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Libertinage/échangisme- polyamour/polysexualité

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Siestacorta

le mercredi 17 février 2010 à 21h25

titane
Tiens justement peux tu vérifier si l'espèce humaine a des races distinctes ou juste des adaptations.

Les scientifiques débattent encore de la question...
Notamment parce que le terme "race" est imprécis.
C'est justement parce que le domaine est encore débattu qu'on peut parler d'a priori quand on a un avis dessus.

Autre exemple, différent : j'ai un double a priori sur le domaine spirituel.
Un très négatif, opium du peuple, tout ça.
Un positif, domaine de la conscience qui permet parfois de faire des "percées" personnelles.
Je joue des deux.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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titane

le mercredi 17 février 2010 à 21h34

on avait remarqué oui... joues mon fils...

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ERIC_48

le jeudi 18 février 2010 à 00h36

Paul-Eaglott
La notion de polyamour ne fait pas spécifiquement référence à la notion de sentiment, mais décrit un "état d'esprit", ou une "façon de faire", ou une "méthode d'approche" face à la non-exclusivité, qu'elle soit sentimentale ou sexuelle. Pour moi, le polyamour consiste à être clair, à éviter le mensonge sur nos attirances (qu'elles soient sentimentales ou sexuelles)....... Certes, dans "polyamour" on entend "amour", mais c'est une adaptation francisée du néologisme anglais "polyamory", qui ne fait pas spécifiquement référence aux sentiments : ce n'est pas "polylove", et "amory" n'existe pas en anglais...

Je suis très inquiet car je m'intéressais surtout à la partie "amour' du mot "polyamour", car la partie "poly" me semblais être la conséquence naturelle de l'amour. Je pensais que l'on aurait pu aussi dire "amour libre", ou d'un point de vue puriste "amour" tout court, puisque l'amour ne peut être que libre ce qui le conduit au poly, mais évidemment, le mot "amour" tout court n'aurait pas été aussi parlant que "polyamour" ou "amourlibre".

Si "polyamour" désigne uniquement le fait d'avoir une sexualité extraconjugale non cachée, et si ce terme de "polyamour" peut être utilisé lorsque la sexualité extraconjugale est sans amour, alors, ce terme "polyamour" ne vaut rien, il n'est même pas à la hauteur de "libertinage" ou de "échangisme" qui sont des termes qui s'assument, et je peux même aller jusqu'à dire qu'il est en lui-même une perversion car il désigne le contraire de ce qu'il véhicule dans le but d'attirer des amoureux libre vers le vice. S'il a été mal traduit, il faut créer un deuxième mot sans que l'on entende "amour" à l'intérieur, et laisser les gens choisir leur camp en toute connaissance de cause.

Si "polyamour" ne désigne pas l'amour, alors il faut vite fuir le "polyamour".

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Siestacorta

le jeudi 18 février 2010 à 09h47

C'est pas que polyamour ne désigne pas amour, c'est que c'est plusiers formes d'amour.

L'amour peut être libre, pas libre, passionné, secret, platonique, imaginaire... Et si il s'agit à chaque fois de vouloir être avec l'autre, ce sont des cas très différents.
Pour moi, polyamour permet d'accepter qu'il y a de fait plusieurs possibilités, et que dans une vie riche, elles peuvent se rencontrer ou se superposer sans scandale.

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 13h01

Rien de différent du monoamour quoi....

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Siestacorta

le jeudi 18 février 2010 à 13h09

titane
Rien de différent du monoamour quoi....

Hem.

Siestacorta

Pour moi, polyamour permet d'accepter qu'il y a de fait plusieurs possibilités, et que dans une vie riche, elles peuvent se rencontrer ou se superposer sans scandale.

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 13h22

Ah oui la Polyrencontre et la superposition... Ouais...

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 13h32

Pour moi, le polyamour consiste à être clair, à éviter le mensonge sur nos attirances (qu'elles soient sentimentales ou sexuelles)...

Pas besoin d'être polymachin pour ça... Si?

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 13h36

On peut l'être en dehors, mais c'est pas inclusif. Tandis qu'en PA, par définition, c'est ça que ça suppose.

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 13h39

J'en doute fortement... Tel qu'il est codifié il me semble que la PA va inventer le polymensonge!

Au lieu d'en tromper un ou une on va en tromper plusieurs!

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Papaverum

le jeudi 18 février 2010 à 13h40

ERIC_48
[...] la partie "poly" me semblais être la conséquence naturelle de l'amour. Je pensais que l'on aurait pu aussi dire "amour libre", ou d'un point de vue puriste "amour" tout court, puisque l'amour ne peut être que libre ce qui le conduit au poly, mais évidemment, le mot "amour" tout court n'aurait pas été aussi parlant que "polyamour" ou "amourlibre".


