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Réactions à l'événement

Comment vit on notre sexualité au 21ème siècle ? Café-débat non directif

Le mardi 15 septembre 2015 à 19h00 à Toulouse en France.

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ScottBuckley

le mercredi 02 septembre 2015 à 13h16

Super Dolcevita, bravo !!

Dates et horaires : A 19h :

- Mardi 15 septembre 2015 -
Mardi 17 novembre 2015
- Mardi 13 octobre 2015 -
Mardi 15 décembre 2015

> Bien noté, et dans la mesure du possible je ferai ce que je peux pour être là dès mardi 15 septembre 2015 (et Si possible aux autres dates ;) ) ,
encore BRAVO pour ces initiatives qui se multiplient (+) !

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ScottBuckley

le samedi 19 septembre 2015 à 14h45

Encore Bravo à Dolcevita pour cette super organisation de ' Café sexo & poly ' qui fut rondement mené, avec pas moins de 20 invité-es , + avec une quasi parfaite parité (9 femmes et 11 hommes ;) )

A la prochaine !
> mardi 13 octobre 2015 ?

Des bises !

Scott

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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Dolcevita

le dimanche 20 septembre 2015 à 21h22

J'ai vraiment apprécié ta présence, ton implication et ton aide cher Scott, un grand merci !!!
Oui la prochaine sera bien le 13 octobre !!!
Des gros bisous !

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Dolcevita

le mercredi 23 septembre 2015 à 14h19

Bonjour à tous !

Voici quelques notes que j'ai prises lors du café-débat du 15 septembre dernier. S'y ajoutent un texte de Daniel Welzer Lang, sociologue du genre à l'université du Mirail à Toulouse qui était présent à ce café-débat.
Bonne lecture !

