Polyamour.info

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redon (France)

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Discussion : Spolyers ! Un fil qu'il est bien pour la culture G

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ladys

le mercredi 31 août 2011 à 09h19

Tu as raison Ladymarlene, malgré les diverses mises au point, j'ai toujours tendence à considérer le polyamour comme "le fait d'aimer plusieurs personnes à un moment M", et du coup, je n'ai pas réféchi à la finalité du choix.

Je ne connais pas Gossip girl, mais effectivement la fin de l'histoire semble un peu plus originale.

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Discussion : Spolyers ! Un fil qu'il est bien pour la culture G

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ladys

le mercredi 31 août 2011 à 08h42

Je ne sous entendais pas que c'était bien traité, juste que c'était abordé, Clown Triste.

C'est très clairement moralisateur et pro-mariage, mais je crois que l'auteure est assez religieuse, donc c'était courru.
Je n'étais déjà largement plus ado lorsque j'ai lu cette histoire, le côté prince charmant ne m'a pas marquée.

Sinon, je pensais à Imajica de Clive Barker. C'est de la Fantasy, si tenté qu'on puisse classer cette histoire quelque part, et certaines relations triangulaires font penser au polyamour (j'ignore si certains d'entre vous l'ont lu).
Jude-Furie, Furie-Pie, Jude-Godolphin. Mais comme d'une part, certains sentiments sont basés sur la magie (Jude ayant été "crée" pour aimer la dynastie godolphin) et que certains protagonistes ne sont pas humains (Pie), on est loin d'une representation "réaliste".

Il y a la version de Marion Zimmer Bradley de la légende Arthurienne qui aborde le thème aussi (Arthur-Guenièvre-Lancelot, entre autres) mais il est clair que c'est toujours dans la souffrance.

Dans L'insoutenable légerté de l'être de Kundera, Tomas-Tereza, Tomas-Sabina.
Tereza est l'objet d'un amour pesant, Sabina la legerté, mais Tomas peut être vu comme polyamoureux, je pense.
Néanmoins, ce n'est pas le propos principal du livre.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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ladys

le mercredi 31 août 2011 à 00h09

Apsophos
L'appel a été fait ici, le 21 mars, c'est en première page.

C'est de celui-ci que tu parles?

juliad
Pour une prochaine émission «  Toute une histoire », présentée par Sophie Davant et diffusée du lundi au vendredi sur France 2 à 14h, nous recherchons différents témoignages sur le thème «  A 3 sous le même toit. »

- Vous avez choisi de cohabiter avec votre nouveau conjoint et votre/son ex

- Vous avez vécu chez votre meilleure amie/sœur et vous êtes tombée sous le charme de son mari

- Vous avez accepté d’héberger un(e) ami(e) et vous vous en mordez les doigts

- Vous venez de vous installer chez votre conjoint, qui vit toujours avec son ex. Vous ne supportez plus la présence de cette autre femme

- Vous hésitez à vivre à trois sous le même toit, mais vous avez peur des conséquences

Si vous vous sentez concerné(s), contactez le plus vite possible :

Laura au 01 53 84 29 78 ou [e-mail, cliquer pour voir l'adresse]


N’oubliez pas de laisser votre numéro de téléphone pour que l’on vous rappelle.

Merci

Parce que ce message là, je ne vois pas en quoi il concerne les polyamoureux, c'est une émission sur la cohabitation à trois.
Les messages de "Gaëlle" et "Catherine" concernaient une future émission intitulée "on les appelle les polyamoureux" et j'ai reçu le premier mi aout.

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Discussion : Spolyers ! Un fil qu'il est bien pour la culture G

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ladys

le mardi 30 août 2011 à 23h53

Il y a bien un livre qui me vient à l'esprit...
C'est très intellectuel, vous allez voir:

Bella, dans Twillight, elle serait pas un peu polyamoureuse de son vampire et de son loup-garou, à un moment?

Bon, ok, c'est justifié moralement à la fin, mais il n'empêche, dans je ne sais plus quel tome...

Et sachant que c'est de la littérature pour ados, que le thème soit abordé, c'est pas si mal, je trouve.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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ladys

le mardi 30 août 2011 à 23h33

Ce qui m'enquiquine, c'est que j'avais déjà répondu très poliment à une collègue de Cath que je n'étais pas interessée.
Et je lui avais donné le lien de cette discussion pour qu'elle puisse passer son appel à témoin.

Or, l'appel n'a pas été fait ici, et une deuxième journaleuse relance, je trouve ça malvenu.

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Discussion : La théorie et la pratique

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ladys

le mardi 30 août 2011 à 17h51

ladymarlene
Si je peu me permettre, allygator 427, demande conseil à Lorelei et à la môme kaleidoscope....

Avant faut moucher son nez et remonter ses chaussettes...

