[Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...
#

Eric
le jeudi 26 mars 2009 à 14h07
Merci Siestacorta ^^
Mais moi je suis surtout un grand bavard, plus qu'un grand philosophe :-)
#

(compte clôturé)
le jeudi 26 mars 2009 à 14h23
Mais un bavard qui met en avant un item essentiel: le ressenti est notre meilleure validation pour parler, et tant qu'il est expressément désigné comme tel, les choses sont claires.
Comme il n'y a pas de meilleur moyen en français que les formes diverses et variées du "je", y compris les locutions adverbiales, le plus simple est de l'utiliser.
Moi, ego, pour ma part, personnellement, je vais continuer à utiliser ce moyen.
#

Eric
le jeudi 26 mars 2009 à 14h36
Pour reprendre le fil et répondre à une question posée par Sam et Siestacorta : comment articuler le polyamour et la transcendance ?
Pour moi il s'agirait de transcender l'amour lui-même, tout du moins l'image que l'on en a, la conception de l'amour véhiculée dans notre société, pour atteindre un état d'éveil à l'amour, de compréhension de ce dernier, dans ce qu'il a de plus profond : les sentiments. Après, peu importe que ce soit pour parler du polyamour ou pas, l'idée c'est surtout d'arrêter de ranger les amours des uns et des autres dans des cases "amour correct" ou "amour sale", et que l'on se contente de se dire que l'amour, c'est beau. S'aimer c'est bon. Laissons les gens s'aimer comme ils l'entendent.
Et le polyamour, c'est encore plus d'amour, donc c'est encore plus beau ;-)
#

Ciel-bleue (invité)
le jeudi 26 mars 2009 à 14h47
Eric
Je vous lis d'abord puis je reviendrai vers vous.
Siestacorta,
C'est exactement de cela dont je parle
Tant qu'il y a des croyances à défendre il y guerre.
Personne ne va on guerre parce que le soleil ne brille chez le voisin et pas chez eux ! Ils acceptent de le partager.
La nature ne détruit que pour faire renaître. Est-ce le cas des hommes ?
Non, les hommes détruisent par ignorance.
Seule la Tradition fait le lien entre tous les hommes et permet.
Quand on dit lui est un nègre, elle est une femme, l'autre est un singe, ceci est un arbre, etc, on ne voit pas le point commun. De ce fait on crée un échelle de valeurs.
Donc on va forcement faire la même chose avec sa compagnnn, sa compagne,
etc. Normal que les relatons soit compliquées et conflictuelle.
Le point commun me permettrai d'être en harmonie avec telle personne pour telle raison ou avec un autre pour un autre raison. Il se peut que je ne trouve pas de point commun (pas qu'il n'en a pas!), dans ce cas je limite les dégâts.
Certains civilisations arrivent beaucoup mieux que d'autre. je pense aux peuple aborigènes comme ils vivaient avant l'arrivée des occidentaux, par exemple. Relations plus harmonieuses, pas de problème de nudité, pas de monogamie....
S'inspirer des autres supposent de voir le lien avec les autres. Pourquoi se borner à croire qu'on est en train de créer une nouvelle type de relations alors que d'autres l'ont fait et de ce fait peuvent être d'une grande aide ou source d'inspiration? Un peu comme les hippies se sont inspirés de la culture indien (tipi, circle, arc-en-ciel, peace pipe, etc).
Certains livres peuvent jouer le même rôle (Rimmer et le polyamour, St Exupéry:"On ve voit bien qu'avec le coeur") etc
Idem pour certains musiques (le Blues et la sensualité du corps) On n'était pas obligé d'être noir pour comprendre le Blues...il y avait quelque chose d'universelle qui parlait à tous les coeurs.
Tant que les blanc l''appelait "musique de singe" il ne pouvait pas l'accepter ni
la com-prendre.
Si chercher le point commun nous permet de voir le pire ("c'est humain de se tromper"), elle permet aussi de voir le mieux ("we are one") bien au-delà des croyances, des préjudices, etc.
"Qui peut le plus, peut le moins"
Ciel-bleue
#

