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Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le mardi 30 juillet 2024 à 21h12
Je vais venez ici pour qu'on m'aide, que j'ai des témoignages de gens qui ont vécu ou vive de telle situations, pas pour me faire juger et traîter de la sorte.
Donc merci à ceux qui ont répondu avec franchise, honnêteté et sans jugement.
Je vous souhaite à tous un joyeux avenir.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le mardi 30 juillet 2024 à 21h06
pas important
"elle accepte mon polyamour."
Elle l'accepte en 1 semaine. Un comportement aussi simple que de faire du yoga ou de la méditation tous les matins met 3 mois minimum pour s'ancrer en tant que routine alors que c'est réalisé tous les jours à la même heure et que c'est faiblement impactant émotionnellement.
Une semaine pour quelque chose d'aussi impactant émotionnellement, qui modifie la structure relationnelle ainsi que le quotidien avec autant d'impact que le polyamour, c'est extrêmement rapide. La probabilité que l'acceptation soit réelle est très très faible.
Tu peux y croire si tu veux, je t'alerte, c'est tout.
On a changé notre régime alimentaire du jour au lendemain, et il ne nous a pas fallu 3 mois pour le faire.
J'ai décidé d'aller au boulot à pied, et il ne m'a pas fallu 3 mois pour faire ma routine.
Donc désolé, mais ça te semble peut-être rapide, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
pas important
"Elle a le choix d'être mère célibataire ou de trouver quelqu'un d'autre, je ne l'oblige à rien."
Tu appelles cela un choix, j'appelle cela une menace pour elle et sans doute du chantage de ta part. C'est un exemple même d'un rapport de domination.
Je le répète : il y a des rapports de domination dans toutes les relations. Ce n'est pas une question d'éducation, c'est inhérent à l'être humain et à toutes les formes de vie sur terre. On a même des rapports de domination envers nous même lorsque nos actes sont en dissonance avec notre pensée. Exemple lorsque tu te dis dans ta tête : "arrête d'avoir la tête dans le cul et met toi à bosser". Là tu essaies de vaincre la partie dodo de toi pour la remplacer par la partie boulot.
Dire qu'il n'y a pas de relations de pouvoir dans ta relation, c'est comme si tu disais que dans ton monde il n'existe pas de soleil.
Je passe 24h avec toi, je suis certain de dénicher entre 5 et 10 moments qui impliquent des rapports de pouvoir si tu es dans une relation fonctionnelle.
Je ne sais pas si tu le nies par manque de connaissance sur le sujet ou pour garder la face, mais cela me semble très important que tu t'interroges là dessus, surtout après ce que tu as écrit sur le soi-disant "choix" qu'elle avait à faire entre être en relation avec toi ou être mère célibataire.
Bah c'est pas une menace ou un chantage, je ne l'ai jamais menacé à ce sujet. C'est juste un fait que j'ai énoncé sur ce forum.
Et la menace c'est quoi ?? Je m'en vais si tu veux enfants ?? Je ne lui ai jamais dis ça, au contraire, on a décidé d'y réfléchir et d'en parler.
Pour moi, c'est tout sauf une menace et une position de domination.
Et désolé de le répéter, mais il n'y a pas de domination dans mon couple. Et je n'en ai pas envers moi ou les autres. Tu ne le conçois peut-être pas, mais c'est comme ça.
pas important
"Mon introspection sur moi-même m'a fait devenir une personne de pure sincérité."
Et moi je suis Barack Obama. Sérieusement, quand lis ou qu'on me dit ce genre de choses, j'ai toujours une alarme qui s'allume : attention, prédateur manipulateur. Tu l'écris avec une telle naïveté, que je vais le prendre comme tel : de la naïveté.
Non, tu n'es pas un être de pure sincérité et tu ne le seras jamais.
C'est normal d'avoir des rapports de pouvoir, s"ils sont de faibles intensités et ne pas être "une personne de pure sincérité".
Il existe des contes et légendes sur des personnes qui auraient atteintes un niveau de tel qu'elles ne seraient plus dans aucun désir contraire et donc sans aucun rapport de pouvoir. C'est le cas de Buddha. Et tu sais pourquoi Buddha disparaît à la fin ? Parce que ce n'est pas humain, tout simplement. Elles ne peuvent tout simplement pas exister parce que cet état de détachement absolu n'existe pas.
C'est quand le niveau d'intensité des rapports de pouvoir est fort que ce n'est pas normal et toxique.
Navré de le dire comme ça, mais je te plains.
Si tu me vois comme un prédateur manipulateur (ce qui me fais extrêmement rire vu qui je suis, et ma choupette a bien rie aussi), c'est que tu n'as pas dû avoir une vie facile.
C'est juste triste de se dire que tu n'ai pas capable de faire confiance, de dire et d'écouter se que les gens pensent et ressentent.
Tu te rassures avec des données de publications scientifiques et des exemples religieux et mythologiques; fais confiance aux autres, imagines juste un instant que les gens puissent être sincères, honnêtes, eux-mêmes.
Ce n'est pas forcément facile, mais là vie est plus belle après.
pas important
"D'autres parts, en couple, tu ne rassure jamais ton conjointe/conjointe ?? Pour moi, rien n'est acquis, donc même si elle accepte mon polyamour, je continuerai à la rassurer sur mes sentiments pour elle, et même quelque soit la situation, je continuerai. Les sentiments d'un(e) autre ne sont pas à considérer comme 100% acquis. "
Si si, je passais énormément de temps à rassurer l'autre dans mes relations. J'avais même l'étiquette du sauveur perpétuel.
