Polyamour.info

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(France)

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Discussion : Flemme d'évoluer ;)

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Hestia

le jeudi 18 juillet 2024 à 22h04

KapteinKaos
Question bête.... Tu te sens dans l'obligation d'évoluer vers "la non-monogamie éthique" ?

J'ai trouvé plus concis ;)
Je ne me sens pas obligée d'évoluer vers la non monogamie éthique, ça c'est mon choix et je suis contente de le faire. Par contre les circonstances font que je me sens obligée d'évoluer "trop vite pour moi"

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Discussion : Flemme d'évoluer ;)

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Hestia

le jeudi 18 juillet 2024 à 21h43

KapteinKaos
Question bête.... Tu te sens dans l'obligation d'évoluer vers "la non-monogamie éthique" ?

A moitié ;)

Je ne suis pas confortable actuellement avec ce qui est. Donc soit je travaille sur mes points faibles, soit je referme (temporairement) la porte de la non-monogamie...

Dans l'absolue, pour moi, j'ai envie d'évoluer sur mes insécurités.
Pour le moment, j'ai envie de prendre soin de ma relation actuelle et je ne me sens pas d'imposer mes insécurités a la personne que j'aime, ni a son autre relation (qui actuellement est trop "insecurisante" pour moi, donc ça complique forcément :/ mais la relation existe donc ben... ) et j'ai peur que demander une période d'exclusivité mène à l'arrêt de cette relation, ce que je ne souhaite pas. Parce que je suis bien avec lui. Parce que en soit là non exclusivité me va dans les convictions...
Juste la présentement je n'ai pas envie de m'y confronter (ça m'a été pendant 3 ans de me mettre en difficulté la dessus. Je sais que ça sera le cas après. Mais là... 😑)

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Discussion : Flemme d'évoluer ;)

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Hestia

le jeudi 18 juillet 2024 à 18h28

En ce moment j'ai "la flemme" d'évoluer dans ma recherche de non-monogamie éthique (actuellement en relation non monogame depuis plus d'un an avec quelqu'un que j'aime profondément et en lien avec une autre personne depuis a peu près le même temps même si pour le moment la relation est affective). Je me sens perturbée par des remontées d'insécurité quand mon amoureux a d'autres relations, et je n'ai pas envie de me confronter à ces insécurités (ni a celles qui pourraient apparaître si je créais moi une autre relation). Ça fait 3 ans que j'ai découvert la possibilité de relation non-monogames éthiques, pas franchement par mon envie propre au début, mais parce que la personne dont j'étais amoureuse a ce moment me proposait ce type de relation ou rien. S'en est suivi une séparation, mon compagnon refusant de discuter polyamour et ça a juste mis en exergue tout ce qui n'allait plus depuis plusieurs années (avec deux enfants en bas âge, une grosse dépendance financière qui fait que c'est toujours compliqué actuellement). Je ne regrette rien, c'est une découverte riche, avec beaucoup de remises en question, mais c'est fatiguant.
Ma vie personnelle est aussi en ce moment bien chargée émotionnellement.

Je n'arrive pas a identifier si j'ai juste envie/besoin de ralentir parce que j'ai pas les épaules de tout mener de front et que la le polyamour n'est pas le "problème" principale que j'ai envie de gérer et que j'y reviendrai volontiers quand ça ira mieux (j'ai l'impression que c'est ça).... Ou si je me voile la face, que j'ai juste envie d'être monogame mais que je ne l'assume pas 😅
Est ce que certains d'entre vous ont fait des "pauses" de polyamour pour y revenir après ? Ou de votre expérience un replis "sur soi" est forcément définitif ?
Mon amoureux lui est rassuré par le polyamour et pas du tout motivé ni a l'aise par un changement de relation vers l'exclusivité. Donc si c'est pour m'insecuriser lui en me sécurisant moi, c'est pas l'idée non plus 😂

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Discussion : journée de Myla

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Hestia

le mercredi 17 juillet 2024 à 12h03

Zut, ça me tente bien et c'est la deuxième fois que je ne suis pas dispo quand c'est a côté de chez moi.... Est ce qu'il y a d'autres dates prévues vers Romans ?
Bonne journée

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Discussion : Accepter polyamour ou partir ?