Notes et questionnements suite au café-débat du 15 09 15
- Nous étions une vingtaine de personnes, hommes et femmes, toutes générations confondues à nous retrouver pour ce premier café-débat intitulé : « Comment vit-on notre sexualité au 21ème siècle ? »
- Les participants avaient été majoritairement informés par les sites « polyamour.info » et « Amiez ».
- Sujets choisis et votés par les participants :
Qu’est ce que le polyamour ?
Différences entre polyamour et libertinage ? Les deux sujets ont été abordés indifféremment et d’autres questionnements ont été soulevés (voir texte de Dan)
- Définition du polyamour : (reprise d’une partie de la définition du site polyamour.info)
« Étymologiquement le mot polyamour provient du grec et du latin et signifie simplement « amours multiples », à partir de la traduction du terme anglais polyamory. En général on définit une relation polyamoureuse comme étant une relation amoureuse impliquant plus de deux personnes. Le polyamour implique la connaissance et l'acceptation de chaque personne impliquée dans la relation (contrairement à simplement tromper son amoureux-se). C'est un principe qui est intimement lié aux notions d'honnêteté et de sincérité. Dans une relation monogame habituelle, les règles sont tacites, dans une relation polyamoureuse on définit simplement et explicitement des règles différentes. Le polyamour est une manière entièrement différente de vivre et penser les relations qu'on peut développer avec les autres, c'est une acceptation du simple fait qu'une seule personne ne peut et ne doit pas être contrainte à combler tous vos désirs ou besoins. Après tout, on peut très bien avoir plusieur-e-s ami-e-s, et les aimer chacun-e à leur juste valeur, le polyamour concrétise la même logique pour les relations amoureuses. Cette présentation n'est qu'une définition possible mais on peut facilement dire qu'il y a autant de définitions que de polyamoureux, chacune se rapprochant plus ou moins de celle-ci. »
Suite à cette définition, beaucoup de participants ont témoigné à partir de leur expérience personnelle. Les réflexions suivantes ont été relevées et développées appuyées par des témoignages de vécus :
- Quid du « Grand Amour » ?...
- Différents points de vue relatifs au libertinage :- Le polyamour est proche du libertinage. - Polyamour = libertinage caché. - Le libertinage est une relation charnelle. - Libertinage = amitié+sexe (amitié libertine)
- « L’anarchie relationnelle », c’est-à-dire ne pas définir la relation, exemple : l’amitié et l’amour…
- Chaque relation est différente, rien n’est naturel…
- Une seule personne ne peut pas répondre à tous nos besoins émotionnels…
- La crise de la quarantaine…
- Le travail sur soi : « Qu’est ce qui me correspond vraiment ? »
- Une participante témoigne de son vécu de relation multiple, elle dit ne pas s’épanouir dans une relation exclusive, et a trouvé son équilibre dans une relation avec 2 hommes, les deux lui sont indispensable et elle précise : « Je génère de l’envie plus que du rejet… » Elle n’envisage pas de choisir entre ses deux amoureux.
- Le polyamour est un thème qui fait résonnance chez les gens.
- L’amour n’est pas naturel, il a été créé au 12ème -13ème siècle…
- Tout est possible, il n’y a pas de bonnes et mauvaises relations (plan cul, la morale…)
- Pression de la norme, idéal du Prince Charmant…
- On ne cherche pas forcément quelque chose aux différentes personnes.
- L’acceptation
- Génétique
- Liberté de soi, liberté de l’autre…
- Les enfants : leurs places dans les relations polyamoureuses, que partage t on avec eux, notamment par rapport à la sexualité ? Que leur dit-on ?
- Les normes : on ne vit pas sans normes… les normes culturelles varient… idem pour la jouissance… Chaque culture a sa définition de l’orgasme.
- Beaucoup de personnes ont des idées opposées et c’est ce qui la richesse de ce café-débat où chacun a la possibilité de s’exprimer sur son vécu sans être jugé et en sachant que personne ne détient la vérité et qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises réponses…
- Ainsi, on a pu entendre par exemple que le mot « polyamour » est un terme galvaudé, que l’on confond amour et sexualité, que la vie de couple est «  contre nature », dire « j’aime » peut ne pas regrouper les mêmes concepts, les mêmes codes…, que l’émotion est obligatoire mais pas le sexe… Une personne est choquée par l’amalgame entre « polyamour » et « plan cul »… Un autre trouve insupportable de faire un distingo entre « belle histoire » et « plan cul », chacun est bon ! Sont évoqués aussi « les prédateurs » qui sont dans le mensonge et ternisse la notion de polyamour… Liberté de soi et liberté de l’autre dans le polyamour, pas de question de « vrai » ou « faux » polyamour, pas de hiérarchisation entre « amour », « plan cul », « libertinage » etc…
- Evocation de la jalousie, notamment par le côté émotionnel qui ne se contrôle pas même si intellectuellement on est plus que d’accord avec son partenaire et que l’on aime son autre amour en regrettant de ne pas faire sa connaissance… Dans ce cas précis, cette « jalousie émotionnelle » s’est solutionnée par le dialogue, la présence attentionnée et l’acceptation entière de la situation… L’humour aussi car théoriquement, c’est la personne jalouse émotionnellement qui se proclame polyamoureuse !!! Une autre participante précise que lorsqu’elle est jalouse, c’est qu’à ce moment elle n’est pas bien avec elle-même.
- L’orgasme et « la petite mort » qui est différente de l’orgasme avec éjaculation et qu’on n’a ressenti qu’une fois dans sa vie… Mais qui peut aussi se découvrir à travers une sexualité en dehors des normes classiques comme l’évoque Dan dans son écrit : « … Et devant l’absence de nouveaux modèles consensuels, nous bricolons ! Nous expérimentons ! … »
- On a parlé du côté génétique, il a notamment été dit qu’on ne croyait pas au côté génétique de la chose sexuelle, que c’est une histoire culturelle et patriarcale...
- Je me suis heurtée à la difficulté de résumer environ 3 heures d’échanges riches et intenses dans lesquelles les participants se sont énormément impliqués et j’ai bien conscience de n’en restituer qu’une petite partie… Ce n’est donc pas un compte-rendu mais juste quelques notes pour réfléchir et se questionner… Heureusement, le texte de Dan vous donnera à réfléchir !!!

Polyamour, libertinage et « matrice hétéronormative »
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Ce texte vise à alimenter des débats autour du polyamour

Difficile de s’y retrouver dans les débats actuels pensent, à raison, certaines personnes. Non seulement parce que certains termes (polyamour, libertinage, candaulisme, triolisme…) sont peu définis ou de manières très diversifiées, mais aussi parce que l’analyse est souvent partielle.

L’hypothèse que je défends ici est que parallèlement à la révolution du genre marquée tout à la fois — par la lutte pour l’égalité hommes/femmes (contre la domination masculine et ses effets) — et par les revendications LGBTQI (lesbiennes, gais, bisexuel-le-s, transgenres, queers, intersexes) qui visent à faire admettre la pluralité des rapports entre sexe dit biologique et genre social, nous assistons à des interrogations en actes, une déconstruction, de ce qui était présentée comme une sexualité « normale » à savoir l’hétérosexualité.
Bref, pour le dire autrement, une fois admis que les femmes, les trans (quels que soient les débats sur les transidentités), les travs, les gays, les lesbiennes, les bi, les intersexes, les queers… sont des personnes aussi normales que les autres , que penser des représentations et pratiques dites hétérosexuelles ? Y a t’il une seule forme d’hétérosexualité ?