Ta réponse n'est pas en lien avec ce que j'ai voulu te faire comprendre. De mon point de vue, tu ne prends pas conscience de ce que cela implique pour elle comme acceptation et nécessité de confiance. On ne parle pas de rassurer parce qu'elle aurait échouée à un examen mais de créer une vie en plus de changer le modèle relationnel.
Sauveur perpétuel ? Tu es clairement en manque de reconnaissance d'autrui, et tu essayes de te rassurer sur à peu prêt tout. Ou alors tu est quelqu'un avec un énorme égo. Je ne saurais dire.
pas important
Je trouve qu'il y a énormément de points de minimisation dans tes façons de formuler les choses. Cela m'inquiète pour elle(s), pour toi et d'éventuels enfants. Avoir des enfants c'est le projet le plus important de toute une vie normalement, il n'existe rien de plus impactant. Est-ce que tu en as vraiment conscience?
Sincèrement, ne prends pas mal ce que je t'écris, mais là j'ai l'impression que tu n'es pas en phase avec la réalité.
Je t'invite à vraiment réfléchir sur ce que sont les rapports humains, d'étudier la psychologie, parce que là j'ai l'impression que même ton choix pour toi-même n'est pas un choix éclairé.
Je ne minimise rien.
Oui avoir des enfants c'est impactants, mais de là à dire que c'est le plus impactants, nan, ça dépend du ressenti des gens. Un décès peut l'être plus par exemple.
Mais oui, j'ai conscience que cela change beaucoup de chose.
Donc pour toi, je ne suis pas sincère, je ne sais pas se que je veux, et tout et tout.
Bah, encore une fois, et ne le prend pas mal, je te plains.
Si tu penses que je suis perdu et déconnecté de la réalité, vu ton statut de sauveur perpétuel, n'hésite pas, cela égayera mes journées.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le lundi 29 juillet 2024 à 22h17
pas important
Le taux de probabilité de l'acceptation réelle est très très faible, sauf si elle-même a déjà une relation ou y pensait déjà très fortement avant.
Elle n'en a pas d'autres et ne souhaite pas en avoir. Et elle accepte mon polyamour.
pas important
Par ailleurs, si elle avait accepter totalement ton polyamour, elle n'aurait pas besoin d'être rassurée. En plus, elle va bientôt avoir 40 ans, donc dans sa tête ça peut vouloir dire que tu es son unique chance d'avoir des enfants et qu'elle n'a plus le choix que d'accepter ce que tu veux.
Elle a le choix d'être mère célibataire ou de trouver quelqu'un d'autre, je ne l'oblige à rien.
Il n'est pas question de se que je veux, mais de se que nous voulons. Elle veut des enfants, je veux son bonheur, donc je veux des enfants.
D'autres parts, en couple, tu ne rassure jamais ton conjointe/conjointe ?? Pour moi, rien n'est acquis, donc même si elle accepte mon polyamour, je continuerai à la rassurer sur mes sentiments pour elle, et même quelque soit la situation, je continuerai. Les sentiments d'un(e) autre ne sont pas à considérer comme 100% acquis.
pas important
"Avoir des enfants ne va pas faire grandir les sentiments que nous avons l'un pour l'autre."
Je suis d'accord avec Alinea7, et même avec une étude, chacun est différent.
pas important
Tu dirais quoi au gamin s'il te demande si tu voulais l'avoir dans ta vie : "je t'ai créé parce que ma choupette le voulait" ?
Bah nan, si j'en ai, je les aimerai, la question ne se pose même pas.
Tu dis la même chose aux couples qui ont des enfants par accidents et qui de base n'en voulaient pas?
pas important
Il y a en a dans absolument toutes les relations, même avec de simples potes. Le but c'est que quand ce rapport là arrive, chacun soit assez mature pour résoudre le différent correctement. Mais aucune relation de pouvoir dans une relation, au sens propre du terme, cela n'existe pas.
Bah, pas chez moi. Avec ma choupette, ous n'en avons pas du tout, c'est peut-être rare, je ne le nie pas, mais c'est le cas.
Miamou
Simplement, et c'est là que je me suis mal exprimée sans doute, dans mes perceptions, c'est compliqué, risqué, pour plein de raisons (et surtout pour les enfants) d'avoir des enfants pour faire plaisir à quelqu'un d'autre, au vu de tout ce que cela implique d'en avoir, en termes affectifs, d'engagement, de lien, de transmission..entre autres. Parce qu'on quitte la vie d'un partenaire mais pas d'un enfant.
C'est un projet important, c'est sur.
Mais je serais un père, la question ne se pose pas. Et je les aimerais.
Mon introspection sur moi-même m'a fait devenir une personne de pure sincérité. Donc si j'accepte d'avoir des enfants, c'est que j'en veux avec choupette, que je les assumerai, que je les aimerais, et que je serais là pour eux.
Miamou
J'ai en effet parlé d'un temps rapide. J'ai l'impression que ce sont des sujets et des changements très importants. Je ne juge aucunement ta choupette et je serais ravie qu'elle soit dans une acceptation totale. Et je suis ravie si c'est le cas. Simplement, le fait qu'elle ait besoin de se rassurer quant à vos projets futurs, de vouloir être la relation avec laquelle tu auras des enfants, vérifier ton investissement émotionnel (par rapport à l'état de santé de sa maman etc), me fait penser qu'il y a ce qui se dit d'une part et ce qui se vit (consciemment ou inconsciemment) d'autre part.