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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ladys

le mardi 30 août 2011 à 11h27

Pulsar
reçu également et il m'a fait bien rire car cela fait un moment que je n'ai rien écrit sur le site à part mes félicitations pour le polybébé ..... :-)

Et bien en "lisant avec attention" ton post de félicitations, Cath a su deviner la richesse du témoignage que tu apporterais à l'émission, c'est fort non? Cette Cath a des capacités de lectures hors du commun, elle devrait se recycler.
Et tu devrais être flatté qu'elle ait su si habilement deiscerner l'extraordinaire personnalité qui se cachait derrière le mot "félicitations"

J'exagère?

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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ladys

le mardi 30 août 2011 à 09h21

Je trouve ça irrespectueux, en fait, d'écrire un message bateau en le commençant par une phrase qui veut faire croire qu'il est personnel. Ce serait intéressant de savoir combien l'ont reçu.
Là, on est déjà 3.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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ladys

le mardi 30 août 2011 à 08h36

J'ai reçu exactement le même message que Max, de la part de "Cath".
Ce qui m'amuse c'est "j'ai lu avec attention votre post"

Ce qui m'amuse moins c'est que j'ai déjà répondu à une journaliste de la même émission en lui expliquant que je n'étais pas interessée.

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Discussion : Nous sommes polyamoureux, heureux, mais comment le vivre au quotidien?

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ladys

le lundi 29 août 2011 à 20h08

Bonsoir.

Pour avoir un certain nombre d'enfants en âge d'aller à la maternelle dans mon entourage, je remarque que spontanément, certains affirment eux même avoir plusieurs amoureux(ses). Et parfois même de genres différents.
L'exclusivité n'a pas l'air de les interesser outre mesure, n'a pas forcément l'air "d'aller de soi", pour eux.

Finalement, 3 ans, c'est peut être l'âge propice.

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Discussion : Décoller cette étiquette de "bobos"-polys

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ladys

le samedi 27 août 2011 à 23h19

Popol
Excellente occasion de niquer le destin, ton projet ! En somme, concrètement, c'est pas d'un diplôme que tu as besoin... Mais c'est sûr que l'élan ne peut venir que de toi. Reste à savoir comment accéder à ton réservoir...

Mais une chose est sûre : faut commencer par se foutre de l'étiquette qui colle au train.

Une lecture qui peut être intéressante : "L'élégance du hérisson".

J'y pense depuis le début de la lecture de cette discussion que je suis avec beaucop d'interêt.

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Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

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ladys

le jeudi 25 août 2011 à 21h31

Je l'ai reçu aussi (Madame Ladys...) et j'ai répondu à la journaliste en lui donnant le lien de ce fil, ça fait déjà une bonne semaine.

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Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

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ladys

le mardi 23 août 2011 à 20h18

Bonsoir Demeter.

Je n'ai eu a aucun moment, pour ma part, l'impression que tu était un gros emmerdeur prétentieux.

Plutôt qu'un gros malentendu parasitait nos échanges, ou que nous avions des présipposés si divergents que nous parlions presque de choses différentes.

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Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

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ladys

le mardi 23 août 2011 à 01h36

Popol
(...)

Ladys, comment tu comprends/reçois ce que j'ai écrit, sur le droit total à l’auto-destruction ?

Je le comprends comme un droit à détruire son corps et sa vie (en terme de vivant, pas en terme de chemin de vie)
Je le reçois comme une vision de la vie de chacun comme étant totalement indépendante d'autrui, comme si nous vivions tous les uns près des autres sans jamais interagir réellement, et ce n'est pas ma vision de l'humanité.
Enfin, l'idée de ce droit appliqué aux enfants (et là, je pense aux enfants sensibles à la prise de risque, mais surtout aux adolescents) me dérange profondément car il est dans l'apprentissage de la vie des périodes sensibles où l'immédiateté à plus de valeur que l'avenir ou qu'une quelquonque projection objective sur les risques encourus. Et là, je trouve que ne pas intervenir, ne pas faire ingérence est de l'ordre de "la non assistance à personne en danger".

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Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

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ladys

le mardi 23 août 2011 à 01h25

demeter
Je continue par ce que le sujet me tient à coeur sur le principe.

Concernant l’éducation des enfants, le problème se pose de la même manière. Dans chaque apprentissage, chaque choix, il y a au préalable une «  valeur » qui est nécessaire pour permettre de faire ce choix, valeur qui est enseignée simultanément avec la connaissance, mais qui est obligatoire pour permettre un choix. Elle peut être explicitée, ou non, mais elle est présente. On peut faire tourner un programme informatique pendant des années, il lui sera impossible de parvenir à une conclusion sur la base d’un raisonnement si il n’y a pas au préalable un «  problème » à résoudre. Si on accepte qu’un enfant prenne froid sans être «  touché » par ce fait il n’y a aucune raison à donner pour lui éviter de le faire. Dire «  que le froid fait sécréter du cortisol qui endort les défenses immunitaires et favorise donc les infections. » n’a pour conséquence qu’il faut se couvrir que si la validité de cette affirmation n’est pas remis en cause, ce qui pour un enfant de quatre ans n’a pour fondement que la confiance qu’il te porte, et que les infections sont vues comme quelque chose de «  pas bien ».