L’hétéronormativité que certain-e-s aiment à présenter comme « naturelle » car liée parfois à la reproduction humaine s’impose encore dans nos représentations et nos actes quotidiens. Et s’imposera tant que nous n’avons pas réussi à distinguer ses effets réels et imaginaires dans nos interactions.
Pour ma part, je soutiens l’idée que la « matrice hétéronormative » dans laquelle nous sommes élevé-e-s légitime la domination des femmes et la stigmatisation de ceux et celles qui ne peuvent prouver leur hétéronormativité.

L’utilisation du terme hétérosexuel-le-s est récente. Avant on disait que l’on était « normal ». Le sida et à la solidarité avec les homosexuel-le-s a imposé de caractériser autrement ces gens qui criaient leur normalité. A l’antique couple homo/normal, qui renvoyait les homos aux « anormaux », aux « monstres », aux « pervers », on a préféré le couple homo/hétéro. Quant à la « culture hétérosexuelle », le fait de théoriser la naturalité du couple Homme/femme qui doivent vivre ensemble et s’aimer, elle se crée entre le XIIe et le XVIe siècle dans l'Occident chrétien, comme le montre brillamment Louis-Georges Tin (L'invention de la culture hétérosexuelle, Éd. Autrement, 2008).

Si on accepte que l’hétéronormativité se traduit par : — la prédominance du « deux » pour faire couple, ménage ou famille — l’appropriation physique, sexuelle et symbolique des femmes (et l’attribution de tâches différenciées en fonction du sexe) — une vision d’une sexualité masculine comme active et passive pour les femmes (ou leurs équivalents symboliques que sont les homosexuels pénétrés), un constat s’impose : il y a des libertins et des polyamoureux hétéronormatifs.
Que l’on pense aux hommes dits libertins qui imposent certains rapports à leur conjointe, la jalousie masculine et le contrôle de « leur » compagne, alors qu’ils s’autorisent eux à d’autres relations. J’ai aussi évoqué par ailleurs comment la domination masculine homophobe aboutit à considérer certaines pratiques ou substances somme sales, anormales. Et n’oublions pas que certains clubs imposent encore aux femmes de se travestir en femme : jupe, robe… pantalon et chaussures plates interdits. Alors que de telles contraintes n’existent pas ou peu pour les hommes qui ne sont pas racisés : pas de tennis ou baskets, ni de casquettes.

Et si l’on creuse un peu et que l’on dépasse ces traits sommaires de la matrice hétéronormative, on se rend aussi compte que nous sommes tous et toutes concernées. Y compris ceux et celles qui ont l’illusion ou la prétention de se distinguer des figures virilistes, machistes ou maternalistes qui encombrent nos imaginaires d’origine.
Ainsi, fréquemment, les débats dans les groupes polyamoureux abordent la prégnance du modèle du deux exclusif. Parfois le secret sur les « autres » relations n’est pas sans rappeler les découpages public/privé, intérieur/extérieur. A l’inverse le modèle du « tout-dire » rappelle fortement le « tout-avouer » à Dieu dans le confessionnal pour expier ses « fautes », mis en place par la religion chrétienne. Quant à la (rassurante) division relation principale/relation secondaire, elle évoque fortement comment nous les mecs avons été élevés en distinguant celles qui officient comme mamans et nous prennent en charge, et celles entrevues comme des putains ou des salopes avec qui on fait du sexe récréatif payant ou non…
A côté de ces réflexions de base, se posent aussi des questions qui concernent d’autres fondements de l’hétéronormativité.
— Qu’en est-il des remises en cause des attitudes virilistes (être actif) et maternalistes, (être passive) ? Y a t’il déconstruction avec essais de l’inverse. Oui, une femme peut être active et « prendre » un homme ; y compris dans l’interaction vagin/phallus. Comment se dit et se vit le refus de pénétration ?
— Qu’en est-il de la distinction entre scène sociale et scène sexuelle ? Les gais nous ont montré la distinction entre les deux. On peut « jouer » scenarii et personnages dans une recherche érotique sans pour cela que ces personnages, ces scènes, influent ou préfigurent la vie hors sexualité. Qu’en est-il de ces transversalités ou non-transversalités dans les rapports hommes/femmes où en général l’homme est actif/dominant dans le sexe ET dans la vie ? Qu’en est-il des inversions ? des détournements de l’hétéronorme ? Pouvons nous déconstruire une norme dominante en la jouant ou en la mettant en scène dans la sexualité ?
— Qu’en est-il de la fétichisation hétérocentrée des différences et de l’essai de ne pas limiter la sexualité à une pseudo complémentarité entre hommes et femmes ? Nos imaginaires érotiques ont été centrés sur ce qui fait différence : pénis, seins, vagin… ? Comment les corps entiers sont-ils perçus, utilisés dans les jeux érotiques ? Devrons-nous longtemps encore nous limiter dans nos perceptions genrées de soi et des autres ? Peau, oreilles, bras, anus, pieds… sont aussi des parties de corps érotisables. Ils présentent l’avantage d’être communs aux hommes et aux femmes.
— Qu’en est-il du rapport à l’esthétisme et aux poils en particulier. Qu’en est-il des contraintes sur le poil ? Sont-elles identiques par les hommes et les femmes ? Comment se manifeste ce qui devrait être débats puis choix individuels ?
Voilà quelques questions qui me semblent intéressantes à creuser.