Elle accepte cette vie et ce changement pour nous tous. Et j'avoue que j'en suis ravi.
En fait, quelque soit la situation, c'est une personne qui veut et doit être rassurée, de part son passé et son expérience. Donc même sans parler de mon polyamour, je dois la rassurer. Donc si c'est concernant un projet de vue majeur, je ne fais.
Miamou
Je ne prétends pas détenir la vérité et j'ai simplement l'impression de t'avoir donné mon avis et impressions, mais j'entends que j'ai peut être été maladroite.
J'ai peut-être mal expliqué les choses aussi, et un peu sur-réagis à ton message, donc la faute est partagée ^^
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le lundi 29 juillet 2024 à 20h20
100% des gens qui ont des enfants sont liés pour la vie? Il n'y a aucun couple avec enfants qui divorcent, se séparent? Aucune famille recomposée et aucune famille mono-parentale?
Le fait de parler d'instrumentalisation via des enfants est quand même un terme plus que négatif et inapproprié.
Désolé de le dire, mais je ne vis pas dans un soap opéra américain.
Ma choupette réfléchis à l'idée d'avoir des enfants, rien n'est arrêté encore.
Et peut-être que une semaine c'est rapide de ton point de vue pour une prise de décision, mais personnellement je ne trouve pas.
Elle veut des enfants ? On en aura.
Si cela la rend heureuse, c'est tout se qui m'importe.
Elle a mis une semaine à accepter mon polyamour. Tu trouve cela également trop rapide?
Et je ne vois pas en quoi le fait d'accepter d'avoir des enfants la rassurerait concernant ma deuxième relation. Avoir des enfants ne va pas faire grandir les sentiments que nous avons l'un pour l'autre. Avoir des enfants ne résoud pas les problèmes d'un couple, bien au contraire.
Est ce que je veux des enfants ? De base, nan.
Est ce que je peux envisager d'en avoir avec ma choupette ? Oui
Au-delà de ma deuxième relation, je suis prêt à envoie pour ma choupette.
Elle m'en aurait parlé il y a 1 ans, 5 ans ou dans 10 ans, ma réponse aurait été la même: on en discute et si elle en a réellement envie, je veux bien en avoir.
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MaxM
le lundi 29 juillet 2024 à 08h29
Miamou
Tu dis que tous trois êtes conscients de ce qu'implique ton polyamour et que ça vous convient à tous les 3. Concrètement, est-ce que cela signifie que ta choupette en arrive à se réjouir ? Est-ce que cela signifie qu'elle se dit qu'elle va elle aussi chercher à vivre une relation en dehors de votre couple en en étant heureuse?
Est-ce que le fait d'être demandeur (c'est ce que tu disais dans ton premier message) de se voir après le travail, et certains moments les week ends est une sorte de sacrifice de ta part, parce que tu souhaiterais plus mais perçoit que ce n'est pas réaliste pour l'instant par rapport à ta conjointe ou est-ce pour l'instant ce qui te rendrait réellement heureux pour toi-même ?
Ma choupette n'est pas polyamoureuse. Et il n'y a aucun sacrifice.
Cette situation, cette nouvelle vie, ce gros changement, ne changera rien au bonheur que j'ai quand je suis avec elle.
Elle est heureuse comme ça, et cela lui convient.
Miamou
Je suis interpellée par le projet enfant dont tu parles. Tu as dit "si j'ai toujours été contre cette idée, je me suis rendu compte que si il y a bien une personne avec qui je pourrais en avoir, c'est elle". Et dans ton dernier message, tu dis "Mais on fera tout pour que cela marche: projets d'avenir (enfants avec ma choupette), compromis, dialogue.".
Waouw, ça m'interpelle parce que le projet me fait penser à un espèce de compromis? On va tout faire pour que ça marche, même des enfants?? Est-ce que c'est aussi perçu, pour toi, comme une sorte de compromis qui te permettrait de pouvoir vivre ta seconde relation de manière apaisée? Ça me semble mis au même niveau que compromis et dialogue.
Et c'est le temps ici aussi qui me marque. Il y a quelque jours, la conversation n'était pas à l'ordre du jour, tu dis avoir toujours été contre l'idée, et ensuite, ce projet qui semble s'inscrire, tout ça, très vite.
Parce que les enfants, en terme d'engagement pour la vie, que ce soit envers elle ou envers eux évidemment, on ne peut pas faire plus, avec tout ce que cela implique. Et voir cela en terme de compromis, ou comme le fait d'être suffisamment rassurant dans sa relation, que pour avoir la possibilité d'être tranquille pour vivre une relation extérieure au couple, ça me semble vraiment très très chaud, non??
Bonne journée!
Oui c'est un projet à long terme. Et oui c'est peut-être allé vite de ton point de vue.
Mais ma choupette m'a confirmé que cela fait pas mal de temps qu'elle y pensait. Elle ne m'en parlait pas.
Sa crainte avec cette nouvelle vie était que je la quitte pour quelqu'un d'autre. Alors que non, je tiens à elle et je l'aime.
Elle voulait être rassurée sur le fait que je voulais un avenir avec elle. Et la question des enfants c'est posé.
Surtout que pour elle c'est compliqué (gros problème de santé) et qu'avec son âge (bientôt 40 ans), il ne faut pas trainer si je peux dire.
Les demandes d'adoption sont un véritable parcours du combattant. Et si c'est un projet qui lui tient à coeur, je me lance dans cette aventure sans soucis pour elle, et uniquement pour elle.