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Hestia

le mardi 16 juillet 2024 à 08h51

Bonjour Sysy,

Est ce que tu arrives à identifier avec quoi tu es "confortable" actuellement ?
Ce qui est inconfortable mais supportable et ce qui intolérable pour toi ?
Moi ça m'a aidé de mettre sur papier ce qui m'allait vraiment, et ce que quoi je n'étais pas a l'aise, et ça a permis ensuite d'engager la relation avec mon amoureux sur "comment faire en sorte que ça aille bien".
Par exemple je suis a l'aise quand il voit son autre amoureuse moins de 24h, jusqu'à 48h ca pique mais je peux faire avec et plus je vrille directement. Après en en parlant avec des copines et avec lui, j'ai réussi à identifier que sur les moments "long", ce qui me gène n'est pas tant qu'il soit avec elle mais que moi je manque de contact avec lui. Donc on a essaye de s'appeler "en milieu de séjour " la prochaine fois qu'il va la voir, si c'est ok pour elle... Et on ajustera ensuite 😅

En te lisant j'ai l'impression que c'est le sexe entre eux qui est un "déclencheur d'insécurité " chez toi. Mais est ce que c'est le sexe en lui même, ou le sexe parce qu'ils restent ensemble plus longtemps, ou quelque chose en particulier dans le sexe... ?
Est ce que tu te sens mieux avec le fait qu'ils se voient a l'extérieur ? Et comment lui se sent avec çà (contraint, heureux d'aller a ton rythme... ) ?

Bon courage

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Discussion : J’essaie de lui expliquer que j’ai besoin de vivre notre sexualité autrement

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Hestia

le lundi 15 juillet 2024 à 17h20

pas important
Structure : 1) introduction 2) impacts psychologiques 3) impacts politiques 4) Quoi faire 5) conclusion

«   avec une prise de risque énorme en passant par une trahison que je ne souhaite pas »
Je te prends au mot et voici un message qui te permettra peut-être de conserver ta relation avec ton conjoint et de mener une autre vie.

1) Introduction
Tu demandes à trouver une solution pour demeurer dans la monogamie. Voici les points qui te permettront de retrouver ce qu’il te manque à présent.
Il s’agit ici de faire le choix entre l’égoïsme, penser à toi, et l’altruisme, penser à ta famille et à la société. Pour cela, il te faut d’abord bien identifier ces pensées comme égoïstes. Il est une pensée qui ronge de l’intérieur et qui demande chaque jour sa dose qui la nourrira et continuera à le faire grossir.
Pourtant, ces pensées et les actes qui en découlent amènent potentiellement dévastatrices, comme le tabac peut amener à des cancers généralisés.
Il te faudra alors te réjouir de chaque crise de manque comme des signes que ces pensées disparaissent de ton corps. Pour chaque victoire que tu auras pris sur lui, tu pourras te réjouir d’une bataille remportée et chaque fois que ces pensées refont surface, réjouis-toi, car s’il ressurgit, c’est parce qu’il est en train de mourir de faim. Il arrivera un jour que ces pensées disparaissent totalement. Tu seras alors réellement libre.

À présent, tu te demandes sans doute pourquoi appeler cela des pensées égoïstes. C’est pourquoi, nous verrons ensemble les conséquences pour ton conjoint et votre enfant, puis les conséquences pour la société.

2) Impacts psychologiques

Il est impossible que ce que tu souhaites ne cause pas de souffrance à ton conjoint. L’impact de la révélation le plongera dans la tristesse, la colère, l’incompréhension, le désarroi.
Le monde de ton conjoint va s’effondrer : sa compréhension du passé, vos souvenirs communs et ses projections futures.
Tu le verras recroquevillé en boule sur le lit ou sur le sol en pleurs, tu le verras être dépassé par les émotions, tu l’entendras sans doute crier. Et si tu ne le vois pas, sois certaine que ton conjoint le vivra. Il aura seulement la peur de te montrer ses émotions et les vivra en ton absence.
Toutes ses peurs referont surface, comme celle de ne pas être le père de votre enfant, toutes les fois où il a douté et s’est mis à imaginer que tu l’avais trompé.
Vous passerez par de nombreuses phases de discussion qui s’étaleront sur des mois et peut-être des années. Il n’est pas possible de régler cette question en une poignée de semaine.
Tu verras les limites de la CNV et son usage également pour potentiellement prendre l’ascendant psychologique pour l’autre.
Ton conjoint que tu percevais comme un homme mûr et adulte sera renvoyé à son enfance et redeviendra un enfant qui souffre, seul et abandonné. Les conséquences psychologiques peuvent être réelles et s’implanter dans le long terme avec la possibilité de déclencher une dépression ou des crises d’angoisses.
Vous vous demanderez à chaque nouvelle rencontre si la personne est porteuse d’une MST et si cette personne a résolu ses traumatismes passés pour ne pas saccager votre équilibre.