Je ne parle, encore, que d'après mon expérience personnelle. Mon fils aîné, à trois ans, avait pour interêts restreints la biologie et l'anatomie. Il connaissait par coeur les dialogues de la plupart des épisodes de "Il était une fois la vie", demandait qu'on lui lise les planches d'anatomie du larousse illustré avant de s'endormir et a expliqué en détail le processus de cicatrisation et de renouvellement du derme à son instit le premier jour d'école. Lorsque je lui ai parlé du cortisol, il nous a fallu aller chercher des articles à ce sujet et il a sauté sur la première occasion pour interroger un médecin.

Donc oui, il m'a fait confiance en première approximation, il a mis un pull, mais il a tout de même été glaner des infos exterieures. Et pour les bactéries et les infections, il savait déjà ce que cela pouvait entrainer.
Alors dans l'absolu, il fait confiance a "il était une fois la vie", parce que nous, ses parents, les lui avons proposé, confiance au médecin parce que nous lui avons expliqué qu'un médecin était specialiste de la santé, confiance au petit larousse parce qu'on lui a expliqué que c'était une référence, confiance à notre lecture puisqu'à 4 ans il ne savait pas lire... etc.

Donc, en premier lieu, mon fils fait confiance à ses parents, et ça me fait plaisir. La confiance, ça s'acquiert, enfin pour moi. Je ne fais pas confiance de prime abord, la confiance est quelque chose qui s'installe. Si j'ai réussi à avoir une attitude suffisament sincère, coherente vis à vis de mes enfants pour qu'ils estiment qu'ils peuvent me faire confiance lorsque je suis moi même convaincue par quelque chose, j'en suis heureuse. Et je me rends compte en l'écrivant que ma vision de l'éducation est en rapport avec cette confiance qui doit s'instaurer entre les membres d'une famille.

Demeter
tu dis par ailleurs que «  ça marche », c’est que tu veux qu’il en soit ainsi

. Je souhaite qu'il en soit ainsi, ce n'est pas une question de volonté, mais de ce qui me semble être le lus approprié.

Demeter
Cette valeur est un préalable, et ta volonté aussi, que tu sous entends si tu n’en parles pas, en faisant croire plusieurs choses sur lesquelles il est hors de question de revenir puisqu’elles ne sont pas envisagées.

Je ne fais rien croire. Le pull aurait pu rester sur le cintre, jamais je ne lui aurais enfilé de force, jamais je ne l'aurais menacé, puni, jamais je n'aurais usé de ma force pour qu'il enfile son pull. Pour illustrer, je reprends l'exemple du cadet qui monte à l'arbre. Je lui ai dit que les branches dudit arbre étaient plus hautes et plus fines que celui auquel il a l'habitude de monter, que j'ignorais si les branches allaient supporter son poids et que tomber de si haut l'exposait à des douleurs.
Il a choisit de grimper. J'aurais pu l'en empêcher manu militari, ou l'envoyer dans sa chambre, ou couper les branches les plus basses pour qu'il ne puisse plus grimper. Je me suis contentée de l'observer discretement et de venir le ramasser lorsque la branche a cédé. Puis j'ai mis de la glace sur ses bleus et lui ai mouché le nez, sans revenir sur mes mises en garde.

A contrario, je suis allée chercher ce même enfant au milieu des vagues la semaine passée parce que j'avais peur qu'il se noie. Je ne l'avais mis devant aucun choix, je lui avais dit que le voir nager loin me faisait très peur, qu'il m'était insupportable de le voir plonger plusieurs secondes en guettant febrilement le moment ou sa tête réapparaitrait même si j'entendais bien que lui n'avait pas peur et qu'il était sur de lui. Nous avons joué un moment dans le sable, puis nous sommes retourné nager ensemble. J'ai bien vu qu'il était effectivement très à l'aise, mais je sais pertinament qu'il faudra encore du temps avant que mon anxiété s'estompe. En attendant, il n'ira pas se baigner seul parce que moi, sa maman, j'ai peur. Ce n'est pas une explication rationnelle, scientifique, c'est lui demander de prendre en compte mes émotions. On a "négocié" pour trouver une solution au problème suivant:
Il aime nager loin mais j'ai peur.
Nous sommes arrivés à ceci: Il joue au bord, ou il met ses brassards (même si "à 6 ans, je ne suis plus un bébé" sic) et régulierement, je l'accompagne nager plus loin pour être rassurée et constater ses progrès.
Certains vont appeler ça du chantage affectif, tant pis.