Hestia
Bonjour @MaxM,
Merci pour ton témoignage et je suis ravie pour toi que ça évolue dans le sens qui te convient.
Au risque d'être rabat joie, je vais aussi apporter mon témoignage, comme d'autres ;)
Merci de partager ton expérience, je te souhaite tout le bonheur possible.
Hestia
Dans ta situation, excepté l'affect, quelles sont les relations de pouvoir (involontaire) qui s'exerce entre tes amoureuses et toi (et surtout ta compagne) : est ce que chacun.e est indépendant.e financièrement, vraiment ? Est ce que si la situation se modifie l'un.e de vous risque de devoir changer d'emploi si c'est trop dur pour iel ? Êtes vous "a égalité" dans le cercle d'ami.e.s ou est ce que l'un "profite" du cercle d'ami.e.s de l'autre et risque d'être isolé socialement si ça se passe mal ?
Il n'y a aucune relation de pouvoir entre nous. Que se soit au niveau argent, amis, relation, envie, désir, etc...
Exercer une quelconque forme de pression sur quelqu'un m'est impossible. C'est pour cela que j'ai toujours demandé à ma choupette. Et que je lui ai toujours parlé de tout.
Même avec cette nouvelle situation, je ne l'ai pas menacé de quoi que ce soit. Je lui ai dit, j'ai été sincère et on en a discuté.
Hestia
Est ce que le chat peut être un "moyen de pression" (si tu pars je garde le chat) ?
Bah, je prendrais un chien ^^
Hestia
Et plus "personnelle" est ce que chacun.e a les mêmes habiletés relationnelles, saura s'exprimer ? Est ce que toustes seront écouter ce que disent les autres ? Est ce que ça pour certain.e cela semble normal de "prendre sur lui.elle" si ça ne va pas ?
Je suis d'accord avec toi, c'est pour ça que j'en discute depuis une semaine avec chacune. Comme ça j'ai leur point de vue, leur questionnements, leurs envies, etc.. à chacune.
Et c'est pour cela qu'une discussion à trois était prévu.
Car hier après-midi nous nous sommes vu tous les trois et nous avons parlé de tout ça.
C'était quelque peu étrange. Un brin de malaise et des tentatives de ne pas mettre les pieds dans la plats au début, et de la part de nous trois.
Mais au final, on s'est lancé. Et tout c'est très bien passé.
On a discuté des désirs de chacun, des limites à ne pas franchir. Il a été question de l'annoncer ou pas aux amis et aux familles.
Je suis resté un peu en retrait, préférant qu'elles échangent. Et c'est se qui c'est passé. Elles ont discuté de choses personnelles (dont j'étais déjà au courant), elles se sont confiées sur leur vie l'une et l'autre.
Je pense que malgré la gêne du début, leur relation c'est renforcée.
Et plusieurs fois elle se sont liguées contre moi. Je savais que j'allais être un soumis dans cette histoire ^^
Bien sur, on ne sait pas se qui arrivera dans l'avenir, mais pour le moment, cela nous convient, on compte vivre et profiter des autres autant que possible.
Si il doit se passer quelque chose, on verra à ce moment.
99% du temps, se qui est prévu n'arrive pas ou et très différents des prévisions. Donc autant ne plus se prendre la tête avec ça.
Et si besoin, on aura de nouveau des discussions tous les trois.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le vendredi 26 juillet 2024 à 21h25
Miamou
Merci pour tes réponses.
Ça veut dire que tu ne la quitteras pas d'emblée mais que si elle se sentait trop en difficulté, votre histoire se terminera.
Ça veut dire que tu ne pourrais pas renoncer à ta collègue donc. Et que ta relation avec ta conjointe, depuis que tu en as parlé, n'est plus qu'interdependante de celle-ci, si je comprends bien.
J'avoue que c'est pile poil ce que je redoutais de lire.
Mais donc, est ce que ça ne veut pas dire que ta relation avec ta collègue prime, puisque tu peux renoncer à ta première relation pour que la seconde existe?
Désolée, je tourne en rond.
Tu m'as mal compris.
Ma relation avec ma choupette est tout sauf interdépendant. Ma relation avec ma nouvelle amour ne prime pas, et je ne suis pas prêt de renoncer à l'une pour que l'autre fonctionne.
Je veux que les deux fonctionne.
Si cela implique une certaine distance en terme de temps pour que tous les trois on y arrive, je le ferais. En aucun cas, il n'y aura rupture que se soit avec l'une ou l'autre.
Nous sommes tous les trois conscients qu'un choix nous rendra malheureux tous les trois. Et aucun de nous ne veux être malheureux.
Alors oui, tout ne sera pas facile tout le temps. Mais on fera tout pour que cela marche: projets d'avenir (enfants avec ma choupette), compromis, dialogue.
Au final, nous avons tous les trois pris complètement conscience de ce qu'implique mon polyamour. Et cela nous convient à tous les trois.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le vendredi 26 juillet 2024 à 11h51
Pourrais-je revenir en arrière ? Nan, je me rend compte que c'est ce que je suis.
En voudrais-je à ma choupette ? Jamais, car je peux comprendre que ce soit dur et souffrance pour elle.
L'une plus que l'autre ? Non plus.
Mais derrière, je suis prêt à faire des efforts. Voir moins ma nouvelle amour, prendre du temps pour les désirs et ressentis de ma choupette (comme les enfants).