Quant à ton enfant, de trois ans, il sera au-milieu de cet univers fait de peur et d’anxiété, de la peur que tout s’écroule, que le père s’en aille. Il ressentira vos disputes à l’âge où le cerveau est le plus propice à enregistrer les émotions et les comportements.
Il enregistrera cette période et des connexions neuronales se créeront suite à ce qu’il se passera au sein de votre couple.

Songe à toute cette perte de temps, ces risques psychologiques, ces risques pour votre union.

À présent, prends une inspiration et expire. Le temps de l’impact sur la société vient.

3) Impact sur la société

Nous vivons dans un pays où le parti d’extrême-droite a recueilli, en 2022, plus de13 288 000. En juin, ce même parti, arrivé en tête dans plus de 93 % des communes de France, a failli arriver au pouvoir.
Cette montée de l’extrême-droite ne se cantonne pas à la France. Elle se développe dans tous les pays occidentaux : aux USA, en Pologne, en Allemagne, en Scandinavie…
En Palestine, 9 % de la population aurait été exterminée. En Ukraine, chaque jour plus de 1000 personnes perdent la vie dans des tranchées boueuses.
Autrement dit, nous vivons dans une période où notre pays peut à tout moment sombrer dans le racisme et la folie.
Mais ce n’est pas uniquement la question du racisme actuel.

Les vagues de chaleur, seules, du fait du dérèglement climatique vont provoquer la mort de 46 000 personnes par an.
À cela s’ajoute les sécheresses, nous connaissons celles du passé et du présent qui ont conduit à des famines et des guerres, comme le Biafra ou le Yemen.
Le dérèglement climatique va accélérer et massifier ces sécheresses et les famines.
Mais ce n’est pas tout.
Plus de 1,2 milliard de personnes devant fuir leur région sont attendues d’ici 2050. Ces famines et ces déplacements de population ne se feront pas sans les atrocités couramment commises contre les populations précarisées, des groupes armés s’en prendront aux migrants et aux femmes. Des guerres pour l’accès aux ressources de premières nécessités vont exploser en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. De nouveaux génocides vont apparaître.
Il n’existe pas de cas de déplacement massif de population sans qu’il y ait en parallèle une montée du fascisme et des violences.
L’effondrement de la biodiversité, dont au minimum 7,5% des espèces ont déjà totalement annihilés depuis l’an 1500, perturbe la chaîne trophique et nous ignorons jusqu’où cet effondrement qui existe déjà ira et dans quelles mesures il aura des impacts pour la nourriture des êtres humains.
En outre, la fonte des glaces libère et libérera des bactéries, des virus et des micro-organismes eucaryotes pour lesquels nous n’avons strictement,nt aucune information de disponible. Il est possible que ce monde invisible contienne des pathogènes qui entraîneront des épidémies ou des pandémies à répétition.

Mais il n’est pas nécessaire de se projeter dans un monde qui adviendra dans quelques décennies.
Déjà, en mer méditerranée, en 2023, plus 3100 personnes sont mortes noyées, la Palestine est en ruine, des millions de personnes ont fui la Birmanie etc. Ces chiffres ne feront que s’agrandir à mesure que les populations affamées fuiront leurs terres devenues infertiles et les guerres.

Pense, maintenant, au temps et à l’investissement nécessaires pour lutter efficacement contre le fascisme, le dérèglement climatique et la sixième extinction de masse. Pense au temps qu’il reste pour limiter le plus possible le dérèglement climatique.
Pense à présent au temps que prend une relation, puis fait monter cette charge mentale à plusieurs relations qu’il faudra entretenir. Choisi à présent le coût, les bénéfices et les risques de tel ou tel choix de vie.

4) Quoi faire
Il t’appartient, à toi, en libre conscience, de choisir un mode de vie de classe moyenne ou bourgeoise, insuffisamment préoccupée par l’extrême-droite et les conséquences écologiques ou de choisir la défense des opprimé.e.s et de la planète. Il s’agit d’un choix à faire, car l’un ne peut aller efficacement avec l’autre. Si tu en doutes, songe au mouvement hippie et aux années 60-70, vois leurs échecs et leur incapacité à changer notre monde.

