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Discussion : Perdu mais envie d'avancer

Ragnar
le lundi 01 octobre 2018 à 20h56
Merci à nouveau pour ces réponses, il va me falloir du courage et de la patience en effet.
Quels que soient les évènements futurs, le chemin sera long.
J'ai écrit ce post (qu'elle a lu avant envoi) pour lui montrer ce que je ressens;
Beaucoup de personnes dans les environs sont plutôt ouverts d'esprit, je voulais avoir cet œil extérieur sur ma situation, et qu'elle constate ainsi si elle suis le "meilleur" chemin ou non.
Il est évident que c'est riche d'enseignements pour moi également.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Perdu mais envie d'avancer

Ragnar
le lundi 01 octobre 2018 à 09h59
Merci pour ces réponses,
je me pose beaucoup de questions, je me renseigne en effet pour commencer une thérapie.
je découvre totalement ce domaine, donc c'est un peu l'inconnu, mais ça ne peut qu'être bénéfique...
Discussion : Perdu mais envie d'avancer

Ragnar
le lundi 01 octobre 2018 à 07h37
Bonjour,
oui, je suis bien conscient d'être "dépendant affectif", je cherche des solutions, j'envisage en effet de voir un thérapeute avec elle, mais ce serait probablement utile également pour moi, seul.
on va se reconstruire progressivement, mais je suis conscient qu'il faudra probablement choisir, je ne peux pas continuer à juste souffrir...
J'envisage l'acceptation, mais pas n'importe comment, sa façon d'agir n'était pas correcte, donc ce sera fatalement long et pénible...
J'envisage aussi très sérieusement la séparation, et là, ce n'est pas si facile non plus, même si nous n'avons pas d'enfants "en commun" , je vis avec son fils depuis qu'il a 1an et demi, je l'élève comme le miens, ma famille le considère comme tel également...
Discussion : Perdu mais envie d'avancer