Je chercherai forcément une solution, car faire un choix entre les deux me fera souffrir et par effet ricochet les deux en souffriront.
Et ça je ne le supporterai pas.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le vendredi 26 juillet 2024 à 09h59
En premier lieu, il n'y a aucune pollution de cette conversation.
Il faut partager, et avoir des points de vue différents, des expériences différentes, c'est important pour moi.
Ensuite, en deux jours, il s'est passé pleins de choses. Le contraire m'aurait étonné.
Et enfin, je comprend vos propos, vos interrogations, et je respecte vos points de vue. On évolue pour soi mais aussi pour et par les autres.
Avant-hier, nous en avons encore discuter.
Ça peut paraître bête, mais je connais ma choupette (ma claque de dire conjointe ^^).
Elle sait que je l'aime et que je ne veux pas la perdre. Sa véritable angoisse provient de notre futur.
On a eu une grosse conversation concernant les enfants. Et, même si j'ai toujours été contre cette idée, je me suis rendu compte que si il y a bien une personne avec qui je pourrais en avoir, c'est elle. Et je lui ai dit.
Je l'ai rassuré sur les sentiments que j'avais pour elle, et que n'importe quel changement dans notre vie n'aurait pas d'impact négatif.
J'ai peut-être trop insisté sur se qu'on avait construit, mais c'est parce que c'est avec elle, et pas quelqu'un d'autre. Et ça aussi je lui ai dit.
De toute façon, on se voit tous les trois dimanche pour parler de tout ça.
J'appréhende un peu quand même. Non pas que j'ai peur que ça se passe mal; mais plus parce que je redoute que chacun ne dise pas réellement se qu'il attend de tout ça.
Mais on a toujours accepté les changements qui sont survenus chez les autres, alors je sais que cela se passera bien, même si ça ne sera pas facile tous les jours.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le mercredi 24 juillet 2024 à 12h26
C'est plus difficile pour ma conjointe (j'emploie ce terme parce que c'est réellement le cas, on est pacsé, et cela compte énormément pour moi) car ma nouvelle amour sait qu'elle vient se greffer sur notre relation déjà existante, et que c'est difficile pour ma conjointe de revoir sa conception de notre vie.
Que se soit les moments où je ne serais pas avec elle, la situation en générale, c'est un vrai bouleversement pour elle.
On a déjà parlé des demandes de chacun. Certaines choses sont clairs pour tous, d'autres le sont moins, d'où le fait d'en parler tous les trois.
Ma conjointe a été clair sur certains points. Le sexe, qui pour elle est inenvisageable avec ma nouvelle amour, et cela nous convient; notre comportement quand elle ne sera pas là, notamment au boulot, c'est pareil, elle est très clair là-dessus.
Sur le reste, il faut qu'on en discute, qu'on trouve des solutions tous ensemble.
Je lui ai dis que j'étais heureux avec elle, et que se n'était pas de la frustration ou du malheur qui a fait que notre vie a évolué de cette façon. Et je crois que ça lui a fait du bien, car personne ne lui avait dit cela.
Depuis lundi soir, je ne cesse de lui répéter, pour la rassurer sur tout ça. Pour ne pas qu'elle se reproche quelque chose, pour ne pas qu'elle pense que c'est de sa faute. Car cela n'est pas de son fait.
J'avoue que je n'avais pas vu la question des enfants sous cet angle.
Et en effet, je pense que cela peut aussi la rassurer que l'on en parle sérieusement.
Merci de me l'avoir dit.
Je tiens à placer la communication au centre de cette nouvelle vie. C'était déjà important de base, car c'est essentiel dans une relation.
Je veux qu'elle me parle, je veux que ma nouvelle amour me parle, je veux leur parler.
Et elle s'ouvre petit à petit. Et j'en suis ravi. Et je lui ai dit.
D'un point de vue général, j'évolue déjà dans ma première relation. En bien.
Non pas que ça n'allait pas, mais je me rend compte que je peux faire plus, pour la rassurer, pour la soutenir. Que peut-être il y avait de moment où je n'étais pas ouvert, près à la discussion. Et je veux que cela change.
Bien entendu, cela peut ne pas fonctionner, et je le comprendrais. J'aurais de la peine, c'est sur, mais l'amour ne résout pas tout, et la souffrance, quelque soit ne doit jamais être mis de côté.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le mercredi 24 juillet 2024 à 07h08
Ne te fais pas de soucis, je ne ressens aucun jugement.
Et c'est normal d'exposer tout ça. Et je t'en remercie, car ça permet de voir les choses différemment, de comprendre d'avantage.
Il se passe tellement de choses ces derniers, que tout évolue très vite.
Ma conjointe sera-t-elle prête à parler ? Saura-t-elle voir ?
Je pense que oui.
Car elle l'a fait part hier de choses qui l'angoissaient depuis pas mal de temps. Je pense que le fait que j'ai libéré ma parole lui a fait réaliser qu'elle pouvait aussi.
On a parlé de deux sujets, donc un qui n'a rien à voir. Les enfants et sa mère.
Elle avait des doutes sur la réaction par rapport à l'état de santé de sa mère, voir de son décès. J'avoue que j'étais un peu choqué qu'elle puisse s'imaginer des choses à ce niveau là, alors qu'il n'y a aucune question à mon sens. Je lui ai fait comprendre que je serais là pour elle comme je l'ai toujours été, et qu'il y aurait d'autres personnes qui seront là pour elle.
