce qu’il a perdu.
Tu peux l'espérer mais tu n'en sais rien. On dirait que toi aussi tu as de la rancoeur et tu voudrais qu'il souffre. C'est pas très positif comme lien d'amour...
On peut être heureux en couple avec différentes personnes. Si toi même tu n'avais jamais rencontré ton conjoint, penses tu que tu n'aurais jamais pu être en couple avec personne d'autre ?
Bien sûr que si. Et tu peux encore. Et maintenant tu es claire dans ta tête sur ta capacité à ouvrir une relation.
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Bluedahlia80
le mercredi 01 mai 2024 à 16h28
Alinea7
Je ne me rappelle plus si vous aviez entamé une thérapie de couple ?
Oui, pendant mon idylle avec (R) et lui pendant qu'il était de l'autre côté du miroir avec (C). Dans mon cas, j'étais trop prise par les émotions fortes et l'autre homme envahissait toutes mes pensées, Cela prenait beaucoup trop de place dans ma tête. Donc, on travaillait un peu dans le beurre. Mon conjoint demeurait ferme sur sa position et moi j'essayais toujours de négocier. Ensuite, ce fut la même chose pour lui. Donc, finalement, nous nous sommes jamais totalement investis en thérapie puisque nous étions prise dans une triangulation les deux fois. Il aurait fallu se concentrer sur nous deux et le retour de l'exclusivité et la reconstruction du lien de confiance. Mais je lui ai tellement rendu la vie impossible pendant qu'il vivait sa romance avec (C) que cela a eu raison de son amour. Du jour au lendemain l'élastique s'est brisé suite à une dispute au sujet de cette relation versus mes limites.
Alinea7
Vous auriez pu admettre chacun que la situation était effectivement intolérable autant pour lui que pour toi et redevenir exclusifs. Rien ne dit qu'il aurait mieux supporté que la première fois si tu avais eu à nouveau une seconde relation. Aucun de vous n'a jamais été polyamoureux
En fait, il s'est sentie encore plus amoureux de moi pendant un bon bout de temps lorsque je lui ai laissé vivre ça. Je tolérais mais ce n'était pas confortable et il y avait cette attente qu'il recadre cette relation vers une amitié et plus rien de charnel. Le fait que je faisais ce sacrifice de lui permettre ces petits moments de nouveauté, le rendait encore plus amoureux mais en même temps il devenait de plus en plus intense à pousser mes limites. Il reconnaissait qu'il pouvait pas m'en demander plus. Jamais j'aurais cru que ça me ferait si mal de le partager avec une autre de façon totale sexuellement. Il s'est permis de le vivre complètement une seule fois et après il a commencé à recadrer le relation avec tous les défis et les insatisfactions de (C) pour qui ce n'était pas satisfaisant. Il semblait clair qu'elle le voulait complètement à elle. Je le soutenais dans ce recadrage difficile mais ça prenait beaucoup trop de place dans nos échanges. Il a en effet cessé le partage d'intimité et de sexualité avec elle et s'est montré très investie envers moi amoureusement. Sauf qu'il a continué à entretenir un lien ambiguë avec (C) et elle a continué à prendre encore plus de place dans sa vie et ses temps libres. Il avait pris une pause de la voir en personne car elle tentait de se détacher de lui. Elle revenait souvent à la charge avec ses ressentis, sa tristesse et parfois son désespoir. Mashkwa culpabilisait de la voir ainsi dépérir, se sentant responsable d'avoir peut-être exacerbé son état mental et son équilibre déjà fragile. De mon côté, j'étais incapable de tolérer ces stratagèmes de manipulation et chantage émotionnel à l'égard de mon amoureux. Tout ce que je voulais c'était défendre mon homme, ça me révoltait tout ce qu'elle osait lui dire. Je la trouvais pas mal intense pour un homme qu'elle a vu quelques fois et qui est en couple, a une vie de famille chargée. Je la voyais comme une intruse dans notre vie et un danger pour nous deux, je me sentais envahie par elle et toutes les répercussions que cela pouvait avoir sur l'humeur de mon chum et le mien. Même nos amis et nos familles voyaient que cela n'avait aucun sens! nos amies me disait de ne pas endurer ça et même sa propre mère. Je trouvais qu'il y avait une discordance entre ses gestes amoureux, ses innombrables je t'aime pour me rassurer versus de voir qu'il me maintenait dans une position qui me faisait souffrir où je me sentais plus en sécurité dans la relation comme si il y avait une épée damoclès au dessus de ma tête. Je le voyait perturbée par l'envahissement de cette femme. Il l'a trouvait cinglante, passive agressive, méprisante et peu accomplit dans la vie lorsqu'elle se montrait insistante et trop intense dans ses doléances. D'un autre côté, lorsqu'il la sentait s'éloigner, cela lui faisait un pincement se demandant comment cela aurait été avec cette fille dans un autre contexte. Mais d'emblée, jamais il a voulu me quitter pour aller vers elle. Malgré nos disputes, pas une minute où j'ai vu son amour pour moi diminué sauf peut-être dans les derniers deux semaines suivant notre dernière prise de bec où il s'est sentie agressée par ma détresse amoureuse et ma façon très maladroite de lui envoyer des cris du coeur!