Ragnar
le dimanche 30 septembre 2018 à 19h04
Bonjour à tous, je vais tenter de vous faire part de mon expérience de "mono" un peu perdu, mais en quête de conseils.
J'ai 38ans, je suis en couple depuis 6ans maintenant avec la seule et unique femme de ma vie, pacsé depuis un peu plus de 3,5ans, je travaille pour notre couple, et elle est "mère au foyer".
Au moment de notre "mise en couple" la solitude commençait à me peser sérieusement et j’ai jeté mon dévolu sur cette jeune maman venant de se séparer et qui m'attirait fortement...
Les choses ont bien fonctionnées et nous avons continué notre bonhomme de chemin, semé de quelques embûches (elle souffrant de dépression chronique), j'ai été patient, le temps a fait le reste.
Il y a à peu près un an, ma compagne a rencontré un autre homme, s'est sentie attirée par lui, et a commencé une relation en cachette avec lui. Ne connaissant pas le concept du polyamour,
cette découverte amoureuse l'a bien entendu bouleversée, elle s'est mise à douter de son amour pour moi, et a fini par me l'avouer.
Bien évidemment, moi, mono convaincu, à moitié pas à l'aise dans mes baskets, ça m'a littéralement terrassé. De mon point de vue, c'est 5ans de relations qui ont explosées en vol, je ne comprenais pas comment ça pouvait être possible, je suis passé de stress à angoisses à répétition, envolés nos projets à deux...
Elle, têtue et convaincue d'avoir raison, à essayer de passer en force en m'imposant cette relation ;
A bout de force, je leur ai "concédé" le "droit" de continuer, en parallèle de notre relation.
Seulement voilà, le "métamour" n'étant pas plus à l'aise que moi, il a fuit la situation et me l'a laissée dans une grande dépression, se trouvant dans un état suicidaire et me reprochant de n'avoir pas su m'adapter...
J'ai été patient, pris sur moi, et le temps a fait le reste à nouveau... J'ai commencé à lui pardonner ce qui pour moi n'était à l'époque "qu'un écart", et continué à l'aimer du mieux que je pouvais en tenant compte de ses remarques, car tout n'était pas parfait entre nous...
Cet été, je la sentais à nouveau heureuse et amoureuse de moi, je revivais enfin. J'allais pouvoir profiter de cette dépression enfin terminée, et l'aimer "pleinement", reconstruire ce qui avait "explosé" dans ma tête.
Mais la vie est ainsi faite qu'elle était sortie de dépression, mais était aussi devenue "officiellement" polyamoureuse...
Grande désillusion pour moi, bien qu'ayant senti qu'elle recherchait "autre chose" depuis quelques temps, sans réussir à mettre de mots dessus, elle m'annonce avoir rencontré quelqu'un, un homme plus jeune, célibataire et prêt à partager et qu'elle n'avait pas l'intention de le laisser partir cette fois ci, puisqu'elle m'en voulais encore.
Elle m'a laissé le choix entre le faire et ne rien savoir, ou le faire et être honnête.
Pas du tout prêt à revivre les mêmes angoisses, encore en pleine "reconstruction" suite au précédent désastre, et en pleine insécurité, mais encore moins prêt à la quitter, (l'idée même est une torture pour moi) j'ai choisi à contre cœur l'honnêteté...
Madame, toujours très diplomate, a refusé le dialogue et forcé le passage pour le voir chez lui, forcé ensuite le passage pour le voir à la maison
Très réticent pour la maison, j'ai finalement accepté qu'ils s'y voient pour des raisons de timing (enfant à récupérer a l'école), leur demandant de ne pas avoir de « safe sex »...
Ce qu'ils n'ont bien évidemment pas pu faire... Et par la suite "on a déjà fait des choses ici, on peut pas faire moins, donc on continue"...
lnsistants maintenant tous les deux pour faire plus, n'ayant toujours pas pu me résoudre à la quitter, je les ai laissés continuer, toujours à contre cœur, me disant qu'il fallait bien m'habituer... Commencèrent alors les paniques, angoisses et stress... Remises en question, discussions a rallonge, elle voudrait un ménage à trois, un deuxième "conjoint"...
Je ne peux me résoudre a faire une croix sur 6ans de relations et propose ce qui m'a semblé le plus proche de mes convictions, un couple "primaire" et lui en "amant" ou un couple "secondaire" (mais pas un second "conjoint" donc...) Évidemment, toute étiquette les dérange, ils voient au jour le jour, et elle nous voudrait "tous ensemble, tous égaux"
Ceci continue gentiment jusqu'a ce qu'elle m'annonce par message qu'ils avaient fait "l'amour" (chez lui) me
laissant seul en panique, totalement angoissé, finir mon travail et m'occuper toute la soirée de son fils...
Ils insistent encore quelques jours et finissent par passer une nuit complète chez lui ensemble...
La situation continue de s'empirer pour moi (je mange peu, je dors peu, j'ai du mal à me concentrer sur mon travail... J'ai perdu environ 8 kg ...) je sombre peu à peu, j'ai enfin vu mon médecin, je suis sous antidépresseurs et anxiolytiques...
Il s'est passé un mois je crois depuis leur rencontre, et tout s'est passé tellement vite que je ne digère toujours pas, elle me dit qu'elle m'a toujours aimé et jamais cherché à me remplacer, mais, n'ayant pas eu le temps de"panser" ma précédente "blessure", je me sens en insécurité, je lutte et j'ai peur...
Remises en question, discussions a rallonge, encore, ils ont mis en "pause" leur relation le temps que je me remettes, que le traitement fasse effet... Mais ça passe difficilement pour elle, elle à le sentiment de sombrer à nouveau, et me remet en situation de doute permanent.
J'ai envie quelque part d'y croire pour elle, pour son bonheur, je me renseigne à longueur de temps sur ce forum, mais je doute toujours, aurais je la force de me laisser emporter par ce rêve?
J'ai ce besoin incontrôlable de me projeter, j'ai conscience que je manque de confiance en moi, j'ai une peur de l'abandon, le tout appuyé par une dépendance affective ( oui je cumule...)
Je ne sais plus par où commencer, le traitement apaisera le stress et me permettra de me reposer, mais ne résoudra pas tous les soucis...
Que faire quand "tout le monde" me dit d'arrêter tout, y compris mon médecin...
Continuer est pour le moment souffrance, arrêter est une torture...