Concernant les enfants, je ne connais pas son réel ressenti, ses désirs concernant ce sujet car nous n'en avons jamais parlé sérieusement.
Je lui ai dit que l'on en parlera calmement quand on au clarifié notre nouvelle vie, et que rajouter une telle discussion là tout de suite n'était pas la meilleure chose à faire.
Concernant les désirs des deux, on va dire que les choses se feront naturellement et de façon simple pour pas mal de points.
Ma conjointe a peut-être un désirs d'enfants; elle ne veut pas que je parte, qu'elle me perdre; elle veut que je soit là.
Mon autre amour (en effet, c'est plus jolie) ne veut pas d'enfants; elle aime et veut garder son indépendance au quotidien, et même je dirais sa solitude dans son chez elle; elle sait que c'est plus facile pour elle que pour ma conjointe et elle le comprend très bien.
J'en ai déjà discuté avec ma conjointe de tout ça, pour que l'on soit "prêt" pour notre discussion à trois (même si on n'est sur de rien). Et il y a des choses qui sont clair dans sa tête, elle le l'a dit. Et cela convient à tous.
Oui, cela ne sera pas facile. Mais je sais que nous serons là les un pour les autres. C'est peut-être bête de dire ça, ou alors je m'exprime mal (se qui est tout à fait possible, car se n'est pas simple à exprimer à quelqu'un d'extérieur et par écrit), mais aucun de nous trois ne veut que les autres souffrent, même si il y en aura un peu, ne veut pas perdre les autres (car ma conjointe et mon autre amour sont très proche).
Je ne sais pas si je suis clair et que tu comprend notre situation et la façon dont on voit les choses.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le mardi 23 juillet 2024 à 11h10
Je comprend parfaitement se que tu me dis et je suis entièrement d'accord.
Je pense que la peur est présente. Et c'est normal. Je ne peux pas demander à l'une ou l'autre de ne pas avoir peur de cette situation.
Je tente de les rassurer autant que possible. Je ne veux pas que la situation se détériore de quelques manières que se soit.
J'ai bien fait comprendre à ma conjointe que je veux qu'elle me parle. Dès le moindre doute, la moindre gêne, le moindre soucis, je veux le savoir.
Je veux que cette nouvelle vie soit basée sur le dialogue et le partage. Pas de non-dits, pas de cachotteries.
Je sais que se n'est pas facile, mais j'ai dis à ma conjointe que je m'étais ouvert, que j'avais exprimé se que j'avais sur le cœur; et je lui ai dis que je veux qu'elle fasse pareil.
J'ai bien exprimé les raisons de tout ça. Et je savais qu'il y avait des choses qui la ferai penser que ça vient d'elle. Notamment le sexe par exemple.
Et je lui assuré que non. Je lui ai dis plusieurs fois mes choix, mes volontés et se que je voulais.
Je l'ai rassuré sur des doutes et ses angoisses.
Alors oui, tout ne va pas aller parfaitement bien directement, mais je ferais en sorte que ça fonctionne.
Je sais qu'elle ne sont pas au même niveau, je pense que je me suis mal exprimé.
Ma relation historique est importante, et je l'ai bien dis. Je veux être là pour elle, je veux être avec elle.
Je lui ai dis et je ne compte pas changer. On a une vie, qui le rend heureux et que je ne veux pas perdre. On continuera à faire se qu'on faisait avant, malgré ce changement de vie.
Ma collègue est prête pour ce type de relation. On en a parlé. Elle est entièrement d'accord de fixer un cadre à nos relations.
On a prévu d'avoir une discussion tous les trois, pour en parler calmement, pour connaître les limites de tous.
Et je connais déjà certaines exigences de ma conjointe. Et de se qu'on a discuté pour le moment, comme je lui ai dit, ça me convient.
Et je l'ai dis au deux, les désirs de chacun sont importants. Il faut qu'on parle de tout ça justement.
Quand à savoir les limites, je ne veux pas qu'une des deux se sente lésée. Ma conjointe reste prioritaire si je peux dire. Et cela convient à ma collègue.
Pour que l'on puisse vivre cette relation, nous trouverons des solutions, même si ça prendra du temps.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le mardi 23 juillet 2024 à 07h04
Se que tu écris me fait un bien fou.
Déjà parce que je comprend que rien n'est perdu d'avance. Malgré mon côté optimiste, j'angoisse. Et avoir des retours de gens qui vivent la même chose, c'est réconfortant.
Et ensuite, parce que l'on peut être heureux comme ça, et ça aussi, c'était angoissant; c'est tout nouveau pour moi, et même si je suis sûr, la nouveauté fait peur, et c'est normal.
Je ne me vois pas ne pas les mettre au même niveau d'un point de vue relationnel.
Je fais la même avec mes amis. Ils m'apportent des choses différentes, mais j'ai une totale confiance en eux, je les apprécie tous autant (c'est pour ça que j'en ai peu d'ailleurs).
Et pour te répondre, oui, je serais parfaitement d'accord que ma conjointe soit elle aussi non-exclusive. Si je le fais, pourquoi ma conjointe ne pourrait pas également être polyamoureuse ?
Je dois bien l'avouer, la jalousie ne fais pas partie de la vie. Car c'est à mon sens une aberration. Les gens sont différents, et apportent des choses différentes.
J'ai mis du temps à répondre, car hier soir il s'est passé des choses assez ... compliquées et inattendues.
J'avais rendez-vous chez le psy, car j'avais besoin d'en parler à quelqu'un de neutre et d'extérieur à tout ça.