Je souscris à ce point de vue. Polyamoureux avant que le terme soit à la mode, j'employais alors les termes d' "amour libre" - auquel je souscris aussi dans toutes ses acceptions, considérant que l'on peut également désirer ou être désiré et agir en conséquence, sans que cela implique le départ d'une relation amoureuse - d' "amours plurales" (surtout lorsque je devais expliquer à d'autres la nature de cet amour) ou, tout simplement : d' "Amour".

Comme je l'avais exprimé quelque part sur ce site, le terme "polyamour" me dérange par son côté "mode". Notre époque est si friande d'étiquettes en tout genre (et les machines à étiqueter tournent à plein régime, de la PNL au "labeling" automatique de mouvements plus anciens comme le végétarisme), je crains que cela ne constitue qu'une manière d'évacuer les questions et d'aller chercher plus loins.

-Untel est ceci, un autre tel est cela, et hop, l'affaire -et le jugement- est archivé(e) pas la peine d'aller plus loin.

Je ne suis ni bourdieusien, ni sartrien, mais cette manière de nier la complexité de l'être (tout en la claironnant... ahhh doux paradoxe d'une ère de représentation ! ) et de vouloir "fixer" en un état donné "représentatif" la complexité d'un individu me semble nauséabonde.

(Mais je digresse là...)
(Graisse là ! )
(Bon revenons à nos moutons).

Alors Polyamour parce qu'Amour, mais pas seulement ! ;)

Et si le sens que l'on donne à ce mot diffère du sens d'origine et évolue une fois intégré à notre langue, et bien pourquoi pas ?

Notre époque est aussi friande de ré-insémination de termes anciens quitte à leur injecter des charges sémantiques à l'opposé de celles d'origine.
J'aime que les mots vivent leur vie et l'évolution "naturelle" de leur sens lorsqu'ils s'intègrent dans un nouveau contexte linguistique est -je crois- un élément essentiel de leur appropriation par le langage courant.

Pour le reste, tout est histoire de vécu non ?
Chacun appuyant sur l'aspect qui lui convient le mieux au sein de la myriade des possibles du polyamour.

(quelle que soit ma critique vis à vis de ce mot, je compte bien l'employer en lieu et place des anciens vocables, d'une part parce que je trouve le terme joli et d'autre part, parce qu'il me semble être un bon outil utile pour faire avancer l'acceptation du polyamour au sein de notre société.

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Papaverum

le jeudi 18 février 2010 à 13h45

Clementine
On peut l'être en dehors, mais c'est pas inclusif. Tandis qu'en PA, par définition, c'est ça que ça suppose.

C'est ce que je présuppose aussi, mais je ne pense pas que ce soit strictement implicite (hélas) cela dépends grandement de son éthique personnelle.

Et je connais des "polyexploitant" qui usent du polyamour pour justifier leurs "polymensonges" vis à vis de mono les consommer sans modération.
On est bien loin de l'éthique pour le coup...

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 13h48

Bien dit Papaverum... Moi j'aime bien réhabiliter le mot amour tout simplement. Cela a le mérite de ramener le débat et les vécus à une base commune. Le polytruc apparaît directement comme sectaire. Trop l'utilisent pour se démarquer des autres et jouer les nouveaux héros de l'amour moderne...

Bof... Cet effet de mode nuit à la cause si cause il y a...

Polytruc et polyegos...

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Siestacorta

le jeudi 18 février 2010 à 13h57

titane
Ah oui la superposition... C'est tout?

Je voudrais pas avoir l'air de réinventer la roue : c'est le propos même de ce site de dire que la superposition et la rencontre de plusieurs expériences amoureuses dans nos vies amènent des comportements qui nous demandent réflexion, écoute... Bref, nous obligent à dépasser un modèle au mieux impensé au pire contraignant.

On se retrouve avec ses situations un peu nouvelles (en tout cas vraiment beaucoup moins décrites que l'amour par la fiction et l'art en général) et même un travail éthique fort : l'amant qui passe du placard au fil de l'épée devient caduque, ça nous laisse beaucoup à vivre et à écrire.