Tu as la possibilité de consacrer ton temps, ton esprit et ton énergie à ta famille, aux opprimé.e.s et à la planète. Pour cela, il t’est possible de t’engager profondément dans des associations de plaidoyer, des collectifs en lutte qui sont vraiment organisés ou des associations humanitaires et de solidarités qui font le choix du travail de Sisyphe, peu importe. Tu pourras également monter de nouveaux projets menés de front avec ton conjoint, des projets qui fassent sens pour toi, pour lui, pour la planète.

Et à chaque fois que l’envie te vient de prendre un amant, de créer une nouvelle relation sexuelle, rappelle-toi des risques, du temps perdu et de combien tu peux être fière de choisir une vie d’altruisme consacrée à la Résistance. Tu pourras alors sentir les papillons dans ton ventre, car tu t’aimeras toi-même et tu aimeras ton conjoint pour ce que vous êtes devenus : de réelles résistantes et résistants, au sens propre du terme, des héros et des héroïnes qui luttent avec détermination et efficacité contre les pires cataclysmes qui frapperont la planète et l’humanité, celleux qui ont décidé de faire bouclier contre la destruction des peuples et du vivant.
Réjouis-toi à chaque fois que ces pensées de modifier ton couple reviennent, réjouis-toi d’avoir à combattre ton égoïsme intérieur et d’avoir choisi l’altruisme, le «   nous » humain et le «   nous » de l’ensemble des êtres vivants, réjouis-toi de chacune de ces batailles que tu as à vivre et à remporter, ces batailles qui finiront par faire disparaître cet égoïsme, ce «   moi je » et qui te permettront d’embrasser profondément et réellement l’altruisme.

Conclusion
Tu es libre, nous vivons dans une société où nous n’avons jamais été aussi libres. Si les impacts psychologiques et sur la société te semblent de moindres importances, alors tu peux mener ta transition vers le polyamour ou le libertinage.

Ça fait plusieurs fois que je te vois opposer le fait d'avoir des relations amoureuses (éventuellement polyamoureuse) et le fait d'être actif pour la planète, le climat et toute autres causes importantes. Mais en quoi est ce contradictoire ?!
Personnellement je suis "bien" quand je suis dans une/des relations amoureuses stables. La j'ai l'énergie necessaire pour militer. Sans relations amoureuses je milite aussi, mais avec beaucoup moins d'enthousiasme et de conviction, parce que, moi, je suis plus éteinte. Donc peut être que ce serait chouette de ne pas imposer ta vision des choses (amour incompatible avec le militantisme) aux autres....

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Discussion : Polyamour : un double standard ?

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Hestia

le mercredi 03 juillet 2024 à 09h23

Ma réponse sera aussi personnelle et vu de ma maigre expérience ;)
Globalement, la moitié des hommes avec qui j'ai relationné sous le terme polyamour... Ce n'était pas éthique. Donc pas du polyamour de mon point de vue. Peu de transparence dans les attentes, la charge relationnelle qui repose sur la femme (moi en l'occurrence), une difficulté a communiquer (comme beaucoup de mec cis, mais a ajouter à la multiplication des relations, ça multiplie les problèmes)... Actuellement la relation que j'ai est avec un homme polyA et j'aime beaucoup cette relation... mais si je crée d'autre relations dans le futur, sans que le polyamour soit rédhibitoire, un homme qui se revendique poly, je me mefierai plus en effet, parce que c'est impossible de savoir si il est réellement poly avec une chouette éthique et des vrai velléités de deconstructions et de communication derrière ou juste de multiplier les plans culs sans se prendre la tête sans oser l'annoncer clairement (en soit il/elle a le droit... Mais fait l'assumer, pas le faire subir aux autres en baratinant plein de trucs).
Mais de la même manière qu'un homme qui m'explique en long et en large qu'il est féministe et que vraiment il comprend les femmes ... Je m'en mefierai.

Je ne sais pas si ça t'aide....

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Discussion : Vers la non exclusivité sexuelle.