Ça m'a fait un bien fou. Ça a été libérateur. J'ai compris des choses, j'ai fait des liens entre mes angoisses actuelles et mes angoisses passées. Ça m'a donné à réfléchir sur moi, sur nous à 2, sur nous à 3.
J'étais dans un bon état d'esprit, prêt à continuer à y réfléchir calmement, à l'écrire aussi, pour me libérer et potentiellement me poser d'autres questions.
En rentrant chez moi, ma conjointe à voulu savoir comment ça c'était passé, se qui est tout à fait normal.
Et une chose en entraînant une autre ... je me suis effondré, j'ai pleuré (je ne savais pas que je pouvais produire autant de larmes en une seule journée).
Et on en a parlé.
On a eu cette discussion que je redoutais tant. Pendant 5 heures on en a parlé.
Avoir vu le psy a été bénéfique, car comme il me l'avais conseillé, je n'ai pas hésité à dire mes peurs, mes angoisses, mes craintes; j'ai bien précisé que ce n'était pas elle la cause, mais moi, que je l'aimais comme avant, que je ne voulais pas la perdre.
Je lui ai dis que malgré ce changement profond qui affecte ma vie et la sienne, je voulais qu'elle soit toujours là, et que j'étais heureux avec elle.
Je lui ai parlé de mes envies, de comment j'en suis arrivé à comprendre ça, de comment j'ai pris conscience que j'avais changé, et à priori que j'ai toujours été comme ça et que j'avais juste besoin de le comprendre et de l'accepter.
J'ai ouvert mes sentiments et mon cœur comme rarement.
J'ai fait preuve de pure sincérité, sans tabou, sans rien omettre. C'était mes émotions et mes pensées, telle que je les ressentais et les vivaient.
Et ça n'a pas été facile pour moi.
Sa première réaction m'a ... perturbé. Elle m'a dit: "Comment on va faire?"
Ça a été un choc. Je ne m'attendais pas du tout à une telle réaction.
Elle a bien entendu voulu savoir si j'avais déjà des sentiments pour quelqu'un d'autre. Je lui ai dit oui.
Elle a voulu savoir si c'était envers ma collègue.
Je lui ai dis oui.
Elle m'a dit qu'elle s'en foutais depuis quelques mois. Et que sa crainte était de me perdre, que je lui dise que je la quittais pour ma collègue.
Et je lui ai dis que jamais je ne ferais ça. Que je les aimais toutes les deux, et que je 'e voulais en perdre aucune.
Et, en 5 heures de discussion, elle a compris. Elle a accepté.
Bien entendu, elle veut qu'on établisse des règles, un cadre à cette nouvelle vie. Et c'est normal.
Jamais je n'aurais pensé lui en parler aussi vite. Jamais je n'aurais pensé qu'elle le prendrait de cette façon. Jamais je n'aurais pensé qu'elle accepterais.
Elle m'aime et ne veut pas le perdre.
Je l'aime et ne veut pas la perdre.
Je ne pensais pas que tout cela irait aussi vite.
Peut être le fait d'en parler ici m'a quelque peu libéré d'un poid.
Peut être le fait d'en parler au psy m'a fait prendre conscience que je devais en parler.
Peut être tout ça et même plus en même temps.
C'est une vrai surprise pour moi.
Je sais que le début sera difficile. Pour nous trois. Il va falloir trouver un équilibre, afin que chacun se sente bien, heureux et en confiance.
C'est peut être bête à dire, mais la réaction de ma conjointe me prouve encore une fois que je n'ai pas choisi n'importe qui, et que je peux m'ouvrir à elle sans préjugés. Et ça fait du bien.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le lundi 22 juillet 2024 à 14h26
Cela ne me touche pas, dans le sens où je ne le prend pas mal.
Juste, j'ai expliqué le pourquoi c'est arrivé dans cet ordre.
Et je suis conscient que ce n'est pas la meilleur situation.
Mon angoisse principale: que je les perde toutes les deux.
J'ai peur de perdre ma conjointe, avec qui j'ai fait grandir une relation dans laquelle je suis bien, et avec qui je me vois encore dans quelques années.
J'ai peur de perdre ma collègue, avec qui j'ai envie d'avoir une vrai relation amoureuse, de part la distance que ma conjointe voudra peut-être créé avec elle ou tout simplement de la distance qui se crerai naturellement au vu de la situation compliquée.
Je ne connais pas son point de vue là-dessus. Je sais juste qu'elle a également des sentiments sincères et profonds pour moi.
On est deux personnes très fusionnelles, sur beaucoup de sujets.
Mais se que je sais, c'est qu'elle n'ont plus ne veut pas faire souffrir la conjointe ni la perdre, car elle l'apprécie énormément, elle la considère comme une amie.
Et jamais oublié de te répondre, quand je dis des soirs après le boulot ou le weekend, je ne parlais pas dans l'immédiat. Je ne veux en aucun cas heurté. Il faut que, si cela se fait, se soit progressif, en douceur, pour que chacun trouve ses marques et puisse dire si ça lui convient ou pas.
Je me refuse d'imposer quelque chose d'aussi important. Et en tant que non-violent, je ne pourrais pas imposer à ma conjointe un rythme qu'elle n'a pas choisi.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le lundi 22 juillet 2024 à 13h33
Déjà, merci pour ta réponse.
Pour te répondre, je suis complètement d'accord avec toi, j'aurais préféré en parler avec ma conjointe d'abord.