LuLutine
le jeudi 26 mars 2009 à 18h27
@Eric : j'aime beaucoup ton long message, j'aurais voulu dire la même chose (en gros), mais je n'y serais pas aussi bien arrivée !
Considérer qu'on détient une Vérité Absolue, ça me semble un manque d'humilité et surtout un manque de réalisme par rapport à notre condition qui est d'être limités (enfin pas trop quand même, on l'espère !).
#

invité (invité)
le jeudi 26 mars 2009 à 19h28
"Il n'y a pas de vérité absolu" sonne bizarrement comme une vérité absolu
#

LuLutine
le jeudi 26 mars 2009 à 19h49
Merci Clem, en effet ce n'est pas ce que j'ai dit.
Concernant ceux qui chercheraient vainement à détourner nos propos et en modifier le sens (technique typique des manipulateurs d'ailleurs), tant pis pour eux, j'ai déjà laissé tomber...
#

invité (invité)
le jeudi 26 mars 2009 à 19h54
Dire que nous somme limités sonne comme une vérité absolue !
#

(compte clôturé)
le jeudi 26 mars 2009 à 19h58
Quand quelqu'un dit, "il me semble", c'est une opinion.
Rien de plus.
#

LuLutine
le jeudi 26 mars 2009 à 20h05
Et moi je peux très bien dire que "ça sonne comme une vérité absolue" sonne comme une vérité absolue (hahaha).
Dès qu'on dit quelque chose, n'importe qui peut nous répondre "ça sonne comme une vérité absolue".
Ca n'en reste pas moins *son* ressenti, *sa* vision des choses.
Il est clair pour moi que lorsque quelqu'un fait une affirmation, c'est *son* opinion. Désolée si ça ne l'était pas pour vous (mais voilà qui est réparé).
Je ne vais pas commencer chacune de mes phrases par "je pense que".
Evidemment que c'est ce que *je* pense, puisque je l'écris...
Si ça vous dérange rajoutez mentalement devant chacune de mes phrases "je pense que" et vous verrez que ça n'a rien d'absolu ; puisque je ne prétends pas avoir raison, je donne juste mon opinion.
Et vous, vous vous empêtrez dans vos tentatives de manipulation qui n'aboutissent à rien (non, ce n'est pas une vérité absolue, c'est *mon* opinion, *mon* ressenti, avec tout ce qu'ils ont de *relatif*, et comme l'expliquais si bien Eric je crois dans son message, vous ne vous donnez clairement pas les moyens d'ouvrir à la discussion pour me faire changer d'avis). Tant pis...
#

invité (invité)
le jeudi 26 mars 2009 à 20h28
Oh là, là..;du calme amigo !
Je fais remarquer que c'est ceux qui refuse l'absolu par exemple, c'est parce qu'ils ont un absolu à eux à défendre.
Ciel-bleue j'ai bien aimé votre intervention.
En effet chercher le point commun est ouverture vers les autres, reconnaissance
des autres et respect des autres.
Mais comment faire comprendre à une chenille ce qu'est un papillon même s'il ne font qu'un ?
#

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 21h25
Lulutine : c'est vrai qu'il peut sembler évident que chaque fois qu'on écrit sens envoyer l'armée après pour faire appliquer, c'est en sous-entendant "je pense que"...
Cela dit, autant que possible, j'apprécie de me forcer à dire "je pense que"...
C'est partiel, mais ça fait un peu partie de ce qu'on appelle la logique non-aristotélicienne.
Ahah, oui, bon, j'explique. Ce n'est pas réellement une logique, c'est un travail sur la pensée de façon plus globale (la sémantique générale, mais ne compliquons pas plus)... Un des domaines de conséquence est le langage.
Relativiser ce qu'on est en train de dire permet d'analyser chaque situation comme nouvelle, afin de s'obliger à penser aux paramètres qui différent par rapport à une situation similaire... mais pas tout à fait.
Par exemple, si on dit "cet homme vient de voler", on est plus précis que si on dit "cet homme est un voleur", et on enferme pas la réalité dans une case.
Bon, je peux aussi raconter le coup de "la carte n'est pas le territoire", mais je crains d'être encore moins clair.
Enfin, pour pas en faire trop, j'ai appris ça dans un bouquin de science-fiction, je n'ai pas vraiment lu le théoricien à la base de ce dont je te parle. Mais ce que j'en ai compris m'avait bien plu.
#