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Bluedahlia80
le mercredi 01 mai 2024 à 16h55
Alinea7
Tu peux l'espérer mais tu n'en sais rien. On dirait que toi aussi tu as de la rancoeur et tu voudrais qu'il souffre. C'est pas très positif comme lien d'amour...
On peut être heureux en couple avec différentes personnes. Si toi même tu n'avais jamais rencontré ton conjoint, penses tu que tu n'aurais jamais pu être en couple avec personne d'autre ?
Bien sûr que si. Et tu peux encore. Et maintenant tu es claire dans ta tête sur ta capacité à ouvrir une relation.
Je trouve ça profondément injuste et plutôt humiliant de me retrouver dans la peau de celle qui n'est pas choisie. Je me sens comme si j'avais été totalement remplacé dans son coeur du jour au lendemain. Je sais qu'il est encore contaminé par les blessures de notre relation et pour moi, il était évident qu'il fallait résoudre cette impasse ensemble. J'étais prête à tolérer cette amitié particulière mais je souhaitais qu'il me respecte. Il me disait souvent que c'est avec moi qu'il vit, dort, mange et s'amuse et fait l'amour me rappelant que c'est moi seule qui demeure son grand amour et son point d'ancrage, pas elle. Me répétait sans cesse ''j'ai pas l'intention d'aller vers elle, c'est toi que j'aime et je suis bien avec toi''. Peut-être que j'aurais du davantage le croire mais c'était incohérent lorsque je le voyais entretenir le sentiments de (C) alors que tout laissait croire qu'elle allait de moins en moins bien. Il niait tout ou minimisait. Bref, de le voir s'investir à ce point là pour une autre, je trouvais ça trop et ça me faisait mal. Et j'avais du mal à accepter qu'il ne se respecte pas et qu'il demeure passif face à une femme qui lui causait des difficultés. Cela revenait toujours ternir notre dynamique qui déjà était sensible. Je me souviens plus de combien de fois je lui ai nommé que je souhaite parfois partir et me choisir, ne pas endurer cette situation. J'en ai jamais été capable. Lorsque je le voyais pleuré et déchiré , je fondais en larme moi aussi et tous les deux nous finissions enlacés corps à corps à se dire combien on s'aime et qu'on ne peut se passer un de l'autre. Au fond de moi, je voulais qu'il réagisse et se mettre en action pour mettre des frontières entre nous et (C). Mais il arrivait pas à le faire de la manière que je souhaitais pour me sentir sécure et bien. Il voulait garder cette proximité non sexuelle ni intime tout en continuant à m'aimer et vieillir avec moi. Avec le temps, et beaucoup de temps et de reprise de confiance en l'amour sincère et réinvestie de Mashkwa, je suppose que j'aurais finis par accepter qu'elle soit une amie proche, une autre personne qu'il aurait bien pu aimer comme plusieurs autres de ses amies de filles mais tout est allé trop vite pour moi considérant le choc que je venais de vivre. J'aurais en fait espéré une pause, un moment de tranquillité avec mon chum sans vivre des émotions fortes. Juste se retrouver et se donner du temps de qualité, se concentrer sur nous 2. mais surtout un peu d'accalmie pour nous tous et pour nos filles qui souffraient de nous voir mal en point toutes les deux. Et je pense aussi que ce qui n'a vraiment pas aidé est qu'il me disait tout, me racontait tout dans les moindres détails surtout (C). Cela me rendait un peu parano et m'inquiétait peut-être inutilement. J'ai commencé à faire des cauchemars et être terrorisée par cette femme. C'est encore toujours le cas à ce jour. Comme un traumatisme qui ne part pas. Finalement, n'est-ce pas moi qui a été l'artisane de mon propre malheur? Donc, oui je lui en veux de m'avoir fait endurer tout ça mais je crois que c'est plus à moi-même que j'en veux d'avoir été trop naïve et d'avoir cru en lui. Je me sens trahie et consternée par tout ça. Il faut maintenant essayé de guérir et d'aller mieux.