Mais les circonstances ont fait que cela c'est passé comme ça
En gros, j'ai craqué au boulot. Je me suis effondré, en larmes. Et par extension, ma collègue s'est senti mal aussi et s'est effondrée.
Et on en a parlé, pour comprendre, briser les non-dits. On en avait tous les deux besoin.
Et oui, il ne s'est rien passé, et sans l'accord de ma conjointe, il ne se passera rien.
Mais oui, il faut que j'en parle à ma conjointe. Mais voilà, c'est le moment compliqué et c'est là que j'angoisse.
Clairement, je ne veux pas perdre ma conjointe.
Donc oui, je suis prêt à attendre le temps qu'il faudra. Mettre de côté l'amour pluriel risque d'être extrêmement compliqué, et je parle bien de ça et pas uniquement de ma collègue.
Tout ceux que je veux, c'est trouver un équilibre, une adhésion des trois parties. Que chacun y trouvent son compte, soit conscient de se qui se passe et soit heureux.
Je ne peux pas prévoir la réaction de la conjointe.
Mais déjà, je ne sais pas comment aborder le sujet. Et c'est ça le soucis. Et c'est ça qui m'angoisse.
Discussion : Questions et appréhension pour un homme perdu

MaxM
le lundi 22 juillet 2024 à 10h20
Bonjour à tous
Je me suis inscrit ici, car j'ai besoin d'aide, pour comprendre ce que je vis actuellement et pour envisager des solutions.
Cela fait quelques temps que je suis en pleine réflexion sur moi-même.
Je pensais savoir qui j'étais, mais en réalité, pas complètement.
Je suis assez particulier dans mon genre.
Je vis de façon "légère", sans prise de tête et sans remords. Je ne veux rien regretter et profiter de ma vie.
Certaines personnes me traitent de hippie ou de personne décalée. Alors oui je suis en sarouel, avec des locks; oui je vis 100% pieds nus (même dans les rues de Paris); oui je prône la transparence et la pure sincérité; oui, je suis quelqu'un qui 'a pas d'égo.
Mais tout cela fait que je suis moi.
Je me suis toujours défini comme pansexuel. Je m'en suis rendu compte il y a bien longtemps et je l'assume et le vis pleinement.
Et en plus de cela, je suis quelqu'un d'extrêmement ouvert. Je considère que dans un couple, les deux parties peuvent aller voir ailleurs (tant que les deux sont au courant et d'accord) sans que cela ne prête à problèmes.
Ma conjointe est au courant de tout ça. Elle le comprend, mais ne m'autorise pas à avoir des aventures sexuelles.
Et je respecte et accepte son refus. Il faut savoir faire des concessions.
Clairement, cela me manque de ne pas avoir des aventures de temps en temps, mais je ne suis pas frustré.
Comme je lui dis quand on en parle, ce n'est pas un regret, c'est juste un "tant pis".
Donc cette situation lui convient et me convient.
Mais les choses changent.
Comme je le disais, je suis en pleine interrogation sur moi-même.
Et au milieu de tous ces questionnements, il en est ressorti une prise de conscience sur des sentiments que j'ai envers une collègue.
J'ai des sentiments amoureux forts pour cette collègue. Et depuis pas mal de temps maintenant.
Pour être sincère, je l'aime.
Et j'aime ma conjointe comme au premier jour, cela n'a pas changé. Cela fait 9 ans qu'on est ensemble, pacsé, avec un appartement et un chat. Je l'aime et l'aimerai toujours.
Mais voilà, la vie n'est jamais simple.
Et c'est là que je suis perdu et que je ne sais pas quoi faire.
J'en ai parlé avec ma collègue. Elle aussi éprouve des sentiments pour moi.
Elle ne veut pas que je souffre de cette situation et ne veut pas faire souffrir ma conjointe (elle se connaissent et s'entendent très bien, on fait régulièrement des sorties culturelles avec d'autres amis, elles sont devenues amies).
Une des solutions seraient de ne plus se voir, mais cela nous ferait souffrir tous les deux, et ma conjointe de rendrait forcément compte de quelque chose. Donc, je ne peux m'y résoudre. D'autant plus que se serait oublier les sentiments que nous avons, et ça nan.
J'éprouve des sentiments forts envers les deux.
J'ai mon petit nid douillet, ma routine quotidienne (le terme routine n'est pas péjoratif pour moi, bien au contraire), la femme de ma vie.
Mais j'ai besoin d'autres choses. D'autres relations humaines amoureuses. De vivre d'autres choses avec d'autres personnes.
Et cela n'a rien à voir avec le sexe ou un manque (ma collègue est asexuelle, et ce n'est absolument pas de que je recherche de toute façon).
Je veux continuer à vivre avec ma compagne, mais j'aimerais passer du temps amoureux avec ma collègue, comme par exemple un peu après le boulot, ou de temps en temps le weekend. Aucune des deux ne doit être délaissées.
Comment le dire à ma conjointe? Comment avouer que j'ai besoin de cette relation en plus de celle que l'on a? Comment assumer le fait que j'aime plusieurs personnes et que je veuille vivre une relation avec elles? Comment faire pour que je sois moi-même et que ma conjointe l'accepte, sans se sentir en danger?
Autant de questions dont je ne trouve pas la réponse, et j'ai donc besoin de personnes qui vivent ce type de relation et qui y ont été confronté pour m'aider.
Merci d'avoir lu ce pavé jusqu'au bout.
Et merci d'avance pour vos réactions.
Je vous embrasse.