Nous sommes en transition, en passage d’une époque fortement marquée par la domination masculine homophobe et l’avè
nement (dont de multiples signes apparaissent) d’une société égalitaire en termes de genre. En terme de classes sociales, d’âgisme ou d’effluves post-coloniales racisantes c’est différent.
Dans cette transition des hommes hétéronormatifs et des femmes hétéronormatives ont été confrontées à des rencontres avec des personnes qui remettent en cause tout ou partie du modèle et de ses normes : volonté d’égalité des femmes et refus du machisme et des violences faites aux femmes, désirs de normalité des gais, des lesbiennes, ou des trans… Ils et elles se sont donc adaptées et ont découvert qu’on peut aimer et/ou vivre des sexualités entre hommes et femmes sans pour cela faire sien l’ensemble du modèle. Et devant l’absence de nouveaux modèles consensuels, nous bricolons ! Nous expérimentons !

Ce n’est donc pas un hasard si des multiples groupes polyamoureux ou « cafés poly » sont apparus. Ils assurent une interface publique permettant que tout-e un-e chacun-e puisse se renseigner, intégrer ses expériences dans une possible problématique polyamoureuse, Ce n’est donc pas un hasard non plus si de nombreuses personnes essaient le plus que deux ou les relations autres parfois qualifiées de libertines, de bisexuelles ou de BDSM. Internet y contribue comme outils facile d’accès.

Signe des temps, ce n’est plus autour des questions sur l’identité, l’orientation sexuelle ou la caractérisation des pratiques que se rencontrent aujourd’hui différentes personnes. Les débats sur les bisexualités, sur le libertinage et, pour partie à Toulouse, autour du BDSM sont abordés dans le cadre des débats sur le polyamour.
Les hétéros rejoignent la dynamique créée autour de l’arc LGBTQI. Et, une fois banalisée le fait de pouvoir vivre en couple marié que l’on soit gai, lesbienne ou trans, c’est le couple hétéro lui-même, ses rapports internes et ses rapports à l’Autre qui semblent être en crise et/ou poser problème. Donc devoir être discuté.

Les manières dont les débats sur le polyamour et/ou sur le libertinage intégreront ou non les critiques de l’hétéronormativité dans les débats futurs sera riche d’enseignements sur les évolutions de nos sociétés. En tout cas, il me semble urgent, qu’à côté des « café poly », d’autres cercles puissent se former pour approfondir le vécu polyamoureux quelle qu’en soient ses formes concrètes et la déconstruction de la matrice hétéronormative.

1)Voire que ces « autres » définis par la négative (non-femmes, non-trans (on les appelle les cisgenres), non- travs, non- gays, non- lesbiennes, non- bi, non- intersexes, non- queers) ont sous doute beaucoup à apprendre en écoutant ceux et celles qui sont classé-e-s comme minoritaires, marginaux, pervers et maltraités comme tel-le-s.
2) Non seulement la période reproductive des femmes ne couvre pas toute leur vie, mais contraception et avortement ont permis de dissocier sexualité et reproduction. De plus, de nombreuses méthodes permettent à des gays, des lesbiennes et des trans de devenir parents sans sexualité directe.
3) Editions Payot : Nous les mecs (2013) et Propos sur le sexe, éditions (2015),
4) A ce propos de plus en plus d’hommes qui veulent s’épiler les jambes découvrent, souvent avec stupeur, le douloureux « travail de la beauté » imposé aux femmes.

Si ces questions vous intéressent…
Daniel Welzer-Lang
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ScottBuckley

le mercredi 23 septembre 2015 à 16h43

Dolcevita
J'ai vraiment apprécié ta présence, ton implication et ton aide cher Scott, un grand merci !!!
Oui la prochaine sera bien le 13 octobre !!!
Des gros bisous !

Oh merci à toi pour tes activités et cafés sexo polys & autres énergies en cours, Bravo Dolcevita!!
et au plus tard à mardi 13 octobre alors ?!
des bises!
Scott

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Evavita

le jeudi 24 septembre 2015 à 17h32

C'est cool de voir que ça bouge à Toulous. merci pour le compte rendu Dolcevita :)

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