Demeter
-Que c’est une valeur universelle, puisqu'elle ne relève pas d'un choix, qu’il est donc impossible de la remettre en question sans être «  anormal », «  inhumain »

Bof, niveau anormalité, je ne suis plus à ça près. Plus sérieusement, la normalité est une notion qui m'agace prodigieusement tant elle est mise à toutes les sauces en fonction des désirs de chacun. Oui, j'ai des valeurs. Je suis très "à cheval" selon mes proches, sur la politesse et le respect. Ca n'a rien d'une valeur universelle, c'est pour moi un moyen de s'integrer le moins mal possible à la société, de déranger le moins possible, d'être soi même respecté. J'ai aussi des "règles de vie", indispensables à la vie de famille, mais celle ci évoluent, sont remises en cause régulièrement.

Demeter
-Que le discours scientifique est une raison en soi dont les objectifs ne sont pas discutables.

Ce n'est pas ainsi que je le vois. L'objectif dans le cas présent, c'est de ne pas être malade, donc c'est le confort, le mien, celui de l'enfant, c'est l'évitement de douleurs et de mal être pour lui. Le discours scientifique est un moyen de comprendre le processus qui accroit les risques d'être malade. Après, reste toujours la possibilité de choisir, en étant correctement informé de la balance bénéfice (être à l'aise sans pull)/Risques (choper une bacterie).

Demeter
- Que ce qu’il ressent (il n’a pas froid) n’a pas de réalité effective et qu’il doit se méfier de ce qu’il ressent.

Là, vraiment, tu es très loin de la réalité. Moi même je n'ai jamais froid, à moins d'être malade. Mais expliquer à un enfant qu'on comprend bien qu'il n'a pas froid, mais que même en n'ayant pas froid, le froid exterieur qui lui arrive sur la gorge à un effet sur son organisme, ça prend dix secondes.


Demeter
Je ne discute pas du bien fondé de ces sous entendus, qui te regarde, mais de la possibilité qu’a l’enfant ainsi d’agir sur ces croyances, sur la validité de ses apprentissages. L’usage de la liberté est quelque chose qui n’est pas forcément naturel.

Je crois (je peux me tromper, mais j'y crois) qu'il ne m'est jamais arrivé de refuser à un enfant (pas seulement un des miens) une discussion remettant en cause mes "valeurs", mes "règles de vie" ou mes propres "croyances".
Non, l'usage de la liberté n'est pas forcément naturel, j'espère ne pas me tromper en pensant que la façon dont mes enfants sont éduqués leur apprend à user de cette liberté tout en respectant autrui, mais peut êtreun jour ce que je pense sera remis en cause.



Demeter
Dans la plupart des témoignages ici, chacun parle de ce qui est fondamental pour l’éducation, des conditions à respecter, de risques majeurs, de ce qui est important, de ce que l’on a le droit d’interdire ou pas. Interdire est nécessaire, pour avancer, savoir ce qui est bien ou pas. Permettre d’apprendre sa liberté, c’est expliciter cette part de subjectivité qu’il y a dans chacun des actes éducatifs en essayant :

D’enlever la contrainte trop forte, la première contrainte étant la peur liée au peu d’autonomie, relativiser la connaissance à un choix subjectif dépendant de celui qui le fait :

Si ton enfant doit mettre un pull, c’est bien parce que toi tu crois que le froid fait sécréter du cortisol qui endort les défenses immunitaires et favorise donc les infections et que tu ne veux pas qu’il en ait (ou tu ne le souhaites pas ce qui est pareil pour un enfant de 4 ans). En ne l’explicitant pas, tu induis un rapport au savoir qui place le savoir au dessus de ses propres choix. En réalité chacun est libre de ses choix y compris celui de se détruire, qu’on le veuille ou non et plutôt que de trépigner de rage et d’impuissance ou de mettre en place des procédés de persuasion plus ou moins honnête, il me semble préférable de réfléchir sur cette réalité. Mais là encore c’est également une question de valeurs personnelles, mais c’est quand même un lien assez cohérent avec le thème du polyamour.

C'est vrai que je n'ai pas précisé, parce que cela me semblait aller de soi, mais en préalable à l'explication scientifique du phénomène, j'ai dit à mon fils que je n'avais pas envie qu'il tombe malade. En revanche, je n'ai pas pris la peine de lui expliquer en détails tout ce que sa maladie suciterait comme émotion chez moi, entrainerait comme contraintes organisationelles etc.
Néanmoins, je n'ai pas le sentiment d'avoir placé le savoir au dessus de ses propres choix, comme expliqué plus haut, ni d'avoir mis en place "des procedes de persuasion plus ou moins honnêtes"

Quand à "chacun est libre de ses propre choix y compris celui de se détruire", je n'adhère pas.
Je m'en expliquerais en réponse à Popol.