owen (invité)
le jeudi 26 mars 2009 à 23h03
Mon corps est limité par sa propre enveloppe, mon mental est limité par les limites de sa compréhension, mon coeur est limité par sa capacité d'amour. Mais Je ne suis pas que cela. Il y a Moi totalité, et lorsque je me laisse saisir par ce grand tout, je dépasse mon mental réducteur, étriqué; je dépasse mon corps-anatomie de la science matérielle; je dépasse mon coeur aimant exclusivement pour le coeur assez large et ouvert pour aimer polyamoureusement.
C'est l'état Naturel.
Il a été demandé quel était le rapport entre transcendence et polyamour: vous voyez bien que cet absolu dont il est question n'est pas un dictat mais une vérité qui mène à la grande ouverture, la simplification des relations car il n'est pas question de s'opposer mais de s'ouvrir à ceux qui ont le coeur ouvert et qui ne peuvent être concernés par les conflits.
Ceux qui se croient limités vivent avec cette croyance, et ceux qui se savent sans limite, soit par expérience, soit par conviction intime vivent avec .
Peace, love, brothers and sisters.
#

Ciel-bleue (invité)
le jeudi 26 mars 2009 à 23h16
Owen,
Merci car ce que vous dites me fait vibrer de la tête aux pieds
Je me retire pour y méditer dessus avec joie !
Ciel-bleue
#

... (invité)
le vendredi 27 mars 2009 à 11h42
Et bien dites donc, ça fait du bien d'en arriver là.
Entre autre au positionnement de celui qui sait
que bien évidemment il y aura toujours une
limitation au corps humain comme par exemple,
ne pas pouvoir voler dans le ciel ...mais on peut
prendre un avion et les limitations en fin de compte
n'en sont pas (c'est un exemple pour les limitations
physiques, mais c'est pareil pour les limitations
émotionnelles et celles qui sont mentales) car la
MATIÈRE SERA TOUJOURS SOUMISE À L'ESPRIT.
(Je ne sais pas qui l'a dit, ce n'est pas de moi mais d'un
auteur Inspiré).
D'où l' intérêt du positionnement de chacun, depuis un
point Unitaire ( la Vérité pour certains) et non depuis sa
multitude ( opinions, de ressentis pour d'autres), ça
"dé-limite et positionne" pour ceux qui voient.
Sorelle
#

(compte clôturé)
le vendredi 27 mars 2009 à 12h16
Siesta, je suis touchée par un élément de ton discours qui me parle, quelque part, de sortir du préjugé qu'il est inévitable d'avoir quand on côtoie quelqu'un. On croit le connaître, alors qu'à la longue on est plus dans le risque de l'enfermer dans une image qu'on a de lui.
C'est un effort constant de se préparer pour la surprise...
#

claude (invité)
le vendredi 27 mars 2009 à 12h28
Owen je vous cite:"et lorsque je me laisse saisir par ce grand tout, je dépasse mon mental réducteur, étriqué; je dépasse mon corps-anatomie de la science matérielle; je dépasse mon coeur aimant exclusivement pour le coeur assez large et ouvert pour aimer polyamoureusement."
Et cela se passe comment concrêtement?
Comment faites vous pour vous laisser saisir par "ce grand tout"?
Et comment vivez vous pratiquement votre polyamour?