Message modifié par son auteur il y a un an.
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Alinea7
le mercredi 01 mai 2024 à 22h48
Bluedahlia80
Me répétait sans cesse ''j'ai pas l'intention d'aller vers elle, c'est toi que j'aime et je suis bien avec toi''.
Et en même temps ne pouvait couper les ponts, et au final il est où maintenant ?
D'ailleurs c'est quoi la situation actuelle de cette femme avec Mashkwa ? Ils sont en couple polyamoureux et ont d'autres partenaires ou bien sont devenus un couple exclusif ?
Je suspecte la deuxième option à cause de ce passage dans l'autre discussion :
Bluedahlia80
J'ai tenté de le reséduire à nouveau mais je vois bien qu'il dévie ou recadre la discussion de la même manière qu'il le faisait sans doute avec elle.
Quand je dis qu'aucun de vous n'a jamais été polyamoureux, c'est qu'aucun de vous n'a jamais été dans une situation ou une volonté d'accepter qu'un partenaire amoureux ait concrètement un autre partenaire.
Aimer plusieurs personnes c'est facile. Entretenir plusieurs relations, déjà c'est bien plus compliqué (du moins si on essaie de faire les choses proprement parce qu'autrement ça peut être assez flatteur d'avoir plusieurs personnes qui sont en demande). Mais accepter que la personne qu'on aime ait une autre relation amoureuse, faire de la place pour cette personne, c'est encore autre chose.
Bluedahlia80
Finalement, n'est-ce pas moi qui a été l'artisane de mon propre malheur? Donc, oui je lui en veux de m'avoir fait endurer tout ça mais je crois que c'est plus à moi-même que j'en veux d'avoir été trop naïve et d'avoir cru en lui. Je me sens trahie et consternée par tout ça. Il faut maintenant essayé de guérir et d'aller mieux.
Ben vous avez fait comme vous avez pu dans les circonstances, vous n'étiez probablement pas armés pour cette tempête.
Je suis pas convaincue qu'il y ait beaucoup de gens qui soient armés pour cette tempête. J'en connais une petite poignée. Et ce sont globalement des personnes qui n'ont pas vraiment besoin de relation de couple pour se sentir équilibré, donc ça doit faciliter de trouver une forme de sécurité intérieure.
En fait je me dis, c'est bien que tu parles de tout ça, ça participe d'accepter l'histoire qui s'est écrite et faire le deuil de la changer. Clairement t'as pas l'air d'en être encore là.
C'est un moment difficile à traverser, particulièrement parce que tu le prends comme une punition. Et en fait, si ça se trouve, ça pourrait être la meilleure chose qui te soit arrivée. Et tu le sais pas encore.
Je te vois un point commun avec (C) : toutes les deux vous avez l'air d'être dans une attitude où vous avez besoin de Mashkwa pour être heureuses. Et à vous plaindre de ne pas être l'objet de son attention. Ça doit être drôlement agréable pour lui d'être porté aux nues comme ça. Mais enfin personne n'est parfait à ce point qu'on ne peut s'en passer.
On dirait surtout que ce que vous voudriez c'est gagner la guerre l'une contre l'autre. Je sais pas s'il s'en rend compte, qu'il est moins important dans toute cette histoire que votre guerre d'ego.