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Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

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ladys

le lundi 22 août 2011 à 23h48

Bonsoir.

demeter
Ladys je vais essayer d’être plus concret, mais j’ai du mal à ne pas rester sur une vue d’ensemble.

Ce qui me choque c’est que tu poses tes valeurs (ici les valeurs du polyamour, mais de même concernant l’éducation des enfants) sur un fondement que tu prétends rationnel, alors qu’il n’en a que l’apparence, et que cette façon de faire «  impose » à l’autre une pseudo légitimité qui sert de levier à une manipulation inconsciente certes mais réelle. (J’emploie volontairement des termes qui je crois vont te choquer aussi)

Non, tes écrits ne m'ont pas choqué, mais beaucoup fait réfléchir.
Je n'ai pas l'impression de "poser mes valeurs", j'ai été amenée à expliquer mon ressenti face aux conventions qui me sont étrangères pour répondre à des questions concernant ma perception des conventions, en tant qu'autiste asperger.

Peux tu me dire quel est le "fondement rationnel alors qu'il n'en a que l'apparence", auquel tu fais allusion? Sur l'éducation, tu fais peut être allusion au sujet froid-pull-grippe, mais concernant le polyamour, je ne saisis pas. Je répondrais au sujet de l'éducation plus tard en vis à vis de ton message spécifique à ce sujet.
De même concernant l'imposition d'une pseudo légitimité et la manipulation inconsciente, je crois comprendre où tu les vois concernant l'éducation, mais concernant le polyamour, je sèche.



Demeter
Il est effectivement important (intellectuellement car en pratique chacun en use inconsciemment à plus ou moins bon escient) de ne pas confondre la liberté, première, de fait, dont chacun dispose, avec la difficulté d’application de cette liberté. Il est plus facile de faire un choix quand quelqu’un te pose la question que face à quelqu’un qui tient un pistolet sur ta tempe et t’ordonne de choisir. La liberté dans les deux cas demeure, rigoureusement la même, mais la souffrance liée au deux situation n’est pas la même. La conscience de ta liberté est nécessaire dans le second cas, elle ne se pose pas dans le premier. Dans le second tu mets en cause ta propre existence, tu t’engages. Le choix que tu vas faire à une importance énorme.

Jusque là, je suis...


Demeter
Supposons un dialogue (qui est sous jacent ici, mais je modifie ta phrase d’exemple pour la replacer dans le cadre d’un dialogue et non d’une réflexion que tu poses comme personnelle mais qui en réalité n’est pas la tienne et que tu prêtes comme intention)

«  A : Je t’aime, mais j’aime aussi machin.

B : - non, ce n'est pas possible si tu dis que tu aimes aussi l'autre, c’est que tu ne m’aimes pas"

N’est-ce pas le même dialogue en réalité que celui là :

B : «  Aimer pour moi signifie que tu n’aies pas d’autres relations que celle que tu as avec moi.

A : si tu dis que tu ne m’acceptes pas comme je suis et capable d’aimer deux personnes, c’est que tu ne m’aimes pas. »

Enfin un troisième dialogue qui peut paraître plus «  intelligent » en apparence :

«  A : Je t’aime, mais j’aime aussi machin.

B : «  D’accord, je comprends ce que tu entends par le fait d’aimer, mais aimer pour moi signifie que tu n’aies pas d’autres relations que celle que tu as avec moi. »

.Si l’on prend cet instant de la relation, il n’y a aucune différence en réalité dans les trois dialogues, puisque aucun n’apporte de solution. La seule solution «  logique » est la rupture.

Pour moi, dans la première situation, B rompt avec A car il pense que A ne l'aime pas, ce qui est faux.
Dans la deuxième situation, A rompt avec B car il pense que B ne l'aime pas, faux aussi.
Dans la troisième situation, A et B savent qu'ils s'aiment mais qu'ils on une vision de l'amour différente, et c'est sur le constat de ces différences qui leur semblent inconciliables qu'ils rompent.

J'ai bien compris qu'en terme de résultat, la rupture est la même, mais pour moi, la troisième situation a un avantage sur les autres: chacun respecte la vision de l'autre, ce qui est plus propice à la reflexion, mais au delà, plus concretement, plus propice au maintien de relations cordiales.
Je comprends tout à fait que cette lecture m'est propre et n'est pas universelle, mais c'est ainsi que je le ressens.


Demeter
L’un se reconnaît dans la définition du polyamour, l’autre dans la définition du monoamour. Tous les deux sont sincères. Aucun des deux n’a raison. La rupture est pour certain vécu comme l’anéantissement de leur vie. C’est cela que j’appelle la reconnaissance de l’autre : lui reconnaître la légitimité de la manière qu’il a de le vivre, de l’engagement qu’il y met, de l’importance subjective qu’il accorde à cette relation, importance qui met en jeu des peurs, des envies, des frustrations profondes, son identité, pas le fait d’avoir raison ou non.