Dire le polyamour c'est jamais que de l'amour, c'est une tautologie, qui parfois nous permet de rappeler qu'on est pas des tarés à vouloir y penser.
Ca ne disqualifie pas le développement de l'idée de polyamour. Le constater ne nous empêchera le plus souvent de devoir expliquer notre comportement amoureux à nos futurs amants, des témoins ou proches de nous juger ou de poser des questions.
Savoirt qu'on aime quand on polyaime, ça ne nous garantira même pas d'aimer mieux, ou plus souvent, ou plus essentiellement.
On cherche notre façon de nous lier. Et c'est pas forcément la lumière des voutes étoilées. Il y a de très belles nuits passées dans des sous sols avec réveils au néon.
Et même de courtes siestes.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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(compte clôturé)

le jeudi 18 février 2010 à 14h04

Papaverum
C'est ce que je présuppose aussi, mais je ne pense pas que ce soit strictement implicite (hélas) cela dépends grandement de son éthique personnelle.

Et je connais des "polyexploitant" qui usent du polyamour pour justifier leurs "polymensonges" vis à vis de mono les consommer sans modération.

On est bien loin de l'éthique pour le coup...

Bien sûr; mais le concept a le mérite d'être posé; du coup, on peut l'apprécier de manière diverse, s'en distancier. Comme n'importe quel concept, il est un point de départ. On est tous en train de tenter de s'améliorer, hein.

Que le PA qui n'a jamais jamais menti, ou tenté de dealer avec la vérité d'une manière ou d'une autre, ou dévié un peu du principe me jette la première pierre.

Que le libertin qui ne tente pas de justifier son libertinage en l'étiquettant ainsi "polyamour" me jette la deuxième (j'ai rien contre les libertins, entendons-nous).

Que celui qui "polyamoure" en accord avec lui-même, mais en cachette de son épouse - et lui impose ensuite son choix, qu'elle n'a peut-être pas réellement (pour des raisons familiales, financières, organisationnelles)... ose me jeter la troisième, je l'encaisse sans broncher, et je soigne ma plaie.

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 14h11

Savoirt qu'on aime quand on polyaime, ça ne nous garantira même pas d'aimer mieux, ou plus souvent, ou plus essentiellement.

sauf justement si on en profite pour libérer l'amour de toutes ces constructions egotiques qui ont cherché à justifier l'exclusion, la possession...

Une fois cet amour retrouvé... Le polytruc ne sera même plus une idée mais une pratique....

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titane

le jeudi 18 février 2010 à 14h15

On se complait dans le concept sans aller en profondeur... Dans l'idée et dans la pratique... On se complait dans la détresse et les thérapies symptomatiques... On se trouve des polyexcuses et un polypragmatisme pour rester dans le concept...

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Siestacorta

le jeudi 18 février 2010 à 14h18

titane
Moi j'aime bien réhabiliter le mot amour tout simplement. Cela a le mérite de ramener le débat et les vécus à une base commune. Le polytruc apparaît directement comme sectaire.

Sectaire... Fallait bien que je l'entende au moins une fois.
Il n'y a pas de communauté polyamoureuse, et encore moins de leader à qui le PA profiterait plus qu'aux autres.
Et dire qu'une recherche honnête de possibles - pour paraphraser la définition du mot - est un dogme contraignant... c'est un poil paradoxal.

Pour ce qui est de réactualiser des mots, j'ai rien contre, en général.
Mais le mot amour a déjà des sens actuels très nombreux, et certains (celui qui le lie au couple et à l'exlusivité) sont très majoritairement admis, qu'on le veuille ou non. Le revendiquer pour soi, l'utiliser, c'est bien, ça aide. Mais faire cette actualisation, la revendiquer comme assez meilleure pour invalider en passant (polytruc, polymachin, "finalement c'est comme l'amour") un néologisme bien pratique - bref - vouloir que le dico préfère son sens à l'emploi de la langue commune...
Là, en voulant synthétiser derrière un mot bien fourre-tout, tu casse la possibilité de dialogue.

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Siestacorta

le jeudi 18 février 2010 à 14h23

titane

sauf justement si on en profite pour libérer l'amour de toutes ces constructions egotiques qui ont cherché à justifier l'exclusion, la possession...

Une fois cet amour retrouvé... Le polytruc ne sera même plus une idée mais une pratique....

Je bute sur "retrouvé".
Qui a perdu l'amour quand ?

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Siestacorta

le jeudi 18 février 2010 à 14h26

titane
On se complait dans le concept sans aller en profondeur... Dans l'idée et dans la pratique... On se complait dans la détresse et les thérapies symptomatiques... On se trouve des polyexcuses et un polypragmatisme pour rester dans le concept...

D'accord, approfondissons. Précisément, qui "se complait ", comment cette complaisance se traduit-elle, en pratique ? Dans quelle situation précise cherchons-nous des "excuses" ?
Cite, montre, raconte.

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