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Hestia

le mercredi 29 mai 2024 à 10h11

Merci beaucoup de partager ton cheminement sur le forum Dany.
Ça fait bientôt 3 ans que j'avance laborieusement sur le chemin de la non exclusivité, et les rechutes sont fréquentes. Pour la première fois depuis plus d'1 an j'ai une relation "stable" avec une personne. J'ai l'impression que le dialogue est bon, on essaye de s'écouter et d'avancer ensemble... Et pourtant il y a eu un gros couac il y a 15 jours parce qu'on avait laissé "pourrir" des choses, que j'avais du mal à exprimer certaines choses et que lui ne voulais pas les entendre... Bref maintenant ça va mieux, mais c'est pour te dire que tu n'es pas tout seul a faire le yoyo et que je trouve ça chouette que tu arrives à partager le bon et le moins bon et que vous arriviez à en discuter , et en rediscuter avec O.
Bon courage

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Discussion : Auto-bilan sur presque 3 ans d'expérimentation (poly-)amoureuse

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Hestia

le mardi 07 mai 2024 à 13h23

Ça fait plusieurs semaines que je me débats dans mes réflexions sur la pertinence pour moi du polyamour, pour en conclure que pour le moment j'en retire plus de positif que de négatif, donc je me suis dit que j'allais le partager pour équilibrer les témoignages 😅

Historique (pas nécessaire a lire, en fait) :
Jusqu'à il y a 3 ans, je vivants en couple exclusif avec 2 enfants. Suite a une séparation (dont la cause principale était de refuser de discuter de ce qui n'allais pas pour moi dans notre relation, et sur la fin ça incluait une possible ouverture au polyamour), j'ai eu une relation pendant plusieurs mois avec un homme en couple ouvert hiérarchisé (très très hiérarchisé), puis qui s'est un peu chevauchée avec un autre homme.
Les deux relations ont pris fin globalement en même temps, la première pas de mon fait, la deuxième si, et j'ai pris 6 mois pour réfléchir sans relations amoureuses.
Je me suis finalement relancé il y a un peu plus d'un an dans une relation avec un homme en couple polyamoureux (en théorie). Relation pour l'instant (ou pour toujours ce sera la surprise) "en suspens" histoire de savoir si ils sont finalement ouverts aux relations extérieurs ou non.
Puis a peu près en même temps avec un homme polyamoureux qui habite loiiiin (relation toujours en cours).
Je ne partage mon habitat avec aucune de mes relations amoureuses au quotidien, et je ne sais pas si j'en ai envie.

Ce que j'ai appris de positif :
- J'ai du mal a faire confiance dans les relations amoureuses, vraiment. J'ai besoin de communiquer beaucoup et que tout soit transparent pour me sentir en sécurité dans la relation. Globalement j'arrive maintenant a le faire, ou a savoir comment le faire (genre par écrit) quand j'ai du mal a parler.
- À poser clairement mes limites et mes besoins, qui peuvent varier dans le temps et selon les relations.
- Je découvre depuis quelques jours que je peux éprouver de la compersion, si la communication est bonne et que mes besoins affectifs sont remplis
- Je peux finalement apprécier de passer des moments seule.
- je suis en train de réaliser (ça c'est très récent) que j'attends de mes relations amoureuses qu'elles compensent des déséquilibres dans mon fonctionnement personnel. Ça ça ne me va pas, et je réfléchis à comment modifier mon comportement quotidien... (Aïe😬)
- les réflexions sur le polyamours sont vachement chronophage 😂 et communiquer souvent pour dire ce qui me va, ou pas, aussi 😅
- je n'aime pas segmenter ma vie. Je n'aime pas que mes amoureux n'apprécient de passer du temps que avec moi-femme et pas avec moi-maman (enfin j'aime bien passer du temps en tête à tête, mais devoir découper ma vie, non). Et j'ai aussi conscience que mes enfants et mon contexte de vie est riche (ou lourd selon le point de vue) et que les autres peuvent ne pas aimer ça. De même c'est difficilement envisageable pour moi que mes relations amoureuses ne se connaissent pas au moins de vue.
- je ne veux pas être une relation "secondaire". Ca me va bien de partager moins de choses/temps avec mes relations parce que par exemple ils ont des enfants/une maison avec une autre de leurs relations, mais à condition que ma place existe et que mes besoins puissent être entendu aussi.
- il me faut du temps pour me sentir bien dans mes relations amoureuses, donc je ne me lance dans des relations que avec l'idée que ça "dure" (et je communique dessus). C'est ok que d'autres apprécient les relations plus légère et ou passagère. Juste j'en ai pas envie pour moi ...