Je n'ai jamais nié la légitimité de la souffrance vécue par quelqu'un, je ne suis pas du tout prosélyte du polyamour, chacun, à mon sens envisage l'amour comme il l'entend avec son vécu, ses convictions. Tous les deux ont raison sur les sentiments qu'ils expriment. En revanche, pour moi, en niant le sentiment d'autrui, ils s'exposent à avoir tord. ce qui en soi n'a pas grande importance, avoir tord, ça arrive à tout le monde sur moult sujets. Mais cette erreur a des conséquences qui me semblent "dommage".



Demeter
Chacun alors dans le cas contraire met un pistolet sur la tempe de l’autre en le sommant de se rallier à son point de vue. Et je reprends encore une fois : la raison est impuissante à modifier la perception de la réalité. Demander à l’autre d’accepter la réalité de nos sentiments multiples c’est nier en même temps la légitimité des siens

Pour moi, non.
Demander à l'autre d'accepter la réalité de nos sentiments multiples, c'est lui demander de voir ce qui est réel, ce qui arrive vraiment. Ce n'est pas nier la légitimité de ses sentiments, c'est tenter de lui faire entendre qu'il est possible d'aimer plusieurs personnes même si c'est une expérience qu'il n'a pas vécu. Etre persuadé qu'il est impossible d'aimer deux personnes à la fois est une conviction, pas un sentiment. De même être persuadé qu'il est possible d'aimer deux personnes à la fois. Bien sûr, on parle de A qui n'a jamais aimé qu'une personne, alors que B a déjà aimé une seule personne avant d'en aimer plusieurs (il me semble que c'est souvent le cas), donc dans l'absolu A se base sur l'expérience de ses propres sentiments qui lui disent qu'aimer, c'est une personne à la fois. B d'après son expérience, pense qu'aimer, c'est parfois une seule personne, parfois plusieurs. Demander à l'autre d'accepter la réalité des sentiments multiples, ce n'est pas mettre un pistolet sur la tempe, c'est demander à l'autre d'envisager que son expérience n'est pas universelle, que d'autres situations sont possibles.

.

Demeter
Quand tu parles de :

«  la convention qui veut que chacun ait un "droit de regard" sur les émotions, les sentiments, les goûts et les choix des personnes qu'il aime.

Ca couvre aussi bien le fait de nier que son amoureu(se) puisse avoir des sentiments pour quelqu'un d'autre, de refuser que son conjoint puisse disposer de son corps comme il l'entend… »

Il ne s’agit pas de convention, mais de la réalité des sentiments de l’autre dont tu nies en les posant ainsi leur légitimité. Tu es libre de l’accepter ou non, mais pas de lui faire porter la responsabilité du mal être de cette relation en lui faisant croire que ce qu’il ressent n’est baser que sur une «  convention » qui n’a pas de sens que parce qu’elle manque de rationalité. L’être humain n’est pas que rationnel, loin de là.. Il n’y a pas de «  faute » de part et d’autre, pas de «  tords partagés », mais chacun en est responsable autant que l’autre. Ton choix t’engage mais n’a rien de légitime si ce n’est qu’il est en accord avec ce que tu crois, ressens. Celui qui met fin à la relation est celui en a vraisemblablement le moins besoin pour des raisons qu'il lui reste à définir et qui ne regarde que lui. Changer provoque de la souffrance dans tous les cas et elle doit nécessairement être partagée.

Encore une fois, pour moi, non.
Pour moi, avoir peur que son amoureux(se) aient des sentiments pour quelqu'un d'autre c'est une émotion que je ne me permettrais pas de nier.
Nier les sentiments n'est pas un sentiment.
Se sentir abandonné et jaloux ou trahi si son conjoint dispose de son corps comme il l'entend, c'est de l'orde du sentiment.
Refuser que son conjoint dispose de son corps comme il l'entend n'est pas un sentiment.

Je ne cherche à poser de responsabilité sur personne, plus je lis attentivement ton message, plus j'ai le sentiment soit d'un malentendu, soit d'intentions qui me sont prétées et que je ne comprends pas.
Je me répète, ou presque, mais je ne prêche rien, je tente juste d'expliquer ma vision (déformée visiblement) sur certains sujets.


Demeter
La solution pour éviter une rupture vient probablement dans la possibilité de chacun a évoluer, consciemment ou non, à aller vers l’autre, sans chercher à maîtriser nécessairement par la réflexion ses choix et les choix de l’autre, sans s’accrocher à une définition qui au lieu d’être un point d’appui pour construire sa vie dans le cas heureux où la définition est commune au personnes de la relation, mais devient dans ce cas une case dans laquelle on s’enferme et qui nous coupe de l’autre. L’existence d’une autre relation suppose la même difficulté si elle survient. C’est encore une fois histoire de personne, de vécu, pas de savoir si le polyamour est la «  bonne » solution, pas d’en faire une philosophie, une idéologie rassurante qui dédouanerait de sa propre responsabilité.

