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Robje

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(France)

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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Robje

le mardi 11 mars 2025 à 22h08

Je trouve ta réflexion intéressante, surtout sur l’idée que la rencontre en elle-même a de la valeur, sans forcément avoir une finalité prédéfinie. C’est vrai qu’on a tendance à mettre les relations dans des cases bien définies, alors qu’en réalité, elles pourraient se construire plus librement, selon les envies et les moments.

En te lisant, ça me fait penser à des réflexions autour de l’anarchie relationnelle, qui remet en question les hiérarchies entre amour, amitié et sexualité. Je ne sais pas si tu te reconnais dans cette approche, mais il y a quelque chose d’assez proche dans ce que tu dis sur l’importance de la spontanéité et du fait de sortir des scripts habituels.

Pour ma part, ce qui compte avant tout, c’est de pouvoir échanger librement, sans pression ni non-dits. J’aime les relations où on peut tout se dire, où il n’y a pas d’attentes figées, et où les choses évoluent naturellement sans qu’on se sente obligé de suivre un scénario précis.

Je trouve ce sujet vraiment intéressant.

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Discussion : Retour vers la solitude

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Robje

le dimanche 09 mars 2025 à 22h47

La solitude m’est nécessaire, mais elle n’est pas toujours un choix. Parfois, elle s’impose à moi, me pèse comme un fardeau que je ne peux repousser. Elle me fait mal, m’isole dans un silence lourd et pesant où je me perds. Quand elle devient trop présente, je cherche à fuir cette douleur qu’elle provoque, mais elle revient toujours, plus imposante. Cependant, il arrive que je la cherche, non pas pour la fuir, mais pour qu’elle m’aide à poser des mots sur mes douleurs, pour comprendre ce qui me traverse, pour trouver un sens dans le chaos.

Depuis les confinements de la Covid, cet équilibre s’est brisé. La dépression m’a pris, m’a enfermé. Des traumatismes enfouis ont ressurgi, menaçant de m’engloutir. J’ai eu peur de ne jamais m’en sortir. Il y a eu des rencontres. Elles m’ont sauvé, en partie. Elles m’ont rappelé que je respirais, que mon cœur battait encore.

Mais dans le chaos, c’est aussi elle qui m’a permis de m’arrêter et de respirer. Elle ne m’a pas sauvé seule, mais elle a fait partie de l’ensemble d’états nécessaires à ma reconstruction. Aujourd’hui, je ne suis pas guéri, et je ne sais pas si je le serai un jour. Cette solitude, subie plus que choisie, continue de me faire souffrir. Elle reste une compagne douloureuse, m’enserrant parfois comme une prison, me laissant dans des moments de vide où je cherche désespérément à m’en échapper. Heureusement, mon entourage m’aide, me soutient, et je puise dans leurs bras tendus une force qui me permet de continuer à avancer. Mais il y a des moments où j’ai peur que cette solitude m’engloutisse, qu’elle me fasse sombrer à nouveau dans le néant, malgré toute l’aide que je reçois. Pourtant, dans ses silences, j’ai appris à écouter ce que je ressens, à me reconnecter, même si chaque instant reste un combat.

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