Ce que je n'ai pas résolu :
- dans l'absolu j'aime bien "fusionner" avec les gens quand je suis amoureuse. Ça me semble difficilement compatible avec le fait d'avoir plusieurs relations. Donc si un jour je rencontre une personne qui partage cette envie d'engagement au quotidien, de projet, est ce que cette "fusion" entraînerait automatiquement la fin des relations actuelles (et ça j'ai pas envie) ?
- de manière plus générale, est il possible de s'engager fort dans une relation tout en conservant une équité entre les relations, sans qu'il n'y ai de relations secondaire qui n'a pas son mot à dire 🤔 j'ai vraiment souffert d'être "la relation secondaire qui n'a pas a avoir d'avis" dans 2 de mes relations ces dernières années, et je ne veux pas le reproduire.
- est ce une j'ai envie d'habiter de nouveau avec un.e amoureux.se ? et si oui comment gérer le fait que nous ayons d'autres relations. (Faudrait déjà que la réponse soit oui cela dit. Et que j'ai fini de rénover ma maison pour qu'elle soit habitable, y'a donc de la marge)
- si j'ai plusieurs relations, comment je gère/vis les moments que j'ai envie de partager avec mes relations ? Et idem pour les moments avec mes metamours ? Enfin je sais qu'il faut communiquer, mais en pratique j'ai déjà du mal à savoir ce que moi j'aimerai 😂

Conclusion personnelles :
Le polyamour ça prend du temps, ça vient me confronter à mes failles très fort, donc ce n'est pas confortable mais au final j'y ai gagné beaucoup en capacité de communication, en connaissance de moi et en capacité à poser mes limites. Donc je continue 😁

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Discussion : Habitat et non-monogamies

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Hestia

le dimanche 05 mai 2024 à 09h20

A la base, dans mon esprit, mon habitat idéal c'eût été forcément une maison pour un couple (genre moi et mon conjoint) et nos enfants. Puis finalement, après évolution, nous sommes parti.e.s sur un projet d'habitat collectif avec une amie (2 maisons séparées mais extérieurs communs, et l'idée de rajouter une troisième famille).
Et puis séparation, donc j'ai déménagé en "semi-coloc" chez notre co habitante (j'ai l'étage, elle le rez de chaussée, donc pas de pièces partagés a part l'entrée mais vu l'absence d'isolation phonique on partage beaucoup (trop) de choses ;).
Une troisième famille est venue s'installer a temps partiel sur le lieu (itinérance en camping car, ils sont là 2 fois 3 mois par ans).
Je tatonne depuis 2 ans dans mes expériences de polyamour.
Et si j'oeuvre a rénover une troisième partie de bâtiment pour avoir une maison à moi, parce que la coloc c'est pas mon truc (surtout avec 2 enfants), je me pose la question de re-vivre un jour avec un.e amoureux.se....
Donc ce poste m'a bien fait cogiter. Je crois que actuellement l'idéal "pour moi", ce serait :
- Un logement individuel dans un habitat collectif (histoire d'avoir des gens que j'apprécie autour de moi)
- Dans le même lieu de vie que le père de mes enfants. Ça fait bosser sur la communication, surtout après la separation, mais pour les enfants, c'est vraiment pratique. Et puis même. Je ne suis plus amoureuse de lui, mais comme co-habitant, je suis ravie de partager ce quotidien avec lui.
- idéalement avec mon/mes relations amoureuses qui logent aussi sur le collectif, mais pas chez moi. Pour l'instant ce n'est pas le cas, mais je crois que je me suis habituée à vivre "seule" et ça me semblerait compliqué de devoir partager un lieu de vie avec quelqu'un tout en ayant d'autres relations amoureuses... Ou alors une vie commune quand les enfants seront partis du nid, parce que là, on est quand même 2 enfants, 1 adulte, 1 chat et 2 a 3 chiens dans la maison, et ça fait déjà beaucoup de rythmes différents et de relations a nourrir. Donc vivre a 2 pourquoi pas ... Mais pas tout de suite 😂

Sinon je me verrais bien tenter le nomadisme a pied ou en velo avec un point de chute (genre pour l'hiver). Mais la aussi ça m'interroge sur la continuité des liens humains (amicaux, amoureux, parentaux ...). Ou l'habitat léger en gardant l'idée d'un collectif mais avec chacun son logement propre...

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