Là, tu prêches une convertie, comme vous dites. Je n'ai jamais envisagé le polyamour comme une "bonne solution", ni une idéologie rassurante. Je le vis parce que j'aime deux personnes, je n'ai pas commencé par me dire que c'était chouette et que ça serait sympa d'avoir un deuxième amoureux avant de me mettre en quête de se deuxième amant. Je n'ai pas non plus cherché dans le polyamour une solution à une crise de couple qui aurait découlé de cette deuxième rencontre, mon compagnon n'est pas exclusif, depuis toujours. Je n'ai pas non plus cherché à me rassurer sur la legitimité de mes propres sentiments, ou chercher à me dedouaner d'une quelquonque responsabilité, mes deux relations amoureuses ne faisant, à ce que je sache souffrir personne.


J'ai vraiment l'impression de m'être très mal exprimée pour que tu aies une telle lecture de ce que j'ai écris, et ça m'ennuie.
Et si ça se trouve, plus j'essaye de m'expliquer, plus je le fais mal.

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Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

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ladys

le lundi 22 août 2011 à 03h25

A tous, concernant l'éducation, j'ai vraiment l'impression d'être completement décalée (rassurez vous, ce n'est pas nouveau).
Par exemple, j'aime beaucoup l'idée de Patrice:

patrice-86
(...) "faire appliquer avec autorité des règles évolutives élaborées conjointement". Autrement dit, en différenciant le temps de l'exécutif (où je représente l'autorité) et celui du législatif (où je suis le garant d'une élaboration collective des règles).

(...)

Mais dans l'exemple du froid, du pull et de la grippe, de Demeter, je me sens à coté.
Mes enfants se couvrent pour sortir quand il fait froid car le froid fait sécréter du cortisol qui endort les défenses immunitaires et favorise donc les infections. Je sais que ça paraît étrange de l'expliquer ainsi à des enfants de 4 à 8 ans, mais c'est la première chose qui m'est venue à l'esprit quand mon aîné a voulu sortir sans pull un hiver. Et il se couvre de lui même, et a expliqué la raison à ses frères. C'est peut être parce que ce sont mes enfants bizarres que ça marche, je ne sais pas. Peut être aussi parce que "en hiver, on met un pull" ça ne m'a semblé juste que lorsque moi même j'ai appris cette histoire de cortisol.

Pareil pour Fleur, au risque de vous choquer, j'ai laissé mon cadet se rendre malade aux sucreries et tomber d'un arbre (après l'avoir prevenu du danger dans les deux cas). Aujourd'hui, il se restreint lui même sur les bonbons (par exemple, lorsqu'il participe à une fête enfantine en mon absence), et il ne grimpe que sur des branches solides. Ca m'a fait de la peine de le voir malade, de le voir pleurer après la chute et de soigner ses bleus, mais je sais qu'il évite ce genre de risque aujourd'hui, même si je ne suis pas là pour le lui rappeler.

Concernant " le respect de soi, d'autrui, des espèces vivantes et des biens". Oui, c'est aussi essentiel que la sécurité à mes yeux. Mais autant j'ai à gérer des prises de risques d'un de mes enfants qui aime pousser ses limites, autant sur ces sujets, j'ai rarement à intervenir auprès d'eux. Je n'y ai donc pas pensé de prime abord.

Et en plus, je suis en total désaccord avec Popol concernant "le droit absolu à l'auto destruction".

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Discussion : [Lexique] Besoin de précisions lexicales.

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ladys

le lundi 22 août 2011 à 03h04

demeter
ladys,

je me permets d'insister encore, parce que la formulation de ta phrase me choque et il ne s'agit pas simplement de remplacer un mot par un autre, mais bien du fond du problème.

C'est justement la contrainte de l'existence de l'autre qui pose un cadre, dans ce qu'il met lui même comme ressenti de ce qu'est le fait d'aimer qui donne du sens au verbe aimer, qui l'enrichit, qui remet en cause, qui apprend, qui donne du plaisir même, de par la liberté que l'on a d'en accepter "la valeur" ou non (et non pas de considérer sa position comme une volonté de nier nos sentiments).