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Bluedahlia80
le jeudi 02 mai 2024 à 03h48
Alinea7
Je te vois un point commun avec (C) : toutes les deux vous avez l'air d'être dans une attitude où vous avez besoin de Mashkwa pour être heureuses.
Oui, et c'est probablement ce qui a mené à notre perte aussi cette dépendance un envers l'autre. Je réalise que c'est parce que j'ai souhaité à un moment donné m'affranchir de cette co fusion relationnelle et retrouver le ''MOI'' qui s'était fort probablement perdue dans le 'Nous''. Ce qui fait que j'en suis peut-être arrivée là! cette brèche était là à tout le moins. Je suis dans un long processus thérapeutique où justement je tente d'éplucher toute cette affaire et comprendre dans les moindres recoins l'anatomie de cette chute! J'ai réalisé en effet qu'après la rupture, j'étais complètement dévastée, désemparée, en détresse émotionnelle, insécure, confuse et désorganisée. Je ne fonctionnais plus sans lui. Comme si je n'avais plus aucune valeur car je me fondais en lui, et mon bonheur rimait avec son état d'âme. Je me suis construis comme adulte auprès de lui, nous sommes devenus adultes, professionnels et parents. Nous avons toujours eu un accès complet de ce qui nous habite, au jardin secret de l'un et de l'autre. Je ne souhaite plus jamais vivre une relation où j'ai besoin de l'autre pour être bien et garder mon équilibre émotionnel car le jour où tout s'effondre, tu ne sais plus qui tu es et tout tes repères volent en éclat. Maintenant j'apprends chaque jour à ''exister'' sans lui, et j'ai encore tout un travail à faire pour me libérer de ça, ne plus reproduire ce shéma où je me définis à travers l'autre avant moi-même! Lui maintenant forme un couple exclusif avec (C) depuis le quasi lendemain de la rupture. De la même manière que Tarzan saute d'une liane à une autre, il est passé à cette relation où il semble s'investir. Il dit avoir commencé à faire le deuil de nous bien avant mais je n'ai jamais jamais sentie son détachement avant la fin curieusement. Donc, oui mon égo fut écorché et a pris une solide débarque, mais avant tout je l'aime et globalement, j'appréciais ma vie de couple et ma vie de famille. Pas une seule journée ne s'écoule sans que je pense à lui, il me manque à chaque instant. Que ce soit de partager mon quotidien avec lui, élever nos enfants en ayant le soutien de l'autre à mes côtés, parler & rire avec lui, partager des moments intimes et toutes ces petites habitudes que nous avions à deux de même que nos folies. J'ai beaucoup plus de beau dans mon parcours de vie de 19 ans de vie conjugale que le contraire.
Message modifié par son auteur il y a un an.
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Littlecat54 (invité)
le samedi 04 mai 2024 à 01h45
Quel déchirement, je lis toute l’injustice ressentie dans vos propos. Vous savez que dans la vie on pense pas à nos traumatismes mais nous les vivons et les reproduisons. Vos réactions étaient légitimes Vous aviez besoin que votre compagnon se montre protecteur de votre foyer et maintienne le fort en bon époux loyal et père de famille mais ne répondait pas à l’appel même s’il pouvait bien imaginer ce que vous viviez pour avoir été dans la même posture. Pourquoi cette surenchère quand vous dites c’est assez, je ne veux plus. Ça sonne comme un esprit malin qui veut vous casser vous rappelez qu’il détient le pouvoir et se nourrit de votre détresse. C’est de la vengeance et C est instrumentalisé. Il pouvait bien se projeter dans vos chaussures car la preuve est qu’il ne vous a même pas donné cette liberté que vous lui avez permis! C’est très égocentrique de vous planter là après vous avoir négligée pendant que vous mettez son propre plaisir avant votre propre bien-être et même votre santé. Vous laisse endurer le pire pour ensuite vous rejeter quand lui a craqué et pris peur pour si peu à côté de ce qu’il vous impose. Je vois un déséquilibre énorme dans votre relation, une grande incompréhension et visiblement un manque d’empathie. Il met fin à votre relation car vous devenez dingue et insécure , vous brassez de l’air mais cet état est pourtant provoqué par sa propre inaction, son insensibilité mais il décide de s’en