Mais de même un cadre éducatif concernant les enfants se devrait pour respecter celui qui le subit, au moins ne pas nier son ressenti, et de plus permettre à celui qui apprend de devenir acteur/ responsable de cet apprentissage (et donc apprentissage de sa liberté) en y incluant la possibilité de contester ce cadre :

"Je t'aimerai quand même, même si tu refuses de mettre ce pull, mais je veux que tu le mettes, non pas parce que je ne te crois pas quand tu me dis que tu n'as pas froid, mais parce que j'ai peur que tu attrapes la grippe"

et non pas :

" Mets ton pull parce que tu as froid et tu te tais parce que je suis ton père et qu'on ne parle pas ainsi à son père"

(entre les deux il y a une marge. Tout cela est très théorique j'en conviens et je préfère dire à mon gamin "ne traverse pas la route" plutôt que de prendre le temps de tout bien dire comme il faut et de le regarder se faire écraser.)

de même le consentement à un type de relation ne laisse de latitude pour évoluer dans le cadre dans lequel il se définit que lorsqu'il s'accompagne de la possibilité d'être remis en question. L'enfermement dans une définition telle que le polyamour ou l'exclusivité induit des contraintes fortes et difficile à discuter par la suite, définitions qui deviennent à leur tour "conventions" parfois préalables à la relation.

Bonsoir Demeter.

J'en suis désolée, mais je ne parviens pas à comprendre ce qui te choque. Je ne pense pas que cela soit du à ta réponse, mais plutôt à mes difficultés de compréhension.

Je reprends ma phrase d'origine:

"Si un sentiment est nié (pas le sujet lui même, par un de ses amoureux), la base même de la reflexion sur la transparence, et la liberté de vivre ces relation est sappée."

Déjà, j'ai fait une faute, il faut lire "par le sujet lui même" et non "pas"
Je maintiens que le mot liberté n'était pas approprié, dans le sens ou je ne parlais pas de La Liberté avec un grand L, mais de la liberté au sens latitude, possibilité.
Ce que je voulais dire par là, c'est que si au sein d'une relation amoureuse, une personne nie ses propres sentiments (dans le sens où elle ne se les avoue pas, quelqu'en soit la raison), ou ceux de son amoureux ("non, c'est pas possible il dit qu'il aime aussi l'autre, il se trompe, ce n'est qu'une attirance passagère", ou encore "il dit qu'il m'aime mais ce n'est pas vrai. S'il m'aimait, il n'aimerait pas X"...). Toute discussion, tout "contrat" sur le choix de vie des couples (y compris la rupture) sera basé sur des fondations fragiles, sur du "faux", et à mon sens, si cette discussion, ce contrat, sont faussés, les relations peuvent être vécues, mais pas aussi entièrement que si les sentiments étaient reconnus.
Alors que si untel reconnait qu'il aime deux personnes, que les deux personnes en question reconnaissent ses sentiments, les choix qui seront pris (toujours y compris la rupture) se feront sur des bases réelles, et la ou les relations qui s'ensuivront pourront être vécues plus entierement, veritablement.

Je ne sais pas si je suis plus claire.

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Discussion : Le polyamour n'est il pas une déviance de l'adultère ?

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ladys

le dimanche 21 août 2011 à 21h30

paradoxe
(...)


"En revanche, que quelques personnes, au sein d'un couple exclusif à la base, prennent comme pretexte l'amour pour faire entendre à leur légitime qu'ils ont des rapports sexuels en dehors du couple, j'imagine que ça peut se produire."

J'avoue que je ne comprends pas ce que veut dire Ladies. Ou alors elle conclut qu'on peut se servir du polyamour "après coup" (oups... sans vilain jeu de mots..) pour excuser un coup de canif au contrat initial ?

Et dans ce cas-là, j'aurais bien envie de réagir à mon tour. Eh oui, Popol (dixit ses propos précédents lol), par du vécu !

Bonsoir paradoxe et bonsoir à tous.

Mon propos visait en effet à dire qu'il est possible qu'une personne, pour justifier une infidelité, après avoir entendu parler du polyamour, se serve du terme pour se justifier auprès de son/sa conjoint(e).
Maintenant, pour moi, il ne s'agit pas de vécu, et par ailleurs, personne n'a accès direct aux sentiments d'autrui, donc a priori, si quelqu'un dit "j'aime", je ne remets pas en cause ses dires.

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Discussion : Le polyamour n'est il pas une déviance de l'adultère ?

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ladys

le dimanche 21 août 2011 à 01h47

Bonsoir.

Amaz
(...)

En soi le polyamour ne serait ce pas une forme pour "excuser" l'adultère, donner l'approbation du conjoint/partenaire ?

(...)

En soi, non.

En revanche, que quelques personnes, au sein d'un couple exclusif à la base, prennent comme pretexte l'amour pour faire entendre à leur légitime qu'ils ont des rapports sexuels en dehors du couple, j'imagine que ça peut se produire.

Mais dans ce cas, ce n'est pas "une dérive d'un mouvement qui se veut sain" (au passage, j'ai du mal à appréhender le polymaour comme un mouvement), mais une utilisation frelatée du mot polyamour, du mot amour, plus simplement.

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