laver les mains et vous quitte plutôt après vous faire endurer une situation qui était vouée à provoquer son propre détachement ce qui est assez ignoble. Vous pouvez trouver mieux et je crois beaucoup au karma lorsqu’on fait violemment du mal à quelqu’un un jour la vie lui en fera payé cher le prix de vous avoir laisser déperrir et partir dans votre coin. Vous dites avoir eu deux enfsnts je souhaite que vous puissiez en détenir la garde. Faites vous respecter comme mère. Notez aussi que le polyamour vient avec un code de vie et on ne fait pas tout ce qu’on veut à l’encontre de l’autre. On s’ajuste à son rythme et on tient compte des besoins de l’autre. Or, votre ex était pas un polyamoureux mais in homme qui a fait passer ses pulsions sans aucune éthique moral au niveau de ses deux relations. J’ignore si cette C a pu prendre connaissance de ce forum mais si vous êtes en lien avec elle, il serait pertinent qu’elle sache l’expérience que vous avez vécu avec ´´votre hommé’ qui vous a berné, et laisser une relation historique se détruire plutôt que se remettre lui en question et se demander pourquoi vous êtes rendus là et en quoi il aurait pu faire différent pour arriver à un nouveau mode de relation sans passer la hache dans un couple qui n’est sûrement pas rester tant d’années sans amour.
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Bluedahlia80
le samedi 04 mai 2024 à 04h41
littlecat54
Ça sonne comme un esprit malin qui veut vous casser vous rappelez qu’il détient le pouvoir et se nourrit de votre détresse. C’est de la vengeance et C est instrumentalisé.
Il m'a toujours dit qu'il était amoureux de deux femmes et déchirés entre elle et moi. Qu'on lui apportait tous les deux des éléments complètement différents. Et je ne souhaite pas non plus donner l'impression que je suis une victime dans tout ça, de sorte que c'était quand même mon choix de me faire vivre ça et de rester là même si je le voyais investir. Il ne faut pas oublier que c'est moi qui l'a poussé vers ça car je pensais que c'était de ça que j'avais besoin. J'avais espoir qu'elle s'aime assez pour ne pas continuer ainsi à jouer le rôle de second violon. Mais je voyais aussi qu'elle se mettait les pieds dans les plats en se montrant accaparante et avec toutes les remarques cinglantes qu'elle lui envoyait, il était parfois scandalisé, choqué.. Il devait toujours le recadrer car elle n'était pas très respectueuse de notre relation. Je trouvais qu'il était patient et bon et j'avais du mal à comprendre pourquoi il endurait ça. Si elle allait si mal que ça, rien ne l'obligeait à rester là. Elle continuait à s'agripper à lui. Évidemment, elle en avait rien à foutre elle de briser un couple de 20 ans, elle a aucune idée de ce que je vivais moi pendant tout ce temps là. Tout ce que je tentais pour ramener mon amoureux à la raison. J'ai finis par faire pire qu'elle parce que plus ça allait, plus ça me rendait insécure. Quand je le voyais mal, je le réconfortais, on se rapprochait et il me promettait de prendre ses distances et d'imposer qu'elle prenne un recul. Chose qu'elle ne faisait pas, elle revenait toujours à la charge et lui a toujours eu du mal à dire non aux autres. Il voyait qu'elle était vulnérable et qu'elle avait personne dans la vie. Il se sentait impuissant de ne pouvoir lui donner ce qu'elle lui demandait. Et moi je me sentais mal de l'avoir mis dans une telle situation et je comprenais pourquoi il souhaitait continuer à s'occuper d'elle. Il se sentait responsable de sa peine et moi de l,avoir envoyé dans la gueule du loup alors que nous étions fragiles.
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Pablo777 (invité)
le samedi 04 mai 2024 à 05h54
Message modéré pour la raison suivante : Discours inventé pour manipuler l'orientation de la discussion.
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Zidrou (invité)
le samedi 04 mai 2024 à 06h24
Message modéré pour la raison suivante : Discours inventé pour manipuler l'orientation de la discussion.
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Bluedahlia80
le samedi 04 mai 2024 à 06h49
Message modéré pour la raison suivante : Réponse à un discours inventé pour manipuler l'orientation de la discussion.